Yeah, but we've got comfy chairs (libre)

R'lyeh est en train de vivre un drame sans précèdent, la ville était en train de se faire attaquer par un monstre démoniaque comme seul la littérature pouvait en créer : le Cthulhu ( essayez de le dire … ). Hope avait hâte d'en savoir plus, elle tourna la page avec envie. Son père lui avait offert ce livre il y a déjà deux ans mais elle l'avait laissé sur une étagère. Elle avait commencé le livre il y a peu de temps mais elle ne pouvait pas s'empêcher de continuer et surtout elle voulait savoir la fin. Les pages avaient rapidement défilées.

Son père avait débarqué dans sa chambre et il lui demanda ( ordonna plutôt ) de sortir dehors car sa mère et lui devaient préparer la maison pour la soirée, le patron de son père venait dîner à la maison. Il ne demanda même pas l'aide de sa fille, pourquoi ? Elle détestait le patron de son père, ce vieux pervers qui n'avait pas su se contrôler ( contrairement à plein de personnes touchées par son pouvoir ). Le ménage n'était pas sa tasse de thé par contre elle savait très bien faire à manger et comme il la connaissait très bien, il savait qu'elle serait capable de rendre le repas infect rien que pour lui faire payer. Son père n'avait pas vu la scène mais il croyait sa fille cependant il ne pouvait pas ( ne voulait pas ? ) se rebeller contre son patron.

Hope dû donc partir de chez elle. Elle prit son livre avec elle et alla dans un petit café pas loin de chez elle. Elle s'installa dans un coin tranquille du café. Elle était une habituée de ce café alors on lui servit son cappuccino sans qu'elle passe commande. Elle remercia le serveur et replongea dans son livre. Elle retira le marque-page et le posa sur la table alors qu'elle se reconcentrait sur son livre. Lovecraft était vraiment doué.

Yeah, but we've got comfy chairs (libre) 110617100833562567

Le passé n'est jamais bien loin...

Victor était arrivé à New-York. Une grande ville comme une autre. Depuis qu’il avait laissé l’organisation de Stryker derrière lui, notre mutant s’est rapidement retrouvé à errer dans le monde. Et à vrai dire, il s’ennuyait vraiment… A croire que ce monde avait bel et bien décidé de faire la paix… Ou du moins en apparence… Même les carnages et les meurtres en série des nuits de folie n’arrivaient pas toujours à calmer la bête en cage. Si l’alcool pouvait noyer tout ca, cela ferait longtemps qu’il serait devenu alcoolique… Bien qu’il venait de siffler une bouteille entière sous les yeux inquiets du serveur. Café paisible dans une banlieue Newyorkaise… Fallait vraiment qu’il se dégotte un plan pour ne pas finir ici plus souvent.

Il n’y avait personne dans cette piaule et franchement, c’était royalement mort. Pas une bagarre, pas un seul gars ivre qui racontait que sa femme l’avait odieusement trompé. Cela pouvait même sembler anormal pour Victor qu’une telle banalité peut s’être installé dans un quartier comme celui-ci. Mortel quoi… Il redemanda un autre verre au serveur qui hésita avant de le servir.

VICTOR « T’inquiètes mon gars, je serai déjà tombé ivre mort si j’étais comme toi. »

Il n’avait même pas envie d’être méchant. Pour dire… Devenait-il conciliant ? Quel mot trop compliqué d’ailleurs… Ouais, venir ici n’était peut-être pas la meilleure idée. Il aurait mieux fait de prendre le chemin de l’U.R.S.S. Là-bas y’avait de quoi faire… Les américains étaient bien trop benêts. Il entendit la porte s’ouvrir derrière lui. Il ne se retourna pas, préférant porter son verre à ses lèvres. Par ses sens plus développés que la normal, il pouvait savoir exactement où cette nouvelle personne se dirigeait. Il n’aurait jamais daigné tourner la tête, s’il n’avait pas senti cette odeur mais aussi ressenti quelque chose d’anormal autour de lui. Parfum de lavande et de vieux parchemins, une odeur vraiment particulière qui pouvait le replonger dans des souvenirs très lointains.

Il se demanda si ce n’était pas ses sens qui lui jouaient des tours. Non… Il était Dents-de-Sabre et il savait différencier n’importe quel parfum. Il pivota doucement sur son tabouret afin de poser son regard sur la personne qui l’avait interloqué. Une mine surprise se dessina sur son visage, ce genre de mine que Victor prenait rarement, car rarement pris au dépourvu.

Une belle chevelure rousse, un visage doux et angélique. Ca ne pouvait pas être possible… Ce visage, cette odeur… Elle était morte dans ses bras… Il pouvait encore sentir le sang chaud couler le long de ses bras, et la fureur qui l’avait pris. Rose. La fille qu’il avait aimée durant sa jeunesse… La seule peut être… Avant que son cœur ne devienne de glace. Cœur qui s’était mis à battre la chamade en repensant à elle. Il ne pensait plus que cela pouvait arriver d’ailleurs… A cette idée, sa respiration se fit plus courte et plus forte. Il se retourna vers le bar, vida son verre d’une traite et en redemanda un autre au serveur.

Ca ne pouvait pas être elle… Peut-être une fille qui lui ressemblait très fort… C’était surement ca. Mais son esprit ne pouvait se détacher d’elle et il eut une envie à présent : Aller la voir. Pour lui raconter quoi ? Vous ressemblez à une fille que j’ai connue ? Et il savait qu’avec ses airs de grand méchant loup, tout ce qu’il risquait de faire, c’était de la faire fuir. Rho et il n’avait rien à perdre. Il se tourna vers la demoiselle, et finit par se lever pour s’avancer vers elle et s’asseoir juste devant. Dans sa lecture –Rose aussi adorait lire, elle avait même appris à lire à Victor d’ailleurs, et lui aimait l’espionner alors qu’elle racontait des histoires à James avant d’aller se coucher- elle ne le remarqua pas tout de suite. Il la fixa, mains posées sur la table, ne sachant pas quoi dire.

HJ : j'adore te réponse

Opale ne fit pas attention à la clientèle du café où elle avait ses habitudes, elle salua distraitement les employés. Elle partit simplement s'installer dans un coin tranquille où elle pourrait lire tranquillement. Le serveur lui apporta son cappuccino et repartit au bar pour s'occuper des clients. Elle lisait le livre avec un grand plaisir. Elle avait hâte de le finir pour connaître la fin de l'histoire mais elle avait aussi envie de ne jamais le finir et donc que le livre continu.
Un homme s'approcha d'elle et vint même s'asseoir en face d'elle. Elle ne le remarqua pas immédiatement. Elle ne s'en rendit compte uniquement quand elle quitta son livre des yeux pour prendre sa tasse de cappuccino. Elle remarqua donc Victor. Ce dernier la regardait étrangement.

Encore un ?

Pensa t elle. Son pouvoir était de séduire les autres, elle pouvait les rendre amoureux d'elle en un instant, mais elle ne le contrôlait absolument pas. Elle ne savait pas comment faire et avait aussi peu d'apprendre à l'utiliser car cela voudrait dire d'essayer de rendre amoureux d'autres personnes innocentes.

« Vous voulez ? »

Lui demanda t elle simplement et gentiment. La jeune femme ne savait pas du tout que le mutant pensait voir en elle son ancien amour décédée. Elle posa son livre, les pages contre la table pour ne pas perdre sa page, et apporta sa tasse à sa bouche avant de boire une gorgée. Elle reposa sa tasse et regarda de nouveau l'homme. Bien qu'elle n'ait pas un sens de l'odorat aussi développé que ce mutant, elle pouvait clairement sentir l'alcool qui émanait de lui.

HJ: Thanx ! Content que ca te plaise. Et puis j'ai eut une inspiration en voyant ton post, ton pouvoir et ton avatar. xD

Franchement, il faisait n’importe quoi. Mais qu’est qu’il foutait bordel ? Elle ne sembla pas remarquer sa présence au début. Il laissa le temps qu’elle remarque qu’il était là avant d’entamer la conversation… Et encore… Il savait comment il était, il allait devoir mesurer ses paroles. Et pour dire quoi au juste : Vous êtes la copie exacte d’une fille morte il y a plus de cent ans ? Complètement idiot… Ce visage… Cette odeur… Elle était ELLE. Et il était clair qu’on ne recueillait pas comme ca une empreinte olfactive. Chaque personne avait son empreinte. Toutes différentes… Pas une seule ne concordait. Elle vint à remarquer sa présence. Elle posa alors son livre contre la table, avant de boire une gorgé et lui demander ce qu’il voulait. Bonne question en fait…

Il la fixa un moment, un peu interdit. Il ne savait pas du tout quoi dire sur le coup et quand ses yeux se posèrent sur lui, la certitude devint de plus en plus forte. Il serait idiot de prononcer le nom de Rose mais en même temps… Pourquoi tant de questions au fait ? D’habitude, il fonçait et ne réfléchissait pas… Il fallait bien rompre la glace avant qu’elle ne le prenne pour un fou ou un mec jeté à l’alcool… Surtout qu’avec ses divers passages dans les bars, il ne devait pas sentir la lavande… Plutôt une odeur de tabac froid et d’alcool. En plus d’avoir la tête du mec pas commode.

VICTOR « Excusez-moi, je peux sembler étrange mais… J’ai dû me tromper… Je vous ai prise pour une personne que je connais…sais. »

C’était une réponse franche et en même temps qui n’allait pas le faire passer pour un cinglé. Il avait pris soin à ne pas montrer ses mains qui étaient sous la table. En arrivait-il à cacher sa mutation pour ne pas la faire fuir ? Il avait l’impression de se retrouver presque deux ans en arrière, alors qu’à cette époque, il taillait ses griffes pour ne pas qu’on remarque ce défaut physique ou du moins, pour éviter de faire peur à son entourage, en l’occurrence Rose à cette époque. Il en venait presque à croire en la réincarnation pour le coup... Alors que d’autres idées fantasques lui venaient en tête, comme le fait que Rose aurait pu être comme eux… Qu’elle aurait pu hériter d’un facteur régénérant… Mais ca ferait peut être de trop… Déjà deux mutants qui ont le même pouvoir sous le même toit… Alors trois… Bien que James et lui fussent des frères donc la mutation de même type était presque prévisible. Il tenta quand même quelque chose :

VICTOR « Rose… Ca ne vous dit rien… ? »

Il en venait même à en faire à outrance dans les formules de politesse. Lui qui en avait rien à faire de ca… Peut-être faisait-il perdre son temps à cette gamine, il finit par se lever et dire :

VICTOR « C’est pas grave. J’me suis trompé. Reprenez votre lecture… Je… retourne… au bar. Encore désolé. »

Opale était absorbée par sa lecture. Elle ne remarqua même pas la présence de l'homme en face d'elle. Elle ne le remarqua pas avant de poser son livre pour boire un peu de son cappuccino. Elle but un peu et lui demanda ensuite ce qu'il désirait. Elle était parfaitement calme. Elle ignorait qu'elle avait en face d'elle un tueur il faut dire. Elle avait l'habitude de ce genre de situation. Son pouvoir s'activait sans qu'elle le sache et surtout sans qu'elle le désire.

Elle était la copie conforme d'une femme morte il y a plus de cent ans et ce n'était pas qu'en apparence mais aussi dans son odeur. Elle l'ignorait totalement. C'était peut être dû à son pouvoir. Son pouvoir devrait troubler ceux de Victor qui était profondément amoureux de cette Rose et il reportait ses souvenirs sur elle. Le mutant sentait l'alcool à plein nez. Il avait dû écumer bien des bars mais il n'avait pas l'air ivre. Il prit son temps pour lui répondre. Il lui apprit qu'elle ressemblait à une personne … morte. Ce n'était pas habituel.

Victor avait une mutation visible, ses ongles étaient des griffes et cela devait en effrayer plus d'un. Hope serait étonnée, peut être même un peu effrayée, mais elle ne fuirait pas. Elle connaissait l'existence des mutants, elle avait des amis mutants, mais elle n'en connaissait pas encore avec une mutation visible comme Victor ou encore Azazel.

« Non, désolé. Je ne connais aucune Rose. »

Lui répondit elle puis elle lui sourit Elle était désolée pour lui, il avait l'air profondément amoureux de cette femme. Elle pensait que son pouvoir avait dû fonctionner sur lui et au lieu de le rendre simplement amoureux d'elle, son pouvoir avait transféré l'amour de Victor pour Rose sur elle. Si c'était à cause de son pouvoir, c'était une nouvelle forme.

Victor lui dit ensuite qu'il allait retourner au bar.

« Parlez moi de Rose, si vous voulez bien sûr. »

Bien entendu, elle lui répondit que ce n’était pas Rose. Comment cela pouvait-il être elle ? Non, il s’était trompé, et il n’aurait jamais dû faire. Bien que cette grande question de « qui était-elle ? » lui restait sur les lèvres. Bon… Il n’allait pas l’embêter plus, il se décida à retourner au bar. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle lui demande de parler de la jeune femme. Victor se figea, en se demandant s’il avait bien entendu les paroles de la demoiselle. Il se tourna doucement vers elle, la fixa. Elle avait l’air sincère et semblait réellement intéressé par une conversation. Même… Même si ce n’était pas Rose, cela pouvait valoir le coup de discuter avec elle. Pourquoi pas ? Sans dire un mot, il retourna s’asseoir à sa place initiale. Comment commencer ? Que dire ? Oui, il voulait bien parler de cette jeune femme… Mais il ne connaissait même pas la fille en face de lui. Même s’il semblait la connaitre depuis… toujours.

VICTOR « Pourquoi ca vous intéresserait ? Vous m’connaissez même pas. Chui p’tet pas un type forcement fréquentable vous savez ? »

Ce qui n’était pas faux. Cette fille respirait la gentillesse et se trouver à la même table que la demoiselle pouvait déstabiliser notre mutant. Que faisait-il ici ? Il n’était pas le type le plus sociable du monde, mais cette jeune fille venait à lui demander de parler de Rose. Cela faisait si longtemps qu’il l’avait rangé au fond de sa mémoire, qu’il ne pouvait pas penser qu’un jour il pourrait y retrouver la trace. Le type du bar qui avait regardé la scène de loin, arriva à leur table et fixa Victor. Il demanda à la jeune Opale si ca allait bien. Victor répondit à la limite du grognement :

VICTOR « Non désolé, je bouffe pas encore les gamines… Elles ne sont pas digestes. Au lieu de faire le mariole là, tu ferais mieux de m’apporter une bière. »

Ce type commençait vraiment à lui courir sur le système, mais en vu de la présence féminine et amicale en face de lui… Il préféra ne pas aller plus loin. Il attendit que le barman retourne derrière son bar pour préparer sa commande. Il se tourna de nouveau vers la jeune fille, et il bloqua de nouveau sur la ressemblance frappant avec Rose. Il se radoucit presque immédiatement.

VICTOR « Je m’appelle Victor. Comme ca… Vous ne pourrez pas dire que vous parler avec un inconnu, bien que le nom n’apporte que ca de l’identité d'une personne… »

Il montra rapidement le livre qu’elle avait.

VICTOR « Rose adorait lire comme vous. C’est même elle qui m’a… appris à lire et écrire quand j’étais gosse. »

Sujet: Re: Yeah, but we've got comfy chairs (libre)