James avait fixé l’allemand, attendant qu’il lui réponde, fixant ce sourire moqueur constamment accroché à ses lèvres, ce qui arracha un ultime soupire d’agacement au blond qui ne supportait pas tellement cette attitude lorsqu’il exerçait son boulot, n’aimant pas quand les suspect s’amusaient avec une attitude moqueuse et désinvolte. Et finalement il se mit à répondre dans une attitude un brin exagérée probablement, et si James eût un haussement de sourcil il se contenta d’écouter son discours pas très clair sans rien dire. Car oui, le blond trouvait que tout n’était pas clair dans cette histoire, dans toute ces paroles. Une erreur humaine, il avait légèrement tiqué et plissé les yeux, que voulait-il dire réellement ? Quelle était la véritable erreur dans toute cette histoire ? Et quelle machination se tramait si véritable machination il y’ avait ? Tout un tas de questions auxquelles le policier ne pouvait répondre, ce n’était qu’un casse tête sans queue ni tête qui commençait à lui prendre sérieusement la tête. Et il entendit les coups donnés derrière lui sur la vitre opaque, mais il décida de les ignorer tout simplement, l’agent du gouvernement était censée être qu’un simple observateur alors James avait tout simplement décidé de l’ignorer. Mais il ne c’était pas attendu à sa soudaine interruption, James tourna d’ailleurs vivement la tête lorsque la porte s’ouvrit et suivit du regard le brun, ne manquant pas de remarquer la porte grande ouverte et James grommela une nouvelle fois quelques mots à l’intention de l’agent du gouvernement :

- On vous a jamais apprit à fermer une porte !?

Le blond c’était reculé pour refermer, un peu violemment peut-être le porte contre laquelle il c’était adossé, croisant les bras sur sa poitrine pour fixer les deux hommes devant lui, roulant des yeux, agacé par les paroles de l’agent du gouvernement, ne cherchant pas tellement à comprendre son discours non plus, ne l’écoutant qu’à moitié à vrai dire. Mais la suite de son discours le ramena rapidement à l’interrogatoire, et il n’apprécia pas le moins du monde ce que venait de dire le brun, qu’est ce qu’il insinuait derrière tout ça ? Que les policiers n’avaient pas de raisons de l’enfermer ici ? James se dégagea soudainement de la porte pour se placer devant le grand brun, n’aimant pas ce qu’il disait il ne tarda pas de lui faire comprendre, sourcils froncés et regard assombrit.

- Je n’aime pas tellement ce que vous êtes en train d’insinuer ! Vous croyez vraiment qu’on a pas de preuves qui font que Schmittlein soit assied sur cette chaise !? Mais vous vous prenez pour qui pour insinuer qu’on a pas de raison de le garder ici hein ?

James eût probablement une moue contrarié, n’aimant pas tellement qu’on remette en doute son travail de policier, il le fixa une dernière fois en grognant quelques mots

- Estimez vous heureux que, par respect pour Michael qui semble vous connaître que je ne vous fasse pas retourner à votre simple rôle d’observateur.

Le blond attrapa la chaise et s’assied dessus, reportant son attention sur l’Allemand.

- Bien maintenant qu’on a entendu ce que certains idiots on voulu dire reprenons… Provoquant ? Légèrement. Il était comme ça, il lançait des piques qui ne ferrait probablement pas avancer grand chose, car l’idiot dans toute cette histoire c’était Neal et James n’avait pas tourné autour du pot pour le dire, il finit par reprendre après quelques secondes de silence. Tu as dis que tu n’étais que le pion d’une machination, imaginons un seul instant que je te crois, quelle serait cette machination et pourquoi te viser toi ? Et ne me sors pas l'excuse qu'il faut bien une victime, il doit y avoir quelques bonnes raisons non ? Peut-être en rapport avec ces curieux documents que notre toutou veut récupérer ?

Il avait dardé ses iris intensivement bleu sur le policier blond, comme s'il cherchait à déceler ses réflexions, bien qu'il y était parvenu jusqu'à maintenant sans trop de mal. Il était comme il livre ouvert sur ses émotions. Il suffisait à Viktor de repérer les tiques physiques, facials, sa respiration, ses mains, ses mouvements, son regard. Surtout son regard comme un miroir de son âme qui révélait tout. L'allemand se contredisait, mentalement. Il affichait fièrement son air taquin, rebelle, désinvolte, arrogant. Quelque part, il y avait autre chose. Il y avait autre chose qu'il dissimulait soigneusement, de peur, peut-être, qu'on le lui enlève, comme tout le reste. Mais le policier était si étrangement à l'opposer de ce qu'il était, de ce qu'il avait toujours été, qu'au fond, ça l'amusait et l'intriguait tout à la fois. Comment pouvait-on être aussi fragile et aussi borné à la fois? Il avait noté sa réaction lorsqu'il avait osé aborder le sujet de son ancien collègue décédé. Et peut-être pourrait-il jouer un peu la carte des émotions avec lui. Du moins, c'était une option qu'il gardait en tête. Une option qu'il observait encore lorsque les coups dans la vitre l'intriguèrent, une seconde. Pas davantage, d'ailleurs. Une minute et la porte d'entrée de la pièce s'ouvrit quelque peu à la volée, sans trop grande discrétion. L'allemand avait suivit les iris bleutés vivement tourné vers la porte à travers laquelle s'était sans surprise glisser l'agent de deux têtes de plus. Il avait abandonné le blond, pendant un instant, se concentrant sur celui qu'il était plus porté à appeler comme étant son ennemi. Les policiers n'avaient rien de si effrayant que ce seul être, même combiné. Peut-être était-ce seulement la froide détermination qu'il lisait chez l'homme qui lui donnait cette impression. Il avait soutenu le regard posé sur lui de cet air quelque peu effronté qui le caractérisait si bien, maintenant. Qui lui collait à la peau, même.

Il s'était contenté de lui décrocher un sourire ironique. Et s'il l'écoutait toujours parler, il se désintéressa rapidement de ce qu'il avait à raconter, portant sa curiosité sur les menottes à ses poignets qui lui chatouillaient désagréablement la peau. Il les secoua de quelques coups secs, devant lui, comme pour en tester la solidité. Le tintement léger du métal ne parvenait en revanche pas à le déconcentrer de l'écoute qu'il portait aux mots encore prononcés alors qu'il se tortillait un peu les mains dans tout les sens pour mieux analyser la chose, comme s'il espérait encore parvenir à s'en libérer. Il l'ignorait. Il l'ignorait de façon flagrante. Comme s'il se moquait ouvertement de lui. D'un regard, rapidement relever, sans pour autant perdre son petit sourire arrogant, il semblait silencieusement le trouver ridicule du haut de ses presque deux mètres qui le surplombait.

Puis, s'il jouait toujours d'un air volontairement distrait avec le métal de ses menottes dont il était encore bien incapable de se débarrasser, il eut un léger sursaut lorsque la porte claqua de nouveau et releva instinctivement les yeux sur le blond. Il avait l'impression de voir un gros nuage noir et menaçant planer au-dessus de lui tant il le sentait bouillir de l'intérieur. Il toussota plus ou moins discrètement en entendant ce qu'il avait à dire, particulièrement par rapport aux ''preuves'' qu'ils avaient pour l'enfermer là, dans cette petite pièce étouffante. C'était un point pour le gouvernement; en effet, le blond n'avait pas assez de preuves. Du moins, il n'avait pas les bonnes. Mais il n'insista pas dans la querelle qui opposait les deux autorités. À vrai dire, son regard de spectateur avide de sang imaginaire se balançait dangereusement d'un à l'autre comme pour ne surtout pas rater le premier poing qui allait se lever. Et peut-être que s'ils ne s'étaient pas trouvé là, devant lui, devant d'autres regards, ça aurait été le cas. Il pouvait bien divaguer un peu. Il s'en amusa probablement plus que la raison aurait du le lui permettre. Pourtant, ça lui semblait si extraordinairement délirant qu'il ne pouvait qu'en émettre un léger rire un peu spontané qu'il retint tant bien que mal entre ses dents serrées. Il récupéra rapidement son air plus fermé lorsque le blond daigna reporter son attention sur lui, et tirant une chaise comme pour se mettre à son niveau, comme s'il s'agissait là d'une technique classique pour mettre en confiance, comme pour lui dire ''mec, je suis comme toi!'' alors que pas vraiment, en fait. Ou était-ce juste l'énervement de l'accident de voiture et du débarquement normandique de Neal qui l'oppressait à ce point. Nouveau sourire ironique, qu'il tourna vers le blond, cette fois.

«C'est une excuse si pathétique que ça ne me vient pas à l'esprit. »

C'était faux et bien sûr qu'il avait déjà joué cette carte sur le ton du mélodrame chaotiquement orchestrer pour se foutre de sa propre gueule. Il ne s'était pas attendu à ce qu'on le croit. Il ne faisait vraiment que les mener en bateau pour tous les éloigner de ce qu'il en était vraiment. Il ne faisait que parler et gagner un temps inutile. Gagner le temps à la réflexion. Et il ne faisait que les énerver, d'un cran. Parce que c'était dans sa nature de toujours chercher la limite, humaine ou pas. Peut-être parce que lui, il ne connaissait pas la sienne et ne croyait pas en avoir, ça l'obligeait à piquer à vif celle des autres.

«Évidemment qu'il y a une bonne raison, mais ma logique me chuchote qu'il vaut mieux taire la vérité que de faire s'effondrer la poutre de maintient du gouvernement. Du moins, c'est ce qu'ils voudraient. Ce n'est pas pour aucune raison que je me trouve là, vous avez raison. Malheureusement pour vous, Il est de trop. »

''Il' en parlant évidemment de Neal. En prenant même un certain plaisir à mentionner son inutilité actuellement. D'accentuer, peut-être, l'effet dérangeant qu'il avait déjà pour le policier. Pour soutenir le blond dans l'optique qu'il devrait le foutre dehors à grands coups de pieds dans les boules. Ils étaient, décidément, plutôt mal partis pour obtenir quoi que ce soit de sa part. Révolté, buté, il avait relevé un pied rebelle qu'il avait posé sur la table, poussant de manière à se retrouver balancé sur les pattes arrières de sa chaise, un petit air toujours aussi provoquant. Comme quoi il se fichait bien d'eux. Tous autant qu'ils étaient.

Son petit discours comme arme pour jauger des différentes réactions, Neal n’avait pas lâché Viktor des yeux, essayant encore d’analyser les quelques réactions de l’homme à qui il faisait face pour la première fois malgré les nombreuses recherches qu’il avait du fournir. Ainsi, il n’avait pas bronché d’un pouce en entendant le claquement de la porte, dardant son regard gris sur celui qui était la seule raison de sa présence ici. Un criminel qui semblait s’amuser de toutes cette mascarade autant que des réactions du blond face aux sous entendu. Réaction qu’il n’avait pas fallu attendre, le policier se glissant sous son nez pour exprimer sa façon de penser au mathématicien qui l’avait écouté râler sans broncher… ou presque.

« Peut-être que c’est seulement vous qui voyez des insinuations là où il n’y en a aucune. »

Il n’avait fait qu’énoncer une vérité et n’avait pas cherché à suggérer quoi que ce soit, après il n’y était pour rien si le flic n’avait pas compris le réel sens de sa phrase. Il aurait été prêt à continuer de polémiquer avec l’autre si une certaine conscience professionnel ne lui avait pas soufflé de s’éviter plus de mal qu’il n’en avait déjà avec cette affaire et à ne pas se laisser si facilement entrainer face à un criminel qu’il devrait bientôt récupérer. De plus il était vrai qu’il n’était là que grâce à Michael et il ne désirait pas de se fait en faire trop au point de se brouiller avec son ami.

Laissant donc le policier borné reprendre sa place, croissant des bras en se mettant légèrement en retrait sur le côté de la table derrière James, il avait continué d’observer l’interrogatoire et Viktor qui jouait avec ses menottes, poursuivant ainsi son analyse. Il n’avait pas relevé la pique qui lui était volontairement décoché par le blond, la laissant ricoché sur son air froid et sérieux alors qu’il en riait presque intérieurement. Il en fallait bien plus pour le vexer qu’une attaque aussi faible, surtout quand son ego lui faisait voir la pleine justesse de ses capacités. Et il n’était pas un idiot loin de là, ça il le savait. Ou en tout cas il n’était pas le plus idiot de la pièce, même si cette réflexion il la garderait pour lui.

Il n’avait cependant pas pu empêcher un pli des plus sarcastiques d’étirer ses lèvres, en voyant James rentrer dans le jeu de Viktor et relancer cette histoire de machination et de fausse victime. Certes tout n’était pas net dans l’affaire, mais le théâtral de l’allemand en était tellement absurde qu’il risquait plus de lui faire perdre son temps qu’autre chose. Enfin ça n’était pas son problème et au fond ça lui faisait sans doute gagner un temps précieux pour se procurer les documents officiels qui lui donnerait la main mise sur l’allemand. Un allemand dont il pensait commencer à éclairer certains mécanismes sous ses airs effrontés et sardoniques. Durant sa carrière, Neal avait pu croiser certains criminels qui donnaient parfois l’impression d’avoir honte de ne pas combler les attentes du public, Viktor lui semblait plutôt fier de dépasser toutes ses espérances. Alors que tous accumulaient les raisons de ne faire preuve d’aucune mansuétude à son égard, lui ne donnait toujours pas l’impression de sentir le nœud coulant se resserrer un peu plus autour de sa carotide. Non au contraire, il semblait faire de son mieux pour faire encore plus pencher la balance en sa défaveur. Et il faisait cela avec l’amusement d’un gamin qui expose à ses parents une nouvelle bêtise qu’ils ont oublié de prendre en compte avant de le punir pour celle qu’il connaisse déjà, et qui ensuite se retiens d’éclater de rire devant leur air horrifié.

« Oh pourtant depuis tout à l’heure il est indéniable que certains et toi en particulier excellent dans le pathétique. »

Passant son regard noir de James à l’entente du terme toutou à Viktor, il avait mis de côté toute idée de renvoyer au blond sa voiture dans l’état même, pour revenir se concentrer sur l’interrogatoire, sans autre commentaire. Il était redevenu des plus impassible, quand le criminel avait poussé ses explications, leur laissant voir qu’il semblait bien s’en ficher des atteintes lancé contre le gouvernement ou contre lui-même. Après tout si le flic blond voulait se perdre dans les divagations de l’allemand c’était son choix, et puis mieux valait-il mettre un frein aux commentaires pour éviter tout nouvel affrontement entre lui et le policier. Il pouvait largement supporter les affronts, surtout lorsqu’il songeait qu’il aurait dans quelques temps largement le temps de rattraper ses comptes avec le criminel. Ce dernier pouvait jouer les têtes durs, les révoltés ou tout ce qu’il voulait d’autre, Neal avait bien l’intention de se montrer à la mesure de ce qu’on attendait de lui, quitte à se salir les mains pour ça. Oui il lui suffisait simplement de songer que lorsque le désespoir atteignait un certain degré, il vous ôtait jusqu’à la force de vous révolter contre l’injustice dont vous étiez victime. Un désespoir qu’il allait finir par faire goûter à l’allemand si on continuait trop à le chercher. Et cette pensée suffisait largement pour réussir à lui faire supporter en ce moment n’importe quelle narquoiserie de la part des deux hommes.

Libre à James d’écouter ou de continuer ses questions, libre à lui de continuer sans Neal, mais le mathématicien ne croyait aucunement que sa disparition suffirait à délier la langue du criminel. Certes l’idée de ce faire virer de l’endroit l’agaçait aussi légèrement, surtout qu’on risquait cette fois de ne pas le laisser simplement observer de derrière une vitre. Et avec ça il y avait toujours l’air narquois et provoquant de Viktor, dont le balancement régulier commençait à doucement le lasser, aussi pris d’une impulsion soudaine il avait tiré la table vers lui d’un geste vif au moment même ou son pied faisait une légère poussé de manière à ce qu’il ne repose plus que sur du vide et provoque un déséquilibre au point que la chaise ne parte à la renverse.

« On ne se balance pas sur les chaises. »

Voir Viktor se casser la figure pouvait être un bon spectacle final si on devait le sortir d’ici. Et le flic blond était sans doute du genre à saisir l’occasion de se débarrasser de l’agent du gouvernement. Surement avec joie même. Aussi Neal pouvait-il s’accorder également un dernier plaisir aussi bien envers le criminel que le policier qui n’avait fait que le chercher. Parce qu’au fond il était tout aussi doué à ce jeu là.

« Perdre son temps est une chose. Se faire complètement enfumer en est une autre. Je pensais pourtant que même les policiers savaient faire la différence. »

Plus subtil que le flic blond dans ses propos, il n’en restait pas moins que c’était une pique qu’il venait de lui décocher une pique tout aussi destiner à clouer au mur son interlocuteur que le regard qu’il avait lancé au criminel.

James avait ignoré la réplique de Neal, préférant reporter son attention sur Viktor, il aurait aimé boucler cette affaire au plus vite, aimer classer le dossier en un claquement de doigt, mais c’était impossible et la principale cause était que Viktor était tout sauf un suspect facile. Alors il avait tout simplement essayé d’en savoir un peu plus sur lui en continuant ses questions, mais il s’amusait à afficher une attitude rebelle, une attitude désinvolte qui empêchait James d’analyser un temps soit peu l’allemand. S’il disait que c’était une excuse pathétique elle pouvait s’avérer totalement vraie, James le savait, mais il ne dit rien pour autant, enfin disons qu’une voix empêcha toute tentative de réplique, et ce fût celle de Neal, si James tourna légèrement la tête vers lui, il s’abstint d’une quelconque réplique, ne préférant pas envenimer un peu plus la situation. Le blond avait une nouvelle fois dardé ses iris bleues sur l’allemand lorsqu’il ouvrit la bouche pour lui répondre, et il avait plissé les yeux, analysant ses mots, il aurait préférait une réponse claire, une réponse précise qui pourrait faire avancer les choses mais il n’obtint qu’un méli-mélo de phrases qui n’apportaient aucunes réponses, simplement des questions. Et il soupira en se passant une main sur le visage, Neal était de trop dans cette pièce mais il ne pouvait pas non plus le virer comme ça, même si ça lui ferrait plaisir, non il devait se contenter de sa présence et de l’absence de réponse de Viktor, mais d’un autre côté il n’était pas certain que l’absence de l’agent du gouvernement ne délit la langue de l’allemand.

James regarda de nouveau son suspect, son pied posé sur la table, se balançant doucement dans cette même attitude rebelle, cette même attitude provocante, il leur montrait clairement qu’il en avait rien à cirer d’eux, que ce soit des policiers ou de l’agent du gouvernement. Le blond continua de le fixer sans rien dire, il suivit son balancement, agacé, laissant transparaître son agacement en tapotant la table de ses doigts et du coin de l’œil il vit Neal bouger pour attraper la table qu’il tira vers lui, ayant pour conséquence de retirer tout maintient à Vik qui bascula en arrière avec sa chaise, se retrouvant inévitablement étalé sur le sol. James se tourna vivement vers Neal, tardant des iris furieuses sur ce dernier il siffla entre ses dents.

- Non mais c’est quoi votre problème hein ? Sortez de ma salle maintenant, désolé Mic mais c’est la goutte de trop.

Le blond avait regardé quelques secondes son coéquipier avant de commencer à se diriger vers Viktor pour tenter de le relever, mais il se stoppa bien vite en entendant les dernières phrases de Neal. Se faire enfumer. Neal était entrain de dire que James se faisait enfumer par l’allemand, et se fût la provocation de trop pour le lieutenant qui perdit son calme, se tournant d’un bloc, il fît face à l’homme bien plus grand que lui mais ça ne le gêna pas pour lui envoyer violemment son poing dans le visage de l’homme.

-Allez vous faire foutre Mathesson et sortez d’ici.

James avait tourné le dos à Neal pour relever sans ménagement Viktor et le remettre sur la chaise se penchant vers lui, il lâcha entre ses dents

- Je peux vous garder 48 heures, ne vous inquiétez pas, je reviendrais vous voir plus tard, je vous envois de la compagnie, et pas d’inquiétude, ça ne sera pas notre grand ami du gouvernement.

Il se redressa et sorti de la salle d’interrogatoire, il avait fait signe à deux policiers de garder un œil sur Viktor, attrapant une tasse de café il l’avait siroter doucement en suivant des yeux l’agent du gouvernement contre qui il n’avait pas réussit à garder son calme. Soupirant une nouvelle fois il c’était tourné vers la salle d’interrogatoire, observant l’allemand à travers la vitre, oui décidément cette affaire là allait être plus compliqué que d’ordinaire.