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 He Drew Me Like Gravity... [+16]

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MessageSujet: He Drew Me Like Gravity... [+16]   He Drew Me Like Gravity... [+16] Icon_minitimeMar 18 Juin - 7:23


Une mauvaise journée, cela pouvait bien arriver à tous n’est-ce pas? Perde plus aisément sa patience, son humeur… Et accumuler les mal chances… Il faut croire que Mercer était tombé sur l’un de ses fameux jours. Une journée au travail qui s’était bien mal déroulé, parsemé d’envie de meurtre à l’égard de son employeur… Mais évidemment, il ne l’avais point fait, se contentant d’endurer ce fait qu’il avait constamment sur le dos. Pas que l’envie de lui en coller une le démangeais omis poser un tel geste serais égal à son renvoi immédiat. Et il en avait de besoin, ce job. Tout comme avait-il besoin de se défouler lorsqu’il eut enfin terminé… La paix, voilà ce dont il avait de besoin. Rentrer simplement à l’institut pour y redevenir cette brute asociale qu’il était. Trouver un coin tranquille question de digérer sa mauvaise journée. Quelque chose qu’il aurait cru aisément avoir…. Mais hélas, ce ne fut guère le cas.

Car il croisa cette très chère personne, celui qui comme à chaque fois, prenais plaisir à tester sa susceptibilité, et sa patience. Oh mais bien entendu, Mercer garda ses habitudes de l’ignorer, tout simplement car ce jeune homme avait cette capacité de l’énerver au plus hauts point. Il serait mieux qu’il poursuive tout simplement dans ses habitudes… D’autant plus qu’il n’était pas d’humeur à subir le teste de la patience. Pas le moindre regard, pas la moindre parole échangée. Mais ce n’était pas pour autant, qu’Arthur allait faire de même, évidemment. Il ne manquait jamais sa chance de l’agacer, celui-là. Et il semblerait bien qu’il ait mal choisi son moment pour ce faire. En temps normal, peut-être Clark n’aurait-il pas autant réagit à ses piques sur son air qui se rapprochait d’un bulldog enragé quelque peu zombifié par la fatigue… Il avait bien digérer la première moquerie, ne s’étant contenté qu’un roulement de yeux, que de son fameux : « Dégage morveux…». Il avait osé espérer que le jeune homme comprenne le message de son ignorance délibéré…. Mais non. Une deuxième lui fut lancée et celle-ci fut bien la dernière j’en ai peur. Clark n’avait pas pris plus de quelques secondes avant que l’on ne voit la frustration envahir les traits de son visage, son regard prenant des touches sombres.

Lui qui avait tant voulu se défouler, il avait peut-être sa chance… Il n’avait qu’à laisser la colère le guider, faire de son bras, une arme de métal et obliger le jeune Arthur à ravaler ses paroles. Un ticket directe à l’infirmerie pourquoi pas? Mais cette voix des plus agaçantes l’intima à garder son calme, à ranger son pouvoir et contrôler sa rage qui le prenait un peu trop vivement. Il se devait de l’écouter… Ne pouvant se permettre de cracher dans la main qui le nourrit…Ô mais il n’eut besoin de rien dire, ce regard si sombre, meurtrier et intense lancé, faisant aisément passer le message. Ainsi que ce serrement de la mâchoire, geste typique qu’avait Mercer lorsqu’il était habité de bien négatives émotions, qu’il tentait parfois en vain de contrôler. Toujours est-il que pour le bien de cette pièce et de ses biens y étant, il quitta les lieux… Nul besoin de dessin pour comprendre qu’une prochaine attaque résulterait de voire toutes ses retenues si subitement flanchées et la tornade…Se déclencher…

Il eut en moins de deux rejoints les dortoirs, claquant la porte derrière lui qui fit vibrer une partie de l’étage… Il avait compris que pour avoir la paix, il ne pouvait faire autrement que de s’isoler dans sa chambre… Sombre et silencieuse, comme il l’aimait tant. D’autant plus en cet instant, les rideaux ouverts, lui permettant d’avoir cette lumière naturelle, que lui procurait la lune… Quoi de mieux que de s’installer près de cette fenêtre, qui laissait place à de la nouvelle aire…. Pour en respirer de la plus…Cancérigènes? Oh bon d’accord il n’avait pas vraiment le droit mais il n’en avait rien à faire… Il avait simplement besoin de se calmer… De retrouver son équilibre intérieur… Et d’effacer ses envies d’user de ses poings, contre cet être... Ce gamin agaçant qui le cherchait un peu trop souvent à son goût…  Celui qui ne comprendrait définitivement jamais la définition du mot paix et ignorance… Il avait beau avoir tout une gueule, cela n’empêchait en rien qu’il était aux yeux de Mercer, rien de plus qu’une véritable petite peste…


Dernière édition par Clark Mercer le Mar 25 Juin - 2:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: He Drew Me Like Gravity... [+16]   He Drew Me Like Gravity... [+16] Icon_minitimeSam 22 Juin - 23:55


La journée fut merveilleuse. De son habituelle bonne humeur, Arthur descendit les marches de l'escalier principal ce matin pour rejoindre le rez-de-chaussée. Ses jambes les dévalèrent avec une étonnante rapidité, menaçant de faire tomber le jeune mutant qui bondit sur le tapis avant de réajuster la mèche qui était tombée devant ses yeux sombres et fatigués. Les enfants à ses côtés rirent à sa vue sans qu'il ne comprit pourquoi, ne leur adressant qu'un sourire plein de dents blanches et bien alignées. Il épousseta sa veste de smoking noire puis se rendit immédiatement dans la salle à manger voisine histoire de rejoindre quelques amis. Panda devait encore dormir, comme d'habitude, ainsi il se contenta de quelques adolescents puériles installés au bout d'une table dans le coin de la pièce, riant de rumeurs fraîchement dévoilées et d'anecdotes sur les professeurs de l'Institut. Dès qu'ils abordaient le cas du professeur X, Arthur faisait comme si son attention restait focalisée sur la croissance du gazon à l'extérieur. Des rumeurs, peu importe de quoi parlent-elles, mais étant au sujet du professeur ne méritent pas que le jeune Nightstone s'y intéresse. Celui-ci l'admirant bien trop pour y porter critique.

Son petit déjeuner terminé, la journée du mutant pouvait enfin commencer sur le rythme habituel. Les cours demeuraient très intéressants et utiles au jeune homme qui apprenait de mieux en mieux à contrôler sa mutation. La gravité n'était pas une chose simple, surtout lorsque celle-ci vous y implique. Car quand Arthur la modifie, il en subit les conséquences et l'utiliser à des fins plus néfastes pour un humain ou mutant potentiellement dangereux reviendrait à le mettre en danger. Voilà la raison pour laquelle il voudrait apprendre à s'en détacher, à se mettre à part pour pouvoir utiliser cette force comme il le souhaite, sans en souffrir. Il voudrait s'en détacher, mais également décider d'y revenir pour en profiter à des fins plus puériles, et ainsi de suite. C'est qu'il est exigeant.

Puis ce jour se termina par l'habituel couplet auquel il s'adonnait lorsqu'il en avait l'occasion. Ce n'était pas par méchanceté, du tout. Arthur aime tester les gens, et il faut dire que Clark Mercer n'y a pas fait exception. Ce jeune homme à l'air froid et distant de trois ans l'aîné de son frère mutant demeure la victime principale de ses enfantillages. Bien que l'ayant payé il y a plusieurs jours, gardant sans doute encore la marque rouge du poing métallique de Mercer s'écrasant sur son nez, la volonté ne disparut en aucun cas et ses piques s'enchaînèrent encore et encore, jusqu'à ce jour.

- Hey Mercer ! Mercer ! Il le voyait l'ignorer, comme toujours. Tu viens à ma fête mercredi soir ? Nan franchement, ça serait sympa de te voir toi et ton armure ! lui déclara-t-il dans un sourire forcé.
- Dégage morveux…
- Rrrroh faut pas s'énerver, paillette... Ton nouveau surnom !

Peut-être avait-il poussé un peu trop loin ce soir. Lui-même s'en rendit compte lorsque sa cible se hâta de monter les marches pour filer dans sa chambre en claquant lourdement la porte derrière lui. *Tu sais que t'es con Arthur, oh oui tu le sais... Alors pourquoi t'as fait ça ?... Dit-lui franchement.* Il resta au beau milieu du couloir pendant sans doute plusieurs minutes, la tête posée contre la vitre face à lui. La surface froide de cette matière lisse s'emparait de sa tête qui commença à accueillir les échos des battements de son cœur, ceux-ci glissant jusqu'à ses tempes qu'il massa énergiquement. Il se frappa le front du plat de la main avant de décider de rejoindre Clark à domicile.

Il ne faisait ça que pour le fun, il n'avait jamais songé à le blesser ou à le faire rentrer dans cet état. Peut-être avait-il passé une mauvaise journée, peut-être n'allait-il jamais lui pardonner ses mots et se contenter d'une autre droite bien placée. Le problème était que cette haine n'était réellement pas réciproque. L'admiration que portait Arthur envers son aîné, il ne l'avait jamais exprimée. Il se moquait de lui simplement par enfantillage et non avec sérieux et réelle intention de harcèlement ou de mal voulu. Il éprouvait des sentiments pour cet homme, il savait que ce ne serait jamais réciproque de l'autre côté ainsi il continuait à le titiller à chaque rencontre.

- Clark je... débuta-t-il en poussant la porte

Il n'avait jamais vu la chambre du jeune homme. Un grand lit trônait au milieu de la pièce et une petite fenêtre encadrée par de lourds rideaux aux couleurs des draps et du tapis apportait une faible luminosité à la pièce. La Lune flottait haut dans le ciel, inondant la chambre de ses rayons. Il l'aimait beaucoup, peut-être devrait-il en demander une comme ça... Il s'avança donc dans la pièce en effleurant du bout des doigts l'épaisse couverture recouvrant le lit du mutant assis en face de lui.

- Je... Je voulais te dire.

Tandis qu'il marchait vers lui, les minutes semblèrent s'écouler à la vitesse des jours, plongeant Arthur dans un état second. Il se trouva plus lourd, traînant presque des pieds sur le tapis vieilli mais toujours aussi doux. Il espérait ne pas avoir laissé sa mutation déborder... augmenter la gravité serait embêtant.
Enfin il parvint à hauteur de Mercer. S'adossant au mur, il tourna la tête vers Clark à qui il déclara des mots qu'il n'aurait jamais espérer sortir un jour.

- Je suis désolé.
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MessageSujet: Re: He Drew Me Like Gravity... [+16]   He Drew Me Like Gravity... [+16] Icon_minitimeDim 23 Juin - 7:27


Il ruminait, digérait entre deux bouffés ces mots dits, les mauvais moments passés au cours des dernières heures… Jusqu’à retrouver un calme complet en son être. Heureusement, de longues minutes de solitude lui furent permises, sans le moindre élément perturbateur et… Plus qu’agaçant. Toutefois, cela ne voulait pas dire pour autant que l’éponge était vite passé, et encore moins qu’il avait envie de revoir ce jeune homme qu’il qualifiait si souvent de morveux… Mais il arrive parfois dans la vie, que nous n’ayons pas toujours le choix. Et que ce que nous voulons éviter, vint à notre rencontre. Comme en cet instant, son moment de paix, de solitude et de silence interrompu par le bruit de la porte, par cette voix qui eut tôt fait de lui provoquer un léger grognement de déplaisance. Que seul lui put entendre en fait. D’ailleurs il ne daigna même pas de ne serait-ce jeter un simple coup d’œil vers son invité, gardant les yeux bien rivé sur la vue que lui offrait sa fenêtre.

-La paillette est pas d’humeur… Alors dégage…

Non ne prenez surtout pas cette réutilisation d’insulte pour un bon signe. Mais plutôt pour un bien mauvais… Il avait beau avoir retrouvé son calme, ceci ne faisait que prouver qu’il n’avait pas encore parfaitement bien digérer cette insulte lancé. Son air fortement irrité et loin de se rapprocher ne serait-ce qu’un peu d’un simple acte de comédie le démontrant bien. Il avait beau ne pas être du genre rancunier, il lui fallait comme tout le monde du temps pour passer l’éponge. Et encore plus lorsqu’il s’agissait d’Arthur… Qui n’avait cessé de le tester dès les premiers temps de sa venue. Et depuis ce jour il a droit à miles et unes piques, à chaque occasion se présentant au mutant…. Nul besoin de vous dire que sa patience en fut fortement affectée, celle-ci se faisant de plus en plus aisément irritable, lorsqu’il s’agissait de lui. Sa simple vu suffisait à l’irriter désormais… Omis ce n’était pas pour autant qu’il allait faire le faible et l’éviter, alors la jamais. Soit, qu’il l’énerve autant qu’il le souhaite, il sait à quoi s’attendre désormais… Il voulait voir son armure? Qu’il en soit ainsi, et il allait y goûter en prime, pour son plus grand plaisir. Comme si Clark allait réellement se gêner pour refaire le coup si nécessaire. Il n’avait certes pas compris à la première attaque… Mais peut-être en serait-il tout autre aux prochains?

Enfin… Mercer ne pouvait qu’avoir de bien légère espérance, sachant bien tout au fond que c’était peine perdue. Il l’avait au moins compris… Ce qui était cependant hors de sa compréhension était toujours et encore le pourquoi… Habituellement les ignorances fonctionnait bien, mais dans le cas de ce mutant, il avait cette impression qu’il s’était fixé ce but bien précis : L’énerver coûte que coûte.

Et il était bien partie pour un second essaie de la soirée, en ne faisant que ce geste de passer la porte, faire irruption dans son territoire…  Il avait beau, avoir intimé le jeune homme à quitter les lieux, il ne bougea pas d’un poil, tout comme son visiteur qui s’emblait près à rester en ces lieux. Ah ses risques et périls pensa Mercer… Il se jura de le balancer au travers de la fenêtre s’il ose ne serait que se moquer de nouveau…. Arthur aurait la chance de tester son pouvoir en cas de danger pour sa survie tiens… Omis qu’il ne semblait pas être partit pour un tel acte, gardant le silence, arpentant doucement et dans le silence sa chambre.

Il voulait lui dire quelque chose, mais pourtant ne disait rien… laissant les minutes s’écrouler, permettant à Clark de quelque peu s’amuser avec les dernières bouffées de sa cigarette…  Il resta surpris d’enfin entendre les mots… Le pardon demandé, accordant finalement un regard au jeune homme. La réaction de Mercer resta douteuse, perplexe, ce dernier ne se contentant que de relever un sourcil. Évidemment, il ne put s’empêcher de faire preuve de manque de savoir vivre, rapprochant son visage de celui du jeune mutant. Simplement pour bien expirer cette dernière trainée de fumée droit sur le visage d’Arthur, avant d’éteindre ce bâton cancérigène. Provocation? Baverie? Évidemment. Il le faisait ch*er alors il allait faire de même. Du Clark tout craché ça.

-Et depuis quand tu t’excuse toi? T’as des troubles de connections là-dedans?

Il se permit un nouvel petit affront, infligeant au front de Nightstone une légère pichenette.  Manière de définir sa tête en prime… Et puis bon, à quoi pouvait-il s’attendre de plus? Il avait tout de même droit à la brute de l’institut, irrité de plus est. Il va s’en dire qu’il n’allait certainement pas rester sagement tranquille et dire : « Oh ça va… C’est déjà oublié! » Autant rêver…  Mais tout de même…. Mercer restait surpris… Voulant comprendre pourquoi parmi toutes ces nombreuses fois, ce ne fut que là et maintenant, qu’il venait demander pardon. Il ne voyait pas les différences des circonstances…  

-Enfin… Peu importe… J’en ai rien à faire de tes excuses, tu vas recommencer dès que t’en auras l’occasion… Alors si c’est vraiment tout ce que tu as à me dire… Ma chambre se portera mieux sans ta présence.
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MessageSujet: Re: He Drew Me Like Gravity... [+16]   He Drew Me Like Gravity... [+16] Icon_minitimeDim 23 Juin - 22:15


Le laps de temps séparant les derniers mots d'Arthur et la prochaine réplique du mutant en face de lui sembla une éternité. Ses doigts dansaient en rythme sur la surface du mur où il se trouvait adossé, tentant de braver l’embarras qui l'envahissait. Ce n'était pas dans ses habitudes de se montrer courtois avec Clark, bien qu'il l'eut espéré un jour. C'était une étrange sensation. Jouer un rôle avec lui depuis leur rencontre semblait comme un rituel, alors s'excuser faisait de cette habitude un souvenir, lui laissant sur le palais un arrière-goût de tristesse. Mais la réussite qui naissait dans le cœur du jeune homme trahissait celui-ci. Celle d'avoir réussi à se rapprocher de Clark Mercer, l'homme sur qui ses yeux ne pouvaient se détacher lorsqu'il le voyait dans son couloir, celui qu'il harcelait simplement pour heurter son attention et mériter un regard. Il ne savait pas réellement où il voulait en venir, mais il savait qu'il ne pourrait jamais accepter quelque chose de contraire à ce qu'ils vivent actuellement. Être le gars qu'il hait le plus puis devenir son petit ami serait une chose impensable, alors pourquoi continuer de s'acharner à ce sujet ? Pourquoi continuer de le faire chier à ses heures perdues ? Arthur n'avait vraiment aucune excuse, il le faisait, c'est tout, sans doute pour de l'espoir ou maintenir son rang d'utopiste.

Ainsi, après s'être excusé, l'homme face à lui ne s'était contenté que d'un haussement de sourcil comme réponse, en premier temps. Par la suite, il se rapprocha si près de lui qu'Arthur frissonna de joie. Jamais il ne l'avait vu en si grands détails. Les yeux incroyables qui se plongeaient dans les siens lui coupèrent sa respiration, faisant éclater son cœur dans sa poitrine. A la vision de ces yeux gris métallique, le brun ne réagit même pas lorsqu'il lui souffla toute sa fumée dans les yeux, n'esquissant qu'un battement de cils suffisant pour ne pas finir en larmes. Enfin il se dégagea, permettant à Arthur de reprendre une respiration normale tout en savourant l'odeur qui s'était infiltré dans ses narines et par conséquent dans ses poumons. Il n'avait pas l'habitude de fumer... Mais lorsque l'occasion lui était donnée, refuser une cigarette ne serait pas possible. Il n'est pas le garçon dépendant accro au tabac, drogues et alcool, simplement il ne les refuse pas en soirées ou lorsque ceci lui est permis. Que diraient ses parents de toute manière...

-Et depuis quand tu t’excuse toi? T’as des troubles de connections là-dedans?

Ce qui vint ensuite permit au jeune homme de remettre ses idées en place. Le petit claquement bien placé au milieu de son front exécuté fièrement par son crush stimula ses sens lui redonnant un coup de fouet, délaissant sa fatigue accumulée après cette journée. Arthur tourna la tête vers la fenêtre, profitant de la vue sur l'astre qui trônait haut dans le ciel noir parsemé d'étoiles. Tous les mutants devaient être dans leurs chambres respectives désormais, profitant des dernières minutes qui leur restait avant qu'ils ne sombrent dans un sommeil lourd.

-Enfin… Peu importe… J’en ai rien à faire de tes excuses, tu vas recommencer dès que t’en auras l’occasion… Alors si c’est vraiment tout ce que tu as à me dire… Ma chambre se portera mieux sans ta présence.

"Si c'était tout ce qu'il avait à dire" ? Oh que non. Arthur replongea ses yeux dans ceux de Clark face à lui, peut-être pour le défier ou l'intimider, ou simplement pour attirer une nouvelle fois son attention. Il décolla ses mains du mur pour venir à son niveau. Il remarqua d'un coup que Clark était plus grand que lui. Peut-être était-ce une impression, mais les quelques centimètres qui les séparaient demeuraient bien visibles à cette instant pour le mutant. Il l'observa de long en large, plongeant son regard encore une fois dans ses yeux gris, puis il se concentra sur ses lèvres.

-Excuse moi.

Il ne sut pas si ces mots qu'il adressa à Mercer étaient destinés à ce qu'il avait l'intention de faire ou pour ce qu'il avait fait auparavant, tout ce qu'il avait fait. Oh et puis peu importait, ça valait pour les deux. Mais à cet instant, Arthur prit dans ses mains le visage de Clark puis posa ses lèvres sur les siennes. Son cœur explosa une seconde fois, dansant sur son torse, menaçant de s'en échapper. Il battait si fort que c'était presque douloureux, mais le moment était bien trop magique pour penser à ça. Les lèvres d'Arthur sur celles de celui qui le considérait comme son ennemi, incapable d'éprouver de la pitié ou de la compassion à son égard, incapable de s'excuser, semblait être une chose parfaitement improbable, proche du paradoxe.

Mais rien à faire des paradoxes.
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MessageSujet: Re: He Drew Me Like Gravity... [+16]   He Drew Me Like Gravity... [+16] Icon_minitimeLun 24 Juin - 7:25


Clark débutait à croire à cette théorie, que quelque chose n’allait pas chez le jeune homme. Il semblait être dans sa bulle, dans un autre monde, bref, plus ou moins présent. Bizarre, il l’était carrément oui. Du moins aux yeux du mutant. Quoi de plus anormal pour lui qu’un Arthur calme et peu bavard, qui ne cherchait qu’à s’excuser et non à l’agacer ou encore le mettre hors de lui… Mais pourtant, il sentait qu’il y avait quelque chose de plus, se cachant sous cette visite. Omis qu’il n’arrivait guère à mettre le doigt dessus pour le moment. Ça et… Ce fait qu’il n’en avait franchement rien à faire. Bon d’accord, il était étrange, et agissait de manière tout à fait inhabituel… Mais… Tout ceci ne pourrait aussi bien être que comédie. Un nouveau stratagème…  Pour frapper à un moment et retrouver ses habitudes… Il tentait de l’attendrir, de le faire tomber dans un piège avant qu’il ne se moque s’il eut tombé en plein de dedans… Eh bien il pouvait toujours espérer, Mercer restant de marbre, attendant de voir si enfin, monsieur allait quitter.

Il participa sans peine à ce qu’il qualifia de concours de regard, fixant avec tant d’intensité le jeune Arthur. Si son but avait été de l’intimider, ce n’était pas très réussit… D’avoir de son attention par contre, il en était tout autre. Si une chose était bien ancré chez notre brute, cela était bien le fait qu’il ne baissait jamais le regard. Quoi de plus normal venant de lui, être baveux et provocateur qu’il était… Effronté aussi… Enfin j’en passe…  Ce fut plutôt Nightstone qui lâcha prise, tout comme délaissait-il le mur, se rapprochant de l’aînée. La distance qui les séparaient se faisant moindre… Rien qui ne puisse faire bouger notre Clark, ce dernier patientant toujours et encore…  Épiant les moindres mouvements, près à la réaction en cas d’action…  Et… Il commençait doucement à perdre patience, cette pointe d’irritation qui l’habitait prenant plus d’ampleur. Qu’attendait-il nom de dieu? Que voulait-il? Et seigneur… Pourquoi l’observait-il ainsi…? C’est qu’il se sentait tout de même passer aux rayons X…

Bon encore des excuses… Passer de « Je suis désolé» à « Excuse-moi » n’était pas vraiment ce qu’il appelait avoir autre chose à dire…  Évidemment il avait pensé trop vite… Soupiré trop vite… Car ces excuses étaient bien plus profonde que de simples mots, plutôt préparatoire à ce geste qui ne lui laissais que le temps d’une courte réalisation. Soit qu’il avait deux mains inconnues doucement posé sur son visage, des paumes chaudes couvrant les courbes de sa mâchoire…. Et une fraction de seconde plus tard, des lèvres posées contre les siennes.

Pour ne rien comprendre… Il ne comprenait rien! Son expression virant vers la surprise, ses yeux devenant gros comme des billes. Le temps d’un court instant… Car tôt les avait-il clos, malgré qu’il fût dans ce néant, se laissant aller sans peine dans cet échange…  Il ignorait, enfouissant ses questionnements, à savoir le pourquoi du comment. Car il y avait bel et bien raison de vouloir comprendre. Cet être qui passait son temps à le pire, à le faire littéralement ch*er… Venait si soudainement de l’embrasser, et pire… De s’excuser?  Mercer semblait avoir oublié, ne transformant tout ceci qu’en détails éphémères…  Profitant simplement du geste, de cet instant. Il mit fin au baiser un court moment et ne perdit guère de temps avant d’y remettre du sien, revenant à la charge… Tout en déposant une main contre la taille du mutant, avançant, le plaquant contre le mur, l’écrasant avec l’aide de son corps. Si Arthur semblait avoir oublié la nature complexe de leur lien, parsemé de haine et de poings retenus… Il pouvait bien faire de même non? Oublier la peste qu’il était… Pour ne se concentrer que sur ses lèvres, donnant plus d’ardeur dans le baiser, laissant sa langue se frayer un chemin pour aller rejoindre celle d’Arthur, mélangeant ce goût amer laissé par le tabac…

Il faut croire que pire ennemi ou non, il restait toujours un moyen de faire plus rapidement tout oublier à Clark… Avançant le processus du pardon, effaçant plus rapidement toutes dernières traces de rancune…  Quoi que ce n’était pas bien difficile avec lui… Indomptable séducteur et pervers qu’il était…
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MessageSujet: Re: He Drew Me Like Gravity... [+16]   He Drew Me Like Gravity... [+16] Icon_minitimeMar 25 Juin - 0:23


Debout au milieu de cette pièce, il aurait voulu que ce moment dure éternellement. Ses mains encadraient son visage et leurs lèvres se caressaient sur un rythme constant, semblable à une danse. Jamais le jeune homme n'avait rien ressenti d'aussi fort. Ce sentiment si puissant qui faisait battre son cœur. Sa respiration en fut très nettement accélérée, devenant plus sonore et haletante. Son souffle semblait plus chaud qu'auparavant. Ses pupilles s'étaient dilatées malgré que ses yeux restaient clos pendant le baiser qu'il avait débuté avec Clark. Mais très rapidement celui-ci y mit fin avant de le reprendre seulement quelques secondes plus tard. Arthur sentit la main du mutant se poser sur sa taille, le plaquant contre le mur derrière lui. Le choc fut un peu brutal, faisant tressaillir Switcher qui se laissait faire par l'homme qui le maintenait en place par le poids de son corps écrasant celui du plus jeune.

Leurs battements de coeur se mêlaient, créant néanmoins une certaine harmonie entre les deux adolescents. Arthur passa ses bras autour de son cou tandis que leur baiser se faisait plus envoûtant. Leurs langues s'étaient trouvées et désormais ils ne pouvaient plus revenir en arrière. C'était comme monter à bord d'un grand huit... on ne peux plus reculer. Il avait attendu ce moment depuis si longtemps, c'est pourquoi il lui semblait ne pas être éveillé, il pensait dormir au plus profond de ses draps, rêvant encore comme un enfant, l'enfant qu'il était il y a quelques années seulement. Mais ceci se déroulait bien. Lui, Arthur Nightstone, était dans la chambre de Clark Mercer, une nuit calme et claire.

Ses yeux se rouvrirent sur ceux de son bien-aimé. Un instant, lui souffla-t-il à l'oreille avant de la lui mordre gentiment. Il garda son regard plongé longtemps dans le sien avant de détourner ses yeux pour focaliser son attention sur la clef dans la serrure qu'il s'empressa de tourner, verrouillant la porte. Il se dirigea ensuite vers les rideaux qu'il tira rapidement, plongeant la pièce dans une obscurité presque totale, néanmoins trahie par les rayons lunaires glissant sous les pans de velours et s'infiltrant légèrement à travers. A cette intensité, Arthur pouvait bien distinguer le mutant sans pour autant deviner la couleur de ses cheveux ou de ses yeux, bien qu'il la connaissait déjà.

N'en pouvant plus de ce temps d'absence, il accourut aux lèvres de son hôte qu'il mordit sans hésitation, en goûtant chaque parcelle et caressant sa langue avec la sienne. Il ne s'était jamais senti aussi bien de toute sa vie. Il engouffra ses mains dans la masse de cheveux blonds qui s'offrait à lui, les passant derrière sa nuque puis sur son front toujours avec douceur mais également avec frénésie et excitation. Son coeur battait fort. Tout contre lui, il pouvait le sentir. Ses mains descendirent dans son dos alors qu'il le plaquait encore plus fort contre lui, totalement envoûté par cet homme.

Se détachant du mur, il poussa lentement Mercer vers le lit sans stopper le baiser qui s'éternisait dans l'obscurité de la chambre silencieuse, simplement habitée par le bruit émis par les lèvres des deux congénères et la respiration d'Arthur qui s'intensifiait. Il ne savait pas très bien s'il était le seul à respirer aussi vite, mais peu importait. Il renversa le jeune adulte sur le dos, le recouvrant de son torse. Désormais en position de supériorité, il plaça ses jambes de part et d'autre de sa taille pour s'asseoir sur son bassin et poser ses mains sur ses genoux, plongeant ses yeux dans les siens après avoir rompu le baiser.

- Je t'aime Clark Mercer.

Il ne put s'empêcher de sourire de toutes ses dents, découvrant un visage rayonnant et enchanteur, encadré par des cheveux noirs de jais tombant sur sa nuque. Ses yeux bruns semblaient tout aussi sombres dans l'obscurité mais brillaient pourtant d'une excitation comparable à celle d'un enfant. C'est ça, il en était un... Un enfant. Curieux de tout, curieux de découvrir de nouvelles choses.
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MessageSujet: Re: He Drew Me Like Gravity... [+16]   He Drew Me Like Gravity... [+16] Icon_minitimeVen 28 Juin - 17:52


Nous pouvions désormais aisément dire que toute fatigue accumulée avait quitté son être, bien au contraire… Son corps, tous ses sens se trouvant désormais bien activé. Il goutait, dégustait ses lèvres, sentait cette odeur particulière et agréable qu’avait Arthur… Il prenait plaisir à toucher cette peau que ces doigts avait réussi à atteindre, observer le jeune homme habité par le désir, essoufflé… Et pour finir cette voix… Ces deux simples mots qui vinrent chatouiller ses oreilles, ne pouvant que lui créer que ravissement. Un instant? Demandé aussi gentiment il le pouvait bien. Attendre quelques instants, retrouver un peu contenance et contrôle. Mais il ferait tout de même mieux de ne pas trop le faire attendre…

Mercer se permis d’avoir un sourire en voyant ce que le mutant pouvait bien trafiquer. Ah… Il prenait des… Précaution. Il le pouvait bien, si cela pouvait lui permettre de se laisser allez sans peine, d’être plus confortable. Ce n’était certainement pas lui qui poserait de tels gestes, ou ne serait-ce que laisser ce genre de détails traverser son esprit. Après tout, il n’était pas bien difficile. Lui, monsieur n’ importe où n’importe quand. Oh mais bien entendu, je ne dis pas cela car il avait osé les lieux publics certainement… À quelques reprises? Ou encore un placard à balais avait un jour fait l’affaire aussi. Alors vous comprendrez que non, ce n’était pas son genre de prendre soin de l’aspect intime de la chose. Omis, il trouva charmant de voir Arthur à l’œuvre, n’étant pas contre cette noirceur au bout du compte.

Et encore moins contre ce jeune homme qui ne demandait qu’à le rejoindre, vite, pour ne pas laisser l’atmosphère se refroidir. Et la partie ne fit que continuer, mélangeant chaleur, passion, caresses et envies. Toujours plus, il en voulait toujours plus, se laissant emporter par cette pression qui augmentait prenant peu à peu d’ampleur. Il faut dire que son cœur qui battait à toute allure aidait franchement à la circulation de ce sang, et évidemment, le jeune homme ne lui laissant point une seconde de répit. Évidemment, nul besoin de dire qu’il adorait le tout, plus particulièrement se retrouver le dos contre le matelas. Enfin, enfin… Ils pourraient passer aux choses sérieuses…. Et puis bon, avec cette nouvelle position, Nightstone n’aurait certainement aucune difficulté à sentir ô combien il ne lui était pas de marbre.

Et qu’il n’attendait que la suite, la désirant tant, ce pourquoi les dires du jeune homme avaient quelque peu perdu de leur sens plus profond, ayant trouvé banalité dans les songes de Mercer. Puis compréhension…. Le pourquoi de toutes ces peines et efforts pour attirer son attention, mériter un regard, des paroles… Et une bouffé de haine ou d’irritation par ce fait même. Enfin, il ne pouvait que se dire à quel point sa tactique était mauvaise pour lui faire passer ce fameux message. Nous n’avons pas beaucoup besoin de connaître Clark pour s’avoir que se moquer de lui ne pouvait qu’attirer ses poings et son antipathie. Mais enfin… Ce qui avait été fait, avait été fait, et Arthur pouvait se compter chanceux que l’aînée ne soit pas rancunier. Autrement ils ne seraient certainement pas dans une telle situation.

Toujours est-il que Mercer préférait simplement sourire, et garder la banalité de ces paroles. Il disait l’aimer, mais il ignorait totalement le sens de ses dires… Car après tout l'amour n'est un mot, ce qui importe c'est l'interaction qu'implique ce mot... N’est-ce pas? Et pour le moment à ses yeux il ne voyait que simple attirance physique. Il ne pouvait que lui donner ce sens… Il ne pouvait donner plus à Arthur, ce dernier devient bien s’en douter. Ce pourquoi il n’eut droit qu’à rien de plus qu’une expression fortement charmeuse de Mercer, et quelques dires prononcés d’une touche amusé.

-Ah je vois…. Alors on agace ceux qu’on aime c’est ça…?

Eh oui, cette fameuse expression. Enfin, le mutant jugea bon que cette nouvelle interruption ait durée assez longtemps, le voilà reprenant les choses en main. Il changea doucement de position, se relevant pour être torse contre torse avec le jeune homme. Il se permit un court et intense regard, laissant voir que le gris de ses yeux avait depuis un moment disparu, ces pupilles tant dilatés, engloutis par ce noir qui n’exprimait que désir de luxure. Mercer ne perdit pas plus de temps, reprenant possession de ses lèvres désireuses, la tranquillité n’étant guère de la partie. Une légère impatience pouvait se sentir, ou plutôt un empressement, poussant Clark à se débarrasser de la chemise d’Arthur. Et ce, à sa manière bien à lui, comme s’il allait gentiment déboutonner boutons après boutons…  Il se fit plus brutal, ou bien viril, à vous de choisir, utilisant sa force, s’emparant de l’ouverture de la chemise, n’ayant besoin que d’un coup bien sec pour qu’elle soit complètement ouvert. Oh certes quelques boutons n’avaient pas survécu à cet assaut… Mais détails.  

L’important était que ce vêtement avait vite rejoint le sol et qu’il pouvait désormais profiter un peu plus de cette peau qui lui était offerte.  Et d’un jeune homme dos contre le matelas, l’y avait déposé, ayant enfin lâché ses lèvres pour se débarrasser à son tour de son haut. Les voilà un peu plus à égalité… Le temps que les doigts de Clark entament déjà cette tâche de défaire la ceinture du jeune mutant, enlevant peu à peu les obstacles qui le séparait de la source de son désir, lui laissant de ce fait même plus d’espace pour se déployer. Tout en dégustant cette peau, parcourant ses lèvres et sa langue là où bon lui semblait, connaissant les points plus sensibles et se faisant un plaisir de s’y attarder. Descendant toujours de plus en plus bas, tout comme eut-il fini par descendre ce pantalon, lui réservant enfin le même sort qu’à la chemise.
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