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 « La mort est notre hôte. »

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« La mort est notre hôte. » Vide
MessageSujet: « La mort est notre hôte. »   « La mort est notre hôte. » Icon_minitimeMer 19 Juin - 15:02


La semaine avait plutôt très mal commencé. Il avait dû faire le travail de son patron du moins très incompétent en renvoyant d’autres incompétents. Ceux-ci l’avaient clairement fait comprendre qu’ils n’étaient pas le patron et qu’il allait probablement finir dans la même situation qu’eux. Toby, en guise de réponse, leur avait envoyé le majeur. Certes, il n’aurait jamais réagi de la sorte s’il n’était pas aussi exténué. Sa dernière conquête c’était avérée plus intéressante qu’il ne l’avait pensé et il avait un peu dépassé sa limite en en profitant au maximum. 
Il jeta un regard pressé sur son poignet ou se trouvait sa montre. Avec cet ânonnement il avait perdu un quart d’heure.  Il leva les yeux au ciel. Tout le monde l’exaspérait, chaque petit être qui l’entourait dans son travail était de plus en plus incapable. Il n’avait guère hâte de voir qui allait être les ou les prochaines engagées! Traversant imprudemment les rues en zigzaguant, Toby espérait se rendre le plus vite possible à son bureau, mais son estomac  lui criait d’arrêter à un petit resto pour prendre quelques forces. Le jeune homme regarda l’heure à nouveau, et bien, il était déjà en retard, quelques minutes de plus ne le tireraient pas, de plus, cela serait sa façon de démontrer sa « gratitude » envers son patron.  Il risqua de se faire renverser par deux fois, par des taxis plus qu’enrager. Mais il faut croire que la « chance » était avec lui, même s’il ne croyait aucunement en ça. 

Il s’arrêta à un petit restaurant qu’il fréquentait très souvent. Il était fasciné de voir comment les employer changeait souvent. Il choisit son coin préférer, quelque peu isoler et où il avait une vue parfaite sur tous les clients qui entraient et sortaient du restaurant. La place était calme, il était dépassé midi, alors les gens avaient déjà, pour la plupart d’entre eux, manger. Il mangea tranquillement son repas, pourquoi ne pas en profiter pour rendre un patron furieux encore plus furieux?  Il s’arrêta alors sur cette pensée. Combien de secondes cela prenait à cet homme pour devenir rouge quand il était fâché? Il fallait lui donner un prix pour ça! C’était incroyable! Cela était toujours très intéressant de voir comment certaines personnes ne peuvent contrôler leurs émotions. En fait, ces derniers temps, lui-même se trouvait dans cette situation. 

Après son repas tranquillement pris, Sylar se leva avec toute son assurance. Comme s’il venait de tirer sa chaise de la table de la reine. Fit un petit sourire charmer à l’une des serveuses, et poussa les portes de l’entrée, bien sûr, sans oublier de payer le tout. Il regarda au tour de lui pour ensuite fixer son regard une nouvelle fois sur sa montre. Le temps filait, filait toujours même si cette fois, c’était en partie de sa faute. Un pied après l’autre Toby avançait dans le chaos des voitures, portant une fine attention à ce qui se passait. Une main l’agrippa fermement par le collet pour l’attirer vers l’arrière. « Hey! Cette veste vaut plus que ta petite personne ! » Pensa-t-il, mais en voyant le camion qui passa à la  place qu’il se trouvait il n’y  même pas deux secondes, il voulait bien pardonner cette personne pour avoir froissé sa veste. Il regarda que brièvement la jeune dame qui était la raison à pourquoi il était encore en vie, et marmonna un petit « merci ».

Rendu enfin au bureau, il vit son patron arriver en furie le visage tout rouge. Il confirma que cela lui prenait deux secondes avant que le rouge ait envahi tout son visage et son crâne dégarni. Il se dépêcha à entrer dans son bureau et tirer les rideaux sur les murs de vitres qui lui servaient comme repère. Il laissa un soupir s’échapper entre ses lèvres. Il faut croire qu’il avait réussi t’a faire enrager son patron. Il se laissa tomber dans sa chaise de cuir. À peine assis dans sa chaise, son téléphone sonna.

-Je peux savoir pourquoi tu m’appelles? Je t’ai dit de ne pas m’appeler!

-J’ai besoin de toi, quelque chose au LAB à briser, si tu pouvais venir faire un tour ce soir, ça me ferait plaisir… Ne t’inquiète pas, tu vas être payé.
 

Le soir venu, Toby prit tout ce dont il avait besoin et se dirigea vers l’endroit où son ami l’attendait. Enfin arriver là-bas, avec un peu, beaucoup d’impatience, Toby débarqua et avança dans les couloirs toujours avec autant d’assurance. Il entra dans une pièce ou deux jeunes femmes s’y trouvaient. Il leur envoya un sourire charmeur, plus par habitude que pour autre chose. Sans répondre verbalement à leur « bonsoir », il fit un petit signe de la main et se dirigea vers la « chose » à réparer. Plus vite commencer, plus vite partie… et bien sûr plus vite avoir la merveilleuse paye. Ses mains et doigts bougeaient à une vitesse incroyable, tout ce qu’il faisait était fait avec précision et facilité, comme s’il s’agissait simplement de boire un verre d’eau. Mais après quelques minutes, il pouvait bien sentir le regard des deux jeunes femmes examiner attentivement ce qu’il faisait. IL se retourna vers les deux jeunes dames, mais son regard se fixa sur la femme aux cheveux de feu. Son visage lui était familier, où l’avait-il vue? Était-ce l’une des nombreuses femmes qui avait passé une nuit avec? Non, ce n’était pas ça. C’est alors qu’il la reconnut.


-Oh…  Vous êtes la dame qui m’a sauvée. – Il se leva droit et fier – Je suis désolée, je n’ai pas eu le temps de vous dire merci correctement. Alors voici ; Merci, sans vous, je crois que cet engin attendrait toujours un réparateur. -  Il fit le sourire le plus radieux qu’il avait en réserve. 
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MessageSujet: Re: « La mort est notre hôte. »   « La mort est notre hôte. » Icon_minitimeLun 24 Juin - 0:21


L’heure ne passait point vite. Cela faisait depuis le lever du jour que Jackie travaillait et l’excitation d’arriver au laboratoire grandissait à chaque minutes qui passaient. En effet, Caroline lui avait annoncé que les résultats du sujet #1 était enfin sortit. Jackie attendait ce moment depuis déjà des jours.  Alors que l’aiguille pointait presque sur le deux, annonçant la fin de son travaille, la jeune femme regarda autour du restaurant pour voir si tous les clients fut bien servi. Lorsqu’elle posa son regard sur un homme aux cheveux foncé, elle eut soudain un mal de tête atroce et instantané. Jackie agrippa sa tête entre ses deux mains et ferma les yeux. Elle eut une image de cet homme traversant la rue et se faisant heurter par un camion de livraison. Il gisait sur le sol, inerte et ensanglanté, les passants criant et courant dans tous les sens. « Pas encore … » murmura la jeune femme, troublée. Lorsqu’elle leva son regard, l’homme n’était plus à sa place. Elle le vit tout juste franchir la porte. Elle s’écria « ATTENDEZ ! », mais il était trop tard. Il s’engageait dans la rue. Cependant, elle n’allait pas laisser quelqu’un d’autre mourir. Pas cette fois. Elle courut le plus vite possible vers la sortie, bousculant des clients et des collègues au passage. Elle poussa les portes,  poussa les passants et finalement, agrippa le bras de l’homme et le tira vers l’arrière là où il serait en sécurité. Le regard que jeta l’homme sur Jackie n’était pas un regard de gratitude. Mais lorsque le camion passa quelques millièmes de secondes par la suite, il semblait tout aussi surpris que les autres passants qui fixaient la rouquine. Celle-ci reprit son souffle, s’essuya les mains sur son tablier en baissant la tête, puis retourna à l’intérieur du restaurant, comme si tout ça ne c’était jamais passé.



Les minutes qui lui restait avant de terminé son quart de travaille furent plus longues qu’elle ne l’aurait imaginé. Elle venait, pour la première fois, de sauver quelqu’un dont elle avait vu la mort. Elle déposa son tablier dans son casier, le ferma à clé et quitta le restaurant afin de se diriger au labo. Au moins, de bonnes nouvelles l’attendaient peut-être là-bas. Lorsqu’elle franchissait les portes du laboratoire, elle entendit Caroline échapper du matériel. Jackie l’a fixa, ne comprenant pas ce qu’elle venait de faire. « Oh … Désolé. Je croyais que c’était Josh qui entrait. » Jackie haussa les épaules. « Mais ce n’est que moi. » Josh était l’un de leur collègue qui a donné sa vie pour son boulot. Si jamais il découvrait ce que les jeunes femmes faisaient lors de la fermeture du labo, il irait tout raconter au patron et, au revoir Jackie, au revoir Caroline. « Allez, montre-moi les résultats ! J’en suis trop excité ! » Alors que la jeune blonde ouvrit l’ordinateur du labo et que Jackie se penchait pour mieux voir, des pas lourd se fit entendre. Les deux jeunes femmes se regardèrent, surprises. « Tu attendais quelqu’un ? » se demanda la rouquine. Caroline hocha la tête en guise de non. Jackie s’empressa de fermer la fenêtre avec les résultats du mutant et Caroline s’occupa de cacher le matériel servant à tester. C’était assez drôle à voir. Les deux scientifiques courraient partout comme deux poules pas de tête. Alors qu’un homme entra dans la pièce en leur souriant, les deux femmes s’arrêtèrent brusquement, le fixant. « Bonsoir. » dit alors Jackie, essoufflé, se forçant à sourire. L’homme leur fit alors un signe de main, passant à côté d’elles sans dire un mot. Caroline posa son regard noisette sur son amie qui fixait encore l’homme. Elle l’avait déjà vu quelque part. Oui ! Il était celui à qui elle avait sauvé la vie. Alors qu’elle allait demander à cet homme s’il voulait qu’elles le laissent travailler, celui-ci se retourna et posa son regard noir sur Jackie. Un sourire apparu sur ses lèvres. « Oh…  Vous êtes la dame qui m’a sauvée. » L’homme se leva d’un air fier. « Je suis désolée, je n’ai pas eu le temps de vous dire merci correctement. Alors voici ; Merci, sans vous, je crois que cet engin attendrait toujours un réparateur. » Il se mit à sourire d’avantage. Jackie croisa les bras et sourit à son tour. « Eh bien, monsieur le suicidaire, vous devriez regarder des deux côtés de la rue avant de la traverser. » Puis elle se mit à rire.  « Vous n’avez pas  me remercier, j’ai fait ce que bien des gens auraient fait. » Jackie posa sa main sur l’épaule. En quelques secondes, elle eut une autre ‘’ vision ‘’. L’homme allait s’électrocuter. Un fil est mal en point. Il se retrouve sur le sol, immobile. Caroline est terrifiée. Alors que sa vision se termina,  le jeune ingénieur se pencha sur la machine. « NON ! » Sursautant, l’homme s’arrêta. « Il … Il y a un fil défectueux. Vous pourriez vous blesser ou pire … vous tuer. » L’ingénieur regarda de nouveau la machine afin de constater le fil à moitié couper. Caroline alla vérifier à son tour. « Wow, Jackie ! Comment as-tu … » « Je l’ai vu tout à l’heure … Je crois … » Jackie passa sa main dans ses cheveux roux. Deux fois dans la même journée. Pourquoi ?
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MessageSujet: Re: « La mort est notre hôte. »   « La mort est notre hôte. » Icon_minitimeLun 1 Juil - 19:02


Après avoir parlé, la jeune dame, qui se trouvait maintenant à ses côtés, déposa une main sur son épaule. Le geste le rendit quelque peu inconfortable. Il n’aimait pas être touché, c’était en quelque sorte, pour lui, une preuve qu’il ne pouvait pas tout contrôler, pas tout faire à sa guise. Son corps se tendit légèrement sous la faible pression de la main. Plus vite qu’il finirait ce travail, plus vite il pourrait partir. Il procéda alors à la coupe de certains fils qu’il devait certainement changer. Mais un cri de protestation le figea raide sur place. Ne pouvait-il point faire son travail seul comme un grand, sans que deux jeunes dames tournent au tour comme des oiseaux de proie? Il se retourna brièvement vers la jeune fille, avec un air purement irrité.

-Il … Il y a un fil défectueux. Vous pourriez vous blesser ou pire … vous tuer.


Il jeta un bref regard sur la machine, elle avait raison, ce qui l’étonna. À cet instant, deux questions lui montèrent à la tête, d’accord peut-être même trois. La première fut ; pourquoi n’ai-je pas remarqué ce fil? La réponse fut rapide, il était clair qu’il avait été déconcentré par la main sur son épaule et les constants regards des femmes. La deuxième question était ; est-ce que toutes les femmes cris aussi forts? Sérieusement, se n’ai pas son corps qui a failli d’être endommager par se crie, mais plutôt ses tympans!  Bref, cette question était peu importante. Enfin la dernière ; comment pouvait-elle le savoir? Il aurait été très surprenant que la jeune femme l’ait vu avant, il faut dire qu’il n’est pas commun d’aller de pièce en pièce, démonter les machines pour voir si leurs contenus sont en ordre. De plus, elle avait été que quelques secondes à ses côtés pour lui parler, ce qui ne lui donnant un temps très minime pour regarder au travers des fils, et de toute façon, elle n’avait jamais détourné son regard vers la machine durant leurs brefs « entretiens ».  Ce qui laissait croire qu’il s’est passé quelque chose, de plus, en y repensant. Sauver la vie d’une personne deux fois dans la même journée était plutôt… Incroyable, et peu probable.  

-Merci bien… Dit-il d’un air suspicieux.

Il dirigea à nouveau son regard vers son travail et continua en silence. Il avait passé à deux doigts de mourir aujourd’hui, et les deux fois, il avait été sauvé par cette dame. Une coïncidence très étrange, voire même improbable. Mais, il n’y avait pas simplement cet aspect qui l’intriguait, une chose clochait dans cette atmosphère.  Il travailla alors pendant plusieurs minutes sans parler, restant concentrer dans ce qu’il faisait. Tout était clair dans sa tête, chaque chose qu’il devait faire, chaque étape qu’il devait entreprendre étaient bien encrées dans son cerveau. Même si c’était la première fois qu’il réparait cette machine, ses doigts se dirigeaient comme s’il l’avait fait des milliers de fois.

-Si je peux me le permettre, que faites-vous encore ici?  Je veux dire, l’établissement est censé être fermé… C’est pourquoi j’ai bien sûr les clés.- Le jeune homme montra ainsi les clés qui se trouvaient dans ses poches de pantalons.- Mon «ami » m’avait informée que je serais seule, alors, c’est pourquoi je m’intrigue sur le fait qu’en ce moment même, il y a deux jeunes femmes dans le LAB.

Une lumière étrange avait éclairé les yeux du jeune homme, comme une forme de malice, un regard peu agréable et désirable, donnant froid au dos. Mais il fut rapidement balayé par une rangée des dents blanches et bien aligner.

-Je suis simplement curieux. -Un rire innocent s’échappa de sa gorge, et il passa une main sur sa nuque.  

L’amie de la rouquine lui tendit alors un verre d’eau. Était-ce un moyen de changer de sujet?

-Je pensais que vous auriez peut-être soif…

Toby prit le verre de vitre tout en remerciant la jeune femme. Leurs regards seconds se croisa pendant de longues, ce qui causa un léger rougissement chez la femme. Il fallait bien qu’il manipule un peu les jeunes femmes pour allait au fond de cette histoire. Et celle-ci semblait être moins refermée que la rouquine.  

-Caroline…  J-Je veux dire, mon nom est Caroline…

Le jeune homme prit délicatement la main qui lui était présentée et lui dit à son tour son nom. Leurs regards ne se quittèrent pas. Son plan improviser marchait mieux et plus rapidement qu’il l’aurait cru.

-Ah! Et bien sûr! Mon amie, Jackie.

-Enchanté…

Sylar sourit une dernière fois à Caroline et détourna de nouveau toute son attention vers la machine.

-Alors… -Dit-il après un certain temps. -Que faites-vous ici à cette heure?

Il n’allait tout de même pas laisser tomber cette question aussi facilement!
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MessageSujet: Re: « La mort est notre hôte. »   « La mort est notre hôte. » Icon_minitimeMer 24 Juil - 3:52


« Merci bien … » Jackie hocha doucement la tête, presque honteuse. Elle recula de quelques pas, les yeux bien ronds. Caroline fronça légèrement les sourcils tout en questionnant sa partenaire. « C’était quoi, ça ! » Jackie haussa simplement les épaules. Elle ne pouvait tout raconter à Caroline. Même si celle-ci était sa meilleure amie, la jeune blonde avait tendance à raconter tout ce qu’elle entendait. Un vrai moulin à paroles. Les minutes passèrent rapidement puisque les deux scientifiques avaient pris l’initiative de faire un peu de ménage alors que monsieur travaillait gentiment. Le silence se brisa alors que la voix grave de l’homme résonna dans le laboratoire. « Si je peux me le permettre, que faites-vous encore ici? Je veux dire, l’établissement est censé être fermé… C’est pourquoi j’ai bien sûr les clés. » Le cœur de la jeune femme se mit à battre à une vitesse folle. Elle n’était pas la meilleure personne qu’il fallait pour mentir. Caroline n’était pas l’experte non plus. Il y avait donc deux femmes, complètement bouche bée devant ce séduisant jeune homme qui n’attendait qu’une réponse. « Mon «ami » m’avait informée que je serais seule, alors, c’est pourquoi je m’intrigue sur le fait qu’en ce moment même, il y a deux jeunes femmes dans le LAB. » Toujours aussi silencieuse, Jackie posa son regard azur sur sa meilleure amie lui suppliant de faire quelque chose. « Je suis simplement curieux. » Un petit rire s’échappa de la gorge du jeune homme.

Alors que la jeune rouquine allait finalement inventer un mensonge, la blondinette apporta un verre d’eau au mécanicien. « Je pensais que vous auriez peut-être soif… » Découragé, la jeune scientifique baissa la tête. Cela n’allait pas marcher. Alors que l’homme buvait l’eau, Caroline s’exclama : « Caroline… J-Je veux dire, mon nom est Caroline… » Un petit rire peu audible s’échappa de la bouche de Jackie. Lorsqu’elle était timide, Caroline lui arrivait souvent de répondre à une question imaginaire. Puis, l’homme dévoila finalement son prénom. Toby. Bizarre. Elle n’aurait pas du tout imaginé ce nom. Caroline se tourna brusquement vers son amie et la pointa du doigt. « Ah! Et bien sûr! Mon amie, Jackie. » La jeune rouquine afficha un simple sourire. « Enchanté… » Puis il se tourna de nouveau sur la machine. Le silence se fut de nouveau lourd. La tension augmentait à chaque minute. Jackie avait seulement l’envi de s’enfuir, mais elle ne pouvait laisser sa meilleure amie dans une telle situation.

« Alors… Que faites-vous ici à cette heure? » Il n’allait surtout pas laisser tomber ce sujet. Mais non ! Jackie soupira à nouveau et répondit « Nous devions terminer un projet … » Elle n’avait pas tout à fait tort. Caroline la regarda d’un air surpris. Il est vrai qu’elle venait de les mettre dans un sacré pétrin. S’il demandait par la suite quel genre de projet … Elles étaient foutues. C’est pour cela qu’elle s’éclairci la gorge puis ajouta « Ouais, bah ! Il se fait tard, peut-être devrions nous aller chez nous ! » Caroline hocha rapidement la tête, prit son manteau et quitta les lieux sans même dire au revoir. Jackie, un peu sous le choc, resta figé sur place, fixant la porte où sa collègue venait de sortir. Elle se retourna vers Toby qui lui aussi la regardait, un sourire aux lèvres. Elle était prise au piège.
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MessageSujet: Re: « La mort est notre hôte. »   « La mort est notre hôte. » Icon_minitime


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