Rp spécial intrigue n°02 • Équipe N°02

The Attack • PART I
À l'extérieur • Équipe 2

30 JUILLET 1970 - Q.G DU BROTHERHOOD

Les agents de la CIA sont postés un peu partout autour du Q.G du Brotherhood, attendant les ordres de leurs supérieurs. Leur mission : faire le plus de prisonniers possible avec autorisation de tirer sur les mutants si les évènements tournent mal - mais ils ont interdiction de les tuer. Le Brotherhood s'apprête à subir une nouvelle attaque qui pourrait bien renforcer leur haine envers les humains. Préparez-vous donc à une nouvelle guerre humains VS mutants...

Déroulement des réponses

➜ Chaque joueur doit répondre une seule fois ci-dessous, en introduisant son personnage sous forme de RP (10 lignes minimum comme dans le règlement).
➜ Une fois que tous les participants auront répondu, une liste de roulement de réponses apparaîtra. Vous devrez donc attendre votre tour pour répondre.
➜ Nous donnons un délais de 5 jours au membre dont vient le tour de réponse. Si ce dernier ne répond pas avant les cinq jours écoulés, la personne qui suit devra répondre.
➜ Si vous avez des questions, n'hésitez pas à la poser dans ce sujet qui a été crée spécialement pour l'intrigue.
➜ Les personnages d'occasions, merci d'utiliser ce formulaire avant de rédiger votre réponse (dans le même post cependant) : http://www.xmen-first-class.com/t1335-formulaire-des-pnj-personnages-d-occasions

Règles de jeu

➜ Il est interdit de tuer un personnage occasionnel (sauf si ce dernier le désire).
➜ Il est interdit de tuer n'importe quel personnage, sauf un PNJ (un personnage que vous pouvez faire intervenir dans votre rp et qui n'est joué par absolument personne).
➜ Il y aura des combats, donc des risques de blessures sur vos personnages. Vous n'avez pas l'autorisation de blesser le personnage d'un autre sans son autorisation. Cependant, restez crédible, vous pouvez blesser votre personnage si la situation le permet.
➜ Il est interdit de décider des actes et des paroles d'un personnage sans son autorisation.
➜ Un (ou des) maîtres du jeu orchestreront l'intrigue pour permettre une seconde partie (qui arrivera à la fin de celle-ci). Merci donc de respecter les évènements de l'intrigue.
➜ Vous ne pouvez pas dévier l'intrigue (photographe qui débarque pour prendre l'attaque en photo, partir de l'intrigue et faire du hors sujet etc...)
➜ Pour les membres de la CIA : des ordres vous seront donnés par un maître du jeu.
➜ Les témoins "humains" (hors CIA) doivent être minimes. Tout se passe dans une banlieue désaffectée, avec des junkies tout autour (ce qui n'est pas une grande menace humaine).
➜ Pour permettre la partie II de l'intrigue, nous vous demanderons de ne pas faire capturer de mutants du Brotherhood. Le but de l'intrigue est l'échec de la CIA.
➜ Comme dit précédemment, l'intrigue doit se finir sur l'échec de la CIA. Il n'y aura donc pas de prisonniers et la CIA devra abandonné son attaque qui sera vouée à l'échec (donc, vous pouvez faire intervenir des morts ou de graves blessés de la CIA - non jouables - dans les rp, suite aux attaques des mutants).

➜ Dans l'équipe N°02, Angel Endless va faire son apparition. Vous devrez respecter son pouvoir, ce qui devrait apporter une touche original à l'évènement pendant une courte durée.

Participants de l'équipe 2

TROISIÈME TOUR

1. Jayden McFear • Membre du Brotherhood : Télékinésie 5 JOURS POUR RÉPONDRE
2. Charles Xavier • Personnage d'occasion CIA : Agent Baxter
3. Brandon MacBright • Personnage d'occasion CIA : Agent Cooper
4. Sonia Spencer • Humaine : Agent de la CIA
5. Barbara Richards • Mutant du Brotherhood : Faculté de pouvoir voir dans la pénombre [size=9]
+ Angel Endless (Mutant Égaré qui passe par là)

Introduction de jeu

Les agents de la CIA attendent le signal pour agir. Postés dehors, ils observent le QG du Brotherhood, à l'affut du moindre mouvement. Tout est calme, tout semble paisible. Quelques junkies passent par là mais un agent de la CIA se charge de les faire dégager. Un des junkie commence à se débattre et parle assez fort. L'agent de la CIA tente de tout faire pour le calmer mais le garçon râle. À l'intérieur, les membres du Brotherhood entendent la dispute mais ne s'en soucis pas, à cause des nombreuses disputes stupides dont-ils peuvent être témoins chaque jours. Mais Erik Lehnsherr (ou, éditez si vous voulez par "un membre du brotherhood") remarque par la fenêtre que le Junkie se dispute avec un homme armé qui ne ressemble en rien à un agent de police... L'alarme est alors lancé dans le QG du Brotherhood. Trois équipes sont formées : une reste à l'intérieur, deux sortent à l'extérieur et se divisent dans des rues différentes pour défendre leur emplacement...

Le but est de faire peur à la CIA, de se défendre. Il faut que les mutants gagnent la bataille. La CIA possède une tactique pas assez fiable pour faire face aux mutants. L'équipe n°02 doit rester à l'extérieur, dans la première rue, tant que le maître du jeu (William) n'a pas décidé de changer la donne. Amusez-vous bien et que le spectacle commence !

Vous pouvez dès à présent poster votre première réponse en introduisant votre personnage. Pour un départ, vous pouvez raconter ce que faisait votre personnage avant que la CIA ne se fasse repérer, puis pendant. Ensuite, il vous faudra attendre que tous les participant de l'équipe ait posté et la liste de roulement. Une fois que c'est à votre tour, une nouvelle fois, laissez-vous guider par le maitre du jeu.

Il s’était refermé sur lui-même, pour faire changement. Dans un coin, il ne s’attendait pas particulièrement au moindre dérangement. Après tout, les membres du groupe avaient tendance à ne pas trop le chercher s’il ne s’approchait pas lui-même avant. Il s’était assis dans un fauteuil, fixant le vide, laissant libre cours à ses pensées, ne les interrompant de temps à autre que pour fixer curieusement un être circuler trop près de lui à son goût. D’humeur massacrante. Fatigué. Non, épuisé, plutôt. Il tendit une main devant lui et força un miroir accroché au mur à s’arracher illico de là pour se rapprocher de lui. Il le maintint ainsi en l’air, le regard mi-vide, mi-agacé, posant parfois son regard sur son propre reflet lorsqu’il lui faisait face.

Il entendit l’appel qui traversa ses pensées comme une flèche. Pourquoi ne fut-il pas lui qui remarqua l’étranger, à l’extérieur? Il se le demanda. Lui qui surveillait tout avait, depuis peu, omis de prendre garde à ses confères sur qui il ne veillait que plus ou moins. Le moindre de leur trouble ne le préoccupait pas. Peut-être devrait-il faire plus attention, si prochaine fois il y a. Lorsqu’il fut certain de ce qu’il se passait vraiment, tendant une oreille attentive, il relâcha toute tension sur le miroir qui échappa à son contrôle, bien malgré lui, et se fracassa au sol, à ses pieds, alors qu’il se redressait rapidement. Il ne se fit pas prier. En moins de deux, l’ancien soldat avant ouvert la porte principale du bâtiment pour se glisser à l’extérieur, lançant un drôle de regard à la rousse qui l’accompagnait. S’ils s’étaient déjà rencontrés, il n’était toujours pas particulièrement à l’aise en sa compagnie. Barbara était une jeune femme sympathique, mais il craignait un surplus d’émotion qui lui ferait rater l’occasion. S’il n’avait pas toujours détesté les humains, cette haine qui s’était créée en lui grandissait avec le temps. De savoir que les mutants étaient à présent la cible favorite des hommes de la CIA ne fit qu’accroître cet étrange sentiment de colère.

Il tourna ses yeux perplexes vers Barbara, un court instant, doutait autant de ses intentions que de ses intérêts. Après, s’il la savait plus curieux qu’un chiot, il ne la connaissait pas particulièrement bien. Il n’avait passé ensemble qu’un court moment, le temps d’un verre ou deux.

-Je ne sais pas ce que tu sais faire. Mais je regretterais qu’il arrive quelque chose à une consœur.

Bien malgré lui, il se révéla sous un autre lui, cet être doux et protecteur qu’il n’offrait qu’à ceux pour qui il avait réellement de l’affection. Il ne su pas pourquoi il fit de même avec elle. Il ne le saura sans doute jamais, d’ailleurs.

-Reste près, donc, reprit-il, sur un ton beaucoup plus autoritaire cette fois avant de se retrouver complètement dehors. Dès que la porte fut refermée, il étendit d’instinct son regard, faisant usage de sa vision sur-développée pour repérer le maximum d’hommes non loin qui risquaient de leur causer problèmes. S’il s’était arrêté à penser qu’il se retrouverait un jour dans ce genre de situation, il ne s’était pas imaginer se sentir si préoccuper par la sécurité des autres.

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➜ Nom du personnage d'occasion : Agent Baxter (Bruce Baxter :x004: appelé "Ken" par les agents de la CIA à cause de sa ressemblance avec la poupée - et aussi à cause de son arrogance)
➜ Description rapide physique : Beau, Beau et Beau (Grand, fin mais musclé, cheveux châtains, yeux bleus-gris...)
➜ Âge approximatif : 30 ans

Une mission ! UNE MISSION ! Ken.... enfin, Bruce était ravi à l'idée de participer à sa première mission. Ses collègues de travail - qui ne pouvaient pas le supporter - lui avaient dit de se calmer. Mais depuis quelques jours, Bruce disait à qui (ne) voulait (pas) l'entendre qu'il allait défier les mutants et qu'il allait réussir sa mission haut la main. Il était persuadé de se battre contre de pauvres brebis égarées. Erreur, il allait s'attaquer à l'un des plus puissants mutants : Magneto. Enfin... pas exactement. Il allait s'attaquer à une partie du clan de Erik Lehsherr, ce qui revenait au même pour un pauvre humain.

Bruce était donc dans les vestiaires et se préparait à la mission comme s'il était invité au bal de fin d'année de son école. Il avait mis du gel dans ses cheveux et arrangeait sa tenue pour qu'elle soit parfaite. Il n'oubliait aucun détail. Pas de plis, pas de poussières, rien. Une fois prêt, l'agent rejoignit son équipe et écouta plus ou moins le plan d'attaque. En réalité, il était tellement offusqué à regarder une de ses collègues qu'il n'écouta que la moitié des ordres.

Sur place, l'agent Baxter chargea son arme, l'air confiant. En réalité, au plus profond de lui, se cachait un enfant effrayé par les monstres. Bruce ne cessait de déglutir durant le trajet, sursautait au moindre bruit. Un des agents lui avait demandé s'il se sentait bien, un sourire moqueur sur les lèvres, mais Bruce certifiait qu'il ne s'était jamais senti aussi bien de toute sa vie. « J'ai déjà été sur une mission très importante vous savez ! Et heureusement que j'étais là, ce jour là ! Les autres avaient bien trop peur de se lancer dans le feu de l'action... » Il n'eut pas fini sa phrase qu'un agent féminin lui coupa la parole « Ce n'est pas toi qui pleurnichait parce qu'il fallait se rendre dans une jungle avec des serpents partout ? » Silence.

Arrivée dans la rue où il devait agir, Bruce perdit toute confiance en lui. Il restait derrière les quelques agents qui l'accompagnaient, très inquiet. Un bruit retentit et il sursauta, braquant son arme. Ce n'était qu'un jeune junkie qui passait par là. Un des agents partit à sa rencontre pour le faire dégager de là. Le junkie ne voulait pas écouter et bien vite, les mutants remarquèrent leur présence. Bruce se sentait mal, il avait envie de vomir mais se retint. Ce n'était pas le moment de jouer les poules mouillées. Il vit alors du mouvement et se planqua derrière une voiture qui avait passé un sale quart d'heure dans les flammes, à une époque. Effrayé, Bruce ne savait pas à quoi s'attendre. Un ordre fut vite donné dans son oreillette, et sûrement dans celles des autres agents qui l'accompagnaient. « Attrapez-moi ces deux là, mais soyez attentifs et suivez les consignes que je vous ai donné (à savoir, être discret et attaquer les mutants par surprise) ». C'était la voix de Stryker, qui se trouvait au QG. Il avait un écran face à lui et voyait tout ce qu'il se passait grâce aux cameras placées à des endroits stratégiques autour du QG. Stryker possédait ces outils, peu développés à l'époque, mais pratiques. Bruce, encore derrière la voiture, se dégagea de là en hurlant comme un soldat en pleine bataille. Il était ridicule et faisait foirer la mission de la seconde équipe d'agents placés dans la première rue. Bruce n'avait pas écouté les ordres au QG et se retrouvé là, à faire foirer les plans de Stryker.

Bruce courrait toujours et croisa le regard d'un premier mutant. L'imbécile se réfugia derrière une nouvelle voiture.. « MAIS QUEL CRÉTIN !!!! AGENT BAXTER, C'EST TROP TARD POUR SE CACHER, ATTRAPEZ-MOI CES MUTANTS ! Les autres, attrapez-les moi et faites bouger l'agent Baxter avant qu'il ne pleurniche au nom de sa mère ! » hurla Stryker dans les oreillettes.

Spoiler:

➜ Nom du personnage d'occasion : Agent Steeve Cooper
➜ Description rapide physique : Grand balaise avec toujours un cigare à la bouche.
➜ Âge approximatif : 40 ans

Steeve était à la salle d'entrainement, faisant des pompes pour garder la forme comme à chaque fois qu'il avait une pause. Bientôt il recevrait une autre mission et n'aurait plus le temps de prendre soin de son corps. Il passa ensuite à la musculation avant de prendre une barre de céréale et d'aller à la douche. Une fois tout propre il alla en salle de réunion, une importante mission allait lui être confié. Plusieurs agents étaient déjà la, que de monde, cela faisait longtemps que Steeve n'avait pas vu cela. Cette mission devait donc être cruciale pour l'agence et donc pour l'agent Cooper. Il faisait maintenant partit des anciens et des plus expérimenté, pas comme ce Ken de service alias Baxter. Manque de pot cet imbécile avait été attribué dans son équipe. Steeve leva les yeux aux ciel, sentant que cette mission n'allait pas se dérouler comme prévu avec cet incapable dans ses pattes.

Une fois le briefing terminé, Steeve avait bien entendu enregistré toutes les informations, il alla donc se changer et se mettre en tenue de combat. La discrétion était leur meilleure arme et il espérait que l'autre BG l'avait bien compris. Il enfila un gilet par balle, pure réflexe qui ne servirait peut être à rien vu l'ennemi, puis se muni d'un fusil d'assaut et alla jusqu'au camion. Dans sa jeunesse il avait été membre du SWAT, il savait donc très bien comment agir dans ce genre de situation, rester discret et refermer le piège sur le gibier et puis tout était terminé. L'agent Cooper s'installa ensuite au fond du camion et attendit que tous les hommes soient présent. Il partir ensuite vers le lieu de l'opération. Steeve espéra tout le long du voyage qu'il n'allait pas durer très longtemps car déjà l'agent Baxter commençait à les lui briser menu et il ne pourrait pas se retenir longtemps de l’assommer.

Enfin ils arrivèrent et descendirent le plus silencieusement possible du camion, sauf Ken bien sûr. Steeve se mit en position derrière un carton vide, il faisait noir et il avait mi du maquillage militaire pour ne pas être vu dans la nuit. Un être humain normal ne pouvait donc pas le distinguer dans la nuit noire. Comme il l'avait prévu, le crétin ne perdit pas un instant pour faire une connerie et dévoiler leur position. Aussitôt leur chef cria dans leur oreillette, il espérait sincèrement que Baxter n'avait pas oublié de mettre la sienne, Stryker leur ordonna donc d'interpeler les suspects et aussi de récupérer cet empoté. Steeve alluma donc son cigare puis fit un tire de couverture pour aller rejoindre Baxter.

- Qu'est-ce que tu fou, on avait dis discret. Maintenant tu reste en arrière et tu suis mes ordres compris ?

Il le regarda férocement puis lança une salve en direction des mutants.

- Mains en l'air, vous êtes cernés ! Rendez-vous où vous mourrez !

L'agent Cooper resta cependant à couvert car il sentait que cette mission n'allait pas bien finir. De plus il n'avait pas vraiment d'agent pour le couvrir et ne confierait pas sa vie à Baxter. Il attendit donc une réaction de la part de l'ennemi en ordonna à Baxter de rester à couvert et de ne pas faire de bruit.

Sonia avait participé à beaucoup de missions importantes au cours de sa carrière dans la CIA, mais celle là semblait surpasser toutes les autres, aux vues de l'agitation qui régnait dans les locaux. La femme n'était pas anxieuse, elle avait déjà eu à faire à plusieurs mutants dans son passé, mais elle avait le pressentiment que cette intervention n'allait pas être de tout repos. Elle se dirigea vers la salle de "briefing". Elle détestait recevoir des ordres, Sonia était une personne qui préférait agir à l’instinct, mais elle se força d'écouter attentivement ses supérieurs leur donner les instruction. Une fois qu'ils eurent terminé de parler, elle se dirigea vers les vestiaires pour se changer. Elle enfila une tenue pratique, et mit un grand manteau noir par dessus. Elle prit son pistolet qu'elle glissa à sa ceinture. Elle essayait de s'imaginer à qui elle aurait droit comme coéquipier pour cette mission. Elle avait complètement oublié de vérifier la liste, et laissait donc le destin décider du reste.

Une fois prête, elle alla dans le van qui allait les emmener jusqu'au lieu de leur mission. Parmi les personnes qui allaient l'accompagner se trouvaient Bruce Baxter, un idiot de première qu'elle ne pouvait plus se voir en peinture (et qu'elle se contentait d'ignorer), et Steeve Cooper. Ils se mirent en route, et le trajet se passa silencieusement. Ils arrivèrent quelques minutes plus tard.

En descendant du van, Sonia jeta un rapide coup d’œil à son environnement. Elle se déplaça à pas de loup derrière un angle de mur, son arme bien en main. Elle ajusta son oreillette, car elle ne voulait pas rater la moindre information. Stryker, leur supérieur, leur ordonna d'attraper le plus discrètement possible deux mutants. Tout se passait - jusque là - comme prévu. Mais c'était sans compter sur Baxter, qui jugea bon de sortir de sa planque en hurlant.
Totalement désorienté par la bêtise de son collègue, Sonia se retrouva idiote jusqu'à que Stryker leur donne les nouvelles informations qu'il avait du improviser à l'instant. Sonia ne comprit que quelques mots, mais sans doute était-ce les bons ; "trop tard pour se cacher... attraper... mutants... faire bouger Baxter".

Sonia bondit hors de sa cachette et brandit son arme. Cooper avait déjà fait la même chose. Contrairement à Cooper, Sonia sorti complètement de sa planque, ce qui pouvait être considéré comme un acte irréfléchi aux vues des circonstances. Mais elle n'avait pas peur des mutants. Elle devait mener à bien la mission pour satisfaire ses supérieurs, c'était tout.

Depuis qu’elle avait rejoint la Confrérie, elle passait de plus en plus de temps dans leur QG, à apprendre à les connaître. Elle avait rencontré Erik, leur chef. Magneto. Il est…Quelqu’un que Barbara ne voudrait pas énerver. Il manipule le métal, il a un sourire de requin, il fait peur. Mais en même temps, elle sentait bien qu’il cherchait à les protéger des humains. Si, dans les premiers temps, la rouquine ne comprenait pas pourquoi cette haine pour les humains, à force de discuter avec Candice elle en était venue à se rappeler de comment sa mère l’avait traitée à l’époque où le garçon qu’elle cherchait s’était effacé (avec ou sans aide) de sa mémoire. Alors qu’elle ressentait un vide, une détresse à ne pas pouvoir se rappeler de quelqu’un rattaché à des sentiments heureux, sa mère l’a cru folle. C’était un peu de sa faute, elle n’avait jamais parlé de…Ce type (dire que même son nom ne lui revenait pas). Mais ce n’était pas une raison pour tout réfuter, pour dire à sa propre fille qu’elle était folle.

Alors oui, elle les comprenait petit à petit. De plus en plus soit dit en passant. Elle avait eu la plaisante surprise de retrouver Jayden dans la confrérie. Ce sont le genre de coïncidences qui lui font aimer un peu plus la vie et sa condition de mutante. Elle l’embrassait de plus en plus à vrai dire. C’est aussi pour ça qu’elle était là aujourd’hui, au QG de la confrérie à lire un magazine. Ses cheveux roux relevés dans une queue de cheval, elle n’avait pas fait plus attention que ça à son apparence. Elle n’en n’avait pas besoin ici, ils se fichaient bien qu’elle soit jolie ou bien maquillée, tout ce qu’ils voulaient c’était qu’elle soit fière d’être une mutante. C’était là que le bât blesse, elle se sentait inutile en tant que mutante. Elle voyait dans le noir…Wahou, trop bien…Super utile s’ils se faisaient attaquer…Mais ne parlons pas de malheur.

Quoi que…Une dispute qui éclate dehors et Jayden qui se lève en trombe. Barbara prend le temps de se saisir d’une batte de baseball trainant par-là avant de le rejoindre à la porte. Ce fut là qu’elle entendit probablement la chose la plus gentille de la part de Jay qu’elle ait entendu depuis qu’elle le connaissait. Un sourire s’afficha sur son visage et elle brandit fièrement sa batte de baseball.

"Je ne te lâcherait pas d’une semelle et je vais même défendre tes arrières…Confrère."

Un dernier regard et la voilà qui se plaçait dos à dos avec Jayden, observant autour d’elle, la batte bien haute, à niveau de son visage. Elle repérait deux, trois personnes. Avec des armes à feu. Ah…Là d’un coup elle se sentait ridicule avec sa batte de baseball. Au moins, ces attaquants avaient fait une erreur qui l’aidait : ils avaient attaqués de nuit. Elle voyait bien, très bien même, dans cette pénombre. Ça n’aidait pas pour les mettre hors d’état de nuire, mais c’était déjà ça de gagner…

Il tourna son visage sérieux vers la rousse, l’observant un court instant, se demandant s elle était vraiment sérieuse ou s’il ne s’agissait que d’une bonne plaisanterie. Mais il opina du chef en se plaçant en position, et lorsqu’il sentit la jeune mutante prête, il ne pu retenir un faible sourire rassurer. Il n’avait pas osé lui dire à quel point ça l’inquiétait de se sentir obligé envers elle. Il l’était toujours, mais il ne la trouvait pas aussi gamine que lorsque de leur dernière rencontre. Bien qu’il doute qu’elle soit réellement effective avec une batte entre les mains, sa volonté propre à se battre pour ce qui lui était cher, ce qui leur était important, à tous, à eux, lui donnait cette envie d’avancer, de supporter de nouveau le poids d’une protection qu’il ne voulait plus donner aux autres.

Scrutant devant lui, l’obscurité avait toujours été sa pire ennemie. S’il avait une vue particulièrement impressionnante pour les simple mortels, dans la pénombre, elle ne lui était d’aucune utilité. Il tourna un peu son visage vers elle, de manière à ne pas élever trop la voix. Il ne tenait pas à ce que l’ennemi comprenne ce qui lui tomberait dessus dans quelques instants.

-Je ne vois rien dans le noir. Il faudra que tu m’ai…, mais il n’eut pas l’occasion immédiate de terminer sa phrase qu’il perçu les vagues silhouette se mouvoir, faire du bruit et même quelques voix s’élever à travers le silence nocturne. Lorsqu’une voix, plus forte que les autres, éclata, l’agressant littéralement, il se concentra la dessus l’instant où on le menaça. S’il ne voyait pas les armes, il les devinait dans la noirceur, entre leurs mains si humaines.

- Mains en l'air, vous êtes cernés ! Rendez-vous où vous mourrez !

Il secoua un peu la tête et lâcha un léger soupire. S’il voulait se débarrasser rapidement des gêneurs, il ne voulait pas non plus risquer de les voir tirer tout leur chargeur et toucher Barbara. Il se sentait responsable, comme un ami, un frère, un père l’aurait été. Même s’il n’était probablement rien de tout ça. Il murmura un plâte avertissement pour la rousse, selon quoi il ne voulait pas faire durer les choses…

-Je ne veux pas que tu te risques… Enfin, pas de risques inutiles.

Entendait-il par là qu’il refusait complètement de la voir se mettre dans ses pattes? Non, simplement qu’il ne voulait surtout pas voir une bêtise se produire alors qu’il se sentait si responsable de sa sécurité. Il inspira un bon coup et darda son regard sur les deux corps qui se détachait davantage du lot. Il pouvait deviner, en avant, une silhouette plus féminine.

-Comme vous voudrez, lâcha-t-il sur un ton un peu plus fort que la normal.

D’un geste lent, paumes grandes ouvertes, il montrait autant qu’il n’était pas armé qu’il avait un peu de bonne volonté malgré ce qu’ils semblaient croire. L’image était amusante, du moins, et le fit sourire lorsqu’il eut les mains suffisamment au dessus de sa tête, se tenant ainsi quelques secondes, aussi immobile qu’il pouvait l’être, inertes et silencieux. Il se concentra en toucher par la pensée tout objet qui l’entourait. Une carcasse vide, pas trop lourde, de voiture pas trop loin se mis à vibrer avec force alors qu’il la manipulait sans, pourtant, bouger le petit doigt. D’un seul coup, elle vola littéralement dans les airs, en crissant, le métal peu habituer à bouger la sorte. Elle flotta rapidement vers le duo de mutants. C’était la seule protection physique qu’il avait trouvé pour protéger du mieux la rousse. Relâchant la pression sur la carcasse, cette dernière s’écrasa au sol bruyamment. Aussitôt, il se redressa et, d’un geste vif, visa la femme au front sur qui il fit usage de télékinésie dans le but de la faire reculer aussi loin que son don le lui permettait.

Ils n’avaient pas encore ouvert le feu. De toute façon, il ne les avait pas agressés physiquement, n’est-ce pas? Ce n’était qu’une force psychique qu’il faisait sur êtres vivants et objets en tout genre. Malgré tout, la carcasse fut éprouvante pour lui et il baissa rapidement les bras en sentant ses jambes plus lourdes.

-Je ne vois rien du tout. Je ne sais pas où ils sont. Indique le moi que je puisse les débarrasser de ces armes…

Aveugle? Pas vraiment. Mais s’il voyait très bien habituellement, l’obscurité semblait considérablement réduire son champ de vision.

Spoiler:

▬ Date d'inscription : 02/06/2011 ▬ Messages : 893 ▬ Points : 99

➜ Nom du personnage d'occasion : Agent Baxter (Bruce Baxter :x004: appelé "Ken" par les agents de la CIA à cause de sa ressemblance avec la poupée - et aussi à cause de son arrogance)
➜ Description rapide physique : Beau, Beau et Beau (Grand, fin mais musclé, cheveux châtains, yeux bleus-gris...)
➜ Âge approximatif : 30 ans

L'agent Baxter était terrorisé. Serrant son fusil d'assaut contre sa poitrine, il priait intérieurement pour s'en sortir vivant. Il pleurait presque. L'agent Cooper le rejoignit pour lui donner quelques recommandations, mais Bruce ne l'entendait pas. Tout était flou. Il hocha tout de même la tête comme s'il avait tout saisi, alors que l'agent Cooper tenta un chantage auprès des mutants.
Bruce avait peur que l'histoire tourne mal. Il n'avait encore jamais été confronté à un mutant. Là, ils étaient deux. Il continuait de serrer son arme, comme un enfant pourrait serrer sa peluche après s'être retrouvé dans le noir. Il voulait se montrer héroïque, courageux, mais il n'était rien de tout ça. Bruce n'était qu'un fanfaron bon à trier la paperasse à la CIA. Il n'était pas fait pour les missions.

Cooper avait lancé sa menace et le mutant répondit aussitôt. Bruce sentait la carcasse de la voiture vibrer contre son dos et, rapidement, il se dégagea de quelques centimètres en observant la tôle trembler. « TREMBLEMENT DE TERRE ! TREMBLEMENT DE TERRE ! » hurla t-il en se jetant au sol, les deux mains derrière la tête. Au moins, l'agent Baxter avait appris les gestes à faire lorsque la Terre se mettait à trembler. Sauf que ce n'était pas une catastrophe naturelle qui était sur le point de se produire. Bruce leva les yeux en entendant la carcasse s'élever du sol. « Oh mon....dieu »

Bruce avait le regard braqué sur l'objet volant. Le mutant semblait bien maitriser la situation. L'agent Baxter sentait qu'il devait faire quelque chose. Il reprit alors son fusil qui trainait par là et se mit à tirer sans vraiment viser. La peur lui faisait décidément faire n'importe quoi. Lorsque la carcasse de la voiture retomba à quelques mètres de lui, Bruce poussa un cri aigu et remit bien vite son fusil contre lui. Il était sur ses fesses, les jambes tendues, yeux fermés. Il ne put s'empêcher de verser quelques larmes. S'en était trop pour lui. Cette mission allait le tuer.

« BAXTER ! Je vous demande de vous ressaisir bon dieu ! Attaquez ces mutants !!!! » Stryker était furieux et n'hésitait pas à crever les tympans de tout ceux qui portaient une oreillette. Il avait le regard rivé sur ses écrans de contrôles et n'en crut pas ses yeux. Les mutants menaient la danse et les agents subissaient. « REPRENEZ LE CONTRÔLE !!! REPRENEZ LE CONTRÔLE !!!!! »

➜ Nom du personnage d'occasion : Agent Steeve Cooper
➜ Description rapide physique : Grand balaise avec toujours un cigare à la bouche.
➜ Âge approximatif : 40 ans

Sa menace avait l'air d'avoir fait son petit effet car le jeune mutant levait ses mains en l'air d'un air conciliant. Cooper maintint cependant son viseur sur l'ennemi, il n'était pas question qu'il se fasse duper. Pour le moment une seule des deux cibles avaient l'air de prendre les choses en main, il ne fallait donc pas présumer de l'autre. Soudain la terre se mit à trembler, Steeve observa les alentour comme pour comprendre d'où venait se phénomène. Une carcasse arriva à toute vitesse vers leur position, il sauta sur le côté juste à temps pour ne pas se la prendre en pleine tête. Cependant dans sa chute il se foula sévèrement la cheville. Retenant un crie de douleur il se releva et se mit à couvert derrière des poubelles. Vu l'obscurité il était en sécurité pour le moment. On ne pouvait pas en dire autant de Baxter bien sûr, ce dernier avait évité de justesse la carcasse de la voiture après avoir cru à un tremblement de terre et il se tenait maintenant assit sur les fesses à pleurer et à serrer son arme comme un doudou. Steeve leva les yeux aux ciels, il ne comprenait vraiment pas pourquoi ses supérieurs l'avait envoyé sur le terrain. Il était évident qu'il n'était pas fait pour cela. Enfin il était sûr maintenant qu'il n'allait pas de nouveau être sur le terrain s'il s'en sortait vivant.

L'agent Cooper qui n'avait pas pour habitude d'abandonner ses coéquipiers se mouva du mieux qu'il le pu vers cet empoté puis essaya de le raisonner.

- Agent Baxter relevez-vous ! Ne restez pas ici à découvert vous allez vous faire tuer !

Puis comme ses paroles n'avaient aucun effet, Steeve prit son courage à deux mains puis agrippa Bruce et le mit sur son épaule. Il saisit ensuite son propre fusil puis avança vers un endroit sûr. Il boitait et avait des difficultés à marcher avec un tel poids sur le dos mais il arriva tout de même à parcourir les quelques mètre qui le séparait de sa planque. Il le posa ensuite contre un mur puis observa ses ennemis. Soudain il s'aperçut qu'il manquait aussi Sonia Spencer un autre agent de leur unité. Il regarda autour de lui sans la voir mais il faisait si noir que ce n'était pas très étonnant. Parlant donc à la pénombre il éleva la voix sans pour autant que les deux ennemis entendent.

- Agent Spencer vous êtes blessé ? M'entendez-vous agent Spencer ?

Il savait qu'il avait pour ordre d'attaquer ses mutants et de reprendre le contrôle mais tout seul c'était juste du suicide. S'il attaquait il risquait d'indiquer sa position et donc de se mettre à découvert, de plus vu les pouvoirs du premier il ne risquait pas de pouvoir le battre seul. Il attendit donc le moindre renfort, essayant de trouver une bonne position pour les couvrir Baxter et lui.

Sonia, qui se tenait debout, complètement sortie de sa planque, pensait avoir la situation bien en main. Et, lorsque le mutant, qui se tenait devant elle leva les mains, ce sentiment de toute puissance ne fit que s'accroître. Elle n'avait peu être pas eu beaucoup de chance en héritant de l'agent Baxter, mais elle en avait eu un peu plus en tombant sur Cooper. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et l'assurance de Sonia descendit bien vite lorsqu'elle entendit un grondement sourd derrière elle. Elle se retourna rapidement, et vit qu'une vieille carcasse de voiture, qui devait se trouver là depuis des années, s'était soulevée dans les airs. Complètement abasourdie par ce mystérieux acte magique, la jeune femme se rendit vite compte que tout ça n'était orchestré que par le mutant lui même. Il semblait bouger la voiture avec autant de facilité que si elle avait été en mousse.
Soudain, la carcasse retomba lourdement sur le sol, manquant de peu d'écraser Cooper, qui eut à peine le temps de se jeter sur le côté. Baxter, lui, ne faisait rien d'autre que pleurer, serrant son arme, comme si elle pouvait lui apporter un quelconque réconfort. Une épaisse fumée de poussière s'éleva, obligeant Sonia à fermer les yeux, et donc à baisser sa garde.

C'est alors que le mutant décida de commencer les hostilités, en s'attaquant directement à elle. Une force, venue d'on ne sait où, atteignit Sonia au visage. Elle eut d’abord l'impression qu'on lui avait jeté une pierre dans la figure, mais elle se rendit vite compte que ce qui l'avait touché n'était rien d'autre que de l'air. Une sorte de doigt géant le projeta avec une force spectaculaire en arrière. Elle fit un tour sur elle même, ne distinguant plus le sol du ciel, ni la gauche de sa droite. Elle retomba sur le sol avec force, mais elle eut cependant le réflexe de mettre ses mains devant sa tête.
Sonia attendit un moment avant de se relever. Lorsqu'elle leva la tête, elle réalisa qu'elle avait été envoyé à plus d'une dizaine de mètres de ses coéquipiers. En toussant, elle commença à ramper, le plus discrètement possible, pour revenir dans la bataille.
Malgré la pénombre qui rendait quasiment impossible pour un humain normal de discerner quoi que ce soit à plus d'un mètre devant lui, Sonia comprit que Baxter avait faillit, et que l'agent Cooper l'avait prit sous son aile. Le laisser là où il était aurait arrangé leur situation, et c'est sans doute ce qu'elle aurait fait si elle s'était trouvée à la place de Cooper. Elle tenta alors de se rapprocher d'eux, au moins pour signaler sa position. Lorsqu'elle eut l'impression d'être suffisamment proche de ses deux collègues, elle chuchota en leur intention :

-Je suis là. Je vais bien. Il faut se réorganiser, ils sont plus fort que ce qu'on avait prévu.

Ou en tout cas, plus fort que ce qu'ELLE avait prévu. Les mutants qu'elle avait affronté jusqu'à présent se contentait juste de la fuir (mis à part un certain Lehnsherr, qui l'avait menacé de mort), et elle ne s'imaginait pas qu'ils puissent attaquer. Sortir de sa planque avait été une erreur, elle ne recommencerait plus, c'était sûr, mais elle voulait quand même mener la mission à bien pour montrer aux autres qu'une femme peut se battre aussi bien, voire mieux qu'un homme...

Jay avait à peine tourné la tête, Babs fit de même, gardant toujours les yeux rivés sur les trois êtres humains en face d’eux. Enfin, humains…Jusque-là, ils n’avaient aucune preuve qu’ils ne fassent pas partie d’un groupuscule mutant ennemi. Rien qui prouvait le contraire non plus. Barbara gardait à l’esprit qu’ils pouvaient s’avérer plus dangereux qu’ils ne l’étaient déjà. Après tout, pour la rousse, ces trois personnes étaient très, très dangereuses. Ils avaient des armes à feux contre…Une batte de baseball. Elle n’était pas encore devenue moine shaolin, n’avait donc pas appris à bloquer les balles de pistolet plus vite que son ombre à l’aide d’une barre de fer donc en théorie, c’était les méchants attaquants avec les flingues qui gagnaient face à la gentille petite mutante à la batte de baseball.

Sauf que du côté mutant, ils avaient des atouts. Dont un majeur : Jayden. Non seulement son pouvoir était quelque chose qui se pouvait dévastateur si bien utilisé, mais en plus, il avait l’expérience du terrain. Oh, elle ne savait rien de son passé en détail, mais tout dans sa pose, ses gestes, sa façon de parler et d’agir suggérait qu’il s’était déjà retrouvé dans des situations similaires. La preuve, il chuchotait, évitant d’attirer l’attention sur leur conversation stratégique. Mais pas le temps de l’aider, comme il le souhaitait ; un des hommes en face d’eux les menaçaient déjà. Cernés ? Ils croyaient vraiment leur faire croire ça ? De ce qu’elle pouvait voir, ils n’étaient que trois près d’eux. Après, c’est vrai, elle voyait dans le noir, ça ne voulait pas dire qu’elle voyait tout, loin de là. Il pouvait y avoir des snipper embusqués…Il faudrait qu’elle arrête de se faire des soirées James Bond un jour.

Elle donna une légère pression de son épaule dans l’omoplate de Jay, lui montrant qu’elle avait compris ce qu’il lui demandait. Pas de risques inutiles. Pas de soucis. Pas qu’elle reste planquée pour rien, mais elle éviterait sans problème de se jeter sous leur armes juste pour le plaisir. Elle était curieuse, aventureuse, certes, mais pas totalement folle et elle tenait à la vie. La rousse repérait là encore un signe d’habitude dans un chef de mission : faire attention pour ses coéquipiers. Ca la poussait à donner le meilleur d’elle-même ce soir pour repousser ces perturbateurs à la sérénité de leur QG. Si ça voulait dire donner la position des gens à son confrère pour qu’ils les mettent hors d’état de nuire, alors elle le ferait. Si elle pouvait faire plus sans risquer sa peau elle le ferait aussi, mais ça on verra…Selon les évènements. Elle observa du coin de l’œil Jayden faire usage de sa mutation, mais surtout, gardait à l’œil les personnes armées. D’un coup, une carcasse de voiture vola. Un des hommes hurlait au tremblement de terre avant de tirer n’importe où. La rousse fit la première chose qui lui vint à l’esprit, se recroqueviller sur elle-même pour faire la plus petite cible possible. Quand un bruit métallique se fit entendre, la rousse observa la carcasse se positionner devant eux, les protégeant au moins un peu des balles qui pourraient venir vers eux. Elle ne se fit pas prier pour se mettre à l’abri.

De son poste d’observation à travers la vitre éventrée de la voiture, Barbara observait les choses se dérouler comme si elle regardait un film, l’adrénaline dans son sang rendant le tout si irréel à ses yeux. Pourtant le froid de la tôle contre elle, le poids, bien réel de la batte dans sa main, tout autour d’elle lui rappelait que c’était bien réel. De ce qu’elle voyait, l’opération semblait des plus désorganisée, pourtant comme pour Jayden, ils respiraient l’organisation militaire ou paramilitaire...Etrange tout ça. D’un coup, un des hommes s’était jeté vers celui au sol pour le ramener vers un endroit derrière des poubelles. Entre temps, la femme présente avait fait un joli vol plané pour revenir ensuite vers ses coéquipiers. Dire qu’ils se pensaient invisibles dans le noir…Une toute petite part d’elle-même jubilait à l’idée que pour une fois son pouvoir était loin d’être inutile, mais la plus grande partie de Barbara était dans leur mission improvisée : protéger le QG et virer ces gêneurs.

"Les trois sont derrière les poubelles là-bas. Un est terrorisé, le mieux serait de lui enlever son arme en premier. Un homme terrorisé peut être bien plus dangereux que les deux autres."

Lui désigna Babs avant de se rassoir derrière la voiture, restant hors de vue de leurs attaquants. Pas de risques inutiles après tout…

Spoiler:

l resta, pour sa part, tranquille un instant, scrutant vainement l’obscurité. Il n’avait toutefois pu s’empêcher de sourire en percevant la réaction des humains. Il s’était particulièrement amuser de faire une si forte impression sur l’un d’entre eux. Tremblement de terre? Il était si loin de la chose que ça en avait paru ridicule. Mais lorsqu’une riposte de détonations retentit dans la rue, il sursauta brusquement, geste qui se répercuta automatiquement dans le moindre objet qui l’entourait dans l’intérieur d’un rayon de deux mètres. Les coups de feu provoquait, bien malgré lui, toujours une réaction de frayeur incontrôlable. Il entendit les balles sifflées, en désordre et accroupie, par réflexe, sachant aussi que les plus stressés étaient souvent les pires dans ces situations. Lorsqu’il cessa de tirer, il resta immobile un moment, n’osant plus bouger jusqu’à ce qu’il en ressente le besoin, des plans qu’on le vise juste parce qu’il oserait se lever un peu. Finalement, la jeune rousse se décida à lui servir de yeux alors qu’il avait jusqu’à maintenant agit presque à l’aveuglette dans cette noirceur ambiante. Il l’écouta, opina de la tête, observant là où les agents devaient se trouver, même s’il ne les voyait pas lui-même.

-Très bien, on va changer la donne…

L’idée s’était déjà germée dans sa tête. Il se redressa rapidement et tendit la main devant lui. Il accrocha son attention à une arme, serrée entre des mains tout à fait humaines. Lorsqu’il sentit bien la prise psychique sur l’objet il tira littéralement dessus, forçant son propriétaire soit à lâcher l’arme à feu, soit à l’accompagner. (L’arme de Baxter, en fait.) Lorsqu’il perçut l’éclat du métal et qu’il ne sentit plus aucune tension dessus, il comprit qu’elle était sous sa maîtrise. Il la dirigea donc, d’instinct, vers les humains, les menaçant à son tour de la même manière dont ils s’y étaient pris avec eux. Sentant qu’il prendrait facilement le dessus sur le trio, il ne s’inquiéta plus autant pour la jeune rousse. Malgré ses intentions, il ne souhaitait pas la perdre de vue et lui fit un signe de main de l’accompagner : il bougeait. Il n’attendit pas davantage avant de sortir de son trou. En quelques enjambées rapides, il se retrouva en plein milieu de la rue, cherchant à se rapprocher, du moins suffisamment pour que son regard puisse au minimum percevoir leurs silhouettes. Et dès qu’il y parvint, il maintint l’arme dans les airs sans la touché et usa de nouveau de télékinésie, cette fois, directement sur un corps humain, à défaut qu’il ne l’envoya pas balader, cette fois. Il força le corps à se soulever dans les airs, et l’attira jusqu’à lui, pour lui faire face, le dévisageant de cet air sévère (Baxter, ahem) qu’il accordait à un peu tout le monde. Lorsqu’il relâcha la pression sur le jeune homme, d’une main il le saisit par le bras, le forçant à se retourner pour faire face, à son tour, à ses coéquipiers.

Jayden n’était pas un franc du directe lorsqu’il s’agissait de situation. Il avait toujours été le stratège derrière, à se terré en silence. Il était celui qui se cachait sur les toits pour observer et tirer si le besoin se présentait. Il n’était pas le soldat sur la ligne de front. Pourtant, il gardait miraculeusement un contrôle de lui-même qui le surprenait.

-Tirez et il meure, lâcha-t-il sur une voix forte, suffisamment pour que toute la rue l’entendu, du moins ceux qui étaient près de lui. Se penchant à l’oreille du jeune homme, il constata à quel point il était tremblant et réalisa qu’il s’agissait de celui qui avait hurlé au tremblement de terre. Il ne savait pas s’il avait fait un bon choix de cible. Quoi qu’il en était, il mentait : il n’avait pas l’intention de mettre un terme à ses jours maintenant, aujourd’hui et tout de suite. Qui était-il, après tout, pour décider ainsi de sa mort? Certes, l’agent leur avait tiré dessus. Il n’avait touché personne.

-Maintenant je veux savoir pourquoi vous ici, sous quels ordres, quel nom et dans quel but, menaça-t-il alors qu’il faisait voler, toujours, l’arme à feu tout près, prêt à forcer la gâchette si le besoin était. Sa question allait autant pour son nouvel ‘’otage’’ que pour les autres. Que croyaient-ils? Qu’ils n’étaient que de petites bêtes simples à chasser? Ils se fourraient de doigt dans l’œil.

▬ Date d'inscription : 02/06/2011 ▬ Messages : 893 ▬ Points : 99

➜ Nom du personnage d'occasion : Agent Baxter (Bruce Baxter :x004: appelé "Ken" par les agents de la CIA à cause de sa ressemblance avec la poupée - et aussi à cause de son arrogance)
➜ Description rapide physique : Beau, Beau et Beau (Grand, fin mais musclé, cheveux châtains, yeux bleus-gris...)
➜ Âge approximatif : 30 ans

C'était à peine si Baxter avait compris que l'agent Cooper le portait sur son épaule. Il se sentait "flotter" sans comprendre réellement d'où cette sensation lui venait. Il avait peur d'être pris dans un piège et serrait encore son arme. Enfin, son dos percuta une masse solide et Baxter ouvrit les yeux. Il se trouvait contre un mur, à l'abri. L'agent Spencer était là et Bruce se sentait si mal à l'aise d'avoir failli. Il n'était plus qu'un vulgaire pleurnichard, rien de plus. Il essaya de reprendre contenance devant ses supérieurs, mais les tremblements qu'il ressentait ne s'apaisaient pas. Serrant un peu plus son fusil, il continuait de fixer l'agent Spencer qui proposer un plan de réorganisation. « Si je puis me permettre... la tactique de Stryker n'est pas très au point, j'ai failli être tué ! » se plaignit-il en arrangeant une mèche de ses cheveux. Quelques agents entourant les principaux levèrent les yeux au ciel, priant pour que Stryker n'est pas entendu le poupon pleurnichard.

Bruce était presque apaisé, lorsqu'il sentit son arme vibrer. Pas encore ! Pensa-t-il très fort en scrutant les alentours. La pénombre l'empêchait de voir clairement ce qu'il se passait. Il ne distingua qu'une silhouette non loin de lui. Baxter essayait de résister à la pression sur son arme, mais elle était trop forte. Il lâcha prise et tomba par terre, s'égratignant très légèrement le menton. Mais la peur de Bruce le regagna et il prit appuie sur ses mains pour se redresser. « V...vous... vous n'me faites pas peur ! » lança-t-il, avec un semblant de courage, avant d'être violemment attiré par une force invisible. Le cri qui s'échappa de Baxter était digne d'un film d'épouvante. Il se sentait happer par quelque chose qu'il ne voyait pas, qu'il ne sentait pas. Il se serait cru victime d'un extra-terrestre. Bien vite, il sentit un bras l'attraper et le serrer contre lui. Bruce n'avait pas eu le temps de voir son agresseur et gémissait tel un chiot apeuré. Il n'avait pas envie de mourir et fixait ses camarades, espérant une bonne tactique de leur part pour le sortir de cet enfer. « Faites ce qu'il dit ! FAITES CE QU'IL DIT ! » pleurnicha Bruce en serrant l'avant-bras du mutant, de ses doigts fins.

« Le premier qui révèle quoi que ce soit à ce mutant aura affaire à moi ! » lança sèchement Stryker en postillonnant sur son écran, rempli de fureur. « Essayez de trouver une tactique pour sortir l'agent Baxter de ce pétrin. Sa famille va me coller au basque s'il lui arrive quoi que ce soit, alors par pitié, ramenez-moi cet imbécile vivant ! »

➜ Nom du personnage d'occasion : Agent Steeve Cooper
➜ Description rapide physique : Grand balaise avec toujours un cigare à la bouche.
➜ Âge approximatif : 40 ans

Steeve fut soulagé lorsqu'il entendit la voie de l'agent Spencer à travers la nuit. Elle était donc saine et sauve et ils étaient donc tous rassemblé ce qui était un avantage. Les mutants par contre étaient beaucoup plus puissant qu'il ne l'avait prévu, l'agent Cooper, qui arrivait d'habitude arrivait à entrevoir une solution à tous les problèmes, séchait devant ses armes de destruction vivante. Il était claire qu'ils devaient gagné mais Steeve se demandait s'il n'était pas plus judicieux d'essayer de les tuer et de voir s'ils pouvaient les capturer par la suite. Durant toute sa réflexion interne Baxter déblatérait encore des âneries. Soudant il se mit à hurler. Cooper l'observa et s'aperçut que son arme lui avait été retiré et que le mutant le tenait en joue. Puis Baxter s'envola dans les airs et alla protégé l'ennemi qui tenait toujours le fusil de Ken en le menaçant.

La situation était plus que critique, maintenant les mutants avaient un otage et voulaient des informations. Bien entendu, il était hors de question que l'agent Cooper ne parle à l'ennemi, le patron avait donc beau leur détruire les tympans cela n'était pas nécessaire. Il lança un regard vers Sonia qui, sans doute, n'avait pas non plus l'intension de parler à l'ennemi. Ils étaient bien préparé à se genre de situation et même si la vie d'un de leur agent en dépendait il ne cèderait pas à la menace. Après tout on ne négocie pas avec des terroristes ! Cependant Cooper n'avait pas non plus l'intention d'abandonné son coéquipier sans combattre. Il réfléchit rapidement à un stratagème, quoi qu'il fasse l'action allait être déterminante et décisive dans la suite de la bataille. Steeve chuchota donc à Sonia ce qu'il pensait faire, il n'avait que peu de temps et chaque minute comptait dans ce genre de situation, Stryker n'avait pas donné d'autre ordre que de sauver l'agent et les agent sur place devait donc agir par eux-même.

- Je vais tenté de brouiller leur vision pendant quelques secondes le temps de sortir Baxter de là avec une grenade flash. (grenade aveuglante) Pendant ce temps essayez de me couvrir et de faire des dégats à l'ennemi.

Cooper rechargea son arme et sortie sa grenade et la dégoupilla en gardant son doigt sur celle-ci. Il savait qu'il n'était pas censé blessé l'ennemi mais la situation l'exigeait. Il coupa donc momentanément son oreillette pour ne pas entendre les remontrance du boss puis respira profondément et ferma les yeux. Le moment de vérité était arrivé. D'un geste rapide il lança la grenade après avoir attendu le timing parfait pour qu'elle explose dès qu'elle arriverait près des mutants. Il détourna les yeux pour ne pas être aveuglé lui même durant l'explosion puis fonça vers la position de Baxter espérant que les mutants seraient surpris voir déstabilisés par cette attaque. Il ouvrit ensuite le feu pour couvrir sa course et arriva à hauteur de Bruce. Aurait-il le temps de le ramener à couvert ? Seul l'avenir nous le dirait.

Spoiler:

Dans le feu de l'action, seul des agents expérimentés pouvaient garder la tête froide, comme Sonia essayait actuellement de le faire. Elle avait déjà traqué plusieurs mutants, mais n'avait jamais vraiment livré de batailles contre eux. Et elle se rendait compte qu'ils étaient beaucoup plus fort qu'eux. Ils étaient tout un bataillon, contre deux mutants (dont un n’attaquait pas), et ils n'arrivaient même pas à avoir l'avantage. Elle s'était donc dirigée vers sont collègue en lui suggérant de se réorganiser. Baxter lui fit remarquer qu'il avait faillit être tué, et que, bien entendu, la faute revenait au plan de leurs supérieurs. Sonia se retint de lui mettre une claque et de régler ses comptes avec lui en plein milieu de la bataille. Les mutants étaient rapides, eux aussi, et l'homme utilisa son pouvoir pour retourner l'arme de l'agent Baxter contre lui. Elle s'envola dans les airs, comme si elle eut été tenue par quelque fils invisibles. Mi effrayée, mi intriguée, elle ne put s'empêcher de garder les yeux fixés sur l'objet. Le mutant s'avança, pas à pas, vers le milieu de la rue. Il exerçait une pression sur Sonia, sidérée par sa puissance.

C'est alors qu'il posa un ultimatum. "Tirez et il meurt". Était-il sérieux ou faisait-il du bluff ? Impossible de le savoir, et, dans le doute, il valait mieux ne prendre aucun risque. Elle ne tira donc pas (elle ne l'aurait quand même pas fait dans l’immédiat). Le mutant continue : "Maintenant je veux savoir pourquoi vous ici, sous quels ordres, quel nom et dans quel but". Il était normal qu'il pose ces questions là, mais, s'il attendait une réponse, il pouvait toujours attendre. Ils avaient pour ordre de ne rien dire à propos de leur mission à qui que ce soit, et ils n'allait pas déroger à la règle pour la simple raison qu'un mutant leur avait demandé. C'est ce que Stryker leur beugla à l'oreille, comme pour leur rappeler que transmettre des informations capitales n'était pas quelque chose de bien. Il insista aussi sur le fait que la famille de Baxter allait faire entendre d'eux si leur petit protégé revenait de la mission avec un bobo au doigt. Sonia leva les yeux au ciel.

Mais, heureusement pour elle, tout ses collègues n'étaient pas des pleurnichards incompétents. Cooper relevait le niveau du bataillon en ayant une idée qui pouvait peut être les sortir du pétrin dans lequel ils s'étaient fourrés. Il prit une grenade à sa ceinture et la dégoupilla. Sonia lui fit un petit signe de la tête afin d’approuver ce qu'il allait faire. Ce n'était peut être pas des méthodes très "conventionnelles", mais la situation l'exigeait. Elle tourna alors le dos à la scène de bataille, afin de ne pas se faire aveugler par la bombre, qui venait d'exploser. Lorsqu'elle se retourna, Cooper était déjà en route vers les mutants. Sonia se releva d'un bond et le suivit, son arme en joue. Elle devait en priorité ramener Baxter, puis s'occuper des mutants. Lorsqu'on avait un boulet dans son équipe, le sens des priorités était remis en cause de A à Z.

Spoiler:

Même en se doutant qu’il bluffait, l’ultimatum que Jay donna à leurs envahisseurs lui fit froid dans le dos. Non pas seulement parce qu’il avait un talent d’acteur certain pour sortir un tel bluff avec autant d’assurance et de fermeté, mais parce que d’un coup, une réalisation s’imposa à son esprit. Tout prit une dimension réelle d’un coup. Non pas qu’elle ait cru que tout ceci n’était qu’un jeu, bien au contraire, seulement l’idée que quelqu’un pourrait mourir ici en une seconde uniquement rendait tout cela si…Réel, dangereux. L’adrénaline avait quelque peu endormi sa façon de voir les choses tout en exacerbant son attention.

C’était tellement étrange et nouveau d’avoir comme ça un endroit à protéger qui ne soit pas un endroit défendu par pur égoïsme…Ce n’était pas chez elle spécifiquement, ça ne lui appartenait pas. Mais c’était un idéal, quelque chose qu’elle avait envie de défendre parce que c’était la maison de certains d’entre eux et qu’ils avaient besoin de cet endroit. Ils en avaient tous besoin. Alors oui, elle se jetterait corps et âme dans cette bataille s’il le fallait.

Le soldat suspendu par Jayden faisait pitié et s’il n’avait pas tiré un peu plus tôt, Barbara aurait sûrement état un peu plus empathique à sa peur. Mais en même temps, il était idiot. S’il avait peur de son ombre, pourquoi venir ici ? Pourquoi attaquer des mutants dont ils ne savaient rien ? Soit c’était une équipe de bras cassé, soit c’étaient des fous, au choix. Elle opta pour les fous quand elle vit une grenade arriver dans leur direction. Elle avait beau savoir qu’une grenade c’était dangereux, elle n’eut pas le temps de réaction assez court que demandait ce genre de chose, sa tête dépassant encore de derrière la voiture quand la grenade explosa. Heureusement pour elle, ce ne fut pas une grenade explosive, elle resterait en vie. En revanche ses yeux en pâtirent, sa tête aussi. Trop de lumière d’un coup, alors que son pouvoir était actif ; ça n’était pas bon, pas bon du tout. Elle poussa un cri de douleur face à la puissance de la migraine que cela avait provoqué, se réfugiant complètement derrière la voiture, hors de vue des assaillants. Elle se frotta frénétiquement les yeux, comme si ça pourrait atténuer la douleur. C’était futile, mais ce fut le seul réflexe qu’elle avait dans son esprit ; enfin, ça et se frapper la tête contre un mur jusqu’à ce que la migraine se dissipe.

"Non d’un chien en slip à écailles !"

Fut le joli juron coloré qu’elle lâcha sa tête semblait moins décidée à imploser. Qu’ils attendent qu’elle se remette tiens ! Elle allait demander à Jayden de les désarmer, au moins de leur arme principale, et puis elle irait leur montrer de quel bois elle se chauffait. Soudain, elle réalisa. Jayden ! Où était-il ? Comment allait-il ? Rouvrant les yeux, elle ne vit presque rien, sa vision nocturne en mode off pour permettre à son cerveau de se remettre de ses émotions. Elle n’hésita pourtant pas à se tourner vers l’endroit où elle avait vu Jayden en dernier, mais là pareil, juste des ombres, aucune indication de l’état de son coéquipier…Pourvu qu’il ne lui soit rien arrivé…

Spoiler:

Il ignorait ce que fabriquait les autres membres de la Confrérie à l’intérieur et, même s’il aurait voulu s’assurer que tout se passait bien autant de leur côté que du sien, il devait resté fixer sur les évènements actuels, sans se détacher du corps qu’il sentait étrangement frêle, de ces doigts qui s’étaient saisit de son avant-bras, de cette odeur de peur qu’il aurait presque pu percevoir chez le jeune humain qu’il avait accroché. Il ne l’avait pas choisit plus qu’un autre. Il s’était simplement trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Mais il semblait avoir fait un choix amusant : le jeune agent ne semblait décidément pas des plus à l’aise sur le terrain ce qui lui permettait de presque faire ce qu’il voulait avec lui. Même si on ne lui répondait pas. Même si on refusait, de toute évidence, de répondre à sa requête verbale. Il gardait toujours l’arme flottante à bonne distance de l’agent-otage de manière à démontrer qu’il ne plaisantait pas. Et s’ils croyaient que c’était le cas, qu’ils ne le prenaient pas au sérieux? Et bien soit, la faute leur reviendrait de droit. Ils étaient prévenus.

Jayden était un soldat entrainé au combat sur le terrain. Tireur d’élite de surcroit, son sang-froid l’empêchait de faire trop de bêtise même si on avait souvent dit qu’il était trop téméraire dans ces situations de face à face avec l’ennemi. Il prenait des risques, mais c’était le métier. Mais tout alla beaucoup plus vite et s’il était parvenu jusqu’à maintenant à garder le dessus sur les agents, il était certainement en train de perdre du terrain. Son regard embrouillé dans l’obscurité ne put apercevoir la grenade qu’il aurait pourtant dû être capable de repousser. Il ne la remarqua que lorsqu’elle atterrit presque à ses pieds, alors qu’il laissant un juron vif au moment où elle explosait dans un éclat de lumière aveuglante qu’il se prit directement. Il avait, d’un seul coup lâché prise physique sur le jeune agent froussard. Mais eux n’avaient pas pris en compte ses avertissements et la première détonation provint de l’arme en suspension dans le vide. À vrai dire, il força la gâchette presque automatiquement lorsqu’il entendit la grenade sauter. Mais il fut incapable de dire s’il avait touché ou non sa cible qu’il avait, du coup, lâché par la même occasion. Aveuglé, étourdit, il semblait brusquement avoir du mal à discerner le haut du bas. La détonation de l’explosion fit ciller ses oreilles et il n’entendit pas les pas précipité. Il entendit seulement, presque en arrière fond, les coups tirés. Jusqu’à ce que, du moins, une violente brulure au niveau de la cuisse ne lui fasse réaliser qu’il venait d’être prit pour cible. Non seulement pris pour cible, mais touché, par-dessus le marché et, par instinct, il porta sa main à sa blessure pour constater que le sang avait déjà commencé à s’en écouler vilainement. Il semblait toutefois que la balle n’ai rien touché grave, s’étant contenté de le perforer le muscle. Il jura de vive voix. Et chercha à tout prix à se dégager à l’aveuglette. Ce n’était pas gagné, de toute évidence. Il chercha à repérer Barbara, vainement, incapable de discerner ses propres mains devant lui.

Mais la douleur à la jambe l’obligea à poser tout son poids physique sur le côté droit. C’était mal partie. Il ne voyait rien, n’entendait presque rien, était incapable de se repérer lui-même, ne trouvait plus Barbara dont il se sentait affreusement responsable. S’était-elle suffisamment bien cachée pour ne pas s’en prendre une en pleine poire? Il l’ignorait. L’angoisse de l’inconnu. Ça ne pouvait pas rester ainsi ou ils finiraient par leur mettre illico la main dessus alors qu’il était en position de faiblesse. C’était la peur qu’il n’arrive quelque chose à la rousse, sans doute, de qui il se sentait particulièrement responsable, qui l’obligea à agir de la sorte, quitte à s’épuiser d’un seul coup. Il concentra, malgré son aveuglement temporaire, son énergie en sentir tous les objets possibles à déplacer par télékinésie. Il ignorait de quels objets il s’agissait et encore moins leur taille ou leur forme, mais il se fixa la dessus. Et le moindre objet, métal, bois, papier, caillou, corps, humain ou animal, même, s’envolèrent automatiquement dans les airs alors qu’il sentait toujours cette angoisse de ne pas avoir la rousse dans son champ de vision. Et il les repoussa, tous, aussi loin, avec autant de force qu’il le pouvait pour la quantité d’énergie qu’il était en train de dépenser. Et ce, pour une seule raison : s’assurer qu’elle allait bien et qu’ils s’en tireraient sans trop de mal. Il ne cherchait qu’une porte d’ouverture pour filer rapidement.

-Barbara! Babs! Je ne sais pas où tu ais! Rassure-moi que tu n’as rien!

Et dire qu’il n’était pas même sûr qu’elle puisse l’entendre, bien qu’elle n’ait pas été directement à côté de l’explosion de la grenade…

▬ Date d'inscription : 02/06/2011 ▬ Messages : 893 ▬ Points : 99

➜ Nom du personnage d'occasion : Agent Baxter (Bruce Baxter :x004: appelé "Ken" par les agents de la CIA à cause de sa ressemblance avec la poupée - et aussi à cause de son arrogance)
➜ Description rapide physique : Beau, Beau et Beau (Grand, fin mais musclé, cheveux châtains, yeux bleus-gris...)
➜ Âge approximatif : 30 ans

De la sueur coulait sur le front et la nuque de Baxter. Il était terrorisé et fixait l'arme avec une grande crainte. Il ne voulait pas mourir, pas comme ça. Il s'était imaginé avoir une grande demeure, avec une belle femme aux longues jambes. Il aurait même voulu des chiens, de races nobles. Et puis, un cigare chaque jours, accompagné de ses amis autour d'une large piscine. Ce rêve était désormais parti aux oubliettes. Baxter se voyait déjà quitter ce monde, sans avoir connu la sensation d'être adulé par plus d'une centaine de personnes. Qui plus est, il allait mourir dans les bras d'un type qu'il ne connaissait pas ! D'un mutant qui lui faisait mal au dos d’ailleurs. Baxter n'osa aucun acte héroïque de peur de faire blesser un de ses coéquipiers - ou plutôt, par peur d'y passer. Alors, il se contenta de subir toute cette torture, dos contre le buste de son agresseur. Les évènements suivants s'enchainèrent à une vitesse presque paranormale - pour l'esprit de Baxter, qui voyait tout de manière exagérée. L'arme face à lui émit un petit bruit de gâchette alors qu'une grenade avait été lancé. Baxter ne voulait pas finir en morceaux. Mais ce ne fut heureusement pas le cas pour lui. La grenade n'était pas explosive et ne fit que déstabiliser l’ennemi. En revanche, Baxter n'eut pas de chance lorsque l'arme que le mutant pointait sur lui s’enclencha. La balle frôla son bras et l'agent se mit à hurler à la mort. Il avait l'impression d'être en train de s'éteindre. Il resta un moment par terre lorsque le mutant l'avait touché. Un autre agent, plus téméraire, réussit à se glisser jusqu'à Bruce pour l'emmener loin du champ de bataille. Baxter avait l'impression que sa vie était terminée, alors qu'il avait une blessure légère.

Une fois dans un des véhicules de la CIA, l'agent fut transporté de toute urgence dans un centre médical. Il avait besoin de soins - et sa présence sur le terrain n'était plus valable. Voila ce que c'était que d'avoir le fils d'un grand membre de la CIA. Se coltiner une plaie à longueur de temps, en espérant qu'il soit plus efficace sur la prochaine mission. Baxter n'était pas un mauvais agent, sinon il ne serait plus auprès de ses camarades, mais il avait beaucoup de défauts à corriger s'il voulait être plus efficace et pris au sérieux par les autres agents. En attendant, Baxter fut retiré de la mission, et à cause de lui, Striker avait une mauvaise opinion de l'équipe mise sur le terrain. « Agent Spencer. Essayez de me capturer ces deux mutants mais si vous échouez, rassemblez vos hommes et levez le camp. »

- « J'étais pourtant certaine que c'était par là ! »

Angel se mordit la lèvre en contemplant la façade du mur devant lequel elle tournait lamentablement en rond depuis dix bonnes minutes. En quittant l'hôpital où elle avait laissé les deux hommes, elle était partie vers le nord et avait marché pendant un quart d'heure sans se rendre compte qu'elle se dirigeait en fait vers le sud. Elle avait emprunté une bonne dizaine d'impasses et avait donc dû faire demi-tour autant de fois et maintenant elle commençait à en avoir sérieusement assez de marcher sans trouver l'endroit désiré. Décidant sur un coup de tête de faire demi-tour, et ainsi de se diriger dans la bonne direction, Angel marcha pendant cinq minutes en évitant les impasses et elle fini par repasser devant l'hôpital. Elle marchait encore lorsqu'elle entendit un coup de feu. Exceptionnellement la peur n'entraîna pas l'effacement de la mémoire et Angel se précipita pour voir d'où venait le coup de feu, persuadé que c'était encore les soldats de tout à l'heure qui s'en prenait à des innocents. Elle courait en cherchant le lieu de bagarre si bien qu'elle ne vit pas le camion quitter les lieux et s'il freina à temps, elle non si bien qu'elle alla s'écraser lamentablement dans le parc-choque avant de tomber à terre. Le chauffeur descendit précipitamment s'assurer qu'il n'avait tué personne, laissant la porte ouverte aux phéromones qui s'empressèrent de se jeter sur ceux qui étaient restés à l'intérieur. Le chauffeur quant à lui s'en prit tellement dans la tronche qu'il resta immobile, la bouche grande ouverte et la bave coulante : incapable de bouger d'un poil. Angel se releva donc toute seule, galérant parce qu'elle s'était fait mal aux fesses en tombant. N'oubliant pas son but premier, elle repartit en courant vers l'endroit où la bagarre avait lieu, n'accordant aucune attention à l'homme plutôt mignon qui la regardait à l'intérieur de la voiture. Angel courut et lorsqu'elle arriva sur les lieux, la stupeur la cloua sur place. Les gens avaient l'air blessés des deux côtés et encore une fois c'était deux humains face à des soldats sur-entraînés qui, étrangement, semblaient en difficulté. Il y avait des objets qui volaient dans les airs et Angel se dit que c'était sans doute parce qu'il y avait du vent ce soir là. Une femme rousse et un homme plus âgé, les deux pauvres victimes, n'avaient pas l'air en bonne position et Angel les prit aussitôt en pitié pendant que les phéromones aveuglaient joyeusement toutes les personnes présentes.

- « Partez je vous couvre ! »

Angel se dit que ça sonnait comme un bon film d'action et elle fut très fière de sa tirade. Bon après le soucis c'était COMMENT les couvrir, hum ? Avec une couverture ? Angel se plaça donc entre les soldats et les mutants sans se poser de questions quand à ce qu'elle ferait s'ils sortaient les fusils en face.

- « Mais c'est quoi ce bordel ? Vous avez décidé de vous en prendre aux pauvres citoyens normaux ? Vous avez fumé quoi, là ! Vous devriez avoir honte d'être encore en vie, espèce de... RAH ! »

Angel était hors d'elle : ça faisait deux fois que des soldats s'en prenait aux citoyens et elle n'allait pas laisser passer ça de nouveau ! Pour qui ils se prenaient, hein ?! Puis son regard tomba sur un homme plutôt mignon qui était blessé à l'épaule. Angel se précipita vers lui :

- « Oh mon Dieu vous êtes blessé ! Ça a aller ? Il faut vous emmener à l'hôpital ! Ça a l'air sérieux ! »

Angel ne serait jamais une bonne infirmière pour la simple et bonne raison que sous prétexte qu'il y avait du sang, pour elle la blessure était sérieuse... Montrant du doigt les soldats, Angel s'écria :

- « Mais qu'est-ce que vous attendez ?! Emmenez-le à l'hôpital et vite ! »

Puis elle retourna vers les deux mutants et les pris par la main pour les emmener plus loin. Elle les poussa dans une rue peu peuplée et leurs dit de fuir rapidement et qu'elle allait assurer leurs arrières. Angel était à fond dans son rôle de protectrice alors elle s'assura qu'aucun soldat ne vienne perturber son plan parfait. Évidemment elle ne pouvait pas savoir que uisqu'elle était partie, les phéromones n'aveuglaient plus les soldats qui, de ce fait, devaient être en train de se demander comment les mutants avaient pu leurs échapper et avaient, de ce fait, d'autres chats à fouetter. Angel aperçu en tournant la tête un panneau indiquant Central Park alors elle s'en alla en sautillant, oubliant complétement qu'elle était censée monter la garde...

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L'intrigue est terminée, merci aux participants :035:

Sujet: Re: Rp spécial intrigue n°02 • Équipe N°02