Une journée de travail en moins, la cloche se faisait enfin entendre. Habituellement, Médérick aimait donné ses cours, mais depuis quelques temps, depuis se jour fatidique ou son amoureux fut tuer, l'envie lui manquait pour presque tout. Sortant de l'université il se dirigea directement à sa voiture, comme à presque tous les soirs il allait peindre. L'Art était la seule chose qui lui permettait de s'évader un peu de sa propre tête. Central Park, un des seuls endroit au monde ou l'aquakinésiste arrivait encore à trouver de l'inspiration. Peut-être était-ce cette nature grandissante, le charmant ricanement des oiseaux ou simplement l'énergie vivante qui s'émmanait du parc, mais une chose était certaine son sens créatif était semblait se développer lorsqu'il était entourré de la nature.

Arrivé sur place, il ouvrit la valise de sa voiture, sortit un chevalet, quelques pinceaux et de la peinture, puis se dirigea vers l'entré du Parc. Ne restait plus maintenant qu'à trouver l'endroit qui lui donnerait l'envie de créer. Il adorait se promener dans l'herbe fraîchement coupé, regarder les animaux en paix ce nourir, la vision de deux petits écureuils qui s'amusait à s'aroser dans le petit lac artificiel lui mis un sourir au visage. Continuant son chemin sous le chaud soleil qui ne brillerait plus que pour quelques heures encore. Non loin de lui, à seulement quelques mêtres, il y avait un jeune homme. Son visage lui rappelait un étudiant qu'il avait jadis eu par le passé, peut -être était-ce lui. L'homme décida de vérifier ses dires et s'avança. De toute, façon il voulait prendre cette direction. Le paysage des arbres qui portait à leur pied un manteau de fleur blanche était magnifique.

Rendu à la hauteur du jeune homme son visage s'éclaircit enfin, il s'agissait belle et bien de Mallory, son ancien étudiant. Médérick déposa ses choses avants même de lui adresser la parole, puis il mentionna.

-Bonjour Mallory. Tu viens toi aussi profiter de cette magnifique après midi.

Sans même demander s'il pouvait prendre place au côté de l'autre homme, le mutant s'appuya sur le banc quelques instants et décida finalement de monter son chevalet et de s'installer pour peindre. Il posa son regard sur Mallory et repris la parole pour lui demander.

-ça ne te dérange pas si je prend place a côté de toi?

Mallory s'était réveillé ce matin-là de très bonne humeur. Les oiseaux gazouillait sur son balcon qui ressemblait plus à une serre qu'autre chose. A vrai dire, il y avait toujours des tonnes d'oiseaux à la fenêtre du jeune homme. Depuis toujours, il avait vécu en présence d'animaux, et de fait, il les respectait totalement. C'est pour ça qu'il adorait quand ses amis les animaux le réveiller.

Il sortit du lit en trombe et alla dans la salle de bain. C'était la pièce la plus petit du salon et malgré tout, elle était remplie de plantes. Elles adoraient cet endroit humide. Mallory salua ses amies, se brossa les dents et parti sous la douche. Après un bon quart d'heure sous l'eau chaude, Mallory sortit et se sécha le corps devant le miroir. Il resta se regardait quelques minutes. Qu'était-il devenu ? Où en était-il ? Et qui était-il ?

Enfin, après s'être préparé, Mallory sortit de l'immeuble et ferma difficilement sa porte à clé. Il avait toujours eu du mal avec cette satané porte. Après 5 minutes à se battre avec, la vieille voisine d'à côté pointa le bout de son nez. Quelle commère elle était. Mallory n'en pouvait plus ! Quand il réussit, enfin, à fermer sa porte, il courut dehors pour aller prendre un métro pour Central Park. Il aimait bien cet endroit pour toutes les plantes qui poussaient en liberté.

Après quelques minutes il arriva dans le parc et se posa sur l'herbe. Le vent caressait ses joues et les plantes étaient heureuses de le voir. Il discuta avec elles un bon bout de temps. Puis, soudainement il entendit une voix familière. Il se retourna. C'était M. Jackson, un de ses anciens professeurs d'art.

-Oh bonjour M. Jackson !

Il s'installa à côté de lui, puis se releva pour déposer un chevalet devant lui. Et il lui demanda si ça le dérangeait s'il s'installait à côté de lui.

-Oh non, allez-y. Je vous en prie.

Puis il lui sourit, relativement intrigué par cette rencontre.

Il sentait l'inspiration prendre les commandes de son corps. Il savait qwue bientôt il entrerait dans un monde de création magnifique opu les couleur dominerait sa vie pour une autre soirée encore. Mais malgré la grande envie de création, une partie de son esprit restait préoccuper par le jeune homme à ses côtés. Il détourna le regarde qu'il avait sagement posé sur Mallory et commença à peindre avec exactitude la nature qui se trouvait devant lui. Quelques arbres avec leur lit de fleur, l'herbe et le petit lac artificiel prenait tranquillement forme sur le tableau qui jadis avait été blanc.

Comme il n'arrivait pas à se concentrer, Médérick détourna son regard une fois encore de ce qu'il était entrain de faire pour regarder son ancien élève. Si jeune, un visage si doux. Pour la première fois depuis longtemps, l'homme ressentais qu'il pouvait se laisser aller si jamais les choses allaient plus loin et sans aucun remord. Par contre, il devait déjà savoir si l'autre homme partageait ses envies ou non. À l'habitude il avait un bon jugement pour savoir si une personne était homosexuel ou pas. Son feelling lui disait que oui.

Il lâcha donc tout ce qu'il était entrain de faire, serra tout et se reconcentra sur Mallory. Puis une lumière vint s'allumer. Il l'avait appellé monsieur. À l'école ça allait mais a l'extérieur njon. Après tout, le mutant n'avait que 30 ans.

-Je t'en pris appelle moi Médérick. Les convenances du monsieur ce n'est que pour l'école. À l'extérieur je préfère me faire appeller par mon prénom.

Avait-il mentionné avant de lâcher un petit ricanement. Comme si la gêne d'une question personnel s'installait en lui, il commença à jouer dans l'herbe. Arrachant les brincilles une à une. Puis il repris la parole une fois de plus, pour lui demander.

-Puis Mallory. Que fais-tu dans la vie maintenant? Je me rapelle Qu'à l'école tu avais de très bonnes notes.

Médérick avait une très bonne mémoire pour se rappeller des gens. Il ne pouvait par contre dire avec exactitude la note moyenne d'une personne, mais il arrivait à se rappeller si c'était un très bon élève, un élève normal ou un élève médiocre. Dans le cas de Mallory c'était un très bon élève, il avait reçu sa licence en art haut la main. N'étant plus capable de se retenir, l'Arriver de cette question était imminente maintenant. Médérick savait très bien qu'il manquerait de discrétion, mais il devait avoir une réponse. Si jamais la réaction de l'autre homme était éxagéré il n'aurait qu'à prendre ses choses et partir.

-Excuse moi pour mon manque de discrétion dont je vais faire part, mais es-tu homosexuel mallory?

Mallory était perdu dans ses pensées. Il se remémorait ses cours d'arts qu'il avait eut avec M. Jackson. Le jeune homme avait adoré ses études. Tellement qu'il passait son temps à travailler comme un forcené. L'art était sa passion, sa raison de vivre. Tout ça avait payé avec un diplôme obtenu haut la main. Pour Mallory, ce fut probablement les examens les plus faciles du monde. Ce n'était pas qu'il avait des facilites. C'est juste que le travail avait payé.

A être trop perdu dans ses rêveries, le jeune mutant mit un certain temps à se rendre compte que son ancien professeur n'arrêtait pas de le scruter. Mallory ne comprenait pas trop pourquoi et se dit tout simplement que M. Jackson était ravi de le revoir. Oui, Mallory était un peu naïf. Il était pourtant évident que les regards que lui lancer Médérick étaient plus qu'évocateurs. C'était comme s'il le scrutait. Mallory, lui, se contentait de regarder le oiseaux qui chantaient, les gens qui se promenaient. Toute cette vie qui grouillait autour de lui l'avait toujours fascine. C'était comme s'il était une petite fleur fragile qui regardait le monde autour de lui, mais que personne ne regardait cette fleur s'épanouir. Et soudainement, il sentait ce qu'était un regard posé sur soit. De gêne, il rougit légèrement. Si légèrement que personne n'aurait pu s'en rendre compte. Sauf peut-être quelqu'un qui avait une super vue. Après tout Mallory parlait bien aux plantes, alors tout était possible.

Puis, son ancien professeur demanda à Mallory de l'appeler par son prénom, ce à quoi le jeune se contenta de répondre par un petit d'accord posé. Comme s'il avait à moitié compris ce qu'il venait de lui dire. Ayant récupéré son attention, Mallory aperçut une certaine gêne chez Médérick. Pourquoi donc aurait-il put être gêné ? Après tout, le jeune homme n'avait rien fait de spécial. Son expression rêveuse changea pour donner place à cet air de bêta que l'on a quand on ne comprend pas ce qu'il se passe. Un air que Mallory avait souvent. Enfin, M. Jackson demanda à Mallory ce qu'il faisait désormais. Mallory le regarda avec un sourire et des yeux qui pétillaient et lui dit

-"Oh ! Je suis photographe ! J'ai eu la chance d'être exposé récemment d'ailleurs."

Mallory resta le regarda. Son ancien professeur avait l'air penseur. Peut-être n'osait-il pas lui demander ou avait-il bien pu être exposé. C'est vrai que Mallory n'était absolument pas connu dans le monde de la photo. Il venait simplement d'y entrer. Peut-être même que son professeur n'osait pas lui demander où il avait exposé ses photos ? Après tout il avait l'air gêné. Puis sorti de nulle part, tel un cheveu sur la soupe, Médérick demanda à Mallory s'il était homosexuel. Ce à quoi Mallory se contenta de répondre dans un balbutiement

-"Euh ... Comment dire ... Pourquoi vous me demander ça Monsieur ? Il est vrai que j'aime les hommes, mais ... Euh ..."

Oui. Mallory ne savait plus quoi dire. Et c'était très souvent le cas dans ce genre de situation ...

Le jeune homme était toujours assis sur le banc à observer son ancien professeur. C'était étrange comme soudainement, il se sentait vieux. Parler ainsi avec quelqu'un qu'il ne voyait que comme un enseignant était ... gênant. Surtout quand celui-ci venait tout juste d'annoncer à Mallory qu'il lui faisait des avances. Oui oui, des avances.

« Pardon ?! Des ... Avances ?! »

Mallory écarquilla légèrement les yeux. C'était inconcevables d'être aussi ... direct. Ou était le jeu ? Le charme ? La tentation ? Il faut avouer que pour certains, il était plus simple d'être aussi honnête, mais pour Mallory il fallait de la séduction. C'était tellement plus agréable. Tout prenait un sens.

Le jeune photographe fixa son professeur, qui lui dit encore de ne pas l'appeler monsieur. Que voulait-il que Mallo fasse. Cet homme avait toujours été son professeur. Jamais un ami ou un parent. C'était impossible pour Mallo que leur relation progresse si vite. Pourquoi ? Pourquoi tant de rapidité ?

« Monsieur, je peux comprendre vos envies. C'est un fait que j'aime les hommes mais ... »

Mallory s'arrêta, se leva du banc et regarda Médérick. Ses yeux était penseur, comme s'il cherchait la meilleur façon d'exprimer ce qu'il avait à dire. Au bout de quelques secondes, il inspira et dit

« Voyez vous, tout est dans la séduction. La chasse. Etre traqueur et traqué. Ce serait trop facile si votre proie se donner à vous non ? Ne voulez vous donc pas de challenge ? »

Mallory soupira. Il avait dit ça comme s'il avait vomit quelque chose de désagréable. Il n'aimait pas montrer ce côté de lui. Sa sexualité était particulière et dans le monde dans lequel il vivait, il ne fallait mieux pas l'exprimer sur tous les toits. A vrai dire, il ne valait même mieux pas l'exprimer. Et il ne l'aimait pas. Il aurait voulu que ce soit plus simple pour lui. Qu'aimer soit facile. Mais aimer l'avait toujours blessé. Comme s'il était maudit.

Après quelques secondes de pause, Mallory regarda le professeur et son regard changea du tout au tout. La gentillesse qui transpirait du jeune homme se transforma en une froideur extrême. Quelque chose s'était passé. Quelque chose que personne n'aurait pu percevoir. Mallory avait parlé à l'herbe, aux fleurs et aux plantes alentours. Elles avaient compris et expliquer clairement au jeune homme ce que son ancien professeur souhaitait. Vous savez, le désir sexuel se sent dans l'air. A l'instar des êtres humains qui peuvent le ressentir, les êtres végétaux en font également la terrible expérience. Evidemment, Mallory avait compris, mais une certification est toujours meilleure. Il regarda le professeur et lui dit d'un ton froid et cinglant.

« Je ne suis pas un simple bout de viande à disposition de n'importe qui. Je suis quelqu'un. Un être vivant. Un être qui ressent. Je ne suis pas quelque chose. La prochaine fois que vous vous adresserez à moi, prenez cette information en compte. Car si vous souhaitez obtenir de moi des faveurs sexuelles, il faudra travailler. Je pensais que vous saviez ça. »

Il le toisa du regard. Il attendrait sa réponse. Eventuellement, Médérick pourrait s'excuser. Peut-être était-il juste mauvais avec les mots. Malheureusement ce que Mallory aimait c'était le charme, la séduction, le jeu ... Le jeune homme avait tenté des plans d'un soir. Mais rien n'avait le goût de l'attente. Rien.