-Cruik Cruik Cruik.

Seul dans le parc, Deno profitait de la neige. Cette dernière était tombée dans le courant de la nuit, et maintenant recouvrait la surface, d'un épais manteau blanc. Et se réveillant se matin, Denovan avait mit un bon moment pour sortir de son rêve. Il avait pendant longtemps fait le chat dans sa couette, tout en pensant à diverse chose. Puis, quand il s’était finalement levé, il était parti s’enfermer dans la salle d'eau, et tout en se brossant les cheveux, dessinait des petits personnages dans la buées sur le miroir.
Ceux-ci se firent une joie de venir s'asseoir sur la brosse, dont le mouvement était toujours le même, et les amusait. Il avait les cheveux long, et il ne dormait pas d'un sommeil tranquille, alors le matin, s’était de la torture pour démêler cette touffe, qui lui arrivait en dessous des omoplates. Après s'être amusé comme un enfant avec ces cheveux, à se faire des couettes, ou des tresses, il alla enfin s'habiller.
Voila l'avantage que de vivre seul dans sa chambre. Mais bon, il n’était pas sortit de la salle d'eau, et il profitait encore un peu des dernières vapeur de chaleur. Il enfila un pantalon noir moulant, une chemise blanche, une jaquette noire, et un foulard noir à retombé sur sa poitrine. Puis il prit ses bottes, bien large, et les enfila, se servant de la chaise de son bureau comme d'un piédestal. Ceci mit, il mit son gros manteau d'hiver, noir, qu'il laissa ouvert. Enfin, il déposa un chapeau sur sa tête, et sortit.

Il n'avait pas pris la peine de déjeuner, il n’était pas loin de 10h, et le réfectoire serait forcement fermé. Et il avait eu des étoiles dans les yeux lorsqu'il avait vu toute cette douce neige présente sur l'endroit. Donc calmement, il souillait de ces grands pas l'endroit. Il marchait tout droit, découvrant entendue de ce parc gigantesque. Le manteau sous ses pieds s'affaissait, laissant un crissement s’évaporer.
Il arriva à un petit pont, tout autant recouvert de neige, mais moins épaisse, sûrement qu'elle avait du fondre au contact du bois. Il monta dessus. En dessous s’écoulait un petit ruisseau, qui peinait à se frayer un chemin au travers de la neige. Devant les yeux du peintre, ce monde blanc, avec quelques arbres et ce ruisseau, se dessina dans la tête du jeune homme un tableau magnifique :

-J'aurais du emporter une toile... Demain ça ne sera plus pareil. Demain ce sera souiller.

Déjà des gens, des couples, ou des gens seul vinrent sur la neige. Bientôt, de vive bataille de boule de neige eurent lieu un peu partout dans le parc. Voulant éviter d'avoir à ramasser son chapeau si une éventuelle boule lui arrivait dessus, il préféra s'en aller tranquillement, continuant à tracer sa route.
Dans sa main gauche, il recueillit un peu de neige, qu'il regarda, avant de la jeter, et de se secouer la paume pour en ôter l'eau. Il referma ensuite la main, avant de se mettre à se les frottes l'une contre lui, en se traitant lui même d'idiot. Après quelques secondes, il les plongea dans ses poches. Du bout des doigts il sentit : son bloc et son stylo, un dans chaque poche, ses clefs dans la poche droite, un paquet de mouchoir à gauche, et un mouchoir dedans.
Bien vite, la chaleur prit possession des doigts du jeune homme, qui se planta devant la battisse : elle était couverte de neige, et parfois, de la neige chutait du toit, ou des fenêtres.
Il avait peu marché, il n’était pas allé loin, d'ici, il pouvait bien voir la porte et le petit pont, ainsi que la rivière. Mais déjà, des jeunes enfants, sûrement 12 ou 13 ans venaient se jeter des boules de neige joyeusement. Denovan en esquiva l'une ou l'autre, mais alors qu'il se reculait vivement pour en esquiver une, son chapeau tomba sur le sol derrière lui.

Il soupira, et se retourna. Alors qu'il se penchait pour ramasser son couvre chef, une main s'en saisi avant, le faisant lever la tête et regarder ladite personne.