Infiltration nocturne

Sujet: Infiltration nocturne Dim 15 Sep - 17:28

Spoiler:

Un mini coup de tonnerre résonna dans la ruelle lorsque le couvercle de la poubelle atteint le sol. Pendue à bout de patte sur le rebord du contenant à déchet je jette un regard derrière mon épaule, sur mes gardes. Rien, n'y personne. Souriant, plus à l'aise, je termine mon ascension et me perche sur le rebord de la poubelle. L'odeur qui s'en échappe est toute sauf appétissante. La faim qui m'assaille depuis des heures sans arrêt ce calme aussitôt et mon estomacs ce retourne. Heureusement que mon entre est vide.

Dépité par cet échec, je m'avance sur une autre poubelle dont le couvercle est toujours en place. Cela fait trois jours maintenant que je suis coincé sous cette forme. C'est bien marrant au début mais au but d'un moment... Je ne peux pas rentrer chez moi et lorsque l'on me vois, c'est la panique alors... Je parcours les ruelles et les recoins inhabités en attendant de retrouver ma forme humaine mais bon sang que c'est long! Je commence as en avoir marre et surtout, je crève la dalle. La faim me gruge tellement que j'ai crue que faire les poubelles comme certain sans abris seraient envisageable mais non, c'est bien trop dégueulasse. Et pas le moindre petit rat à l'horizon...

Je laisse échapper un râle de désarrois avant de me laisser tomber sur le dos. Quelqu'un peu m'expliquer à quoi sa sert d'avoir des pouvoirs démoniaques si ont ne contrôle rien? Et ce maudit creux dans mon ventre qui ne veut pas ce calmer. Il doit bien y avoir une solution. Mes yeux parcours les parois des immeubles qui s'élèvent à mes cotés à la recherche d'une solution. Comme pour me répondre, quelqu'un ferme la lumière et les volets de son appartement. Hum... Qui dit appartement dit bouffe non?

Fier de cette illumination, je me redresse avec hâte. Une dernière vérification de la ruelle m'apprends que personne ne regarde dans ma direction. Parfait! Je saute du couvercle où je me tiens sur la parois de pierre d'un des immeubles. Sans plus attendre, je commence à grimper sans la moindre difficulté. Je vous épate hein? Je sais ce que vous pensé. Je suis super! Enfin, à moins que vous êtes une fille, dans quel cas, vous pensées certainement :"Beurk! Ont dirait un insecte géant! " et vous avez parfaitement raison. Mes six pattes et ma facultés à grimper les parois me viens directement des fourmis. C'est aussi génial que dégueulasse.

Je passe les fenêtres du rez de chausse sans m'arrêter. Personne ayant quelque chose de moindre valeur ne laisserait sa fenêtre ouverte à cette étage. Je commence donc à m'intéresser aux fenêtres du premier étage. Toutes celles qui sont ouvertes donnent sur des pièces illuminés. Rageant, je continue mes recherches au deuxième. Je me dis que seule la mal chance est au rendez-vous lorsque je remarque une fenêtre légèrement entrouverte. Juste de quoi glissé une patte et laisser entrez un faible courant d'air. Et surtout, aucune lumière. Parfait!

Saisissant ma chance, je ne me gêne pas pour glisser mes deux pattes avant par l'ouverture tendit que les quatre autres me maintiennent en place. Après avoir tiré de toute mes forces à quelques reprises, le mécanisme d'ouverture se brise enfin. Ouvrant largement la fenêtre, je passe cette étape avec un sourire victorieux. Je me retrouve tout de suite devant un grillage anti insecte. Rien de difficile a passer mais je m'arrête tout de même, prenant le temps d'écouter. Et-ce que quelqu'un ma entendus brisé la fenêtre? Après tout, je ne sais pas si le locataire de l'endroit est sortit ou simplement coucher. Mais rien, aussi, je déchire le moustiquaire avec mes petites griffes sans la moindre gêne.

Je me retrouve dans un salon, pièce que je ne prends pas du tout la peine d'observer outre le fait qu'il n'y as personne en vue. Je renifle avidement l'air, à la recherche de mon but ultime. Une mince effluve m'interpelle alors. Oubliant désormais toutes précautions, je me faufile dans la cuisine sans attendre. Passant devant la table, je me dirige directement vers le saint-graal de l'endroit. Le frigidaire. Salivant déjà à l'idée de pouvoir manger quelque chose, j'ouvre rapidement la porte. Je parcours les étagères du regard et mes prunelles se figent sur un os de poulet qui dépasse de la tablette du haut.

En moins de deux, je grimpe les tablettes du frigidaire. Ma queue fouette l'air d'impatience, envoyant balader quelques pots d'ont l'un se brise contre le sol. Mais je m'en fiche. Deux de mes pattes droites agripper aux tablettes, deux de gauches aux panneaux de la porte, celles d'avant, toujours libre saisisse le poulet que je commence à dévorer dans le temps de le dire.

Sujet: Re: Infiltration nocturne Jeu 19 Sep - 15:53

Infiltration Nocturne

Damian & Aaliyah

La nuit est tombée quand je rentre enfin de ma journée à l'Université. J'ai entendu parler de verbiage médical pendant de longues heures et même si j'aime la filière que j'ai choisie, ma tête est pleine à craquer. En tournant la clé dans la serrure de mon studio, je me sens bizarrement soulagée d'être enfin rentrée chez moi et je n'ai qu'une hâte, celle de pouvoir me poser dans le canapé avec mon repas du soir. Je ne sais pas encore ce que je vais bien pouvoir manger mais je n'ai pas vraiment envie de passer mon temps à cuisiner. Je n'en aurais pas la patience. À peine franchi le seuil, e pose ma besace près du canapé pour aller me servir un verre d'eau. Le silence soudain m'apaise et je savoure ma boisson comme s'il ne s'agissait pas d'eau du robinet. Néanmoins, je sais que je dois réviser encore un peu avant de me laisser aller à quelques loisirs. La vie d'étudiante n'est pas simple et j'ai vraiment la sensation de n'avoir aucune vie sociale en dehors. Depuis que j'ai décidé de reprendre de faire médecine et de vivre ici, à New York, j'ai complètement oublié ma vie précédente. C'est comme si je n'avais plus la moindre famille, ni même la moindre connaissance en dehors de la ville où je vis aujourd'hui. Je passe le plus clair de mes heures à travailler sur des thèses et à revoir tout ce qu'on a déjà vu. Je n'ai pas l'envie ce soir de faire mon résumé quotidien. Je bosse trop, je vais finir par faire une overdose et par pencher du mauvais côté. Je me connais et je sais que si je me contrains à travailler, j'abandonnerais finalement et définitivement. Je n'ai jamais autant attaché d'importance à ma scolarité que depuis cette année-ci. Je voulais remplir ma vie avec quelque chose, sans doute.

Laissant ma besace à l'endroit où je l'avais déposée, je me levais et me dirigeais vers le coin cuisine pour prendre quelque chose à manger. Il me restait un peu de pain, du poulet et des pommes de terres de la veille. Je n'avais qu'à les faire réchauffer. Je me mis à la tâche, mon estomac manifestant son impatience. Pressée, je pris mon assiette et y mis les aliments chauds en me brûlant au passage. Ça sentait terriblement bon bien que ce soit totalement banal comme repas. Je ne savais pas tellement cuisiner mais en réalité, j'apprenais plutôt vite et j'avais déjà fait pas mal de progrès. Je mangeais tranquillement en repensant aux autres étudiants. En y réfléchissant bien, je ne m'étais liée à personne pour le moment et je devais passer pour une asociale alors que l'année précédente, j'étais tellement fêtarde... Un extrême peut-être. Dans un sens cela me manquait de ne plus m'amuser mais bon, il suffisait que je me rende un peu plus sociable que maintenant. Je soufflais sur une pomme de terre et fini mon assiette. Je pris une pomme en dessert. Mon fruit préféré. Rapidement, j'entrepris de laver mon assiette et mes couverts sinon je les aurais laissés. Je n'aurais pas eu le courage de les faire le lendemain matin et les insectes s'en seraient donnés à cœur joie.

Me levant je quittais le salon et éteignis la lumière, délaissant mes cours dans le salon pour prendre une petite pause dans ma chambre. J'étais passée à la bibliothèque le week-end dernier et j'en avais ramenée un livre qui m'intriguais. J'avais hâte de le commencer. La lecture m'avait toujours fasciné. Pouvoir se plonger dans la vie d'un héro ou d'une héroïne d'un autre pays, univers et sortir du sien. Un besoin presque vital parfois. Je regardais la couverture abîmée, cartonnée et légèrement ouvert, je sentais déjà l'odeur du papier vieilli et de l'encre. Une odeur enivrante qui me réconfortait. Je l'ouvris, observait la page de titre avec attention puis commençais le premier chapitre avec la curiosité d'un enfant devant un cadeau de noël. Plongée dans le suspense grandissant de mon roman, je n'avais pas vu passer les heures. Rien n'aurait pu me sortir de ma concentration, exceptée la faim ou la soif et c'est justement la deuxième option qui m'avait fait relever la tête. Il était tard et je me levais tôt demain mais je n'avais pas l'intention de fermer l'oeil de la nuit sans savoir qui était le criminel dans mon livre. Autant dire, pas avant la fin. Je sortis de mon lit, habillée de mon pyjama rose et me dirigeais vers le salon et la cuisine. Histoire d'aller prendre ma dose de cola. Connaissant le chemin par cœur, je ne vois pas l'intérêt d'allumer la lumière jusqu'à ce que je marche dans un truc à la fois gluant et coupant qui me fait pousser un petit cri de douleur. Aussitôt, j’appuie sur l'interrupteur et baisse les yeux au sol me demandant comme un pot de confiture est-il arrivé ici. Je retire un morceau de verre de mon pied et constate que mon pied survivra. À quelques pas, je découvre l'auteur du crime et … ça ne ressemble à aucun animal que je connaisse. Je le regarde avec stupéfaction : comment a-t-il pu rentrer chez moi ? Le reste de mon poulet sous la dent, je viens de remarquer qu'il a forcément ouvert le frigo tout seul et d'ailleurs, il a 6 pattes. C'est quoi ? Un insecte alors ? J'en reste sur le derrière. Pourquoi ça n'arrive qu'à moi des choses pareilles ! Je décide de chopper l'animal par la peau du cou me demandant ce que je devais prendre comme décision envers ce petit être.

- Dis donc le fouineur, mais t'es quoi au juste ? Je vais te faire passer l'envie de venir vider les réfrigérateurs des gens.

©Code de night sky.

Sujet: Re: Infiltration nocturne Dim 22 Sep - 19:45

Oh bon sang! Sa fait tellement du bien et c'est juste trop bon! C'est quand la dernière fois que j'ai eu un aussi bon repas? Cela remonte à trop loin pour que je me souvienne et puis dans le fond, tant pis. Ce qui compte, c'est le moment présent. Je balance un os de poulet derrière moi, me fichant complètement du bazar que je vais laisser à mon départ. Je saisis la dernière cuisse de volaille, près à la dévorer. Mes yeux parcours déjà le reste de la tablette. Qu'est-ce que je vais manger après? Le choix ne manquant pas vraiment et le temps de semblant pas faire défaut, je pense que je pourrais tout simplement me gaver d'un peu tout non? Je commence à gruger l'os, arrachant le moindre morceau de viande quand un petit cris me surprend.

Mon cœur fait un bond dans ma poitrine, manquant un battement. Que quoi? Je reste presque figé dans ma position de dégustation, à l'exception près que je tourne la tête, les yeux ronds pour voir de quoi il en retourne. La lumière éclate alors, brulant mes rétines adaptés à la noirceur. Je lâche un grognement et plaque mes pattes avants contres mes paupières closes. Non mais sa vas pas la tête? Sa fait mal! Pourtant, je me force à rouvrir mes yeux, clignant afin de chasser les larmes. Je distingue enfin l'auteure du cris, qui semble aussi être celle qui ma attaqué à coup de rayon lumineux. Une jeune femme tout ce qu'il y as de plus banal, avec un horrible pyjama rose. La locataire du logement? Sans aucun doute.

Avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, elle réagit. Sans doute ma découverte reste moins choquante pour elle que mon aveuglement. Ces doigts agrippe la peau de mon cou et je me retrouve suspendue dans les airs comme un gros matou. Sur le coup, je me balance, tentant d'échapper à sa poigne. C'est alors qu'elle me parle. Pas comme à l'enfant qu'elle verrait sous ma forme humaine non, pas même comme un noir qui fait tâche dans son appartement. Elle me parle carrément comme si j'étais un affreux chat de gouttière dont elle est incertaine de la race. Ce qui me donne une bonne idée. Mes oreilles, déjà penché vers l'arrière ce plaque carrément contre mon crâne. Je lève mes deux paires de pattes avants, toutes griffes dehors et je plisse mes yeux dans un airs que je désire menaçant.

-Je chuis un démon! Alors lâche moi humaine chinon!

Près pour le coup final, je tente de feuler avec toute la grâce d'un félin enrager. Est-ce que cela marche? Non. Je me retrouve écraser au sol, occupé à m'étouffer. Parler avec un os dans la bouche n'était pas une bonne idée je crois. Déjà que ce que je disais sortait tout juste, maintenant je me retrouve à tenter de recracher le maudis fémur! Cette femme est diabolique. Je suis sur qu'elle savait pertinemment qu'en me lâchant à ce moment précis, j'allais me retrouver avec l'os pris dans la gorge. Bon, au moins elle ma lâcher. Je suis sur que c'est grâce à mon coup du démon! Ou parce que je lui est fait peur. Ou parce que j'ai parler, tout simplement...

Je me relève en tremblant, cherchant ma respiration. Une fois sur mes deux pattes arrières, je fait un truc que j'ai déjà vue. Je frappe violemment mon ventre avec mes quatre autres pattes. Résultat immédiat. Je crache l'os qui rejoint les autres trucs balancer au sol plus tôt. Super! Maintenant, foutre le camp d'ici! Mais voilà, la fille ce trouve entre moi et la porte de la cuisine... Même si je suis petit, je ne suis pas particulièrement rapide. Soit. Ne voyant pas autre chose à faire dans l'immédiat, je grimpe sur le frigo. Une fois en hauteur, loin des mains de l'humaine je cherche un nouveau plan. Il y as bien une autre fenêtre dans cette salle. Je pourrais l'ouvrir et sortir par là je crois. Mais reste la locataire...

- Si tu me laisse partir, je laisse ton réfrigérateur tranquille. Marché conclus?

Je tente un sourire afin de bien paraître dans mon offre. Sa marche bien sous forme humaine, j'ai la taille pour paraître innocent. Mais là, avec des crocs, sa fait plus sourire de cheshire.

Sujet: Re: Infiltration nocturne Jeu 26 Sep - 13:06

Infiltration Nocturne

Damian & Aaliyah

Sans doute aurais-je dû avoir la plus grande peur de ma vie puisqu'il ne s'agissait pas d'un animal connu. On m'a toujours reproché de ne pas avoir des réactions très communes mais je suis plus curieuse que trouillarde en réalité. Disons que je n'ai pas froid au yeux, j'en ai connu des situations de tous genres pourtant on ne dirait pas... Ma mère me faisait sans cesse la morale parce que je ne me comportais pas correctement pour une demoiselle d'un milieu aisé en me répétant que ce n'est pas ainsi que j'aurais du voir les choses. Me dicter ma conduite, une chose vraiment déplaisante qui me rendait malade. Au fond, je suis bien heureuse de pouvoir enfin faire comme bon me semble. Justement, j'estime que la présence de cette bestiole ici est très drôle. Il a vraiment une tête affreusement étrange et on dirait qu'il vient d'un autre monde. Certes, ce n'est pas crédible mais qui sait. Sérieusement, cette petite chose qui vient fouiner pour se nourrir : on dirait un petit animal éperdu dont le seul recours est de se pointer chez les gens pour pouvoir assouvir sa faim. Malheureusement, ce n'est pas très légal comme façon de faire. Néanmoins, je ne pouvais pas traîner ce petit être en justice pour effraction et je n'allais tout de même pas le condamner à la fourrière. Le pauvre, il essaie peut-être de me faire peur avec ses crocs pointus et son regard « mauvais ». C'est vraiment trop comique mais s'il compte m'attaquer je ne suis pas du genre à me laisser faire et ce n'est pas ces griffes qui m’inquiéteront. J'ai suffisamment de sang-froid pour rester sereine mais l'entendre parler me surprend. Je le lâche par réflexe : il parle ! Ce n'est pas un animal normal. Un démon dit-il ? L'idée me traverse l'esprit mais le voyant s'étrangler avec l'os de poulet, je me ressaisis. Non un démon ne s'encombrerait pas à s'introduire dans les appartements de n'importe qui. Quoi qu'il en soit, je n'avais pas envie qu'il meurt étouffer dans ma demeure, à cause de moi. J'allais l'aider quand il dégagea lui-même le morceau en frappant son estomac. La méthode de Heimlich sur soi-même... c'est pratique d'avoir six bras en fait ! Je suis étonnée mais j'efface vite l'inquiétude qui m'était venue pour rire doucement.

-Et chinon, tu comptais faire quoi ? me moquais-je. Sans vouloir te vexer, tu n'es pas très impressionnant pour un démon. Je m'attendais à mieux.

C'est vrai que ce n'est pas très gentil de se moquer de quelqu'un qui vient de frôler l'étouffement mais il était sorti d'affaire et c'est tout ce qui comptait. Mieux valait en rire qu'en pleurer, non ! Je ne verse pas de larmes pour ce genre de choses. J'ai souvent entendu mes parents s'indigner de mon manque de compassion mais ils ne savent pas ce qu'il se passe dans ma tête. Ils ont toujours mal jugé leur propre fille. Ils ne m'ont jamais réellement connu. Une triste famille que nous formiions. J'observe le petit monstre qui escalade mon frigo, sans doute pour se mettre hors de ma portée. Quel trouillard ! Je ne l'ai qu'un peu secouer et voilà qu'il se met à avoir les chocottes. Je soupire : alors de nous deux, c'est moi le monstre apparemment. C'est risible et le pire, c'est ce sourire qu'il esquisse pour me convaincre de le laisser partir. Je n'ai jamais dit que je le séquestrerais ici pour le dépecer parce qu'il m'a volé un morceau de poulet ! Ohlala, je ne m'en remettrais jamais : DU POULET ! C'est un crime immonde et qui mérite la peine de mort, je devrais même le faire exécuter sur la place publique en exemple pour les autres « démons » qui pourrait avoir envie de venir visiter mon réfrigérateur ! En plus, comment dire... ce sourire fait vraiment peur à voir tant il n'est pas naturel sur une apparence bestiale. On aurait surtout dit la réaction d'un humain, plus qu'autre chose. Je souris à mon tour mais je n'ai pas de crocs malheureusement. Ce serait bien rigolo sinon.

-Je n'ai jamais eu l'intention de te garder prisonnier, ni de te torturer... Est-ce que j'ai l'air d'un monstre ? Je suis humaine moi ! Tu veux emmener un dessert peut-être ?

Bah après tout, je n'avais jamais fait de mal à personne bien que je ne sois pas la personne la plus recommandable de la ville. Je pourrais même devenir un fléau pour la société si je n'étais pas issue d'une famille riche. J'ai suffisamment de sous pour m'en sortir et pourtant, il m'est déjà arrivé de voler dans un magasin ou bien de taguer un mur. Sans doute mon désir de ne pas être trop conventionnelle. Je préfère les marginaux, tellement plus intéressants. Je regarde le petit bestiau et je lui laisse une ouverture, s'il veut partir. Il peut croire que c'est une ruse mais je ne suis pas aussi mesquine.

- Si jamais tu veux dormir ici, je te laisse le canapé mais à condition que tu nettoies le sol. À ta guise. Je fais des pancakes demain, je sais pas si les « démons » en mange... T'es quoi réellement en fait ?

©Code de night sky.

Sujet: Re: Infiltration nocturne Dim 29 Sep - 22:53

Posté sur le meuble de refroidissement, je boude la moquerie de la femme. Plus impressionnant? Comment? Je fais tout juste la taille d'un gros chat, je ne suis pas battit pour être effrayant et menaçant. C'est déjà bon que j'ai appris à feuler et menacer à la façon des félins. Disons que la plupart des bestiaux que je croisent dans la rue me foutent la paix. Quant aux humains... Ils partent en hurlant quoi! Le dernier humain que j'ai croisé c'est barré en criant au démon, hurlant que c'était la fin du monde. Heureusement pour moi, c'était un clochard et personne n'a cherché à en savoir plus. En fait, cette femme là est carrément la première à ne pas fuir en courant. Déjà, qu'elle m'es chopé par la peau du coup est étonnant, mais qu'en plus elle reste pour me parler "normalement" c'est carrément... Inattendue.

Je me balance un peu sur place, perdue. Je ne sais plus trop quoi faire maintenant. À toujours m'en sortir avec la carte de la méchante créature démoniaque, je ne sais pas si j'ai un autre truc dans ma manche. Comme si ma confusion n'était pas assez grande, elle continue en m'offrant carrément la chance de sortir avec un dessert. Cette fois je cesse tout mouvement et je reste à la fixer, gueule légèrement entrouverte. Que quoi? Elle ce moque, c'est pas possible! Les blancs ne sont pas aussi gentils et les adultes encore moins... Mais en même temps, les seuls que je connaissent étaient soient des flics, soient des victimes alors... Et puis elle ne peux pas savoir que je suis noirs et être racistes, puisque je ne suis pas sous forme humaine.

Je secoue ma tête d'un côté et de l'autre. Je crois que je m'enfonce. Sa ne sert de rien de réfléchir autant, il faut agir! C'est sa la clef, l'action! Comme pour appuyer ma nouvelle ligne de penser, elle m'offre le canapé contre le nettoyage du plancher. Hum, dormir ici je ne suis pas sur. Des plans pour me réveiller dans une cage. Mais l'idée de finir mon repas par contre... Ce poulet était délicieux, mais pas assez pour me remplir la pense. Je regarde donc la femme, puis le plancher, la femme, le plancher, femme, plancher, puis le comptoir. Je saute du frigidaire pour atterrir souplement près de l'évier. Je saisis une guenille, certainement placé là pour nettoyer en cas de besoin. Un petit coup d'œil derrière mon épaule afin de m'assurer que l'humaine n'as pas d'idée derrière la tête, j'ouvre le robinet et mouille la guenille.

Après cette petite étape, je saute au sol et me rapproche de la tâche de confiture. Tout comme je commence à nettoyer les peaux intactes avant de les replacer dans le frigo, je me décide aussi à enfin lui répondre. Je ne vais certainement pas lui dire qui je suis réellement, ou plutôt, le garçon que je suis supposé être, mais je vais tout de même lui donné une partit de la réponse. De toute façon, elle est trop bizarre, je suis presque sur que s'y j'essayais de mentir, sa ne marcherais pas. C'est donc debout sur mes pattes arrières, celles du centre tenant un peau et celle de devant le nettoyant que je finis par la regarder à nouveau.

-Bah un démon... C'est vous qui m'avez appeler comme sa. Je croyais que tout les blancs considéraient les "trucs" à cornes comme des démons.

Je lui tourne le dos, plaçant le premier pot nettoyer dans la porte du frigo. C'est vrai quoi. Je n'es pas pris ce surnom pour rien. C'est le premier blanc que j'ai croisé et qui as crié sa qui me l'a donné en quelque sorte. Et puis un nom pouvant effrayé c'est cool non? Je retourne prendre un truc à nettoyer.

-As moins que tu est une meilleure explication à ce que je suis? Parce que moi, je ne vois pas ce que je pourrais être d'autre.

Je laisse échappé un petit rire. Avoir cette conversation inattendue est tout de même drôle au final. Tout comme je place le dernier pot intacte dans le frigo, je ferme la porte. Ne reste plus que le gros de la tâche, le pot éclaté. Je grimpe sur le comptoir pour nettoyer à nouveau la guenille.

-Et toi, t'es qui? Tu es bien la première humaine que je croise qui ne pars pas en hurlant et en criant à mort. Dans le fond, t'es un peu étrange aussi non?

Ma dernière phrase est plus moqueuse que vraiment méchante, lui renvoyant un peu l'appareil pour ses propres paroles. Bien que je l'es es boudés, disons que j'ai finis pas accepté mon échec. Assez pour désormais agir avec elle comme quiconque, alors tant qu'à ne pas tenter de l'effrayer, autant blaguer un peu.

Sujet: Re: Infiltration nocturne Ven 4 Oct - 12:51

Infiltration Nocturne

Damian & Aaliyah

J'étais réellement curieuse de savoir comment il allait réagir. Il avait pris de la hauteur mais il semblait toujours aussi petit et très hésitant. On l'aurait cru en proie à un dilemme cornélien entre les possibilités qu'il possédait. Qu'est-ce qui était le mieux pour lui ? Soudain, un grand silence s'établit sans que rien ne se décide. J'ai l'impression de l'avoir complètement terrifié avec mes propositions. Un voleur s'introduit dans mon appartement pour se nourrir dans mon réfrigérateur et je suis gentille avec lui. Je peux comprendre la stupéfaction de ce petit être mais je le vois descendre de son perchoir après de grandes réflexions et aller chercher quelque chose. Je sens que ma présence l'inquiète en quelque sorte sans savoir pourquoi. La créature prend un chiffon humide dont je me sers pour essuyer ma table et s'affaire à réparer ces bêtises. Finalement, ce n'est pas un mauvais bougre et j'ai bien fait de ne pas m'énerver. Espérons qu'il ne se blesse pas avec le pot qui s'est éclaté sur le sol. Au pire, j'irais chercher ma trousse de secours mais je préférerais ne pas avoir à m'en servir. Il a déjà nettoyé une bonne partie des dégâts qu'il répond à ma question mais sa réponse me surprend un peu. Du moins, sa façon de présenter les choses. Ce « démon » parlait des « blancs » et non pas des humains. Pourquoi s'exprimait-il ainsi ? Je me grattais l'arrière de la tête, un peu gênée d'être mis dans le même sac que les autres parce que la comparaison n'avait pas l'air très plaisante. Je le vois reprendre sa tâche avant d'ajouter qu'il ne sait pas ce qu'il peut être. J'ai des doutes sur ce dernier point mais je hausse les épaules comme si cela n'avait pas de réelles importances. Je ne me fies pas forcément aux apparences mais plutôt au caractère d'une personne. Je le regarde, intriguée, l'entendant rire brièvement. Je souris paisiblement.

- Il n'y a que « les blancs » qui te nomment comme cela ? Qu'en est-il des autres ? Tu es tombé sur la mauvaise personne je crois... je n'ai pas du tout peur des démons. Ni même de toutes créatures qui pourraient venir frapper à ma porte.

Moi, qui je suis ? Eh bien une simple humaine sans le moindre intérêt. Je ne me trouve pas tant différentes des autres. Il a raison, je ne crains pas ce que les autres fuient. Mon prénom est signe d'un fort caractère, c'est peut-être pour cela que je me comporte de la sorte ou simplement parce que je n'aime pas être trop conformiste. Je veux croire en la magie de notre monde. Alors oui, je suis étrange. Est-ce que c'est mal ? Je ne sais pas il a l'air de trouver cela particulièrement risible en tout cas et moi, je ne sais pas trop comment le prendre. Est-ce qu'il est détendu et comprends que je ne suis pas hostile ou bien c'est une boutade un peu cynique ? Je ne sais pas trop quoi en penser. Je prends le parti de sourire gentiment, tout en me passant la main dans les cheveux, un peu gênée par sa remarque. Un peu insouciante des dangers, serais-je un peu naïve.

- Disons que je fais preuve d'ouverture d'esprit !... Sinon, je suis quelqu'un d'absolument normal. Je m'appelle Aaliyah et toi ? Tu as bien un petit nom en dehors de "démon", non ?

Je m'approchais doucement, pris dans le frigo des pots de crèmes glacées et lui en proposa un. Finalement, moi aussi j'avais un petit creux après cette surprise de taille dans la soirée. Demain allait être difficile pour les cours. Je n'allais certainement pas pouvoir récupérer mes heures de sommeil mais des rencontres pareilles étaient rares alors autant en profiter. C'était bien la première fois que je découvrais une partie de l'univers caché qui nous entoure. J'aurais pu me croire dans un vieux roman de légendes. J'ouvris le petit pot de crème et y plongeait ma cuillère avec une faim qui me surprit. J'avais pourtant bien dîné, enfin suffisamment pour tenir la nuit. J'observa la propreté de mon sol, qui désormais me convenait et soudain une question me vint à l'esprit. Dans une ville aussi mouvementée comment était-ce possible qu'il survive sans jamais rencontrer de dangers. Ils avaient apparemment croisés plus de peureux que d'autres mais comment se débrouillerait-il quand un humain le prendrait en chasse ? C'était difficile d'imaginer qu'il puisse survivre longtemps alors que la cruauté des hommes étaient parfois surprenante.

- Comment peux-tu survivre ici, dans une ville aussi peuplée ? Tu ne peux pas te cacher toute la journée tout de même. Et on ne peux pas dire que ton apparence soit... discrète.

Je décidais d'aller m'installer sur le canapé , lui laissant le choix de faire un peu ce qu'il veut. L'appartement avait beau m'appartenir, j'avais le don d'accueillir chaleureusement tout ce qui le voulait. J'aurais aussi bien pu accueillir des saints comme des psychopathes sans vraiment m'inquiéter. Ma naïveté me perdra mais même si j'en suis consciente, je n'arrive pas à changer mon état d'esprit. On m'a dit un jour qu'avec mes études, je finirais par devenir un peu plus méfiante. Mes études me forgeront le caractère ! J'en doute, j'ai le coeur très bien accroché... Voir un cadavre et devoir faire une autopsie, ça change certes un homme. Cependant, si cette personne est décédée, je ne peux plus rien pour elle alors .... cela peut paraître sans coeur mais une fois mort, ce soucie-t-on de ce que pensent les gens de nous ? Je ferais tout pour quelqu'un qui ne possède plus qu'une petite once de vie même s'il n'y a que peu de chances pour sa survie mais sinon... Je suis peut-être un monstre parfois. C'est aussi cela ma différence. Je ne pleure pas les morts, c'est trop tard.

Sujet: Re: Infiltration nocturne Mer 9 Oct - 2:11

Des autres? Ah... Elle parle certainement des noirs. Tout à ma tâche, je réfléchis à ce détail. J'ai rarement été aperçue par des gens de mon quartier. Évidemment, dans mon coin on est pas vraiment catholique alors des comparaisons tel que démon... Sa ce dit pas quoi. Pour le reste, je ne crois pas que les commentaires étaient vraiment mieux. Toute à mon nettoyage, je ne fais pas le lien entre sa question et ce que j'ai dis. J'ai tellement parlé naturellement que pas une seconde, le fait de l'appeler la "blanche" au lieu de "l'humaine" ne ma parut stupide et déplacé dans mon petit rôle de Démon. Hochant les épaules, je me contente de la réponse minimum.

-Les autres y disent juste d'autres trucs quoi... Pis si d'autres créatures frappent à ta porte ben... Ils te veulent pas de mal, il frappe au lieu de défoncer.

Logique non? Ok, oui, c'était une façon de parler. Et alors? Je suis un gamin, sa m'arrive de prendre les mots à la lettre! Changeons de sujet: j'en est presque finis avec mon dégâts de confitures. Quoique nan, c'est pas plus intéressant en fait. Je relève la tête, mes prunelles se fixant à celle de la femme. Aaliyah? C'est jolie. Dur à prononcer, mais jolie. Et lui? J'effectue mon dernier voyage, terminant de jeter les restes de verres cassé et rinçant la guenille afin de me retrouver assis sur le comptoir. Je lèche discrètement une de mes pattes. Le verre sa coupe.

-Petit nom? Tiny Demon?

Je rigole un peu, juste pour moi. Elle as visé plutôt juste.

-Tu peux m'appeler Damian.

C'est vrai, elle fait vraiment preuve d'ouverture d'esprit. Et pour une blanche elle est sympa. Pas de cris, pas de remarque sur nos différences. Je ne vois pas de raison de lui cacher mon nom. De toute façon, personne ne pourrait associer mon apparence actuel et le vrai moi! Ouais, pour ce soir, juste ce soir, je crois que je peux placer tout mes principes de côtés. Juste discuter avec elle, voir ce qui en ressort. Profitez du moment quoi, pour une fois que cela arrive. Elle me tend un pot. Par pure réflexe, je le saisis.

La fraicheur qui s'en dégage est très agréable pour ma fine coupure. Imitant sa façon de faire, je débouche le pot. De la crème glacé. J'en est jamais goûté. Des trucs froids, genre pop sicles oui, mais jamais de désert de ce genre. Par contre, la couleur et l'odeur me laisse deviné la saveur. Chocolat. J'adore le chocolat! Sans plus attendre, j'utilise malhabilement la cuillère quelle ma tendu avec le pot pour prendre une bouchée. C'est si bon, sa fond dans la bouche! Tout à ma découverte, je me dépêche de prendre deux autres bouchés. Le délice révèle rapidement son effet secondaire lorsque qu'un léger mal de tête surviens. Ouf, ne pas manger trop vite hein.

Aaliyah sort de la cuisine et je suis le mouvement, entrant dans le salon à sa suite. En moins de deux, je grimpe sur l'accoudoir du divan et m'y assois. Cette position, toute aussi confortable qu'un vrai coussin du canapé me permets d'être à peu près à la même hauteur qu'elle. Ne plus avoir à lever les yeux en permanence où à lui faire baisser la tête risque d'être plus confortable. Désormais conscient du danger du manger froid, je déguste mon pot plus lentement.

-C'est justement sa le truc. Même si mon apparence est très visible, il y as tellement de truc qui ce passe tout partout que personne me remarque. De loin, je ressemble à un gros chat dans une ruelle.

Je prends un temps, prenant une bouchée. En même temps, je ne suis pas toujours ainsi. En fait, dans la dernière année... Sa ferait quoi, un gros max de trois ou quatre semaines passés sous cette forme? Et encore, c'est en collant les bouts ensemble. Je suis rarement coincés plus de deux jours sous cette apparence. Ce qui est le cas en ce moment d'ailleurs, d'où ma présence dans sa cuisine.

-Alors oui, je me cache pas mal toute la journée. C'est pas plus grave, je dors et le nuit, je sors manger...D'ailleurs, la crème glacé est très bonne!

Pour appuyer le tout, je prend une nouvelle bouchée avant de continuer.

-Et toi, tu dois faire l'inverse j'imagine. Genre dormir la nuit, manger et faire des trucs d'adultes le jours? Enfin, sauf cette nuit quoi...

Oui, sauf cette nuit puisque je suis là. Je ne suis pas très doué pour parler aux adultes. Avec les autres enfants c'est facile, on parle de jeu ou d'émission. Avec un adulte... Sa parle toujours de lois, de travail, bref, de truc compliqués et ennuyeux. Les seules fois ou je ne cherche pas quoi dire, c'est lorsqu'on me dispute. Croyez moi que je sais me défendre. Je continue donc à savourer mon pot, ignorant le fait que j'ai encore un peu trop parler comme je le fais normalement, sous ma peau de simple garçon face à un adulte.

Sujet: Re: Infiltration nocturne Jeu 21 Nov - 17:33

Bonjour :D

Pourrions-nous avoir des nouvelles du rp? Ce rp est-il toujours d'actualité ?
Si au bout de 14 jours, nous n'avons pas de nouvelles, votre rp sera archivé, dans le cas contraire ce message sera supprimé.

Merci d'avance.

Sujet: Re: Infiltration nocturne