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 Quand le passé refait surface. [ PV Charles ]

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Quand le passé refait surface. [ PV Charles ] Vide
MessageSujet: Quand le passé refait surface. [ PV Charles ]   Quand le passé refait surface. [ PV Charles ] Icon_minitimeVen 24 Aoû - 15:21


Charles Xavier et Lysandre MacMaon


Quand le passé refait surface. [ PV Charles ] Tumblr_m79z684IfV1ql8lgxo3_500

Quand le passé refait surface



  • De la sueur perlé de son front. Elle agrippait les draps dans un gémissement de panique et puis ce fut l’apothéose. Elle se réveilla en hurlant. Sa respiration était saccadée, haletante. Elle mit d'ailleurs un petit moment avant de retrouver son rythme normal. Pareil pour son cœur. L'organe vital battait à des hautes pulsations envoyant trop de sang dans sa tête l'a faisant en plus de chauffer palpiter. Elle regarda autour d'elle. Le noir complet. Elle distinguait assez bien les formes. Son armoire, sa table à manger, la fenêtre de l’entrepôt et enfin son lit. Elle était bien dans son lit et ce n'était qu'un mauvais rêve qu'elle avait fait. Ce même rêve qui l'avait hanté quand elle était plus jeune. Ce même rêve qu'elle avait cru s'être débarrassé quand elle avait tué les instigateurs principaux. Mais rien n'y faisait. Les démons du passé venaient l'a hanter de plus en plus en ce moment et son esprit n'était plus en paix. Quoi qu'il n'eut jamais trouvé la paix. Toujours tourmenté, toujours en ébullution même quand il aurait du être aussi calme que la mer un jour de beau temps. Ses parents revenaient souvent et parfois elle avait une once de culpabilité de les avoir quitté comme ça, mais ce sentiment partait aussitôt que les rires moqueurs des enfants se faisaient entendre et que sa mère restait de marbre. Sa propre chair l'avait reniée parce qu'elle était différente alors il fallait qu'elle efface toute la culpabilité qu'elle aurait pu avoir. C'était ce qu'avait voulu lui enseigner Greg et il n'aurait pas été fière de voir qu'elle avait du regret pour ses monstres. Greg, lui aussi elle le regrettait. Sans lui elle ne serait pas ce qu'elle était devenue maintenant. Elle lui devait tout et elle pensait amèrement que la vie avait quelque chose contre elle. Lui avoir enlevé trop tôt, alors qu'elle n'était pas totalement prête et qu'elle était enfin heureuse. A croire qu'elle n'avait pas le droit au bonheur.

    Se levant de son lit qui grinça immédiatement, elle partit en direction de la salle d'eau. Le jet de la douche émit un bruit strident et le liquide bienfaiteur sortit enfin. L'eau froide lui remettait l'esprit en place et tous sentiments envers ses parents partir dans l'évacuation d'eau. Une grande serviette blanche en guise de seul vêtement pour retourner dans son antre. Après tout elle était seule, ne dérangeant personne et inversement. Elle regarda l'heure sur son réveil électronique et un grognement sourd se fit entendre. Elle réfléchit alors pendant un moment à ce qu'elle pourrait bien faire et puis la solution s'imposa alors dans son esprit. Un jean noir, un débardeur de la même couleur et sa veste éternel de cuir. En quelques minutes elle était habillée. Un couteau dans sa botte et deux pistolets à la ceinture, elle était prête. Elle sortit en claquant la porte en fer, non s'en avoir prit l'enveloppe qui avait été glissé dessous. L'air frais des docks lui fit le même effet que la douche qu'elle avait prit. Un petit sourire s'afficha alors sur son visage au trait tirait et elle partit en courant à travers les entrepôts et les conteneurs. Elle sautait et bondissait pour monter de plus en plus haut. L'altitude, elle aimait ça. Le soleil était entrain de pointer le bout nez et la luminosité l'aveugla un instant même si elle ne put s’empêcher de trouver ça beau. Arrivée enfin à son perchoir où elle avait l'habitude de s'y rendre quand elle avait finit une mission pour se reposer, elle se positionna alors, de sorte à avoir une vue imprenable sur Cardiff. La ville s'éveillait doucement et elle entendait le bruit des dockers qui mettaient les conteneurs en branle. Elle pouvait y rester des heurs, à contempler la ville et à faire la statue dans l'ombre des hauteurs. D'ailleurs c'est ce qu'elle faisait. Son esprit était enfin apaisé et elle savait qu'après elle n'aurait plus le temps de se reposer. Trop de boulot. Alors le sommeil qui lui avait été enlevée, elle le récupérait maintenant.

    Ce fut le bruit d'une sirène d'un bateau qui l'a sortit de son demi sommeil. Il ne devait pas être loin de 10h du matin, son estomac criait famine. Mais elle le contenterait plus tard. Sortant de sa poche l'enveloppe qu'elle avait reçu, elle la décacheta sans formalité pour en sortit une lettre à l'écriture stylisé et penché. Les affaires reprenaient. Plusieurs photos y étaient montrant un homme assez gros qui devenait gênant pour son futur client. Elle parcourait la lettre en diagonale. Le motif était banal, rien de très extraordinaire mais la récompense était alléchante. Plusieurs autres documents indiquaient où il allait se trouver. Un jeu d'enfant pour la tueuse qu'elle était. Bien sur, ce n'était pas signé. Elle rencontrait que très rarement ces clients et c'était sans doute mieux ainsi. Rangeant sa lettre, elle bondit alors avec l'agilité d'un félin de toit en toit . Par coup de chance certainement sa cible avait une réunion ce matin, lui laissant juste le temps de l'attendre. On ne l'a vit pas traverser la ville, invisible comme une ombre. Un sourire charmeur et elle rentra dans l’immeuble. Secouant la tête, elle pensa alors que les systèmes de sécurité en journée ne valait vraiment rien. Montant les marches trois par trois, elle sentait l'adrénaline sortir de ses sur rénales. Il fallait qu'elle fasse vite et sans qu'on ne l'a voit. Elle arriva alors devant le perron du cinquième étage qui se trouvait désert. Pas le bruit d'une mouche. Elle regarda alors les caméras. Elle se trouvait dans l'angle mort. Impeccable. Puis la porte d'en face s'ouvrit alors sur l'homme dont elle était chargé d'éliminé. Il avait un beignet et un café dans la main. Avec le sang froid d'une experte, elle degena son arme avec une incroyable rapidité et elle tira d'une balle dans le cœur. L'homme s’effondra alors. Son travail était terminé et c'était l'heure de filer pour elle. Reprenant les escaliers, elle ne s’arrêta pas au rez de chaussé, mais descendit plus bas, passant par l'escalier de secours. Aucune trace de son passage. Shadow venait encore de frapper. Sortant dans une petite rue, elle continua de courir quand elle déboula sur la rue. On ne faisait pas attention à elle. Et puis, les gens étaient bien trop occupé dans leurs pensées.

    Son estomac lui par contre refit surface. C'était l'heure de manger. Une boulangerie se trouvait d'ailleurs à sa droite. Rapidement elle rentrait dedans, commandant un café et un croissant et partit sans demander son reste. Elle marchait dans les rues de la capitale du pays de Galles. Elle dégustait enfin son premier repas de la journée voir même de trois jours. Enfin si un croissant pouvait être considéré comme un repas. Plus elle marchait et plus elle se perdait dans les méandres des petites rues de Cardiff. Perdait était un grand mot. Elle les connaissait sur le bout de doigts et pouvait même s'y déplacer les yeux fermés. Ses pieds l'a menaient dans un endroit qu'elle ne connaissait que trop bien. Une ancienne usine de fabrication de carton. Elle y avait fait les quatre cents coup dedans. Si on pouvait appeler ça comme ça. C'était là qu'elle avait tué le premier homme, accompagné de Greg qui l'épaulait dans sa nouvelle vie. Et encore pleins d'autres choses. Alors qu'elle allait y rentrer, elle aperçu une drôle d'ombre sur le sol. Se plaquant contre le mur, elle avança doucement pour voir ce que c'était. L'usine avait été fermé suite à des accidents trop répètes a cause des machines il y a quelque années. Des groupes de jeune y traînaient parfois pour se droguer à l'insu de tous. Qui viendrait vérifier dans un endroit comme ça ? Mais là c'était autre chose. Un rire cristallin s’éleva alors de l'endroit où l'ombre se trouvait. Main sur pistolet, elle resta toujours dans cet ombre qui lui avait valu son surnom dans le métier. C'est alors qu'elle le reconnu. Non, ce n'était pas possible. Elle cligna plusieurs fois des yeux pour voir si ce n'était pas son cerveau qui lui jouait des tours. Mais apparemment non, ce qu'elle voyait n'était pas une hallucination. Doucement et prudemment elle s'approcha alors de l'homme qui se trouvait maintenant en fauteuil roulant. Reprenant contenance, elle lui adressa alors un sourire quand il se retourna.

    Si on m'avait dit qu'un jour je te retrouverais à cet endroit Xavier, je ne l'aurais point cru.
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MessageSujet: Re: Quand le passé refait surface. [ PV Charles ]   Quand le passé refait surface. [ PV Charles ] Icon_minitimeDim 2 Sep - 18:43




Assit confortablement dans la salle du Cerebro, Charles avait positionné le casque sur sa tête afin d'amplifier ses pouvoirs et ainsi voir de nouveaux mutants à travers le monde. Il laissait de cotés ceux qui savaient parfaitement se servir de leurs dons et que en faisaient bon usage. Cependant, lorsqu'il voyait l'un d'eux en difficulté, le professeur n'hésitez pas à essayer de retrouver sa trace. Ce jour là, il était parvenu à trouver un mutant se trouvant au Pays de Galles. Le jeune garçon avait la capacité de se fondre dans n'importe quelle substance pour se camoufler. Mais apparemment, l'adolescent avait des soucis dans sa vie, Charles pouvait le ressentir grâce au Cerebro. Il décida donc de prendre le jet privé, accompagné de Hank, afin de tenter une approche avec le jeune mutant.

Les voyages se faisaient peu car le professeur ne pouvait pas se rendre partout à la fois pour aider les mutants. Mais dans le cas de celui-ci, les choses étaient différentes. L'enfant semblait perdu et prêt à sacrifier sa vie, sacrifier le secret concernant les mutants. Charles devait l'aider, il ne voulait pas le laisser seul. Il prit donc place dans le jet, repensant à beaucoup de souvenirs passés. Trop d'informations circulaient dans sa tête et parfois, Charles songeait qu'il avait besoin de repos mental. Mais en tant que professeur d'une institut ayant des capacités psychiques, il était très difficile pour lui d'appuyer sur un bouton d'arrêt. Ses pensées étaient sans cesse occupées, par ses propres idées ou par la vie des autres. Hank était d'ailleurs en train de se poser des questions sur un nouveau sérum qu'il pourrait mettre au point mais dont-il était pas sûr de l'efficacité puisqu'il s'apparentait avec un sérum qu'il avait crée huit ans auparavant.

Arrivé au Pays de Galles, Charles descendit du jet que Hank avait posé à l'intérieur d'une forêt. Le voyage allait être plutôt long, mais le professeur Xavier s'en fichait. Il pouvait bien rouler à travers les bois, ce n'était pas comme s'il faisait le voyage seul. Hank tenait son fauteuil en le faisant avancer prudemment jusqu'au point de rencontre avec le mutant inconnu. Charles avait repéré l'enfant dans une ancienne fabrique de cartons. Il n'était pas sûr que ce dernier soit là à ce moment précis, car il ne percevait pas de présence mutante dans les environs. Du moins, c'est ce qu'il pensait. À quelques minutes de la fabrique, Charles demanda à Hank de rester à sa place pour surveiller les alentours. Le professeur continua donc son chemin seul. Quelques personnes semblaient occuper les lieux, mais il s'agissait d'humains, des junkies. Charles attendit donc patiemment, caché derrière un mur à l'extérieur. Il dut se passer une dizaine de minutes avant que l'esprit de Charles ne détecte la présence d'un mutant... et pas n'importe lequel. En allant plus loin dans sa capacité de télépathe, le professeur reconnu une vieille amie et ex conquête. Il se mit alors à rire, pensant que peut-être, en annonçant sa présence, celle-ci sortirait de sa planque. Ce fut chose faite, quand il entendit du mouvement derrière lui. Charles tourna son fauteuil et fit face à Lysandre MacMaon. Elle n'avait presque pas changé...

« Lysandre... je ne pensais pas non plus te trouver ici. Et, j'imagine que tu ne pensais pas me trouver... comme ça » dit le professeur en baissant les yeux vers ses jambes paralysées. Des années s'étaient écoulées après leur rupture et Charles gardait encore une marque de cette histoire, mais n'était plus amoureux de la jeune femme, bien qu'il ait encore de forts sentiments amicaux envers elle. Après tout, elle avait occupé une bonne place dans le cœur du mutant, jusqu'à la fin de leur histoire. « Qu'est-ce que tu fais ici ? »





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MessageSujet: Re: Quand le passé refait surface. [ PV Charles ]   Quand le passé refait surface. [ PV Charles ] Icon_minitimeSam 8 Sep - 1:16


  •  Lysandre... je ne pensais pas non plus te trouver ici. Et, j'imagine que tu ne pensais pas me trouver... comme ça »

    Effectivement, elle ne pensait pas qu'elle le trouverait dans cet état là et son masque de froideur s'était envolée quand elle avait vu le fauteuil. Charles Xavier, son premier vrai amour qui avait été d'une très forte intensité et même si leurs histoires c'était terminé et que son cœur était devenu presque aussi dur que de la pierre, le voir comme ça l'attristait beaucoup. Et elle ne savait pas comment aborder le sujet. Voyant le fin sourire de son interlocuteur, elle savait parfaitement qu'il avait comprit. Même après toutes ses années, il lisait en elle comme dans un livre et même sans utiliser sa mutation. Parce que oui, il était comme elle, mais ce n'était pas la raison de son attrait vers lui. Elle l'avait toujours considéré comme différent et même avant qu'il le lui dise. Et la gène qu'elle avait pour lui en cet instant, elle percevait qu'il l'a sentait. Elle venait de se retourner sans doute pour pas qu'il ne voie la douleur dans ses yeux. Elle avait mal pour lui et surtout elle ne s'attendait pas à retrouver des sentiments comme cette douleur pour une autre personne qu'elle même. Elle s'avança alors vers l'ouverture de l'usine. Elle savait qu'il la suivrait. Son attachement pour lui équivalait le sien. La pénombre de l'entrepôt la soulageait. Elle n'aimait pas quand la luminosité du soleil était à son zénith. Elle avait toujours le dos tourné. Peur de l'affronter. Le déferlement de sensations qu'elle avait l'effrayer. Ce n'était bien sur pas l'amour passionnel qu'elle avait eut, mais d'autres choses inconnus. Puis ce fauteuil l'effrayait aussi. Et Charles l'avait bien senti. Pour preuve, il s'était avancé vers elle et lui avait prit la main. Une décharge parcouru son bras quand elle sentit la paume chaude de celui qui lui faisait comprendre que tout aller bien. Se retournant, elle regarda alors ses jambes qui avaient l'air en apparence en bon état de marche et spontanément elle prit l'initiative de s’asseoir sur lui. Comme au bon vieux temps. Elle le sentit se raidir un peu mais il se détendit immédiatement quand elle ancra son regard dans le sien. Elle lui sourit en essayant d'oublier se maudit fauteuil. Elle ne savait d'ailleurs même pas pourquoi ça l'a touchait autant. Elle avait même presque envie de pleurer. Elle Lysandre MacMaon excellente tueuse professionnelle avait juste une envie c'était de se répandre en larme dans le cou si attrayant qu'elle lorgnait en ce moment. « Je suis désolée pour .. ». Elle venait de lui murmurer ça à l'oreille avant d'effectivement enfoui sa tête dans son cou. Mais elle retenait ses larmes et un petit sourire naquit même sur ses lèvres quand elle sentit une main lui caressait la tête. Fermant les yeux, les souvenirs affluaient dans sa tête faisant ainsi défiler le film de cette belle histoire.

    Paris Mars 1957.

    Le soleil était entrain de se perdre à l'horizon et Lysandre essuyait avec un beau mouchoir blanc ses armes qu'elle chérissait tant et qui l'a faisait vivre. Elle était en hauteur, encore une fois, sur la bute Montmartre et son regard se perdait à l'horizon tandis que sa main faisait un aller retour mécanique sur son beretta. Elle venait encore une fois de tuer sa cible avec brio et dans sa poche une enveloppe contenant sa paie dormait sagement. On avait été fière d'elle en l'a félicitant sur son action rapide et efficace. On l'avait même surnommée Shadows , l'ombre meurtrière. Greg aurait été content de voir que son enseignement avait porté ses fruits et qu'elle était à tout juste vingts ans déjà connu pour ses talents à l'international. C'était la première fois qu'elle quittait Cardiff pour une mission. Et elle espérait que ça continuerait. Son rêve de faire le tour du monde était en marche et même si ce n'était pas pour faire des reportages, ce n'était pas grave. Son idée était passée à la trappe , remplacée par une autre beaucoup plus sauvage et meurtrière. Éliminer les humains pour rendre service. C'est ce que Greg lui avait dit pendant ses cinq dernières années en lui donnant cette solide formation. Finissant son œuvre de nettoyage, elle le rangea dans la poche arrière de son jean, faisant en sorte qu'on ne le remarque pas et elle sauta alors du mur, se laissant tomber ainsi d'une dizaine de mètre. Elle partit alors en courant sous le regard étonnée de certains passants qui se trouvaient là. Elle réfléchissait déjà à ce qu'elle pourrait faire une fois la nuit tombée. Rentrer dans son hôtel et dormir lui semblait être une bonne solution. Son corps de jeune adulte lui demandé encore beaucoup de sommeil et elle en avait en retard. Mais en même temps, son envie de visiter Paris était plus forte. Elle avait toujours eu un goût pour l'aventure et la découverte de nouveaux lieux. Au diable les cernes et la fatigue qui l'a gagné. On parlait de Paris dans le monde entier, alors autant en profiter. Elle avait ralentit son pas de course pour profiter du paysage, flannant ainsi dans les rues de ce village rattaché reacamment à la capitale. Elle passa devant le Sacré Cœur en se disant que l'architecture était grandiose. Elle se retourna pour admirer la vue et un petit rire lui prit quand elle vu un panneau à ses côtés lui indiquant qu'il y avait 222 marches pour aller là ou elle se trouvait auparavant. Et elle reprit sa course folle de visite , essayant d'arriver dans le centre de la capitale avant la nuit.

    C'est légèrement essoufflée qu'elle se jeta sans charme sur un banc devant la seine. Elle ne savait combien de kilomètres elle avait parcouru, un bon nombre sans doute parce que son pari d'arriver avant la nuit était perdu. Elle ne savait pas où elle se trouvait , ni l'heure qu'il était et par dessus le marché elle commençait à avoir faim. C'est à ce moment, qu'elle se maudit alors de son comportement. Elle aurait du s'en tenir à sa première idée et pas écouter son subconscient. Un peu reposée, elle repartit aussitôt en direction du centre ville qu'elle avait atteint. Il y avait une certaine ambiance festive mais ça ne l'interresé pas. Elle regardait avec mépris les gens qui dansaient au milieu des lumières avec l'air d'accordéon pour donner le rythme. Mais peut être qu'au fond d'elle, elle aurait voulu être à leur place. Avoir une vie normal, des amis, une famille aimante, un bon travail. Pas une vie de baroudeuse comme la sienne dans cette solitude pesante dont elle avait prit l'habitude. Tellement prit dans ses pensées elle ne remarqua même pas qu'elle fonçait droit dans une personne. Sa mutation aurait du la prévenir mais elle ne se contrôlait pas bien. Ses soi disant réflexes accrus pouvaient être une catastrophe quand elle n'y pensait pas. Bien sur, elle percuta cette personne de plein fouet ce qui eut le don de la faire revenir sur terre une fois qu'elle était au sol sur la dite personne. Sautant immédiatement sur le côté elle regarda alors étrangement l'homme, car il s'agissait bien d'un homme qui se levait tout en nettoyant ses beaux habits. Elle aurait sans doute du faire pareil mais elle était comme hypnotiser par la personne. C'était avec lui que son subconscient avait envie d'aller dans les guinguettes. La sensation qui traversait son corps était nouvelle pour elle. Tellement effrayait par ce qui était entrain de lui arriver qu'elle fermait les yeux fortement comme pour les chasser. Les ré ouvrant, elle remarqua que l'homme c'était rapproché pour sans doute voir comment elle allait. Alors qu'en temps normal, elle serait soit partit en courant sans demander son reste, soit elle aurait répliquer froidement une phrase, elle se contenta de ne rien dire et de le détailler. Il était bien propre sur lui. Bien trop propre pour elle de plus. Ses cheveux châtains faisaient de jolies boucles qui retombaient agréablement sur son visage et ses yeux. D'un bleu puissant qui ne représentait ni la couleur de la mer, ni du ciel. Un bleu unique. Et puis pour une rare fois, elle s'excusa alors et elle tourna alors les talons pour partir en courant. Mais quelque chose la retenait. Une main sur son poignet fin. Se dégageant pas brutalement, elle lui fit un petit sourire et elle s’éclipsa alors comme une ombre dans la nuit parisienne.

    Londres Octobre 1957.

    Son couteau ensanglanté sortit alors du buste de l'homme et il s’effondra dans un soupir bruyant. Se retournant vivement, elle fit un sourire sadique aux deux hommes qui se trouvaient là et ils comprirent qu'ils ne fallaient pas rester là. Mais elle ne les laisserait pas fuir comme des lâches. Ils avaient voulu s'attaquer à plus faible qu'eux. Qu'ils s'assument leurs choix maintenant que la proie devenait le chasseur. D'un bond agile sur une poubelle elle retomba nez à nez avec le blond au cheveux long qu'il lui avait dit qu'elle était très bonne et qu'il allait se régaler. Et d'un geste sans faux pas, elle lui trancha la gorge. L'hémoglobine gicla alors sur son chemisier blanc. L'autre homme voulait aussi prendre la poudre d'escampette mais plus rapide que lui, elle degéna son arme et le fit s'étaler de tout son long d'une balle intraçable dans la nuque. Ramassant son sac à main, elle sortit de la ruelle laissant les cadavres de ces malfrats au premier passant qui les trouverait. Elle partit alors en direction du centre, où son petit hôtel l'attendait. Son esprit lui fit alors remonter le cours du temps, essayant de comprendre comment elle avait pu en arriver là. Les renseignements l'après midi pour une possible inscription en université. Puis des renseignements pour une future mission qui devait apparemment être très importante d’où le chemisier blanc et le tailleur noir. Ses pieds lui faisaient d'ailleurs souffrir le martyr, elle qui n'avait pas l'habitude de porter des hauts talons. Et puis le bar pour boire un verre en tête à tête avec elle même et puis la sortie. Trois hommes la suivaient, le dérapage dans cette ruelle. Les insultes et le résultat final. Une journée en somme trop épuisante à son goût. Elle se serait bien passé de ce genre d’agression. D'ailleurs c'était la première fois qu'on lui faisait ça. Le tailleur devait sans doute être pour quelque chose. C'est à ce moment là qu'elle passa la main sur son col de chemise, il était trempe de sang. Bon pour la poubelle et elle ragea intérieurement. Au détour d'une rue, alors qu'elle était absorbée par la perte de ce fameux chemisier qu'elle avait acheté la veille, elle percuta une personne. Ça ne lui arriva pas souvent, mais il fallait croire que le destin voulait se mêler un peu de sa vie. Quand elle attrapa alors la main qu'on lui tendit, qu'elle allait sortir une phrase assassine elle rencontra les deux iris bleus qui l'avait fait chavirer cinq mois auparavant. Il lui souria à nouveau et elle ne put s’empêcher de le scruter mais cette fois, sans doute sous l'effet de l'adrénaline qu'elle avait elle lui parlait. Faisant ainsi résonner son timbre clair à ces oreilles, ne remarquant même pas qu'il avait changé de visage en apercevant son col.

    C'est une manie chez vous de percuter les gens. Il faut sortir de ses pensées quand on marche dans la rue.
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MessageSujet: Re: Quand le passé refait surface. [ PV Charles ]   Quand le passé refait surface. [ PV Charles ] Icon_minitimeMer 12 Sep - 12:48




Charles n'eut pas besoin de télépathie pour comprendre que Lysandre était étonnée et attristée de le voir ainsi, assis dans un fauteuil roulant, sans pouvoir l’accueillir convenablement. Mais Xavier connaissait bien Lysandre et n'osa plus la regarder, pour lui éviter d'être gênée. Malgré cela, la jeune femme avait détourné le regard et s'approchait de l'ouverture de l'usine. Charles la suivit, faisant avancer son fauteuil doucement en évitant les gravas sur le sol. La peur de Lysandre se faisait ressentir, et sans un mot, Charles prit sa main pour essayer de la rassurer dans un contact physique, amical. Il ne voulait pas qu'elle s'inquiète trop pour son état, car après tout, Charles s'en était accommodé. L'histoire derrière ce drame allait resté secrète. Erik était son ami, il ne voulait pas lui donner une mauvaise image, il ne voulait pas lui faire ça.
C'est avec étonnement que Charles vit Lysandre s'asseoir sur ses jambes. Il ressentit une légère gêne mais ne le fit pas voir. Ce n'était pas gênant en soi, mais Charles n'était pas habitué à ce qu'on s'installe sur ses genoux. Il fit un léger sourire, avant d'écouter les excuses de Lysandre, qui enfouissait ensuite son visage dans son cou. Il se permit de la serrer doucement dans ses bras pour la rassurer. Elle demeurait son amie et il ne voulait pas la repousser alors qu'elle semblait chercher du réconfort. « Ce n'est rien... ne t'en fais pas pour ça » murmura-t-il à son tour, avant de lire les pensées de Lysandre qui se replongeait dans ses souvenirs...

Paris Mars 1957

C'est aux cotés de sa chère sœur, Raven, que Charles était parti quelques jours pour un séjour à Paris. Le jeune homme, âgé de vingt-cinq ans, apprécié ce genre de voyage. Il était encore plongé dans ses thèses sur la mutation mais s'accordait du temps bon temps en dehors ses longues études. Il avait donc décidé de sortir dans les rues de Paris pour découvrir les festivités nocturnes. Épuisée, Raven ne l'avait pas suivi dans son escapade. Elle savait très bien que son frère allait encore chercher à séduire une charmante jeune femme et qu'il ne reviendrait sûrement pas de si tôt dans leur chambre d'hôtel. Charles sortit donc et prit un taxi. Il ne savait pas bien où aller et demanda au chauffeur, dans un français correct, de le conduire à un endroit réputé pour une bonne ballade de nuit. Il fut donc emmené en plein centre-ville. Charles remercia le chauffeur avec un pourboire généreux et descendit du véhicule. Il y avait du monde, beaucoup de monde... beaucoup de charmantes jeunes femmes aussi. Charles eut un sourire sur son visage et commença à avancer parmi la foule. Sa mutation en éveil, il essayait de percevoir quelques pensées et ainsi, engager la conversation avec l'heureuse élue. Il entendit alors une pensée qui le fit sourire. Une demoiselle, qui était assise à une table, l'avait repéré et espérait qu'il vienne partager quelques verres avec elle. Charles fit donc plusieurs pas, avant d'être percuté de plein fouet, se retrouvant par terre, un inconnu sur lui Alors qu'il allait pester et tenter de se retirer, Charles se rendit compte que la personne au dessus de lui était une jeune fille particulièrement belle. Il restait donc là, allongé sur le sol, sans vraiment oser faire quoi que ce soit. C'est la jeune fille qui se leva immédiatement, le dévisageant alors qu'il se remettait sur pieds en époussetant ses vêtements. Rapidement, Charles avança vers cette dernière, l'observant attentivement pour voir si elle n'avait rien. « Vous ne vous êtes pas fait mal ? ». Charles s'était adressé en anglais, après avoir fait un petit tour du coté de l'esprit de la jeune femme. Celle-ci ne répondit pas, se contentait de le regarder. Charles était déconcerté et ne savait pas trop quoi penser, malgré son pouvoir. Puis, quelques secondes défilèrent avant que la jeune fille ne s'excuse et tourne les talons. Charles la rattrapa par le poignet mais l'inconnue se dégagea doucement, fit un sourire, et disparue aussi vite qu'elle l'avait percuté.

Londres Octobre 1957.

Lors d'un échange pour ses études, Charles fut amené à passer quelques jours à Londres, dans la famille d'un étudiant qui avait pris sa place dans son manoir aux états-unis. Charles avait demandé à Raven de s'occuper de ce dernier et d'éviter d'user de sa mutation en sa présence. De son coté, l'aspirant professeur s'adapter à son nouveau mode de vie et au décalage horaire. Pour se détendre, et parce que sa famille d’accueil était partie faire un tour, Charles décida de sortir prendre l'air et rencontrer de nouvelles têtes. Il se dirigea donc dans le coeur de Londres, en observant le paysage, les passants. Trop occupé à regarder ailleurs, Charles ne vit pas qu'une personne était en train d'avancer droit sur lui. Le résultat : la personne d'en face avait percuté Charles et s'était retrouvée par terre. Le mutant, toujours debout, eut besoin de quelques secondes avant de réaliser que la personne à terre avait sûrement besoin d'aide pour se relever - puis c'était une femme, autant tendre la main. Lorsqu'il croisa le regard de l'inconnue, Charles reconnut immédiatement la mystérieuse jeune fille de Paris. Il fut étonné de la trouver là, dans les même conditions que lors de leur première rencontre. Mais cette fois, il y avait une différence considérable. La jeune fille avait le col couvert de sang frais. Charles dû virer au blanc cassé en voyant toute cette hémoglobine, mais ne dit rien. Il resta suspicieux et entra dans l'esprit de la jeune fille. Il voulait être sûr de ne pas avoir son sang sur les vêtements de l'inconnue. Cette dernière répliqua alors que Charles fouillait dans son psychisme. Il abandonna momentanément son don et fit un très léger sourire. « Et vous, seriez-vous en train de me suivre ? » demanda t-il en essayant de garder une certaine contenance à la vue de tout ce sang. « Vous êtes blessée ou bien... ? » Charles laissa sa phrase en suspend, pour ne pas paraître curieux ni grossier. Il déposa alors un index sur sa tempe pour en savoir un peu plus sur cette mystérieuse inconnue.

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MessageSujet: Re: Quand le passé refait surface. [ PV Charles ]   Quand le passé refait surface. [ PV Charles ] Icon_minitimeSam 15 Sep - 21:34


  • Londres Octobre 1957

     
    « Et vous, seriez-vous en train de me suivre ? »
    S'il m'arriverait de suivre quelqu'un par le plus grand des hasards, je serais derrière, et non par terre à découvert.

    Un grand sourire pour essayer de noyer le poisson. C'est toujours comme ça que la mystérieuse Lysandre s'échappait avec grâce et voltige de n'importe quelles questions. Or celle là, aurait pu la trahir si elle ne l'avait pas prise avec humour. La trahir, car la filature était une de ses grandes qualités. Suivre une personne pendant peut être des jours pour son plus grand plaisir et après la tuer alors qu'elle aurait très bien pu la faire mourir d'un claquement de doigt. Mais ce mot, trahir était quand même un bien grand mot et sa paranoïa prenait le dessus. Elle avait toujours peur de se faire démasquer et d'être obliger de tuer la personne. Pas que tuer l'a dérange plus que ça , mais c'était le fait que cette personne ne soit plus totalement inconnu pour elle. Solitaire depuis toujours, son âme recherchait parfois de la compagnie et la terrible jeune fille arrivait presque à chaque fois à tuer cette personne, blessant son âme déjà si abîmé pour une enfant de son âge. Alors instinctivement, elle avait répondu avec humour parce qu'elle sentait au fond d'elle, que ce n'était pas n'importe qui. Et puis, une coïncidence aussi forte ne pouvait être qu'un signe du destin.

     
    Vous êtes blessée ou bien... ? 

    Lysandre sortit de ses pensées grâce à cette petite phrase en somme banal. Cela faisait bien longtemps qu'on ne lui avait pas accordé une intention bienfaitrice aussi mine certes mais qui l'avait piqué quand même. Son esprit était entrain d'essayer de faire un raisonnement à peu près logique pour savoir pourquoi l'homme venait de lui poser cette question. Et c'est là qu'elle comprit quand son regard descendit sur son col ensanglanté. Un petit sourire presque sadique passa sur son visage quand elle fit défiler dans sa tête cette agression qui s'était presque transformé en un jeu mais ce souvenir l'a fatigua aussi . Elle qui avait voulu passer une soirée tranquillement, avait maintenant foutu en l'air un chemisier et une entaille qu'elle n'avait pas remarqué était dans le derrière de son bras. Mais essayant de ne pas l'inquiéter, son cerveau tourna alors à plein régime pour trouver une excuse à peu près potable.

    Hum non c'est bon, ne vous inquiétez pas tout vas bien .. c'est hum juste de la peinture. Voila, j'étais avec des enfants cet après midi et nous avons fait un atelier peinture. Je ne sais pas si vous connaissez les enfants, mais pris dans leurs euphories ils se sont jetés sur moi et voilà le résultat
    .


    Elle se trouvait pitoyable elle même mais elle avait fait en sorte d'être le plus crédible possible. En temps normal, elle aurait trouvé un mensonge beaucoup plus réaliste que celui qu'elle venait de lancer mais la fatigue certainement ralentissait son cerveau. Une personne sans doute différente de l'homme qu'elle avait en face d'elle aurait accepté volontairement ce tissu d’ânerie pour être débarrassée de ce poids et aurait sans doute engagé la conversation sur autre chose, invité à boire un verre où carrément continuer sa route en lançant un simple bonsoir. Mais elle voyait bien que la mayonnaise ne prenait pas car elle avait l'impression que les yeux bleus de l'individu était entrain de la sonder et elle eut un petit frisson. Elle pouvait avoir tellement d'idées bizarres parfois mais elle commençait à être mal à laisse et voulut couper donc court à tout autre forme d'autre procédure de rencontre et de connaissance.

    Excusez moi mais je dois vraiment y aller. Ma journée à été assez pénible et je sens que celle de demain ne sera pas de tout repos.


    Avec un petit geste de la main, elle lui fit comprendre que de tout façon c'était ainsi et qu'elle allait partir comme une illusion éphémère. C'était comme ça que certaines personnes la considéraient. Une illusion. Elle ne se rendait pas encore compte de sa beauté et de l'aura noire, mystérieuse mais terriblement attrayante qu'elle dégageait. Elle se retourna alors pour rejoindre son hôtel mais elle entendit l'écho de la voix de l'homme qui lui demanda alors son prénom ou quelque conque informations mais elle n'avait pas fait attention. Et dans un sourire volé elle lança alors le précieux sésame restant quand même de dos.

    Lysandre. Lysandre MacMaon.


    Et la nuit noire reprit ses droits sur la jeune femme en l'enveloppant de sa terrible cape noir l'a faisant ainsi disparaître aux yeux de l'homme qui avait sans doute un sentiment de déception, mais ça non plus, elle ne l'avait pas remarqué.


    Hambourg, Allemagne, Décembre 1957.

    Sa cape noire remontait complètement sur sa tête, Lysandre était entrain d'affronter le froid sibérienne de l'Allemagne du nord en cette veille de Noël. Il n'était pas très tard, mais la nuit était déjà là et la neige ne s'était bien sur par arrêté de tomber. Pour couronner le tout, le vent glacial venait de se lever. Elle était de mauve humeur suite à sa mission qui s'était mal déroulée. On lui avait ordonné de tuer une cible ici, donc elle avait le voyage et s'était installé dans un hôtel depuis maintenant une semaine. Et quand elle avait fait le travail, on l'avait appelé en lui disant que finalement ce n'était plus nécessaire car ils avaient trouvés un autre arrangement. Sauf que le mal était déjà fait et ils ne voulaient plus la payer pour X raison. Elle s'était bien sur énervée mais sous peine de la dénoncer aux autorités elle avait renoncé à son pactole. Elle avait horreur de ce genre de coup fourré. Elle avait perdu une semaine pour rien alors qu'elle aurait pu continuer sa mise en niveau pour son inscription à l'université de Londres. Car au final, on lui avait dit qu'elle ne pouvait s'inscrire sans diplôme et qu'il fallait qu'elle prenne du cours du soir dans toutes les matières. Ça commençait vraiment à lui faire monter la moutarde au nez vu qu'en plus elle n'étudiait pas les choses qui avaient de l’intérêt pour elle. Or pour le moment, elle avait d'autres priorités en tête. Rentrer dans un café ou un bars pour essayer de se réchauffer tant physiquement que mentalement.

    Les bruits du port de Hambourg lui arracha un petit sourire, lui rappelant que bientôt elle allait retrouver son entrepôt chéri. Poussant la porte de ce qui semblait être un Irish pub, elle n'enleva pas sa large capuche. Elle n'en avait que faire des convenances et ce n'était certainement pas dans cet endroit qu'on allait lui dire quelque chose. S'attablant au bar, elle commanda alors une vodka pur. L'alcool lui brûla la gorge quand il put rentra en contact avec les tissus. L'odeur lui brûlait même les narines tant qu'il était fort mais elle ne s'en préoccupa pas. Si elle pouvait oublier ses problèmes en cet instant elle supporterait ça. Une sorte de mélancolie était entrain de l'envahir. Elle leva la tête, regardant alors rapidement le calendrier. Quinze jours étaient passés depuis son anniversaire et elle ne l'avait même pas fête. Elle se rappelait alors avec émotion quand elle était petite, la joie qu'elle avait à faire la fiesta dans la maison. Le seul jour où on l'autorisé à ne plus être dans les conventions aristocratiques. Le seul jour où elle n'était pas seule. Et puis malheureusement, quand on lui avait découvert sa maladie comme les médecins disaient, tout avait changé. On ne lui fêtait plus son jour de naissance. Au contraire, on le maudissait. Ce n'est qu'avec Greg qu'elle avait recommencé à le fêter. Ce n'était rien mais l'intention l'avait profondément touché. Un petit gâteau. Un petit cadeau trouvait dans une brocante. Rien de bien folichon mais une joie profonde en émanait. Et quand Greg avait rejoint la mort, tout c'était de nouveau arrêté. Et c'était pareil pour Noël, vu qu'elle avait vu tout l'après midi des familles faire les courses pour le réveillon de cette nuit. Elle le passait seule depuis des années, elle était habituée à ça , mais ce soir toute sa tristesse ressortait.

    Pendant que de larmes silencieuses coulaient sur ses joues. Pendant qu'elle avait enfoui sa tête dans ses bras, faisant d'elle une sorte de fantôme noire, elle n'avait pas remarqué qu'une personne s'était approchée du comptoir pour s’arrêter à son niveau. Elle n'entendit pas le bruit de la chaise qu'on pousse pour s'y asseoir dessus. Elle ne sentit même pas une main qui était entrain d'essayer de la réconforter dans son dos tellement que ses sentiments étaient entrain de l'envahir. Elle ne se contrôlait plus, lâchant ainsi toute sa solitude et mélancolie dans la pièce. Ce n'est qu'au bout d'une dizaine de minutes qu'elle se calma comme par magie. Enfin après une discussion avec sa conscience. Par moment elle parlait seule. Surtout quand elle se sentait mal. Et là pour une fois son esprit lui avait répondit. Mais embrumait comme il était, elle n'avait pas tout comprit. Juste qu'il fallait qu'elle arrête de se faire du mal, qu'elle n'était pas seule et tout le tralala que pouvait lui offrir son cerveau fatiguait. Mais était ce bien son cerveau qu'il lui jouait des tours ? Elle n'eut pas le temps d'élargir son temps de recherche car elle sentit enfin la personne dans son dos. Malheureusement pour lui, elle qui voulait simplement se retourner pour voir qui avait osé poser une main sur ses épaules, elle l'attrapa cet avant bras trop brutalement avant de le tordre. Elle n'arrivait pas totalement à contrôler ses réflexes et parfois ça dérapait comme ça. Quand elle croisa le regard bleu qu'elle connaissait , elle ne put s’empêcher à son tour d'étouffer un cri. Sa capuche cachait sa grimace et elle ne lâchait pas le bras du propriétaire qui était sans doute entrain de souffrir. Ses iris noirs rencontrèrent ses jumelles et elle essaya de l'apaiser, de lui faire comprendre qu'elle n'avait pas voulu ça. Elle lâcha quand même au bout d'un moment son objet de délit et demanda alors de la glace au barman qui l'a regardé d'un mauvais œil. Alors qu'elle récupérait le froid, elle commença à parler oubliant momentanément ses problèmes.

    Je suis vraiment désolée. Je vais vous soigner, je vais arranger le mal que j'ai fait. Vraiment, je n'ai pas contrôler ma force je ..


    Rare était les moments où la jeune femme s’excusait autant. A croire qu'elle était tombée sur la tête. Mais elle ne voulait vraiment pas lui faire du mal. Bien au contraire. Elle l’entraîna alors l'homme dont elle ne connaissait toujours pas le nom dans un coin reculé du bars. A l’abri du bruit et du chahut. A côté d'une fenêtre où en voyait la neige s'entassait. Hélant un serveur, elle lui commanda alors cette fois une bière. Autant essayer de rester le plus sobre possible. Elle n'entendit pas ce que son vis à vis commanda, perdu encore dans ses pensés. Le destin faisait quand même bien les choses. Bon pas pour le poignet du jeune homme mais pour le reste certainement. Attendant que la commande soit passé, elle entreprit alors de faire la conversation. Peut être que cette fois, elle ne fuirait pas comme à chacune de leurs rencontres tellement hasardeuses.

    Vous savez, je ne voulais pas vous faire mal. Mais j'ai été surprise de ce contact. J'espère vraiment que votre poignet n'a rien de grave. J'espère aussi que vous me pardonnerez. Enfin je ferais tout pour.
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MessageSujet: Re: Quand le passé refait surface. [ PV Charles ]   Quand le passé refait surface. [ PV Charles ] Icon_minitimeMer 26 Sep - 19:04


Spoiler:


Londres Octobre 1957.

Charles ne crut pas du tout à la petite histoire de l'inconnue et pour cause, ses capacités de télépathe l'empêchait d'être comme tous les autres, démunis d'informations. Ne voulant pas s'attirer d'ennuis, le mutant eut juste un léger sourire et hocha la tête, comme pour faire croire qu'il acquiesçait la réponse, qu'il y croyait. Mais même sans sa télépathie, Charles aurait reconnu du sang. La peinture séchait plus rapidement et laissait des croutes visibles, presque sableuses. Et puis, les enfants et la peinture, ça laisse des traces de doigts, de mains, sur les vêtements. Et là, aucune trace. Charles aimait bien analyser les gens, même si son analyse psychique se faisait naturellement. Malgré ce qu'il pouvait lire dans l'esprit de la jeune femme, le mutant était fasciné. Il ne savait pas dire d'où lui venait cette intérêt pour l'inconnue, mais il n'en avait pas peur.

La soirée ne faisait que commencer pour lui et Charles aurait aimé en savoir davantage. Mais la jeune femme en avait décidé autrement. Elle disait devoir partir rapidement après sa journée pénible. Le mutant aurait bien sorti une petite plaisanterie pour l'inviter à se détendre avec lui, mais il sentait que ce n'était pas le moment pour ce genre de conversation. Charles sentait qu'il devait la laisser filer et la jeune femme lui fit bien comprendre. Il lui offrit alors un simple sourire, puis haussa les épaules. « Passez une bonne soirée dans ce cas », dit-il sans détacher son regard de celui de l'inconnue qui tournait les talons. Et sans vraiment savoir pourquoi, Charles commença à faire quelques pas et s'arrêta, observant toujours la jeune femme. « Vous ne m'avez même pas dit votre nom... ». Attendant patiemment une réponse, Charles ne lâchait pas l'inconnue du regard, de peur qu'elle ne s'évapore dans la nature sans qu'il obtienne son reste. Au moment où il pensait ne pas avoir de chance d'obtenir de réponses, la voix de la jeune femme s'éleva alors. Elle s'appelait Lysandre...


Hambourg, Allemagne, Décembre 1957

Les voyages de Charles continuait. Après s'être rendu dans plusieurs villes, le mutant s'était arrêté à Hambourg, en Allemagne. Il était venu dans le cadre de ses études de biochimie mais s'intéressait aussi à la mutation dans cette ville. Comment vivait les mutants durant cette période ? Charles n'avait pas passé beaucoup de temps hors de sa chambre d’hôtel, à potasser une thèse sur laquelle il travaillait depuis quelques années maintenant. Il mit le nez dehors qu'en soirée pour se rendre dans un bar et faire ainsi quelques rencontres ou simplement boire un verre.

En entrant dans le bar, Charles sentit des regards sur lui mais fit abstraction. Il cherchait une place, ou quelqu'un à aborder. Pourquoi pas s'amuser cette nuit, dans cette ville ? Passer du bon temps, profiter de la vie... Charles ne pensait pas un jour laisser tomber ces activités, mais son avenir évoluait et, bientôt, il serait plongé dans le monde du travail et ne pourrait plus autant profiter de toutes les joies d'étudiant. Il se dirigea alors vers le comptoir et ressentit une drôle d'émotion. Une personne pleurait et personne ne semblait s'en apercevoir. Personne à part lui. En s'approchant, il crut reconnaître l'inconnue qu'il avait croisé deux fois dans sa vie, à des endroits différents. Décidément, cette fameuse Lysandre était partout. Il avança plus près, posant sa main sur son épaule pour amener sa présence et ainsi essayer de voir ce qui n'allait pas. Il voulait simplement l'apaiser, mais bien rapidement, Lysandre réussit à l'empêcher de faire quoi que ce soit d'autre que gémir de douleur. Ses yeux bleus croisèrent le regard de la jeune femme et après quelques secondes, elle relâcha sa prise. Charles ne sentait plus trop son poignet. La douleur, elle, était bien présente. Il porta sa main intacte vers son autre main avec difficulté. Il n'osait même pas se toucher de peur de se faire encore plus mal.

Lysandre s'excusa rapidement en disant ne pas avoir maîtrisé sa force. Charles pouvait la comprendre et ne lui fit aucune remarque désobligeante. Puis, à la minute qui suivit, la jeune femme entraina Charles à l'autre bout du bar, dans un coin où ils pourraient être tranquilles. Charles ne pouvait détacher son regard de Lysandre, qui l'étonnait à chacune de leurs rencontres. - même si ce soir, il souffrait. Lorsque la jeune femme passa une commande, Charles demanda la même chose au serveur et posa son dos contre la chaise, ne sachant pas où appuyer son poignet blessé. Lysandre semblait s'inquiéter de l'état de son compagnon de soirée et s'excusa une nouvelle fois. Charles fit un léger sourire. Il semblait trop calme pour un homme ayant une entorse au poignet. « Ce n'est rien... je vous ai surpris, je n'aurais pas dû m'avancer ainsi ni poser ma main sur vous. Vous avez eu un réflexe. » Charles observa son poignet enflé « Je pense que j'ai une simple entorse. Avec un peu de glace, ça devrait passer. ». Ne souhaitant pas s'arrêter là, le mutant posa ses yeux sur Lysandre, curieux malgré sa télépathie à l'affût. « On ne fait que se croiser, dans des villes différentes... est-ce une simple coïncidence ? »

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MessageSujet: Re: Quand le passé refait surface. [ PV Charles ]   Quand le passé refait surface. [ PV Charles ] Icon_minitimeDim 30 Sep - 0:47


Hambourg, Allemagne, Décembre 1957

« Ce n'est rien... je vous ai surpris, je n'aurais pas dû m'avancer ainsi ni poser ma main sur vous. Vous avez eu un réflexe. » 

Un réflexe, encore un de ses maudits réflexes. Posant sa tête sur sa main droite, elle regardait le jeune homme qui observait son poignet qui était entrain d'enfler. Par moment, elle maudissait vraiment sa mutation. Trop de réflexes, tues les réflexes. Et là, c'était le cas. Enfin, pour l'instant elle lui avait juste cassé le poignet et il continuait à lui parler, même à l’excuser. Mais elle craignait que ce ne soit qu'une façade, et qu'après il l'a lynche comme ceux qui étaient passé avant. Ses parents, sa famille, ses soi disant amis, ses professeurs. Or même si la crainte était présente, elle sentait qu'il y avait quelque chose de différent avec ce jeune homme. Elle ne saurait quoi dire, mais son sixième sens lui indiquait qu'elle pouvait lui faire confiance.

 Je pense que j'ai une simple entorse. Avec un peu de glace, ça devrait passer.
J'espère, sinon je pense que je me sentirais vraiment mal. Vous savez normalement je n'ai pas l'habitude d'agresser les gens comme ça.

Le premier point était vrai. La sensation de malaise qu'elle avait s'accentuait au fur et à mesure que l'homme portait son poignet dans sa main. En temps normal casser ou même tordre les membres d'un inconnu ne lui aurait fait ni chaud ni froid. Mais là, bizarrement, le regard perçant bleu dont elle voyait la souffrance l'a touchait au plus haut point. Et puis, ce n'était pas tout à fait un inconnu. C'était quand même la troisième fois qu'elle le rencontrait. Pour la seconde phrase, ce n'était que partiellement vrai. Elle n'agressait seulement les inconnus dont le nom était inscrit sur sa liste mortuaire. Le reste de la population, elle s'en fichait comme de sa première chaussette. Elle méprisait la simple population, mais elle apprenait jour en jour qu'il fallait jouer un double jeu pour pouvoir réussir dans la vie et ne pas finir sans rien sous les ponts. Alors rangeant son dégoût pour les humains, elle choisissait de faire comme eux. Se fondre dans la masse pour pouvoir après s'envoler vers des sommets digne de son nom et de son rang. Même si ce rang, elle ne s'en servait jamais, faisant comme s'il n'existait pas. Son regard qui s'était perdu au delà de l'homme, a travers la vitre, dans le grand manteau blanc qui était formé au dehors, se rabattit très vite à l’intérieur, reprenant sa place quand elle sentit celui de son interlocuteur sur elle. En guise de réponse, elle planta le sien dedans. Provocation, non ce n'était pas son genre. Enfin si, mais pas ce soir. Le fait d'avoir pleurer l'avait un peu adouci, et elle se sentait bien avec cette présence à ces côtés. Même si elle restait encore sur ses gardes, elle avait l'impression que cette soirée allait la délivrer.

On ne fait que se croiser, dans des villes différentes... est-ce une simple coïncidence ? 

Elle esquissa alors un petit sourire. Elle ne répondit pas de suite, remerciant le serveur qui venait de leurs apporter leurs commandes. Une bière chacun. S'enfonçant dans son siège, la chaleur du bar commençait à la réchauffer. Et celle de l'alcool arriva un peu après. Elle porta la boisson à ses lèvres, laissant couler comme elle avait auparavant pour la vodka, la bière. C'était bien sur moins fort, mais tout aussi agréable. Son regard n'avait pas quitté celui de son vis à vis, et la chaleur plaisante qu'elle avait été entrain de lui monter aux joues avec une toute autre intensité. Or elle n'avait pas ça. C'était elle qui devait maîtrisait et faire cet effet là. Dominante sur tous les points, elle ne se laissait presque jamais aller et là, elle ne voulait certainement pas perdre pied. Alors elle accentua son sourire cachait derrière sa bière et passa une main dans ses cheveux. Elle savait qu'elle pouvait avoir du charme quand elle y mettait de la bonne volonté. On lui disait souvent mais elle n'y faisait pas attention car elle ne cherchait pas à l'utiliser. Mais en cette veille de Noël, c'était l'exception qui confirme la règle. Elle avait envie de tester si les dire qu'il lui était paru jusqu'à ses oreilles étaient vrai. Au pire, si c'était faux, elle se taperait la honte mais vu qu'elle tuerait tous les témoins de la scène, ça ferait comme s'il elle n'avait rien fait.

Oh, je ne crois pas aux coïncidences, plutôt de destin. Mais là, il faut vraiment avouer, qu'on pourrait croire que nos rencontres sont organisées.

Reposant enfin sa bière, elle détourna enfin son regard des iris bleus. Tournant sa tête, elle observa vite fait les personnes présentes. Des badauds, des gens sans grand intérêt, perdu et solitaire en cette veille de fête. Elle reporta son attention mais discrètement cette fois sur le jeune homme. Plus elle le détaillait, et plus elle trouvait qu'il dégageait du charisme et du charme et qu'il devait avoir toutes les donzelles à ces pieds. Et étant aussi une jeune femme qui avait du goût, elle ne put s’empêcher de mordre sa lèvre du bas quand son imagination lui montra alors un petit exemple de se qu'ils pourraient faire tous les deux. Et c'était vraiment très agréable. Secouant la tête, elle descendit son regard vers sa bière. D'ailleurs celle ci était aussi très belle.

Vous connaissez mon nom, mais quel est le votre ?


Elle se souvenait alors de ce petit détail. La jeune femme avait lancé son nom avant que la nuit ne la reprenne, mais elle ne connaissait pas l'identité de l'homme qu'elle avait en face. Elle aurait pu lui prendre discrètement son porte feuille pour regarder sur sa carte d'identité, mais elle n'en avait pas envie ce soir. Elle voulait que tout ce déroulement normalement, même si son sixième sens lui disait que le normal n'était pas pour elle. Et effectivement l’anormal revint en force. Elle vu le verre de bière de son compagnon tomber au ralenti. Il devait sans doute l'avoir pousser à cause de son poignet, et au lieu de le laisser tomber au sol, se brisant ainsi en milles morceaux, elle l'attrapa au vol avec une très grande rapidité et dextérité, le replaçant sur la table sans une goutte au sol avant qu'on ai eu le temps de dire Schmiliblick. Le cours du temps reprit alors et la vitesse du monde actuelle l'a fatigua alors. Elle cligna plusieurs fois des yeux avant de se réhabituer. Elle contrôlait assez mal ses réflexes surhumains quand elle n'était pas bourrer d'adrénaline et elle venait de faire un effort considérable.

Votre poignet vous fait toujours mal ? Hum, je ne peux pas vous laisser comme ça. Attendez je reviens.


Elle n'eut pas le temps d'entendre la réponse qu'elle s'était déjà levé, laissant tomber sa capuche sur ses épaules, découvrant ainsi sa chevelure noir de jais. Elle se dirigea vers le comptoir, demandant pour la deuxième fois des glaçons dans un sachet. Mais voyant la tête du serveur, et pour sa conscience, elle commanda alors un shooter de vodka. Après ce qui venait de se passer, elle en avait besoin. Buvant d'un trait, elle secoua la tête, essayant de faire partir la pensée qui lui disait de prendre ses clics et ses clacs et de fuir le plus loin possible. Elle était tiraillée entre rester, faire comme si rien ne s'était passé et continuer la soirée bien tranquillement. Ou de se retourner, courir, sauter en défonçant la porte et s'échapper dans la nuit noire en priant qu'elle ne le recroisse jamais. La vodka agit à sa place et pour une fois, elle décida de rester. Prenant le sac de glace, elle repartit dans leur petit coin et avec un grand sourire elle lui tendit alors.

Voila, bon c'est tout ce que j'ai pu avoir. Par contre, je n'ai pas pu avoir d'anti inflammatoire,mais je pense que comme anti douleur, une vodka vous ferez le plus grand bien.


Se rasseyant à sa place, elle poussa son boc de bière au centre de la table. Elle n'avait pas envie que l'incident se reproduise et tan pis, si l'autre verre venait à tomber, elle le laisserait faire. La neige ne s’arrêtait pas et le manteau grossissait d'heure en heure. Soupirant, elle n'avait pas envie de rentrer chez elle, seule, et sans chauffage. Parce que mine de rien, elle aimait la chaleur mais elle se restreignait. Tournant la tête, elle essaya alors d'engager la conversation pour animer un peu cette soirée d'hiver.

Vous voyagez beaucoup, c'est à cause de votre métier ?


Spoiler:
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MessageSujet: Re: Quand le passé refait surface. [ PV Charles ]   Quand le passé refait surface. [ PV Charles ] Icon_minitimeMer 17 Oct - 19:54



Hambourg, Allemagne, Décembre 1957

Charles continuait de se tenir le poignet, essayant de faire passer la douleur sans succès. Heureusement pour lui, son agresseur n'était autre que cette mystérieuse Lysandre. Mais tout était de sa faute. Il ne fallait pas surprendre quelqu'un comme il l'avait fait. S'il s'était annoncé avant de lui toucher l'épaule, rien de tout cela ne serait arrivé. Il s'en prenait donc qu'à lui-même, essayant de penser à autre chose qu'à la douleur. Il commença donc à faire la conversation, comme si de rien était. Mais malgré la petite discussion sur leurs rencontres, à lui et Lysandre, des plus improbables, la douleur demeurait. Il n'avait même pas touché à sa bière et le remarqua bien vite. Il prit donc quelques gorgées alors que la jeune femme lui demanda son nom. Charles connaissait le sien depuis quelques temps déjà, mais jamais il n'avait encore eu l'occasion ne serait-ce que d'avoir une discussion avec Lysandre. Il reposa délicatement sa bière, plongeant son regard dans celui de la mystérieuse jeune femme. « C'est vrai. Mais nous n'avons jamais trop eu le temps d'apprendre à nous connaître », dit-il avec un sourire. « Je m'appelle Charles. Charles Xavier, pour être plus précis. » Charles n'était pas sûr qu'elle ait envie de connaître son nom de famille mais qu'importe. Il était dans les habitudes du jeune homme de dire son prénom suivi de son nom, dans n'importe quelle situation. L'un n'allait pas sans l'autre. C'était sûrement à cause de son éducation. Les familles plutôt aisées ne se privait pas de donner leurs noms, afin de faire savoir à quelle classe sociale ils appartenaient. Charles n'avait pas échappé à la règle, c'était une routine désormais et il ne pouvait pas le changer.

Le mutant avait toujours la main posée sur son poignet, comme s'il se faisait un massage pour faire passer la douleur qui restait. Lysandre ne fut pas dupe et lui demanda aussitôt s'il avait encore mal. Charles ouvrit la bouche pour dire que ce n'était rien, que la douleur allait s'apaiser mais la jeune femme s'était déjà levée pour aller chercher de quoi le soulager un peu. Décidément, cette Lynsandre laissa une drôle d'impression à Charles. Elle agissait comme un courant d'air qu'il avait du mal à sentir tellement elle filait vite. Il attendit donc patiemment, les yeux rivés sur sa bière. Ses pensées allaient vers sa soeur, Raven. Il espérait qu'elle aille bien et qu'elle ne se sente pas trop seule à cet instant précis. Charles n'eut pas le temps de culpabiliser, Lysandre était revenue avec un sac de glace. Charles le prit et offrit un sourire à la jeune femme pour sa gentillesse. Il plaça le sac sur son poignet et ne put retenir un petit gémissement de douleur. Il avait beau jouer les jeune homme insensible, les expressions ne trompaient pas. Lysandre avait repris place et informa Charles qu'elle n'avait pas trouvé d'anti-douleur, seulement une vodka qui lui ferait un effet semblable pour oublier. Charles prit alors le verre et but d'un trait, grimaçant à cause de l'effet de l'alcool dans son palais et sa gorge. Pendant ce temps, Lysandre avait posé une nouvelle question à Charles. Il reposa le verre vide et repris de la bière. « Voyages d'études. J'espère pouvoir voyager autant lorsque je deviendrai professeur. C'est mon but. Je vise un poste de professeur de physique. J'ai plusieurs thèses sur la génétique. C'est un sujet qui me passionne énormément. La mutation.. en particulier. » Charles en parlait sans arrières pensées, bien que son but intime était d'en savoir plus sur la mutation qui apportait certains dons dits extra-ordinaires. Il ne se doutait pas que Lysandre soit une mutante, alors, sa phrase n'avait qu'un seul sens pour lui : il parlait de mutation génétique comme la couleur des cheveux, des yeux, des gènes divers. « Vous travaillez toujours avec les enfants ? » Charles faisait référence à une très brève conversation avec Lysandre par le passé.


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Quand le passé refait surface. [ PV Charles ] Vide
MessageSujet: Re: Quand le passé refait surface. [ PV Charles ]   Quand le passé refait surface. [ PV Charles ] Icon_minitimeVen 9 Nov - 18:55


 
« Voyages d'études. J'espère pouvoir voyager autant lorsque je deviendrai professeur. C'est mon but. Je vise un poste de professeur de physique. J'ai plusieurs thèses sur la génétique. C'est un sujet qui me passionne énormément. La mutation.. en particulier. » 

En entendant le mot mutation, la jeune femme se crispa immédiatement sur sa chaise. Essayant de ne rien laissa paraître, elle lança alors un grand sourire pour signifier à son interlocuteur toute l'admiration qu'elle avait pour son parcours scolaire plus que brillant. Mais au fond d'elle, elle n'était pas rassuré. Était il un de ses savants fous voulant faire des expériences sur des personnes comme elle pour découvrir la genèse de ces pouvoirs ? Ou tout simplement était il un chercheur passionné par un domaine qui pouvait effectivement se révéler intéressant ? Elle aurait tellement voulu pencher pour la seconde option .. Or son esprit démentiel de survie lui disait de fuir aussi vite qu'elle le pourrait. De brûler ensuite l'endroit et après de fuir. Une bonne solution plutôt que de rester en compagnie d'un scientifique en quête de nouvelles expériences. Posant les lèvres à nouveau sur sa bière, elle essaya de calmer ses angoisses qui commençaient à refaire surface. Elle repassa alors la phrase de Charles dans sa tête. Professeur de physique. Elle avait horreur de cette matière parce qu'elle n'y avait jamais rien comprit. Tout comme les mathématiques. Alors que pourtant elle excelle dans cette matière, pas comme la physique qui restait un vrai mystère et qu'elle n'avait bien sur pas envie de percer.

Vous travaillez toujours avec les enfants ?

En entendant cette question, elle avala une gorgée de bierre de travers. Essayant de tousser le plus glamourement possible, elle essuya alors avec la petite serviette qui se trouvait sur la table. Elle, travailler avec des enfants ? Une chose qu'elle ne ferait jamais … plutôt encore travailler avec des personnes âgées .. et même là c'était un vraie calvaire. Alors qu'elle allait répondre qu'il devait sans doute la confondre avec une autre personne, son esprit lui lança une décharge électrique lui ordonnant de fouiller dans sa mémoire. Et là tout fut beaucoup plus clair. Effectivement, elle comprenait pourquoi il lui demandait ça. A la deuxième rencontre, elle lui avait dit qu'elle était avec des enfants car son chemisier était taché de rouge à cause de cette fichu attaque. Son regard se ré embruma au passage de ce souvenir dans son esprit. Bande d'abrutis pensa t'elle. Elle avait été obligé de mentir à Charles pour ne pas qu'il s'inquiète. En temps normal, mentir ne l'aurait pas dérangé. Mais là, elle ne voulait pas. C'était bizarre. Alors elle essaya de se rapprocher le plus de la vérité, chose assez difficile en soi.

Non. J'ai décidé d’arrêter car j'aimerais bien reprendre mes études à l'université.


Sirotant son verre qui commencer à être plus à moitié vide que plein, son regard se perdit dans la froide nuit d'hiver enneigé qui se trouvait à l'extérieur du bars. Oui, elle aimerait aller à l'université comme les gens de son âge. Or il lui fallait de l'argent pour payer l'inscription et ça elle ne pouvait en avoir qu'en faisant ses missions. Cela voudrait dire qu'il fallait encore qu'elle voyage et qu'elle dépense de l'argent. Un cycle infernal qui ne lui permettait pas de lui permettre d'accomplir ce qu'elle voulait. Mais tenace, elle s'y accrochait fortement, espérant qu'un jour ce soit possible.

Histoire et Archéologie. J'aimerais bien faire ça comme cursus.


Lysandre se passionnait pour l'histoire. Voir ce qui s'était passé dans les temps anciens. Aller dans l'époque des grands rois français. Louis XIV et la magnificence du château de Versailles. Napoléon Bonaparte et sa mégalomanie. L'histoire du pays de France l'attirait plus que les autres. Pourquoi, elle ne savait pas trop. Tout comme l'archéologie. Fouiller, fouiner pour retrouver ce qui appartenait au passé. Voir l'évolution des choses.

La physique, ça doit être dur quand même. Personnellement, ce n'est pas un domaine qui m'attire. Vraiment beaucoup trop complexe pour moi.
Finissant sa bière, elle s'amusa alors avec le verre, le faisant rouler d'un coté à l'autre sur le rebord de la table avec une grande vitesse en ne le faisant bien sur pas tomber. Elle ne s'en apercevait même pas continuant la discussion qu'elle avait avec Charles.

Et sinon, vous venez d'où Monsieur le professeur de physique ?


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MessageSujet: Re: Quand le passé refait surface. [ PV Charles ]   Quand le passé refait surface. [ PV Charles ] Icon_minitimeSam 10 Nov - 16:24



Hambourg, Allemagne, Décembre 1957


En ayant fait référence à une discussion du passé, Charles ne se serait pas imaginé provoquer une drôle de réaction de la part de Lyssandre, bien qu'il se doutait depuis cette fameuse rencontre que ce n'était pas de la peinture que la jeune femme avait eu sur sa chemise à ce moment là. Lyssandre toussa un peu puis, après avoir réussi à se reprendre, elle répondit à Charles. Ainsi donc, elle ne travaillait plus avec les enfants - ou plutôt, plus pour ce qui lui avait fait avoir du sang sur ses vêtements - et aimerait reprendre des études universitaires. Charles hocha la tête, faisant mine d'acquiescer cette nouvelle comme s'il s'était toujours douté que Lyssandre avait travaillé avec des enfants. La jeune femme avait envie de suivre le chemin de l'histoire et de l'archéologie. Charles fit un large sourire, donnant immédiatement son avis après cette réponse. « Je trouve que ce sont de bons domaines. J'ai toujours été fasciné par l'archéologie et l'histoire, mais je me suis plus penché vers la physique. Je fais quand même de l'histoire, pour apprendre quelques racines sur les débuts de la physique dans le monde. » Le mutant but une nouvelle gorgée de bière en observant longuement Lyssandre. Elle était vraiment jolie et son charme ne laissait pas Charles indifférent. Il tentait tout de même de ne pas se montrer trop insistant et porta son regard ailleurs, de temps en temps.

Lyssandre lui avoua ne pas être attirée par la physique et avoir des difficultés à comprendre cette matière. Ce n'était pas donné à tout le monde, certains aimaient et trouvaient ça simple, d'autres non. De nature curieuse, Charles avait toujours trouvé une facilité dans le domaine de la physique. Sa mutation avait été un facteur décisif pour le choix de sa carrière. « Même pour moi, parfois, il y a des complexités que je dois démêler. Mais j'adore ça. » Offrant un nouveau sourire, Charles écouta les paroles de Lyssandre sans détacher son regard du sien. Il avait oublié de ne pas être insistant. « Je viens d'Angleterre mais je vis à New-York depuis mon enfance. J'ai gardé un accent anglais grâce à mes parents, à mes voyages et... à mes études » dit-il avec un léger sourire charmeur. L'accent anglais faisait souvent craquer les filles. « Et vous ? Si ce n'est pas un secret bien-sûr... ». Charles reprit un peu de bière sans détacher son regard. Les clients du bar aux alentours semblaient être devenus invisibles, car le jeune Xavier ne les voyait plus. Il n'y avait plus que cette charmante jeune femme avec qui il espérait avoir plus qu'une simple discussion. Plus le temps passait, plus Charles ressentait une certaine attirance pour cette inconnue. De plus, le mystère qui l'entourait aidait beaucoup.



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MessageSujet: Re: Quand le passé refait surface. [ PV Charles ]   Quand le passé refait surface. [ PV Charles ] Icon_minitimeSam 2 Fév - 16:45


Je déplace le sujet pour manque d'activité, mais si besoin, je le resortirai à la demande des joueurs.
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MessageSujet: Re: Quand le passé refait surface. [ PV Charles ]   Quand le passé refait surface. [ PV Charles ] Icon_minitime


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