Sixty one Maroc !! (feat Azazel)

Sujet: Sixty one Maroc !! (feat Azazel) Mer 15 Juin - 16:55

Je venais d'arriver par avion, sous la chaleur étouffante du Maroc, je descendais les marches de l'avion de ligne cachée sous une perruque brune et mes lunettes aviator. En bas des marches deux hommes en noires m'attendait patiemment pour me conduire à ma voiture. Dans mon métier on ne salue jamais une personne par la main, trop de risque d'être surveillé par des mouchards alors on ce reconnait par une tenue vestimentaire ou un regard, voir un geste physique discret et soutenue. Ceci étant dit, je me dirigeais en direction du parking de l'aérogare. Les deux hommes ne parlaient pas. L'ambiance en devenait pesante avant même d'avoir atteint le parking. Je décidais de détendre un peu l'atmosphère tout en gardant mes sérieux traits menaçant.

- Hé les gars ! vous enterrer votre mère ! Souriez vous êtes au Maroc.!

Aucune Réaction alors que nous rentrions maintenant dans la voiture. C'était une mercedes dernier modèle teint en bleu foncé. Partout où je rendais visite à mes clients, le confort s'avaient-ils, était mon point faible. Je ne faisais rien dans la demi-mesure. J'aspirais à être au top niveau des criminels. Laissant les deux bonados sur les banquettes avant me laissant la place à l'arrière sur une banquette en cuir blanc, je m'allumais une cigarette en la fumant frénétiquement en regardant par la vitre. Nous quittions la ville en quelques minutes pour nous retrouver à arpenter le désert. Après une heure de trajet en pleine après-midi caniculaire, nous arrivâmes à destination. Les remparts en pierres granitiques étaient occupées par des gardes de l'armée révolutionnaire. A l'intérieur le bâtiment ce dressait en plusieurs bâtisses de pierres soutenant les remparts formant un carré surveillé de toute parts. La poussière s'élevait sous le trajet de la voiture. L'homme de main coupa le moteur, puis, un soldat armé d'un fusil vint m'ouvrir la portière. Sortant une jambe après l'autre, je me dressais devant lui. Il me fit un signe de main pour rejoindre l'intérieur de la bâtisse principale. Sans le regarder davantage je rentrais sans hésitation dans le logis.

Le seul meuble qui occupait l'immense espace de la pièce était une table primitive munie de deux chaises en fer usagé. Un homme d'une cinquantaine d'année au teint mate s'avançât vers moi avec un large sourire me tendant sa main. Après une forte poigne il m'invita à prendre place en face de lui autour de la table. Je retirais mes lunettes, m'allumant une autre cigarette juste après. Lui soutenant mon regard, nous commencions la négociation.

- Alors, en quoi puis-je vous être utile ?

- Voilà la situation, j'ai un homme à abattre, il faut que celas ai l'air d'un accident de maison, le genre fuite de gaz.

Me joignant le dossier de l'homme en question, je continuais de l'écouter m'imposer ses dispositions. Le dossier concernait un homme d'un parti adverse devant apparemment une grosse somme d'argent depuis longtemps au groupe lui ayant fourni en armes durant la dernière prise de pouvoir du parti dans une petite ville non loin de la Capitale.

-Mhm, vous donnez quel délai sinon pour cet homme ?
lui répondant d'un air qui laissé prétendre que l'affaire serait du gâteau.

- Vous avez 48heures pour nous en débarrasser. Nous vous conduiront dans un immeuble en face de ses appartements. A vous de voir le reste des détails.

- Considérait votre affaire comme classée, Monsieur Omar Kali et transmettez mes amitiés au général.

Remettant mes lunettes, dossier à la main, je me remie en route vers la voiture tournant le dos prétentieusement à mon client. Les deux molosses du départ m'attendaient devant la voiture, nous repartîmes en direction de la ville d'Ijad. Grincement de pneus et nuages de poussières nous roulions à toute allure sur la route{..}.

Je guettais à présent les moindres faits et gestes de ma cible du haut de ma fenêtre. La nuit était tombée. Mais alors que mes jumelles scrutaient le salon, un éclair rouge ce dessinas dans la pièce puis sans avoir eu le temps de cligner de l'oeil un autre éclair franchit la porte de la chambre de la victime. Etonné, mais en même temps interroger je continuais discrètement à observer. C'est à ce moment que l'aperçus. Le diable en personne me regardait au loin par la fenêtre de la chambre plongée dans l'obscurité.

- J'y crois pas le connio a sauté mon contrat

Emma Frost, la Reine Blanche venait de m'envoyer un message par télépathie, elle me demandait d'aller chercher l'un de nos petits nouveaux, étant donné que je suis le seul du Club qui peut faire plusieurs milliers de kilomètres en moins de trois secondes. Cette mission pour récupérer le nouveau me revenait de droit. La blonde du Club m'avait transféré les coordonnées du dénommer Carlos, il se trouvait au Maroc. Je regardais Andrew avait de partir et je lui disais que je n'en avais que pour une minute, car je devais ramener sur le sol américain l'un des nôtres, car il se trouve que le Club va bientôt se réunir et il est préférable que tous les membres soient présents. Je disparaissais dans mon habituel nuage de fumée rouge. En à peine moins de deux secondes, je me trouvais au Maroc et j'étais en face de Carlos Ramirez, je ne disais pas un mot ! Je le regardais, il était assez troublé, c'était la première fois qu'il me voyait. Ce que j'aime bien dans mon apparence, c'est que tout le monde a la même réaction dès que l'on me voit pour la première fois.

"Je suis Azazel et je suis envoyé par la Reine Blanche pour te ramener sur le sol américain, mais cette petite incursion sur le sol marocain m'a obligé à quitter un ami, donc je vais nous ramener auprès de ce dernier, tu feras sa connaissance par la même occasion." Lui dis-je.

Je lui présentais ma main, j'attendais qu'il saisisse cette dernière pour que nous puisions nous envoler loin d'ici. J'avais hâte de voir ses pouvoirs en action, même si Emma m'a bien stipulé de ne pas le lui demander de faire de démonstration à New York, car nous risquerons de le regretter amèrement et qu'il fallait faire cela dans un pays ou dans une région inhabité, pour que tout ceci passe inaperçu. Cet homme m'intriguait, si la Reine Blanche me demande de faire une telle chose, c'est que sa mutation doit être d'une extrême dangerosité, heureusement qu'il nous a rejoint, mieux faut avoir des amis comme lui que de les avoir en ennemis. Ramiez s'avança vers moi et m'attrapa le bras, dès qu'il posa sa main sur ma veste noire, nous disparûmes dans un grand nuage de poussières rouges et nous arrivâmes dans l'appartement d'Andrew !