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 Les origines

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Les origines Vide
MessageSujet: Les origines   Les origines Icon_minitimeDim 10 Mar - 6:29


Je sortais de l’aéroport après avoir récupéré mes bagages repéré la sortie de cette infrastructure immense qu’était l’aérogare de Florence. L’Italie, ma terre d’origine. Je n’y étais pas né, mais le sang qui coulait dans mes veines venait d’ici. J’avais vécut 15 ans de ma vie ici, avec mon oncle, et je voulais le revoir. Des souvenirs enfouis refirent surface lorsque le vent fit claquer ma longue veste dans le vent, apportant à mes narines des odeurs du passé.
Il y avait eu plusieurs raisons à mon départ de New York pour vivre ici à l’âge de 9 ans. Ma mère était morte à l’accouchement. Certains de se organes aurait brulés à ma naissance. J’ai passé 9 ans et demi de solitude avec mon père, qui était toujours trop occupé pour faire attention à moi. Puis il avait été tué par un opposant lors d’une de ses conférences de presse. Sa société de recherche ne s’en était pas redressée, et avait coulé. Notre appartement avait été saisit pour combler une part des dettes. Je n’avais plus que les fringues que je portais et mes 500 dollars d’économies. A la rue, sans parents, mon esprit se tourna immédiatement vers mon oncle, Jef. Chaque été, je passais deux mois en vacance chez lui à Florence. Nous étions très proches lui et moi. Et il était le seul parent qui me restait. Mon parrain, un ancien ami de mon père, ne voulait pas de moi chez lui, disant qu’il n’avait pas de quoi s’occuper de moi. Le seul service qu’il me rendit fut d’acheter le billet d’avion pour moi avec mon argent. Et arrivé à Florence, je fus accueillit à bras ouverts par une foule de proches et d’amis de mon oncle, qui m’emmena m’installer dans une chambre d’amis de sa maison. La Salomé. C’est le nom qu’il donnait à cette ancienne taverne, isolée sur une colline verdoyante. Mon oncle, Jean François de son nom complet, approchait la trentaine. Il n’avait jamais eue de femme, vivait de son exploitation vinicole, et ne rêvait que d’une chose : avoir un fils qui reprendrait son œuvre à sa mort. Il m’éleva comme son propre enfant. Un jour, il m’avoua qui était télépathe. Il m’apprit à ouvrir mon esprit, à partager mes pensées et mes sentiment avec lui. J’étais heureux, malgré la perte de mes parents. Puis un jour, à 24 ans, je provoquais la pire chose que je pouvais faire pour mon oncle. Je me baladais dans les vignes, et un groupe de travailleur vint me chercher des noises. Il était jaloux de l’héritage que mon oncle, qui avait alors tout juste 50 ans, allait me léguer. Après une courte bagarre, mes mains prirent feu, brûlant une grande moitié de la plantation. Je me suis détesté pour ce que j’avais fait. J’avais fuit, et était retourné en Amérique. Je ne voulais pas mettre mon oncle en danger, et ne me sentais plus digne de recevoir son héritage.
Aujourd’hui, 3 ans plus tard, je reviens sur les terres de mon enfance. J’espérais que mon Oncle pourrait me pardonner. Je jetais mon sac sur mon épaule, et pris le sentier vers la Salomé. Arrivé à destination, je l’aperçu. Il portait la même tenue que dans mon souvenir. Un grand pantalon en toile, un vieux T-shirt gris et sa veste en laine par-dessus. Il était adossé à la palissade du jardin, et me regardait. Arrivé à sa hauteur, je me plantais devant lui. Nous sommes restés face à face, sans rien dire. Et pourtant nous avons tellement échangé. Personne ne pouvait entendre ce que nous nous disions, ne pouvait comprendre ce que nous partagions … Au bout d’un moment, une larme coula sur sa joue. Il était heureux de me revoir, et heureux que j’ai survécu à l’incendie. Il ne m’en voulait pas le moins du monde. Pourtant, trois jours plus tard, je lui fis comprendre que ma place était maintenant à New York. Je continuerai de venir le voir. Très souvent. Et nous resterions en contact lui et moi, par télépathie et par d’autres moyens. Mais j’avais trop de chose et trop de gens qui m’attachaient à New York. Et il le comprit très bien. Au moment de mon départ, il me tendit un papier. C’était l’acte de propriété de son exploitation … Plus qu'un héritage, plus qu'un propriété, plus qu'un souvenir, plus que son oeuvre, par ce papier, il m'offrait le véritable pardon et la libération de mes pensées. Plus rien ne serait plus jamais comme avant. Que ce soit dans ma vie, dans mon esprit, dans mon coeur, et dans mes pouvoirs ...
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