♣ Vendredi soir - 19h30

Aéroport de New York - Jet privé - Direction San-Françisco

L'avion faisait la queue entre deux gros avions remplis de touristes, de personnes qui se prenaient pour ceux de la haute classe. L'avion était blanc, magnifiquement blanc, il n'y avait aucune imperfection. L'intérieur était de cuir, de moquette. Une jeune femme était assise dans un fauteuil en cuir beige, elle était tournée vers l'hublot, regardant en silence le soleil qui se couchait doucement. Le ciel virait ainsi en un arc en ciel de couleur. Les jambes de la jeune femme était croisée, celle-ci était habillée d'un tailleur noire, d'un pantalon de la même couleur que la tailleur, elle avait des bottes noire. Elle ferma ses paupières et poussa un soupire alors que l'avion avançait dans la file d'attente. Ils étaient les suivant.

La mutante avait passé une dur journée à New York, cela faisait quinze jours qu'elle était dans cette magnifique ville et elle devait repartir. Oh ! Elle était habituée A rester quelques temps dans un endroit pour en repartir et aller dans un autre endroit. C'était sa vie. Elle ne s'en plaignait pas, on ne se plaint pas de dormir dans des hôtels de luxe, des plus coûteux, de voyager dans des jets privés etc ... Et puis être dans les plus riches personnes au monde. C'était bien mieux qu'être dans des camps de concentrations. A cette pensée Kimberly rouvrit les yeux brutalement et appuya sur un bouton. Quelques secondes plus tard un steward s'approcha d'elle par derrière :

-Mademoiselle ?

-Quelque chose à boire s'il vous plait.

-Puis je vous suggérer de vous servir quand nous serions en altitude de croisière mademoiselle ? Nous allons bientôt décoller.

La jeune femme fit pivoter son fauteuil et ses pupilles reptilienne vinrent se poser sur celui marron de l'homme :

-Tout de suite mademoiselle.

Le fauteuil pivota de nouveau et elle referma ses paupières. Le verre arriva bien vite. Elle ne buvait pas d'alcool, enfin que très rarement. Le liquide dans le verre était du coca cola. Et oui on a la vingtaine et on fait partie des personnes les plus riches du monde mais on boit quand même du soda ! La mutante se mit à repenser à sa journée. Elle était debout depuis sept heures du matin, elle était allée visiter ses hôtels pour voir si tout ce passé bien et régler les éventuelles conflits, puis elle était à la Bourse pour essayer d'acheter des valeurs, à midi elle était allée déjeuner avec un dirigeant d'une grosse entreprise qui avait pendant tout le repas essayer de la dragué sans franchement de résultat. Il manquait certainement d'entrainement. Mais bon, elle s'en fichait, maintenant cette entreprise était devenue une alliance et bientôt elle lui appartiendrait. Elle bu une gorgée et ses pensées continuèrent d'affluer dans sa tête. Puis la journée avait suivit son coure. Ce qui l'exaspérait c'était la stupidité de certains humains. Oui bon, vous me direz on est humain même si on a des pouvoirs, mais non, pas pour la jeune blonde que nous avons ici présent. L'avion décolla.

Les minutes passaient en silence quand le message du capitaine de bord signala qu'ils étaient arrivés à l'altitude de croisière. La mutante soupira. Elle s'ennuyer royalement ... enfin ... elle revoyait toujours ces mêmes images horribles qui défilaient devant ses yeux. Auschwitz. Ces morts, ces chambres à gaz. Elle but une gorgée et faillit s'étrangler avec. Kimberly se mit ainsi à tousser. Elle faisait parti de ceux qui avait eu la chance de ne pas être gazé ... oh oui ! Tellement de chance. Mais pas comme ses parents ... eux qui avez voulu faire de la résistance ... elle soupira et posa son verre. La jeune femme appuya sur un bouton et le steward arriva :

-Que puis je pour vous mademoiselle ?

-Reprenez le verre je vous prie et apportez moi s'il vous plait un verre d'eau je vais prendre un somnifère ... réveillez moi quand nous atterrirons, j'aimerais pouvoir voir l’atterrissage.

-Bien mademoiselle.

Il prit donc le verre qui était posé sur la table et alla lui remplir un verre d'eau fraîche. Elle prit dans son sac à main un comprimé et l'avala sans problème. Elle ferma ainsi ses paupières attendant que le sommeil la prenne.