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 Let's not make it harder than it ought to be

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MessageSujet: Let's not make it harder than it ought to be   Let's not make it harder than it ought to be Icon_minitimeMer 15 Mai - 0:10


Alors là…Il avait l’impression de retomber dans les sombres manigances de la CIA. Clint avait commencé son service tout à fait normalement, avec des bières à servir, des plats à apporter, des verres et des tables à nettoyer, des clients mécontents à contenter…Bref, un service normal. Du moins, jusqu’à ce qu’un type ne l’interpelle. Jusque-là, rien de spécial, pour le serveur ça n’était qu’un client de plus qui souhaitait commander. C’est donc avec son entrain, sa bonne humeur naturelle et son charisme habituel qu’il s’est approché. La suite l’a vu pâlir assez vite. Un type qui avait besoin de ses services. Pas la peine de demander lesquels de services. Clint le savait parfaitement et malheureusement, se voyait dans l’obligation de refuser. Pas qu’il le dise comme ça cependant. La première chose étant de simplement prendre ça avec le sourire et la rigolade, comme si cet homme se trompait. En général ça dissuadait les plus naïfs. Pour les plus coriaces, comme ce type, il y avait le « non » pur et simple, ferme et massif, sans appel, qui fait comprendre qu’un oui n’était pas envisageable. Sauf que là…Une phrase a suffi pour immobiliser sur place le brun et le faire pâlir en une seconde, top chrono.

"Lushanka n’est pas un endroit qu’on oublie si facilement"

Il a une main qui est venue se poser instinctivement sur son bras gauche, là où il cache le tatouage écrit en russe. Cet homme en savait bien plus sur lui que la plupart des gens qui avaient pu faire appel ou vouloir faire appel à ses talents de Finder. Il avait, visiblement, des informations sensibles en sa possession et Clint ne pouvait pas prendre le risque qu’il ne divulgue ne serait-ce qu’un quart de ce qu’il savait. Sa vie aujourd’hui lui allait très bien, il ne voulait pas retomber dans cette spirale de méfiance et de regards inquisiteurs qu’il avait connu à son retour à la CIA. Alors il l’a suivi, malgré son meilleur jugement. L’autre a quand même dû attendre la fin de son service avant toute chose. Qui il devait rencontrer, cela était une très bonne question, mais ça devait être quelqu’un soit de dangereux, soit de très important – voire les deux – pour qu’on lui bande les yeux et qu’on lui mette un casque anti-bruit durant tout le chemin en voiture. Effective méthode pour le perdre dans un endroit, aussi entraîné est-il pu être à une époque révolue. Quand enfin on accepta de lui enlever ces entraves, il se retrouva dans une pièce neutre, du bêton probablement, avec une table, deux chaises et…Une glace sans tain. Ca le fit rire. Il était où là ? dans un mauvais feuilleton policier ? Clint s’en approcha, tapotant la glace sans peur.

"Hellooooo. Je sais qu’il y a quelqu’un derrière, si on pouvait venir m’expliquer ce que je fous là…"

Il y eu quelques secondes de battements où seul le silence régna avant que la seule porte de la pièce s’ouvrit sur un homme, costard cravate bien taillé, rasé de près, ses cheveux noirs ramenés en arrière à fort coup de gomina, et une cravate…ridicule.

"Il fallait me dire que la cravate était de mise, j’en aurais mis une."
"Asseyez-vous Mr Turner." Clint s’exécuta, avec un lourd soupir de lassitude "Je suis Mr Schmittlein, et j’aurais besoin du Finder." Là Clint laissa échapper un rire.
"Il n’y a pas de Finder."

A lui de faire ses propres devinettes quant à ce que cette phrase pouvait signifier concrètement.

[HJ: blablabla = en russe]
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MessageSujet: Re: Let's not make it harder than it ought to be   Let's not make it harder than it ought to be Icon_minitimeSam 18 Mai - 19:47


Un jour peu banal. Il se rongeait les ongles. Il se rongeait les ongles jusqu’à la peau qui saignait d’un mince filet de sang. Il ne s’en rendait pas compte. S’il avait été seul, il aurait hurlé. Hurlé de rage, hurlé d’angoisse, hurlé de panique. Il s’adossa ferme à sa chaise de bureau, tournante, poussant avec ses pieds pour se donner cet élan vif qui ferait faire plusieurs tours sur lui-même, alors qu’il levait les yeux au plafond, de cet air de réflexion silencieux. Celui qui l’accompagnait ne disait mot, comme s’il craignait de déranger ses pensées abstraites. Il agit ainsi une ou deux minutes avant de brusquement étirer le pied devant lui et de heurter le bureau pour stopper sa course circulaire. C’était comme un déclique qui se faisait dans sa tête. C’était comme si la bombe posée sur le hamster courant dans sa roulette venait d’être désarmée : vie sauve, hourra!, sortons le champagne. Il se leva d’un seul coup, fourrageant dans les tiroirs qu’il ouvrait à la volée, tirant tel ou tel document, photo, lettre, tout ce qui lui semblait un minimum utile. Puis, il s’immobilisa de nouveau, passant sa main doucement là où il aurait normalement ressentit le contact rassurant avec le métal froid attaché à la petite chaine qu’il ne portait pas. Qu’il ne portait plus.

Il avait ordonné quelques mots. Et il ne faisait qu’attendre, présent. Attendre… Et la sonnerie du téléphone l’agressa. Il le fusilla un instant des yeux comme s’il espérait le faire flamber et décrocha vivement, s’adressant un peu sèchement au combiné. Quelques mots dans sa langue natale et il raccrocha tout aussi vivement. Il se releva, s’approcha du type un peu plus baraqué qu’il ne l’était lui-même. Ils n’avaient pas d’air semblable et ça lui convenait très bien. Il ajusta lui-même le nœud de la cravate comme s’il considérait davantage l’homme comme sa propre marionnette que comme une personne à part entière. Ça ne semblait d’ailleurs guère offusqué le type. Non pas qu’ils bavardaient beaucoup tous les deux : Viktor ne bavardait jamais vraiment avec les gens de sujets importants. Mais sans doute devait-il se sentir plus important que d’habitude. Le brun le fit se retourner comme il l’aurait fait pour un cheval et émis un sifflement amusé avant de lui mettre une claque aux fesses qui eut tôt fait de mettre l’autre un peu mal à l’aise. Ce n’était pas que Viktor avait des préférences, mais on ne se plaignait jamais de ce qu’il faisait ou disait d’étrange. Ne serait-ce simplement parce qu’il y avait toujours cette crainte infime d’une réaction imprévue de sa part. Parce que si lui était prévenant, il était le genre d’homme qu’on ne pouvait pas deviner. Un genre réfléchit et peu prévisible, qui le rendait plus dangereux qui ne semblait l’être de prime abord.

Il franchit la porte derrière l’autre qu’il poussa à marcher d’un pas plus rassuré. Ils franchirent ainsi un dédale serré de couloirs et de portes fermées. Il tapota l’épaule du gaillard devant l’une d’elle, le laissant planté là, et poursuivit son chemin jusqu’à la suivante dans laquelle il s’enferma à double tour, en solitaire éternel qu’il était. Il alla se tenir droit devant la vitre noire dont on ne pouvait voir de son propre côté, bras croisés sur la poitrine, fixant le type de l’autre côté. Type un peu curieux qui n’hésita pas à s’approcher, d’ailleurs, à qui Viktor tira une grimace amusée qu’il ne verrait jamais.

Son camarade poussa la porte et le mutant repris un air sérieux et concentré. Ce n’était pas la première fois qu’il faisait ce genre de truc. Et en fait, ce n’était pas la première personne à passer par là. Même si les individus en général n’avaient jamais le temps de capter ce qui se passait. Retrouver sa clé était devenu, dans son esprit, une priorité. Mais ce n’était pas quelque chose qu’il pouvait faire par lui-même. Il craignait surtout se faire sauter dessus dès qu’il mettrait un pied dehors. Son nom avait déjà commencé à sortir, et ça ne lui plaisait pas. Ça lui plaisait encore moins d’apprendre tout ce dont il était accusé à présent. Principalement les derniers évènements. Il était sortit, cette fois. Cœur battant la chamade. Cœur souffrant comme celui d’un enfant en deuil. Il s’était présenté au cimetière, à distance. Il avait regardé de loin le tombeau glisser silencieusement sous terre. Et il était partie, le cœur lourd de rage. Mais c’était aussi ce jour-là qu’il avait perdu l’objet de son obsession. Non pas qu’il avait oublié la douleur de la mort, mais il avait plus important à penser sur le coup. Son deuil, s’était-il dit, il le ferait plus tard.

Les voix se firent entendre. Il attrapa son oreillette qu’il se plaqua dans l’oreille et revint en position initiale, appuyé contre le bureau vide dans la petite pièce sombre où il se trouvait.

Il ne te connaît pas encore. Enfin, il ne me connait pas encore. Parle-lui encore de la Russie et de ce qu’il faisait là-bas. Dis-lui que tu n’as qu’à appuyer sur un bouton pour tout divulguer. Dis-lui que je peux foutre toute sa vie misérable de Finder imbécile en l’air si je le veux. Enfin, tu… tu…

Le dernier bout de sa phrase se fit sur un ton beaucoup plus agacé. Sans doute n’était-ce que le rire? Parce qu’on ne le prenait pas au sérieux alors qu’il était sans doute le type qu’il fallait à tout prix prendre au sérieux, en ce moment.

Dis-lui qu’il faut qu’il retrouve un objet pour toi, qu’il ne pose pas de questions et tout ira bien.

Clair? Il s’en moquait un peu. Mais il détestait cette méthode. Viktor aimait mieux faire les choses par lui-même, mais depuis peu, il craignait trop d’être repéré.
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MessageSujet: Re: Let's not make it harder than it ought to be   Let's not make it harder than it ought to be Icon_minitimeJeu 6 Juin - 16:48


Visiblement, la réponse de Clint ne fit pas rire son interlocuteur, bien au contraire. Il vit l’homme assis en face de lui se renfrogner, sans bouder pour autant, mais redevenant le sérieux même. C’était fâcheux ; lui s’amusait bien à les voir faire une mise en scène aussi bien étudiée pour rien. Il ne pourrait pas les aider. Pas qu’il ne veuille pas dans l’absolu, il avait retrouvé des trucs pour des gens très peu recommandables (il avait bien gardé ces informations et le nom de ces clients sous le sceau du secret professionnel), mais il ne pouvait pas. S’ils insistaient tant, il allait leur expliquer pourquoi il ne pouvait pas. Pas parce qu’il avait raccroché le tablier de Finder en soi, rien ne l’empêchait de le reprendre concrètement s’il le voulait. Sauf le fait qu’il était seul à présent. Or les Get Backers étaient deux pour une raison bien précise. Ici, il ne leur serait pas d’une grande utilité. Et puis même, reprendre une affaire pour les Get Backers sans son ancien partenaire serait comme une trahison. Mais l’autre continua, reprenant la parole d’un ton très sérieux qui donnait à Clint une irrépressible envie de rire.

"Pensez-vous vraiment être en place de négocier Mr Turner ? Après ce que vous avez fait en Russie ? La torture humaine Mr Turner, même en prison et hors du territoire Américain est un crime. Je pense même que l’on peut aller vers le crime contre l’humanité avec ça…Après tout, n’est-ce pas pour cela que l’on vous a tatoué un serpent dans le dos ? Parce que vous étiez un être sournois et vicieux, qui aimait faire souffrir ses victimes avant de les laisser pour mortes, sachant qu’elles ne diront jamais rien." Il fit une légère pause, le temps de boire un peu d’eau, puis reprit "Je sais que la CIA est au courant, c’est la CIA après tout, mais qu’en est-il de vos amis ? Vous n’en n’avez pas dans la police d’ailleurs ? Je pourrais tout divulguer d’une simple pression sur un bouton."

L’envie de rire diminua, mais pas son sourire insolent qui avait pris place sur son visage. Après tout, il est vrai qu’il pouvait lui faire beaucoup de tort ce type, enfin, non. Pas ce type. Celui qui lui donnait des indications par il ne savait trop quel moyen pour le moment. Mais ça se voyait qu’il recevait des informations. Il avait beau être un bon acteur, il n’avait pas cette aura du type qui sait vraiment, de celui qui est au commande. Trop vouté, trop peureux dans sa façon d’être. Oh ! c’est léger, mais pour quelqu’un comme Clint, entrainé à se faire passer pour ce qu’il n’est pas, il est facile de voir ce genre de chose. Maintenant, le truc était de faire en sorte de faire sortir de gros poisson de sa cachette. Pourtant, il devrait être en train de trembler face à cette menace qui pourrait lui causer énormément de problèmes.

"Mais nous ne sommes pas obligé d’en arriver là Mr Turner. Il vous suffit juste de nous retrouver quelque chose, un simple objet, et toutes les informations que nous avons sur vous vous seront remises."

Si l’homme avait dit quelque chose entre les deux phrases, Clint en était totalement inconscient et serait bien incapable de dire quoi que ce soit en rapport avec cela. Fort heureusement pour lui, on lui demandait juste de bien vouloir dire "Oui, oui, j’y vais de suite monsieur". C’est cela oui, et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d’alu, mais bien sûr ! Sauf que le barman n’avaitpas dis son dernier mot.

"Je pourrais juste avoir un verre d’eau ?"
"Euh…Je ne sais pas si –" Ahah, la preuve que ce n’est pas lui qui commande.
"Juste un peu, sérieux, je peux faire quoi avec de l’eau ? Vous faire la blague de « ooooh il a fait pipi dans son pantalon ! » ? Merci mais j’ai passé l’âge."

L’homme sembla hésiter avant de faire signe à autre type de lui apporter un peu d’eau, type qui retourna prestement de l’autre côté de la porte. Une fois le verre devant lui, Clint s’en saisit, en but une gorgée et jeta le reste au visage de l’homme assis en face de lui. Pas de quoi lui faire mal, mais juste assez pour faire grésiller son oreillette et le déstabiliser le temps que l’ancien agent de la CIA ne lui colle le visage contre la table.

"Pour ta gouverne triple buse, quand tu interroges un type qui a reçu un entrainement d’élite, tu l’attaches…"

Il le relâcha, non sans lui arracher son oreillette auparavant, et se tourna une nouvelle fois vers le miroir sans tain qui se tenait devant lui.

"Maintenant, si la personne qui souhaite embaucher le Finder est toujours à l’écoute, qu’il ou elle vienne me voir en personne. Je déteste les intermédiaires, ça finit toujours par faire le téléphone arabe ce genre de choses."
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MessageSujet: Re: Let's not make it harder than it ought to be   Let's not make it harder than it ought to be Icon_minitimeMer 12 Juin - 3:22


Il fixait la scène avec une attention toute particulière, adossé contre le bureau, bras croisés et tout sourire narquois flottant sur ses très attentifs. On aurait fait péter un pétard dans son oreille qu’il n’aurait pas cillé de la scène qui se déroulait sous ses yeux. Il eut un mouvement de balancement sur le bord du bureau alors que ses iris intensément bleus parcouraient les traits du Finder à mesure que l’autre exposait tout le plan au pied de la lettre, comme un parfait chien bien élevé. Il fixait ce sourire qui l’amusait sans doute davantage encore que la conversation elle-même. Et brusquement, la conversation changea. Son sourire s’élargit comme s’il s’amusait de constater le malaise soudain de son subordonné, comme s’il prenait un malin plaisir à le voir si brusquement se glisser dans la vase gluante d’une conversation dont il perdait lentement le contrôle. Et très rapidement, il ne put retenir un éclat de rire strident qui se répercuta inévitablement dans l’oreillette, mettant sans aucun doute un malaise dans l’esprit de celui qui faisait pourtant bonne figure depuis le début. Il semblait perdre un peu trop contenance et, même si l’allemand savait que c’était foutu, il ne pouvait se retenir de rouler au sol et de rire si fort qu’on aurait cru à un cochon qu’on égorgeait. Il se redressa d’ailleurs au moment ou son pauvre compagnon se prenait un verre d’eau à la figure, imagine suffisante pour tuer une fois de plus son humour laissant vaguement à désirer. Il dû bien se calmer toutefois en sentant la perte de contrôle momentanée dont souffrait son maigre effectif et il se redressa pour s’approcher d’un double bouton du le mur servant à activée une communication directement entre les deux pièces. Que croyait-il? Que Viktor allait gentiment s’offrir sur un plateau devant lui? Pas après ça. Il appuya finalement et le moindre bruit, d’un côté comme de l’autre, se répercuta en écho grésillant dans chacune des pièces.

J’aime beaucoup vôtre humour, M. Turner! lâcha-t-il d’abord, toujours secoué de ce rire incontrôlable. Il n’y avait pas à dire, le brun avait un sens de l’humour tout à faire particulier. Et c’est d’ailleurs ce que sembla penser le subordonner en entendant le fort accent allemand se répercuter contre les quatre murs de la pièce. Mais vous pardonnerez ma prudence. Je n’ai guère le souhait de me prendre un coup de poing sur le nez, si vous voyez ce que je veux dire.

Nouvel éclat de rire. Il laissa fonctionner l’appareil alors qu’il se déplaçait dans la pièce pour tirer une chaise, faisant exprès de la trainer au sol, question de faire comprendre qu’il était près à y passer la journée, s’il le fallait.

Dra, lâcha-t-il à ses deux espèces de gorilles imbéciles à qui il tiendrait sans doute quelques mots en privé. Le suédois et l’allemand étant ses langues privilégiés, ceux qui s’affairaient pour lui devait les connaitre un minimum… la catastrophe s’en suivait, si on ne saisissait pas un traitre mot de ce qu’il racontait. Vous les laissez sortir, et nous discutons. C’est bien, non? J’aime cette solution. Pas vous?

Évidemment, même si Turner s’y opposait, il ne pouvait que parler à proprement dit… ou balancer un gaz dans la pièce, mais c’était une autre histoire. Histoire qu’il n’avait guère envie d’écrire en cet instant. Il attendit donc avec ce drôle de roucoulement refoulé en lui que les types fussent sortis et qu’il ne se retrouve en tête à tête (si on peut dire) avec le fameux Finder.

La porte n’est pas verrouillée. Je ne vous oblige pas à rester. Je trouve toujours dommage que les Finders d’eussent travailler à deux. Ça me semble une perte de temps considérable. Mais je comprends vos sentiments : la trahison, l’abandon d’un coéquipier… d’un ami? Un ami, oui. Vous vous sentiriez coupable. Ou est-ce autre chose? Je crois que vous ne me prenez pas très au sérieux, et ça me convient! Ça me convient tout à fait. Mais vous avez peur, monsieur Turner. Et vous ne devriez pas. Je vous montre un secret bien gardé et sans doute quelques moyens un peu plus efficaces pour vivre qu’en étant qu’un simple barman, n’est-ce pas? Il y a d'ailleurs cet employé qui travail avec vous qui vous lance ce même regard tous les jeudis soirs en songeant à quel point il vous hait d’avoir volé sa place.Vous pouvez faire beaucoup mieux que servir de la téquila, après tout.

Il se tut quelques instants, croisant de nouveau les bras sur son torse dans un froissement de vêtements et se décida enfin à s’asseoir sur la chaise qu’il avait trainée à travers la pièce.

Ce que je veux dire par là, c’est que je sais plus que vous ne pouvez le croire sur votre petite vie, vos connaissance, patron, amis, camarade, coéquipier, passé, présent. Et moi, j’ai besoin d’un coup de main. Mais je me répète : la porte n’est pas verrouillée…

Pouvait-il être plus clair? Il pouvait être plus confondant, sans doute.
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MessageSujet: Re: Let's not make it harder than it ought to be   Let's not make it harder than it ought to be Icon_minitimeMar 18 Juin - 20:40


À peine avait-il finit de parler qu'une voix fit irruption dans la pièce. Une voix masculine, ça il ne pouvait pas en douter, avec un fort accent allemand. Oh. Il regrettait presque de ne pas avoir appris l'allemand, juste pour rire un peu. Il pouvait toujours parler Russe, histoire de lui dire quelques insanités à la tête sans en avoir l'air, mais il doutait que ce soit au goût de son "hôte". Bien loin de son esprit était l'hypothèse que ce Schmitlein soit un mutant. Bien qu'en ayant connu un personnellement, il n'en n'était pas devenu paranoïaque au point de de demander qui était un mutant et qui ne l'était pas. Après tout, il connaissant la nature humaine, ou en avait vu une tranche particulièrement hideuse durant une bonne partie de sa vie et se sachant lui-même loin d'être reluisant d'un point de vue éthique et/ou moral, et il comprenait plus que bien pourquoi les mutants voudraient se cacher. Non, pas se cacher; se préserver. Déjà envers leurs semblables les humains étaient de vraies pourritures, alors envers des êtres qui sont grandement différents des autres humains et qui, potentiellement, pourraient les asservir...Clint préférait faire taire sa propre imagination morbide et défectueuse pour se concentrer sur la situation actuelle, alias lui retenu par un type qu'il ne connaissait même pas.

Il laissa un sourire amusé se peindre sur son visage et un souffle rieur s'échapper de sa gorge. Au moins, lui, connaissait les risques et les menaces que pouvait représenter le barman. En même temps, pour qu'il ait pu faire dire des choses aussi bien gardées à son toutou au sujet des années en Russie de Clint...C'est qu'il avait une très bonne connaissance de ce qu'il s'était passé en ce temps lui semblant si lointain aujourd'hui. A dire vrai, il avait l'impression de vivre une troisième vie. Sa premier aurait été sa jeunesse et l'armée. Sa seconde la CIA et la Russie. La troisième sa vie de Finder...En fait, non, pas troisième, quatrième vie. Qui sait combien encore il allait vivre? Pas autant il espérait.

"Ça me va. De toute façon à part faire dire "je suis une fougère", je ne vois pas trop leur utilité."

Car même le retenir de force ils ne pourraient pas. À moins d'y aller à quatre contre un et encore ils auraient deux ou trois côtés cassées et des nez plus très droits à la fin de cette histoire. Puis il reprit son sérieux une fois les sbires disparus derrière la porte. L'autre parlait, encore et toujours. Il devait aimer s'entendre parler. Clint prit place en tailleur sur la table présente, face à la vitre sans tain. Ce qui était sûr c'est qu'il avait le sens du phrasé...et qu'il savait quels boutons appuyer pour faire réagir le barman. Le regard noir qu'il lança à la vitre lorsqu'il osa faire allusion à son ancien coéquipier fut une réponse en elle-même. Sans compter qu'il n'avait pas tout compris de ce qu'il était. Il n'était pas un opportuniste qui retournait sa veste à la première bonne occasion venue. Il était à l'origine un défenseur du pays, un soldant fier de sa patrie. Puis il a laissé tomber ce patriotisme au profit d'un intéressement plus égoïste, certes, mais il n'avait pas totalement renié ses notions. Et puis, il croyait vraiment que Clint était stupide? la porte n'est pas verrouillée, certes, mais il laissait bien comprendre que son refus allait être mal pris.

"Les Getbackers, pas les Finder. Il y a un Finder et un Getbacker. Il faut croire que vos toutous ont mal fait leur job de renseignement. Je retrouvais, il allait récupérer. Il ne peut pas y avoir l'un sans l'autre. C'est simple à comprendre non? Alors comprenez bien; ce n'est pas que je ne veux pas vous aider; je ne peux pas. Sauf si vous pensez avoir quelqu'un de suffisamment compétent pour aller récupérer ce que vous voulez." il décroisa les jambes et les laissa pendre du rebord de la table "Oh, et pour info. Je ne veux pas faire partie de votre équipe de manière régulière. Je vus très bien en tant que barman, merci bien."
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MessageSujet: Re: Let's not make it harder than it ought to be   Let's not make it harder than it ought to be Icon_minitimeMar 9 Juil - 17:12


Il rit. Il trembla de rire. La situation semblait soudainement si absurde qu’il ne put faire autrement que d’en rire comme s’il avait à faire à un ami qui lui lançait une blague, comme ça, innocemment. Mais Viktor n’avait pas d’amis proches qui lui étaient utiles. Ceux qui se tenaient près de lui n’étaient pas ses amis. Ses amis, ils étaient comme tout le monde : dans l’inconnu. Ils ne savaient pas où il se terrait. Mais il se pointait, parfois, chez l’un d’eux. C’était toujours une drôle de relation. Et ces amis, il les comptait sur les doigts d’une seule main tant c’était un phénomène rare dans son entourage. Et c’était très bien ainsi, d’ailleurs. Au mieux, on les ignorait complètement. Au pire, on se questionnait. Mais dans tous les cas, on ne les utilisait pas contre lui. Mais les gens qu’il gardait près de lui ne lui étaient pas forcément aussi amers qu’il voulait bien le laisser paraitre. Ils ne le connaissaient pas comme certaines personnes pouvaient le connaître, et ils avaient étrangement et aveuglément confiance en ses agissements qu’ils ne remettaient pas en cause. Et c’était peut-être justement ce qui le poussait à les garder au seul niveau de connaissance utile plutôt qu’à celui «d’amis». Parce qu’ils ne s’opposaient pas à lui. Parce qu’ils ne lui offraient jamais l’occasion de gagner une nouvelle vision de la chose. Parce qu’ils étaient son ombre, ses oreilles, ses yeux. Ses marionnettes, pourrait-on dire. Pourtant, même s’il riait à gorge déployé, il s’inquiétait toujours de leur sort, dans un instant de culpabilité qu’il balayait aussitôt du revers de l’esprit.

Si son rire se calma doucement, un drôle de sourire, invisible pour l’autre, continua de flotter sur ses traits pensifs. Ils étaient bien plus utiles qu’il ne pouvait se l’imaginer. Plus que des chiens de services, plus que des plantes décorative dans tout son petit manège sans doute exagéré. Mais une chose était certaine, le barman le faisait rire plus que de raison.

Décidément, vous êtes très amusant. Mais vous avez absolument tort de croire en leur inutilité.

Mystère qu’il se garderait bien de dire, et qui n’intéressait sans doute pas l’autre. Ou alors, ceci serait peut-être suffisant pour initier un minime petit doute dans l’esprit de l’homme. Un léger, tout petit doute, quant à la possible véritable raison de sa présence? Il ne le croyait pas bête à ce point, mais Viktor était de cette nature à détourner les situations pour les mettre à son avantage. Sans qu’on ne s’en rendre compte nécessairement. Sans que lui-même ne le fasse forcément exprès. Il le faisait, tout simplement, parce que c’est ce qu’il avait toujours fait. À vrai dire, ses subordonner lui avaient donné une raison de plus de se montrer méfiant et de rester terré dans sa salle, loin des poings ravageurs de son invité. Et c’était bien de voir une confirmation se dévoiler devant lui : un simple barman est-il réellement apte d’agir avec tant d’arrogance et de violence dans les nerfs? Il en doutait. Même si les probabilités disaient que c’était possible, il en doutait.

Il eu un nouveau rire en l’écoutant parler. Mais un rire tout à fait différent : un son de moquerie plus que d’amusement. Il le sous-estimait, de toute évidence. Ça ne lui faisait rien. Tout ça n’était qu’un immense plateau de jeu et il décidait encore des portes à ouvrir et à fermer. S’il choisissait de sacrifier un pion, ce n’était que parce qu’il n’avait pas d’autres solutions. Extrémiste? Il croyait que ses idées valaient la peine d’être poursuivie jusqu’au bout, tout simplement.

Quoi qu’il en soit, je ne vous demande pas une entrevue régulière avec ma propre personne. Ça ne sera pas nécessaire. Et j’ai la meilleure âme de la planète pour récupérer, comme vous dites, après que vous ayez… um… trouvez?

Il ne lui avouerait pas qu’il irait lui-même récupérer l’objet. Son unique but étant de le retrouver, se voyant dans l’incapacité de bouger pour le localiser lui-même. Récupérer, ce n’était pas un problème, bien qu’il se doutait de l’endroit où il se trouvait.

Voici donc les termes : vous retrouvez, vous touchez un montant ou plus, et vous n’entendez plus parler de moi. Ceci vous convient-il?


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MessageSujet: Re: Let's not make it harder than it ought to be   Let's not make it harder than it ought to be Icon_minitimeMar 23 Juil - 23:19


Qu'il se détrompe, ce Schmitlein; Clint ne croyait pas en leur inutilité de manière générale, juste que dans cette pièce à cette instant précis, ils étaient effectivement plutôt inutiles. Pas en soi, juste qu'il avait déjà démontré qu'une bonne bagarre était loin de le rebuter ou de le mettre en défaut et que, à moins que Viktor ne pense qu'il va fuir en mode Speedy Gonzales, poster des gardes pour le surveiller n'était pas exactement utile. Voilà tout. Cependant, ça n'empêcha pas le barman d'offrir a la glace sans tain un sourire moqueur, à la limite du mauvais. Oh non, il ne se gênerait pas pour tailler des shorts à ces agents qui était employés par cet homme. Il n'avait aucune raison concrète de faire cela mais ça l'amusait au plus haut point. Ça a été ça aussi, pendant l'armée, pendant la prison: on est pas dans une situation où on pouvait être heureux, alors on prend les autres pour des jouets et on s'amusent à leur dépend, que ce soit mérité ou non. Clint avait perdu ce genre d'état d'âme depuis longtemps, tant que ce n'engageait pas l'intégrité physique et mentale de manière lourde de la ou les personnes. Et si l'un d'eux avait quelque chose à y redire, l'ancien militaire qu'il était se ferait une joie de leur montrer de quoi il était fait.

En attendant on semblait se foutre allègrement de sa gueule de l'autre côté de la vitre. C'est de bonne guerre vous me direz, mais il préférerait en venir assez rapidement au fait en réalité; pas qu'il n'avait pas que ça à faire, mais il n'avait pas que ça à faire. Donc si ce Viktor pouvait lui donner une description de l'objet et le laisser aller faire sa vie, ça l'arrangerait. Il commençait à être un peu fatigué de cet échange qui ne semblait pas en finir, surtout qu'il n'était pas là de manière volontaire à la base. Quand, enfin, son interlocuteur lui expliqua les tenants et les aboutissants du deal, Clint en aurait presque laissé échapper un "enfin!" tout sauf poli ou de bon esprit ici, mais il avait encore des notions de politesse et il se retint, prenant simplement une position plus à l'écoute de l'autre qu'auparavant. Avant de répondre à être proposition.

"Tant que je peux avoir un accord écrit et signé, surtout sur la mention 'vous n'entendez plus parler de moi', dans ce cas vous avez un deal. Donnez-moi une description de la chose que vous recherchez, voir une photo si vous pouvez, et je me charge de votre affaire. Le délai dépend, mais ne comptez pas plus d'un mois. Grand maximum."

La seule fois où il avait mis plus d'un mois pour retrouver quelque chose était un homme qui avait voulu disparaître; il est toujours plus difficile de retrouver ce genre de personne, étant donné qu’elles ne veulent pas être retrouvées. Il sauta en bas de la table où il s'était assis, décroisant les bras et étirant un peu ses muscles qui protestait de la position adoptée précédemment.

"Alors, si on est arrivé à un accord, je pense que je peux retourner à ma vie, en attendant les informations ?"
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MessageSujet: Re: Let's not make it harder than it ought to be   Let's not make it harder than it ought to be Icon_minitimeSam 3 Aoû - 20:39


Il souriait. Même si l’autre jouait sur la corde «Je te déteste à mourir, mais je veux bien faire ce que tu demandes.» C’était une drôle de situation. Il se serait, au départ, attendu à ce qu’une menace et que du chantage comme il lui avait fait n’aurait pas fonctionné. Mais ses attentes lui avaient mentie, même si tout semblait s’être dirigé dans ce sens depuis le début de l’entrevue. Pourtant, le brun s’était décidé à acquiescer, bien malgré tout. Bien malgré son petit air renfrogné qui faisait sourire l’allemand. Il croisa les bras sur son torse. Satisfaction? Après tout, il avait effectivement l’impression d’avoir réussit à atteindre un nouvel objectif, même si l’autre ne voulait pas le lui montrer sous cet angle. Peu importe ce qu’il disait, c’était exactement la même chose, au final. Oui bon, fallait comprendre dans le sens ‘’ne plus entendre parler de lui’’ plutôt ‘’je ne m’adresserai plus directement à vous, rien ne dit que vous n’en ‘’n’entendrez’’ plus parlé, mon nom est partout!’’ Il garda le silence encore un instant, observant, analysant, profitant peut-être un peu, par la même occasion. Il n’aimait pas prendre de risque inutile et cette idée de jouer les incognitos lui donnait un plaisir malsain. Il se redressa finalement pour s’approcher de la vitre, comme s’il s’attendait à ce qu’on le voit bouger, chose qu’il savait parfaitement impossible.

Sous la table. Vous comprendrez que je ne vous contacterai plus personnellement. Et je vous invite et ne pas trop ouvrir les journaux, pour respecter cette partie de l’entente, il y a des forces sur lesquelles je n’ai aucun contrôle, lâcha-t-il avec ce drôle de ton, un peu humoristique, même si la conversation ne devrait pas, habituellement, permettre ce genre de plaisanterie un peu gamine et complètement à côté de la plaque. Mais c’était son genre : se trouver drôle alors que personne ne rit. Qu’en avait-il à faire? Rien, justement, et c’était là toute la beauté de la chose.

Il avait déjà songé à la requête. Il avait déjà pensé au contrat. Il avait déjà pensé à l’image de l’objet qu’il avait soigneusement glissé dans une enveloppe qu’il avait coincé sous la table, tout simplement. À l’intérieur, il avait aussi glissé un numéro de téléphone. Il le laissa trouver l’enveloppe avant de poursuivre sur ce même ton que beaucoup trouvait un peu trop agaçant. Et c’était précisément ce qui l’amusait le plus.

Lorsque vous aurez localisé, composer le numéro et donnez vos informations. On vous indiquera un point de rendez-vous pour la petite commission monétaire que je vous devrai à ce moment-là. Notre entretien est terminé, je vous souhaite une bonne fin de journée, monsieur Turner…

Et il coupa court à la conversation, appuyant sur le bouton pour interrompre la liaison entre les deux pièces. Il avait tout de même gardé la fonction «écoute» pour l’autre pièce, mais Clint, en revanche, ne pouvait plus entendre ce qu’il se passait du côté de l’allemand. À vrai dire, il n’avait rien à ajouter, ne serait-ce que trépignant d’impatience de se retrouver en pleine possession de ses moyens : ne pas avoir la clé lui faisait commettre quelques erreurs… il se révélait beaucoup trop téméraire et sans doute contacte le brun en était une parmi d’autres.
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MessageSujet: Re: Let's not make it harder than it ought to be   Let's not make it harder than it ought to be Icon_minitime


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