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 Le mot Phoebus ♫

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Le mot Phoebus ♫ Vide
MessageSujet: Le mot Phoebus ♫   Le mot Phoebus ♫ Icon_minitimeMar 17 Jan - 19:20


Quel est l'endroit le plus inapproprié pour scruter le hall et toute les personnes dedans ? Le milieu de l'endroit. Oui, mais Denovan n’était pas la. Il aurait très bien pu se coller à l'une des grande colonnes qui jalonnaient l'endroit. Mais non, il s’était assis sur la rambarde, qui s'enroulait au bout, faisant une chaise relativement plate. Mais résultat, il ne voyait pas la foule de personne qui descendait les escaliers derrière lui. Enfin "une foule de personne" non, pas du tout ! Un petit groupe de fille de temps à autre, des garçons qui descendaient comme des bourrins les marches, et qui lui fichaient une taloche de tous les siècles dans le dos, lui donnant l'impression de cracher ses poumons, ou d'avoir la toux d'un fumeur de 40 ans...
Le hall en lui même était vide, ou il 'y avait que quelques personnes. Les portes étant fermées, il ne faisait pas froid. Il avait donc laissé son manteau dans sa chambre. Il n'avait que son pantalon noir, et sa chemise blanche. Pas besoin de plus, il ne comptait pas vraiment sortir. Il regardait seulement pour l'instant. Il s’empreignait de la force de l'endroit, essayant d'imaginer toute les choses qui avaient bien pu se passer ici : bagarre, scène d'amour, scène de dispute, rencontre, retrouvailles et adieux.
Toute ces scènes, pourtant anodines, se passaient devant les yeux de Denovan, il y voyait chaque détail, chaque personne, chaque éclat de voix. Et il voyait même les gens se mouvoir devant lui, les murmures qui parcouraient l'assemblée, et les surveillant qui venait séparer les deux combattants. Tout cela, rien qu'en voyant un hall vide, voila quel était son pouvoir, imaginer tout un tas de chose.

Cependant, il ne pouvait pas rester la bien longtemps, il sentait déjà ses jambes s'engourdir. Il prit alors son bloc, dans la poche arrière de son pantalon, et son critérium dans la poche de sa chemise, et commença à faire une esquisse de ce hall vide. Rapidement, il dessina les colonnes, leurs aspérités, puis le sol, et la forme du dallage, ainsi que la porte et les motifs dessus, puis, il y avait ce tableau d'affichage.

-Un tableau d'affichage ? Quand l'ont-ils installé ?

Oui, Denovan ne l'avait pas remarqué. Pas jusqu’à présent, et pourtant, cela faisait un petit bout de temps qu'il était assis sur sa rambarde comme une gargouille sur son piédestal... Il termina son dessin, avant de sauter au pied des marche. Cependant, au lieu de se précipiter comme un malade au pied du panneau, et surement de se rétamer au pied de celui ci, il préféra attendre que sa circulation sanguine reprenne un rythme normale : oui, être assis en tailleur sur une fin d'escalier sans vraiment de place ou mettre les pieds, n’était pas agréable pour le sang.
Quelques seconde après, il s'approcha du tableau de liège. De nombreux papier étaient accrochés dessus, faisant la pub pour diverses choses : les clubs différents qui composaient l’école, le menu du self, ou encore les dernières nouveauté au niveau du matériel de l’école. Denovan regardait ça, sans vraiment s'en préoccuper : à quoi cela lui importait qu'il y avait de nouveaux bancs, ou qu'un nouveau surveillant allait être engagé ? Il s'en contrefichait.
Alors qu'il était partit pour se retourner, et qu'une dernière fois ses yeux tombaient sur les différences polices imprimées, le mot peinture lui tomba dans le coin de l'oeil. Aussitôt son regard bionique attiré par ce mot se retourna, et il lu le contenu de la feuille. Ça non plus cela ne l’intéressait pas, s’était juste une demande d'objet, quelqu'un recherchait de la peinture, pour repeindre sa chambre. D'un grognement, Denovan se retourna, et se retrouva nez à nez avec une demoiselle.

-Heu bonjour ?

Il avait manqué de lui rentré dedans... Quelle idée aussi de se mettre tout contre derrière lui ?
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MessageSujet: Re: Le mot Phoebus ♫   Le mot Phoebus ♫ Icon_minitimeMer 18 Jan - 21:30


Ses foulées s’allongeaient considérablement, son souffle était sous contrôle et la dernière droite, Kiara avait appris à la maîtriser à la perfection. A ses cotés, elle pouvait entendre le gravier sous les coussinets de la panthère, dont les mouvements étaient si fluides contrairement à la fatigue qui tiraient les traits et les muscles de la jeune bipède. Une habitude qui lui semblait vieille comme le monde, tout comme le lien qui les unissait : courir cette dernière ligne droite de gravier qui menait à l’entrée de l’Institut. Ce sprint final mettait durement à l’épreuve le rythme cardiaque des deux galloises mais l’animal avait une rapidité et une endurance qui dépassait de loin celle de sa propriétaire. Peu importait pour celle-ci, un jour elle courrait avec la grâce et l’élégance du fauve, coûte que coûte, même si elle devait perdre un poumon dans la bataille. Ses jambes allaient chercher la foulée encore plus longue que la précédente, menaçant d’envoyer au tapis la jeune femme à cause d’un claquage. La mâchoire carrée, la queue de cheval qui fouettait son visage à chacun de ses rebonds, l’air qui lacérait ses joues, l’odeur de la pluie qui approchait à grand pas. La distance se réduisait petit à petit pour finalement disparaître sous les pieds de Kiara qui ralentit après avoir passé la colonne de marbre qui situait leur ligne d’arrivée. Les poumons en feu, elle se mit à marcher énergiquement, lorgnant d’un œil sombre le fauve tranquillement assis sur les marches de l’Institut.

- « Okay… cette…cette fois-ci… mais pas… pas la … prochaine… »

En effet, comme à chaque fois, Ellips l’avait distancé d’une bonne dizaine de mètre avant l’arrivée. Les mains sur les hanches, Kiara reprenait doucement son souffle et prit le temps de s’étirer. Ses articulations craquèrent et la jeune femme grimaça. Une poignée de minutes plus tard, elle grimpait en sautillant jusqu’à sa chambre, suivie de près par le fauve. Elle entra en trombe dans sa pièce, en éparpillant ses vêtements dont elle se délaissait avec souplesse, pour finalement attraper une serviette et une trousse de toilettes pour pénétrer dans la salle d’eau. Après l’effort, le réconfort. L’eau était brûlante mais la jeune femme ne craignait pas vraiment cela… Elle passa un long moment sous le jet, relaxant ses muscles mis à rude épreuve et se lavant de toute trace de transpiration. Les cheveux dégoulinants, des gouttelettes d’eau ruisselant sur ses épaules encore nues, elle prit le temps de se sécher et de revêtir un slim noir tout ce qu’il y avait de plus classique et un tee-shirt large aux imprimés colorés et sa paire de Dc Marteens 1.4.60. C’était le premier modèle sorti en 1960, sur lesquelles la jeune femme avait craqué. Elle n’avait jamais trouvé chaussure à son pied dans les critères féminins (escarpins, ballerines, chaussures fines) mais ces bottines huit trous lui permettaient de menacer d’un revers de talon ceux qui menaçaient de se mettre en travers de son chemin. En soulignant ses yeux d’un trait léger de maquillage, elle n’entreprit pas de se laver les cheveux. Elle détestait l’odeur et la chaleur de la soufflerie. Aussi, elle se contenta d’attraper sa guitare, une folk dreadnought à la marque inconnue, qu’elle avait acheté à renforts d’œillades pour un prix au rabais dans un magasin de musique new-yorkais. Si elle avait appris le piano avec son père, la découverte de la guitare était nouvelle.

Kiara attrapa un lacet de cuir qu’elle attacha sans plus de cérémonies au collier de la panthère. Cette dernière feula de mécontentement, mais la jeune femme ne s’en soucia pas une seconde. La dernière fois, elle avait couru derrière elle sur tout l’étage et ne comptait pas recommencer l’aventure. Elle sortit donc de sa chambre en prenant soin de verrouiller cette dernière et descendit dans le hall. Celui-ci était vide de toute présence, ou presque. La galloise discerna la silhouette élancée d’une personne près du tableau d’affichage. Si Kiara ne l’avait pas déjà croisé dans l’Institut, elle se serait permis de douter sur sa véritable identité. Son allure fine, ses cheveux longs, auraient immiscé le doute dans plus d’une réflexion : mais c’était bel et bien un jeune homme qui se tenait là. Ignorant son nom, elle savait juste qu’il avait un talent pour la peinture, et qu’elle avait déjà passé plus d’une heure à ses côtés dans la salle d’arts plastiques, l’un et l’autre attablés sur un chevalet différent, sans qu’aucune parole ne soit prononcée, tant il semblait attiré par ses toiles. Elle s’approcha doucement, sans bruit, dans le but, non de le surprendre, mais de guetter le menu du self, pour s’assurer que la végétarienne en elle ne ratait rien. Elle se haussa légèrement sur la pointe des pieds pour lire par-dessus l’épaule du jeune homme avant que celui-ci ne se retourne et se retrouve nez à elle.

-« -Heu bonjour ? »

Kiara mit un certain temps à réaliser la position inconfortable dans laquelle elle se trouvait et recula d’un pas.

- « Pardon… bonjour. Je regardais… le… le menu du self devant toi. »

Elle lui offrit un sourire un peu grimaçant qui se transforma en une moue assez gênée. La galloise n’était pas vraiment douée pour les démonstrations de sociabilité et n’avait qu’une envie, s’échapper de ce regard d’ambre. Elle redressa finalement son regard vairon, qui en étonnait plus d’un, et l’accrocha à celui du jeune homme :

- « On s’est déjà croisé… Enfin, à la salle de peinture, je sais pas si tu… »

La phrase resta en suspens, tellement la jeune femme la trouvait stupide. Forcément qu’il avait du la remarquer mais s’il avait voulu l’approcher, il l’aurait fait bien avant. Elle poussa un soupir las. Faire connaissance, avec son manque d’expérience maladif, n’allait pas être une partie de plaisir dans cet Institut. Certes, elle avait des amis à l’extérieur, Angel, la troupe du cirque, mais ces rencontres avaient été forcées par le destin, et quand Kiara les prenait en main, ça prenait une toute autre tournure. Sentant la nervosité de sa propriétaire, Ellips tira doucement sur sa laisse de fortune. Kiara l’ayant totalement oubliée, elle manqua de perdre l’équilibre. Elle vit le regard du jeune homme doucement descendre sur Ellips et enfin remonter vers elle.

- « Euh… Ellips je te présente… Je te présente qui d’ailleurs ? »
lança t’elle en interrogeant indirectement le peintre. »
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MessageSujet: Re: Le mot Phoebus ♫   Le mot Phoebus ♫ Icon_minitimeJeu 19 Jan - 17:45


La première chose de Denovan vit de cette demoiselle ? Ses seins. Pourquoi ? Non pas qu'il ne regarde que cela, bien loin de lui cette idée, mais comme la demoiselle s’était haussée sur la pointe de ses pieds, ses seins aussi étaient remontés, et Denovan, n’était pas particulièrement grand, avait eut la vue que tous les hommes désiraient avoir, sauf lui bien sur. Il n’était pas intéressé par les courbes féminines. Et les seules fois ou il les regarde consciemment, c'est quand ses amies lui demande son avis, ou que ça commence à parler sein autour d'une table. Sinon, il ne regarde pas forcement cela d'abord chez une fille...
La jeune fille recula ensuite, peu après que le jeune peintre lui ait adressé une salutation des plus maladroites. Mais quelle idée aussi, se planter juste derrière lui, sans faire de bruit en plus... Enfin bon, il ne lui était pas rentré dedans, alors il n'y avait pas eu de blessé. La jeune fille lui répondit alors la raison de sa présence derrière lui. Le menu du self. Aussitôt, Denovan se retourna, comme pour vérifier les dires de la jeune fille. A vrai dire, bien qu'ayant lu tout ce qu'il se trouvé rapidement sur ce tableau, il n'en avait pris aucunes notes, donc il ne s'en souvenait pas.
Une fois qu'il eut vu ladite liste, il se décala d'un pas, afin de laisser la jeune fille voir sans avoir besoin de regarder par dessus son épaule. Elle souriait, avant de montrer sa gène. Et ceci, comme le rire ou le bâillement, eut le don de se transmettre à Deno, qui à son tour devint gêné, pour une raison qui lui échappait. Peut être il n'avait pas l'habitude de gêner quelqu'un ? Peut être. Mais pendant ce temps, sa main se glissa dans sa nuque, et il regarda par terre. Puis il releva, apparemment, le visage en même temps que la jeune fille, car leurs regards se croisèrent, et le peintre remarqua les yeux différents de la jeune fille.

-Oh !

Oui, il n'avait pas l'habitude de voir des yeux si étranges. Turquoise et mousse cramée. Voila qui n’était pas commun. Et, sans qu'il ne s'en rende compte, il fixait ses yeux, imaginant quelles sortes de portrait il pourrait faire avec cette demoiselle et ses yeux. Ils étaient si fascinants... Elle continua de parler, disant, qu'ils s’étaient rencontrés dans la salle d'art plastique. Aussitôt, Denovan baissa les yeux, afin de se remémorer la salle d'art plastique, mais il ne se souvenait même pas de la tête des chevalet, qui pourtant l'avaient frappé, car ils n’étaient pas comme les autres.
Il chercha encore, mais malheureusement, quand il allait dans cette salle, il se dirigeait tout de suite vers les tableaux, et quand il partait, c'est seulement quand il était épuisé de peindre... Sa main vint gratter sa tête, faisant légèrement mouvoir ses cheveux, avant qu'il ne relève son visage, avec un sourire désolé, et de faire :

-Je ne me souviens pas de toi. Désolé.

Puis quelque chose tinta, avant que son regard ne descend sur ... Oh, seulement une panthère... UNE PANTHÈRE ?! Aussitôt, alors que son regard était remonté sur le visage de la demoiselle, il redescendit les yeux, avant de reculer précipitamment, souhaitant prendre de la distance avec les crocs du carnivore. Bien sur, histoire de le rendre encore plus ridicule, son pied s'accrocha à la jointure entre les deux carreaux du dallage, chose qui n'arrivait jamais, et il se retrouva sur les fesses. Il ignora cependant sa douleur, et continua de reculer, de quelques mètres.
Les yeux du peintre étaient rivés sur la chose noire, qui était attachée à une corde bien trop fine pour l’empêcher de lui sauter a la gorge. Les yeux de la bestiole, or sur un fond noir, fixait Denovan, tout comme Denovan fixait cette chose de ces yeux couleur cognac. Aussitôt, les yeux du jeune homme virent les griffes de la bestiole, les dents, puis après, la musculature puissante, et enfin sa taille. Elle n’était pas très grande, juste assez grande pour lui trancher la gorge d'un coup de dent...
Comment la demoiselle pouvait-elle rester si calme à coté de cette chose ... ?! Elle se mit d'ailleurs à lui parler... Si on disait de lui qu'il était fou de parler à ses dessins, elle était folle de parler à cet animal... C'est dans ces moment la, qu'il regrettait de ne pas avoir sa canne ! Bien qu'elle ne fasse pas le poids contre la mâchoire puissante, cela aurait permis à cette chose de se tenir à distance ... oh disons trois minutes. Elle informa le jeune homme terrorisé que cette chose s'appelle Ellipse. Ellipse... Pas très normal pour une bestiole comme ça... Puis il réagit qu'elle lui demandais son prénom.. La encore, la peur paralysant ses pensées, l'information mit un moment à remonter, et les p'tits bonhommes qui fixaient les Ecrans dans sa tête, se mirent aussi un bon moment avant de retrouvé le dossier "prénom". Quand enfin ils le trouvèrent, l'information redescendit et ...

-De-Denovan.!

Oui, lui homme, de 20 ans, était terrifié à la vue d'une panthère, et faisait de la peine a voir. Il était assis sur le sol, fixant, de ses prunelles tremblante le félin. Il n’était, pour le moment, pas capable de se redresser, de récupérer l'attitude qu'il avait d'habitude, et encore moins de réfléchir à quoi que se soit. Tant que la bestiole est dans les parage, Denovan au garage.
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