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 The water came to recognize its dangerous side • Lawrence

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MessageSujet: The water came to recognize its dangerous side • Lawrence   The water came to recognize its dangerous side • Lawrence Icon_minitimeLun 13 Aoû - 23:19



THE WATER CAME TO REALIZE ITS DANGEROUS SIDE

La raison pour laquelle Charles affectionnait tout particulièrement la nuit, c'était la lune, et les reflets qu'elle créait sur l'eau. Elle était la lumière qui liait ciel et mer, unissait ces deux profondeurs tout en permettant de les différencier. Sa grande face blanche semblait s'observer dans le miroir liquide que lui offrait chaque étendue d'eau, et, non contente de se trouver si pâle, tantôt criait, pleurait, ou se plongeait dans un mutisme imperturbable. Charles aimait s’asseoir au bord de l'eau et laisser ses jambes se balancer au dessus de la surface, l'effleurant sans jamais la toucher. Parfois, il avait l'impression que le reflet de ses jambes se transformait et montrait à la place cette immonde queue de poisson. Quand il plongeait finalement dans l'eau, son corps en mutation troublant la quiétude du lieu, il regardait le reflet de la lune, tout aussi troublé que lui - alors il se sentait moins seul, et il se disait que la lune aussi devait apprécier cette compagnie.
C'est pourquoi, depuis qu'il était arrivé à l'Institut, l'absence du reflet de la lune dans la piscine le frustrait. Seuls les néons pendus au plafond se reflétaient fadement dans le grand bassin, mais leur lumière était bien trop grossière, et tout le plafond se retrouvait au fond de la piscine. Jamais une lumière artificielle ne pourrait égalé la lumière de la lune qui, légère, marchait à la surface de l'eau sans jamais y couler.

Cependant, Charles n'avait plus le choix. Quand il était arrivé à l'école de Charles Xavier, il avait fait un choix. Certes, il ne savait pas vraiment ce qui l'attendait – à vrai dire, tout ce qu'il savait, c'est qu'il serait dans le camp où Martin ne se trouvait pas, ce qui, peut-être, le rapprocherait un peu plus de ce que ses parents avaient voulu pour lui. Quoi qu'il en soit, il ne le regrettait pas, pas vraiment. Ici, il était nourri et logé, avait accès à de nombreux avantages, et surtout, il n'était plus seul. Alors oui, il devait faire quelques sacrifices, comme ne plus s'aventurer trop loin dans la forêt, ou ne pas partir sans prévenir personne, mais au final, il était gagnant... Non ?
Et puis au moins, ici, les gens ne le craignaient plus, ils ne le regardaient plus comme s'il était un monstre, une anomalie de la nature, même pour un mutant. Ici, les gens ne savaient pas – presque aucun ne savait. Le professeur Xavier lui avait accordé cette faveur, et si la plupart des gens se posaient des questions sur ses origines et le pourquoi du comment on ne le voyait jamais s’entraîner, ils restaient quand même à ses côtés sans jamais le juger. Après tout, eux aussi étaient des mutants.

Le jeune homme était en maillot de bain, au-dessus du grand bassin de la piscine de l'Institut, observant son propre reflet sur la surface de l'eau. Ces moments étaient toujours étrangement paradoxaux. En effet, Charles ne se sentait jamais aussi bien que dans l'eau ; c'était son élément, l'endroit où il ne se cachait plus, où il était finalement lui-même à cent pour cent. Il se déplaçait dans l'eau avec aisance, sans avoir à faire attention à ce qu'il faisait – tout lui venait tout seul, sans qu'il ait besoin de penser à quoi que ce soit. Ses sens semblaient décuplés, et il avait enfin l'impression de respirer librement. Sans doute aurait-ce été la même chose si tout le monde autour de lui avait su pour sa deuxième apparence, car il n'aurait pas eu besoin de se cacher, de prendre garde à ne pas entrer en contact avec de l'eau à chaque instant, de réfléchir à ce qu'il avait dire pour ne pas gaffer. Mais ce n'était pas le cas, et ces moments restaient alors représentatifs du calme et de la quiétude pour le mutant. Cependant, le moment où il touchait l'eau était l'origine des secondes les plus horribles qu'avait jamais enduré le jeune homme. Son corps semblait se déchirer, ses organes intérieurs se modifiaient pour devenir ceux d'un poisson, ses jambes se liaient et se recouvraient d'énormes écailles, s'allongeant d'un bon mètre. Et à chaque fois qu'il remontait à la surface pour quelques secondes et qu'il apercevait son reflet, sa seconde identité, immonde et monstrueuse, une fureur sourde le prenait au ventre et des larmes de rage et de désespoir lui montaient aux yeux.
Il n'avait jamais réussi à s'habituer à cette image. Lorsqu'il était enfant, lorsque personne ne savait qui il était vraiment, il avait souvent entendu des remarques sur son physique : « Cet enfant est magnifique, on dirait un ange ! Vous avez vu ses yeux ? ». Cependant, les cris de dégoût et répliques pleines de mépris qui lui étaient dédiées dès que quelqu'un le voyait dans l'eau avaient bien plus d'influence sur lui que tous les compliments du monde.

Soudain, Charles entendit la porte de la piscine s'ouvrir, puis se refermer doucement, et Lawrence apparut de l'autre côté du bassin.
L'adolescent faisait depuis quelques temps partie de la vie nocturne du mutant ; en effet, Charles avait pour habitude de venir nager la nuit, à défaut de pouvoir le faire de jour devant les autres élèves. Il avait découvert à ses dépends qu'il n'était pas le seul, un soir où Lawrence était lui aussi venu s’entraîner une fois la nuit tombée. D'abord effrayé, le jeune homme était sorti précipitamment de l'eau, et s'était enfermé dans une cabine de douche dans les vestiaires. A sa plus grande surprise, Lawrence l'avait rejoint, et avait attendu patiemment qu'il reprenne sa forme humaine pour lui parler et le rassurer. Peut-être était-ce le fait qu'il soit lui aussi un amphibien, ou simplement qu'il était très ouvert d'esprit ; quoi qu'il en soit l'adolescent de 16 ans ne l'avait pas rejeté, au contraire, et avait compris qu'il veuille garder cette apparence secrète.
Depuis cette nuit, les deux garçons s'étaient beaucoup rapprochés, et leur relation se rapprochait un peu de celle de deux frères. Mais principalement, ils se retrouvaient souvent la nuit, à la piscine, et passaient des heures à nager – sans vraiment en avoir la permission.

Charles sourit à l'adolescent et lui fit un petit signe de la main.

« Salut Ren ! T'es encore en retard, je me demande comment tu fais pour jamais être à l'heure ! Encore avec une nana c'est ça ? »

Luc se leva et croisa les bras sur sa poitrine, un sourire joueur sur les lèvres.

« Je sais vraiment pas ce qu'elles trouvent à un branleur comme toi ! »

Son sourire s'étira encore, et laissa apparaître des dents blanches un peu plus pointues que la moyenne.
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MessageSujet: Re: The water came to recognize its dangerous side • Lawrence   The water came to recognize its dangerous side • Lawrence Icon_minitimeMer 15 Aoû - 12:16


Lawrence se réveilla en sursaut dans son lit, réalisant que, s'il ne se levait pas tout de suite, il allait être en retard pour son rendez vous nocturne avec Charles. Il tourna brusquement la tête pour regarder son réveil, qui affichait minuit et quart. Le jeune homme sortit du lit, en faisant attention à ne pas réveiller ses camarades qui dormaient paisiblement à côté de lui. Il attrapa son sac d'affaires tout préparé sous son lit, en se dirigea vers la sortie.
Ce n'était pas la première fois qu'il s'échappait de ses dortoirs pour se rendre dans les bassins de l'institut. Il faisait ça depuis presque aussi longtemps qu'il était là. L'eau était son élément, sa seconde nature, et il ne refusait jamais une sortie à la piscine. La première fois qu'ils s'étaient rencontrés, c'était dans des circonstances tout à fait particulières. C'était une nuit de septembre, et Lawrence avait trouvé Charles caché dans les vestiaires. Le hasard avait fait qu'ils avaient une mutation tout à fait similaire, l'un avait des branchies, et l'autre avait le corps de poisson qui allait avec. Ils lièrent très vite des liens, et planifièrent plusieurs sorties secrètes à la piscine.

Lawrence descendit les escaliers en courant. Il se savait en retard, comme toujours. Ce n'était pas une personne assidue, bien au contraire. Il n'arrivait jamais le premier aux rendez-vous, c'était bien connu. Il prit une porte, et se retrouva dans un long couloir. Une ombre sur le mur le fit frémir ; il ne voulait pas du tout se faire attraper en train de roder dans les couloirs à minuit. Même s'il était quelqu'un d'assez dissipé, et d'assez espiègle, il ne se faisait jamais crier dessus, ni par ses professeurs, ni par aucun adulte. Il ne voulait pas que ça commence maintenant.
Lawrence ne ralentit le pas que lorsqu'il arriva devant la porte de la piscine, qu'il poussa avec le pied. Il pénétra dans la grande piscine, qu'il connaissait par coeur à force de l'avoir arpenté dans tout les sens. De l'autre côté de la pièce, tout au bout du bassin, se trouvait Charles, qui lui fit un signe de la main.

« Salut Ren ! T'es encore en retard, je me demande comment tu fais pour jamais être à l'heure ! Encore avec une nana c'est ça ? Je sais vraiment pas ce qu'elles trouvent à un branleur comme toi ! »

Lawrence avait l'habitude des petites piques amicales de son ami. Etant le plus jeune de la "bande", il était souvent qualifié comme le petit bébé du groupe, et ça lui collait à la peau. Mais toutes ces années passées avec des personnes plus grandes, et certainement plus malines que lui ont permit d'avoir un peu de répondant. Il répliqua donc, sur un ton léger :

-T'es jaloux parce qu'à vingt-quatre ans t'es toujours tout seul c'est ça ?

Les salutations terminées, Lawrence se dirigea vers les vestiaires, où il se changea rapidement. Une fois en maillot de bain, il se rendit vers les bassins, où il croisa un miroir. Il regarda ses branchies un petit moment, en essayant de se persuader qu'il existait bel et bien des choses plus laides que ça dans la nature. Mais ces trois fentes béantes qui n'attendaient que de recevoir de l'eau le dégoûtait au plus profond de soi. En essayant de les ignorer, il partit rejoindre Charles sur les bords de la piscine. Il était prêt à plonger.
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MessageSujet: Re: The water came to recognize its dangerous side • Lawrence   The water came to recognize its dangerous side • Lawrence Icon_minitimeLun 3 Sep - 9:08




Charles éclata de rire à la réplique de Lawrence. Ils l'avaient bien élevé ce petit, il irait loin. Il attendit tranquillement que le jeune homme e rejoigne au bord de la piscine, observant encore et encore son reflet dans l'eau. Bientôt, le jeune homme qu'il observait, avec ses yeux clairs et cheveux bruns, ne serait plus parmi eux. Cette image éphémère, instable, n'était là que pour la déco, et Mush avait envie de vomir à chaque fois qu'il y pensait. Quand il était sous son autre forme, il ne regardait jamais son reflet, il s'efforçait d'éclabousser la surface de l'eau autant qu'il le pouvait pour ne pas risquer de le voir, même par hasard, alors qu'il savait pertinemment qu'il n'avait jamais fait d'éclaboussure accidentellement. Il se demandait encore parfois comment Lawrence pouvait le voir ainsi, tous les jours, alors qu'il connaissait sa véritable forme et tous les cauchemars qui allaient avec. Toutes ces légendes sur des sirènes affreuses, sur des monstres hideux qui charmaient les marins grâce à leur voix pour ensuite les dévorer ; tout ça, ça venait de lui – enfin pas de lui personnellement, mais de gens comme lui, qui avaient eut la même mutation. Charles était persuadé qu'avant, il y avait bien plus de gens atteints de cette mutation, mais que les hommes évoluant technologiquement, elles avaient fini par disparaître peu à peu, pour se réduire à de simples mutations, comme celle de Lawrence. Adaptation à son milieu, loi de Descartes et tout ce blabla. Il s'en foutait lui, parce que ça le concernait pas. Il devait vraiment avoir des gênes de merde pour se retrouver avec la mutation au total, aussi évoluée qu'un homme préhistorique qui découvre le feu. Ouais, lui au moins quand il touchait pas d'eau, il était « normal ». Enfin avec des gens comme Angel, ça servait pas à grand chose.
Il savait qu'il ne devait pas se plaindre, ou se lamenter, ou quoi que ce soit, parce qu'au fond il était pas le seul à souffrir, c'était dur pour tous les autres aussi, mais putain imaginez que vous pouvez même pas aller au ciné de peur qu'il se mette à pleuvoir sur le chemin, à moins de porter une combinaison complète dans le genre de Dark Vador, ou au risque de se transformer en un truc de trois mètres de long, avec queue de poisson, d'un bleu verdâtre dégueulasse, sans oreille ni nez, avec des branchies, les dents pointues et les yeux jaune ? Ouais voilà.

La sirène sourit à son jeune ami tandis qu'il se postait sur un plongeoir, et Charles se releva d'un bond, grimpant lui aussi sur un des plots, prêt à plonger. La piscine était un peu petit pour lui, mais le lac était plus exposé, plus dangereux – et puis il était froid, et pour Lawrence c'était pas le top, il devenait pas un poisson lui, contrairement à Mush, alors les températures l'affectaient toujours. Quand ils n'avaient pas de rendez-vous, le bibliothécaire s'aventurait jusqu'à la rivière, et il la remontait à contre courant jusqu'au lac. Il avait l'impression de vivre dans ces moments là, il faisait enfin un effort pour nager, et c'était rassurant en quelques sortes, il restait quand même un peu humain, il faisait pas partie de ces êtres qui auraient pu nager dans de la glace, parce que remonter une rivière à contre courant le fatiguait. Et c'était tout ce qui comptait dans ces moments là, et il essayait de se les rappeler ces moments là, mais le trucs c'est qu'il y en avait pas souvent, et qu'à force de faire des longueurs et des longueurs de piscine à une vitesse surhumaine, il l'oubliait vite, qu'il avait ce côté humain et que parfois il avait du mal à nager.

« Alors on fait quoi aujourd'hui ? Je te fous encore la misère ou on essaie de trouver un domaine où tu pourrais éventuellement m'égaler ? »

Charles sourit narquoisement à Lawrence. Il exagérait, parce que Lawrence était super doué, et que quand il aurait son âge, il serait aussi doué que lui dans une piscine – pas dans une rivière, certes, mais dans une piscine oui -, et Ren le savait de toute façon, mais c'était une manière comme une autre de détendre l'atmosphère, parce que c'était un moment facile pour aucun des deux, et qu'ils avaient bien besoin de penser à autre chose, de se changer les idées, de rigoler un peu.
En position de plongée, le dos courbé et la tête tournée vers son ami, Charles fit craquer ses doigts au dessus de son crâne et roula ses épaules afin de les détendre. Le truc bizarre avec l'eau, c'est qu'il savait à quel point elle allait le faire souffrir, il connaissait cette sensation affreuse où son corps se déchirait en milliards de cellules différentes, puis se réunissait à nouveau dans une espèce de fusion brûlante qui l'enflammait des pieds à la tête, et pourtant, pourtant, elle l'attirait plus que n'importe quoi d'autre au monde ; il avait qu'une envie, c'était plonger et sentir les molécules d'H2O glissant sur sa peau, entrer dans son corps par ses branchies, éclater sur ses yeux grands ouverts. C'était comme deux aimants négatifs : on a absolument envie qu'ils se touchent, mais dès que c'est fait ça dure qu'une fraction de seconde, et ils se repoussent immédiatement, et on recommence encore et encore et encore, sans jamais être satisfait.

Charles et l'eau c'était ça : bonheur pendant une fraction de seconde puis douleur, et encore et encore et encore, sans jamais être satisfait.
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MessageSujet: Re: The water came to recognize its dangerous side • Lawrence   The water came to recognize its dangerous side • Lawrence Icon_minitimeSam 15 Sep - 23:54


Lawrence savait bien qu'être un mutant n'était facile pour personne, que toutes les personnes qui se trouvaient à l'institut avaient quelque chose à cacher au monde normal, et lui aussi. Mais sa rencontre avec Charles lui avait permit de relativiser son propre cas. Il comprenait son ami, car il avait vécu les même choses, peut être moins gravement, mais, lui aussi avait du subir moqueries et rejets de la part des autres. Leurs rendez-vous nocturnes à la piscine étaient un bon moyen d'oublier tout ça, et de pouvoir se montrer sans craindre quoi que ce soit.
Posé les deux pieds sur le plongeoir, il était prêt à plonger. Charles fit de même. Il lança - pour changer - une pique à Lawrence. C'était vrai que la sirène dépassait largement le poisson au niveau vitesse de nage, ainsi que dans beaucoup d'autre choses, mais leur niveau était à peu près équivalent en apnée. Leurs branchies filtrant l'eau, ils pouvaient rester autant de temps qu'ils le voulaient sous l'eau, sans jamais avoir besoin de remonter pour reprendre sa respiration.
Même si cela ne se voyait pas du premier coup, la mutation de Lawrence allait plus loin que les branchies sur ses côtes. Il possédait aussi une peau plus élastique, ce qui faisait que ses doigts ne fripaient pas, même s'il restait longtemps sous l'eau. Ils possédait aussi deux fines paupières transparentes, sous ses paupières normales, pour protéger ses yeux et pouvoir voir clairement immergé.
Il était donc un peu plus équipé que ce que Charles pensait. Il lui répondit donc :

-Je vais essayer de t'égaler, parce que te dépasser c'est quasiment impossible !

Il ne se faisait pas d'illusions, il savait très bien qu'il n'était pas le plus rapide, et que face à la queue puissante de Charles, il ne faisait pas le poids. Il pouvait toujours essayer !

Il poussa alors sur ses deux jambes et décolla du plongeoir. Il resta un moment dans les airs, et atterrit dans l'eau presque sans éclaboussures. Une fois complètement sous, l'eau, il sentit ses branchies s'écarter et prendre le relais sur son nez et sa bouche. Il n'avait maintenant plus besoin de remonter. Il s'immobilisa dans l'eau, et se retourna complètement, en faisant un salto arrière. Il y avait un avantage au fait qu'il ne se transforme pas complètement ; comme il restait beaucoup de temps dans l'eau, il se musclait les jambes et les bras, et restait donc quelqu'un d'assez sportif sur la terre ferme. Il n'était, certes, pas une montagne de muscles, mais, même s'il ressemblait à quelqu'un d'assez fin lorsqu'il était habillé, il s'avérait qu'il n'était pas dépourvu d'abdos et d'autres atouts plutôt intéressants pour séduire.
En poussant un grand coup sur ses jambes pour remonter à la surface, il sentit l'eau glisser sur son corps. Il émergea, et lança à son ami :

-Bon, t'arrive ou elle est trop froide pour toi ?
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