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 You betrayed your own race

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You betrayed your own race Vide
MessageSujet: You betrayed your own race   You betrayed your own race Icon_minitimeDim 11 Aoû - 17:50


You betrayed your own race Wolvyy_zpsa2986d89


Ces pas… Ces hommes… Il y avait déjà un court moment qu’il avait flairé leurs présences. Pas un chat ne pouvait être subtil à ses oreilles, ces bruits pourtant léger ayant tôt fait d’attirer son attention, ainsi que son agacement. Car il était un peu plus clair qu’ils étaient là pour lui payer une visite, pour le déranger alors qu’il était pourtant si tranquille dans sa caravane. Ils allaient réveiller la bête, d’un instant à l’autre. Omis il ignorait la raison de leurs présence, une chose restant pourtant certaine; cela n’augurait rien de bon. Se fiant à son instinct il en était certain. Tout comme l’était-il de savoir qu’ils n’attendraient pas le moment opportun avant de passer à l’action.
 
Il était prêt, plus que prêt même, ses sens en alertes,  et pour épargner ce qui lui servait de demeure, il préféra sortir. Il y tenait tout de même à sa caravane, tout comme tout ce qui y trouvait à l’intérieur. Et puis il n’avait pas envie de ramasser le bordel qu’ils créeraient, n’ayant pas cette envie de faire du ménage non. Cette bonne raison pour laquelle ce déclique se fit entendre, qui créa bien du mouvement à l’extérieur. Prendre la fuite? Hors de question. Il allait se faire un plaisir de les affronter, question de leur faire cracher la raison de cette visite surprise, ce que diable pouvaient-ils lui vouloir.

À peine la porte ouverte et tout arriva si rapidement… Et bien il semblerait qu’il n’aurait même pas le droit aux moindres salutations… Sauf si un coup de barre donné en pleine figure était pour eux une forme de présentation. Ô mais il serait tout à fait impolis de ne pas faire de même… À son tour… Il faut croire que la surprise était de la partie chez les autres en le voyant pas le moindrement affecté, toujours en pleine forme, et désormais ses lames bien tranchantes sorties. C’était toujours la même histoire… On l’attaque et on le tire, ou autres… Et il n’y avait rien à faire pour l’atteindre… Ou ne serait-ce que l’affaiblir… Bien au contraire… Plus on frappait, pire s’était. Plus la rage s’emparait de lui, et plus la tornade se déclenchait. La tempête était vite provoquée, ces hommes sautant tous, sans exception, sur le mutant, le martelant de coups, tentant de le maîtriser, sortant chaînes et armes blanches.  Ils le poignardaient tout comme Wolverine qui faisait de même. Omis pour le cas des hommes, ils n’auraient pas cette chance de s’en sortir tous vivant, l’agonie les habitant, puis la vie les quittant. Cette lutte dura un bon moment, les agents sachant se battre, ayant même le temps d’un instant réussit à quelque peu le maîtriser, emprisonnant ses poignets. Un faux espoir de réussite, ceci n’ayant eu pour effet que de redoubler la colère de Logan, ses grognements et ses coups se faisant plus puissants. Il semblerait bien que ce fut le geste qui le poussa à en terminer plus rapidement…  À mettre fin à ce massacre. Ou presque….

Il avait tout de même ce besoin de savoir, se gardant un homme vivant pour la toute fin. Enfin vivant… C’était une manière de parler. Plutôt mal amoché oui, avec un peu plus de chance que ses compagnons, il pourrait s’en sortir vivant. Il avait besoin de réponse, de comprendre le pourquoi de cette attaque surprise… Il attrapa se collet, ses griffes se posant contre cette gorge, bien menaçante tout comme le propriétaire de cette dernière.

-Who the f*ck are you!? What the f*ck do you want from me!?

Il n’eut que des toussotements, mêlé à un rire quelque peu baveux en réponse. Il était soit têtu, ou soit suicidaire. Mais un coup de griffe bien planté à la bonne place sembla fonctionner, quelques bribes de mots sortant entre les sons de douleurs sortant de la bouche de l’homme. Alors la C.I.A, anti-mutant s’il eut bien compris, ici pour le traquer, tenter de faire de lui un animal en cage…  Bonne chance… Mais toujours un élément manquait, l’élément qui avait déclenché tout ceci, qui l’avait dénoncé. Sa nouvelle cible à traquer, sur laquelle le mot ''vengeance '' venait d’être collé.

-Who opened his goddamn mouth then!

Yuliya…. Cette jeune fille dont il avait souvenance d’avoir un jour croisé, rencontré, une victime de sa misanthropie pour être plus précis. Une connaissance, un peu en mauvais terme… Oui… Il s’en souvenait plutôt bien, surtout son odeur… Le seul élément dont il avait besoin pour pouvoir la traquer. Il ne comptait laisser de chance à personne, éliminant la dernière source de vie aux alentours, avant de partir à la poursuite de cette odeur qui pouvait flairer à de loin. À quelques kilomètres près peut-être, ses pas de  courses le rapprochant, donnant l’indice à  son odorat que la demoiselle n’était plus encore bien loin…  

Le bâtiment était tout près, il porta tout juste à peine une brève attention à ce dernier, assez pour en connaître sa première utilité. Un motel, de nature tranquille aux premiers regards, qui ne prendrait pas de temps avant de n’être perturbé. Par un homme qui semblait hors de lui, qu’un but en tête, ignorant tout le reste. Oh mais je ne dis surtout pas cela car il n’avait pas pris la peine ni de s’arrêter, ni d’écouter la dame présente à l’accueil, prenant les marches quatre à quatre avant d’enfin arriver devant cette porte. Cogner? Hors de question. La défoncer? Mais quelle bonne idée. Qu’en avait-il à faire de briser cette planche de bois? Qu’en avait-il à faire de la politesse, de la civilité, du respect de la vie privée, de ce fameux  ''On cogne avant d’entrer''… Un seul coup de pied lui avait suffi à l’ouvrir en un coup de vent, brutalement. Et quelques pas avant d’arriver à sa cible, toujours aussi menaçant sinon plus, la fureur pouvant sans peine se lire dans ses yeux, et le sang contre ses vêtements aussi… Et disons qu’avoir des griffes sous la gorge était tout aussi un bon indice de sa colère. Ce moyen qu’il utilisait si souvent… Placé au bon endroit.

-You better have good explanation de give me…. Why the f*ck did you sent the goddamn C.I.A. after me!!?
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MessageSujet: Re: You betrayed your own race   You betrayed your own race Icon_minitimeLun 19 Aoû - 5:49


You betrayed your own race Tumblr_mnel2e2vdl1rd77lco4_250

C’était un cauchemar. Un cauchemar qui ne se terminait jamais vraiment. Un mauvais rêve qui balayait tout sur son passage. Un mauvais rêve qui se répétait en boucle. Qui tournait. Et qui tournait encore. Qui lui donnait envie de vomir. Envie du pire, parfois. Elle traversa le couloir, le cœur en boule, l’âme serré et un sanglot étouffé dans le fond de son esprit. La réceptionniste s’était enquise gentiment de son état. Elle avait secouée la tête, elle avait sourit, s’était redressée et lui avait demandé un oreiller de plus, question de lui montrer que tout n’était pas si mal et qu’elle se plaisait, sous les efforts de la femme qui lui répondit, d’un air incertain quant à savoir si elle la croyait ou non. La blonde de la saluer enfin et de longer le couloir, jusqu’à ce qu’on ne la perde de vu, jusqu’à perdre son sourire, jusqu’à se sentir brutalement sur le point de s’effondrer sous le poids du remords qui l’accablait un peu plus à chaque nom, un peu plus à chaque jour, un peu plus à chaque instant. Elle avait sentie ses jambes flanchée, sans crier gare. Elle en laissa tomber la petite clé de la porte menant à sa chambre. Elle avait serrée l’oreiller contre elle, comme s’il avait s’agit de sa bouée de sauvetage, comme s’il avait s’agit d’une personne pour le secourir, ne serait-ce qu’un instant. Elle s’était appuyé sur le mur quelques secondes, étouffant sa rage, sans rancœur. Puis, elle ramassa la clé et se redressa, ouvrant la porte qu’elle referma derrière elle, s’assurant bien de la verrouiller. Elle lança l’oreiller sur le lit à proximité, retira sa veste, retira ses chaussures. Elle passa à la salle de bain, toute minuscule soit-elle, et s’aspergea le visage d’eau. Mais le haut-cœur la pris de nouveau de cours et elle se sentie bien obligée, cette fois, de laisser aller jusqu’à ne plus en pouvoir, s’imprégnant de l’odeur qui lui resta coincée dans le nez.

Elle resta un moment, là, à tirer la chasse d’eau, même si l’eau était aussi limpide que claire, machinalement, tout simplement, comme si elle y tirait aussi ses pensées, comme si elle se purifiait mentalement, sans que ce ne soit nécessairement le cas. Et lorsqu’elle sentit son estomac suffisamment calme, elle se redressa pour se glisser d’un pas lourd jusqu’au lit sur lequel elle se laissa tomber. Sur lequel elle comptait bien rester aussi longtemps que possible. Jusqu’à ce qu’on l’en déloge. Jusqu’à ce qu’on l’oblige à en sortir. Comme si elle s’était retrouvée dans un cocon de protection. Elle avait attrapé l’oreiller en surplus qu’elle avait de nouveau serré contre elle, jusqu'à somnoler dans cette position puis s’endormir, doucement, amèrement, en songeant que c’était peut-être tout ce qu’il lui manquait pour reprendre l’énergie qu’elle n’avait plus pour continuer.

Mais elle l’entendit arriver bien avant de le voir débarquer en trombe dans la petite chambre. Elle s’était levée. Se fut d’ailleurs la seule chose qu’elle eut le temps de faire, en abandonnant l’oreiller derrière elle. Puis la porte ne résista pas un instant au coup. Elle paniqua, d’abord, et fit un pas de côté comme pour lui échapper. Un peu vainement puisqu’il était sur elle, menaçant, agressif, crachant et hurlant, toutes griffes dehors. Elle avait hurlé «FUCK YOU!» juste avant qu’il ne la saisisse complètement en lui criant dessus. Mais elle tremblait, surtout, face à lui. Si elle savait un minimum se défendre, elle était absolument inoffensive face à lui… face au mutant… face à ce visage qui lui en voulait et qu’elle comprenait, pourtant.  Elle eut envie de lui répondre que la CIA était aussi après elle. Qu’elle n’avait pas le choix. Mais elle ne dit rien. Elle se défendit de la seule façon qu’elle pouvait en cet instant précis…

Elle s’illumina, sans crier gare, comme un immense globe, comme un soleil vivant, lumineux… mais aveuglante, surtout. Elle y mit tant d’énergie qu’elle éclairait sans doute à travers la fenêtre tout le quartier environnant. Et elle profita de cette unique distraction passive pour se dégager de l’homme en hurlant un nouveau juron à son encontre, bondissant sur le lit, attrapant l’oreiller et le lui lançant dessus. Elle attrapa rapidement ses chaussures qu’elle ne prit pas le temps d’enfiler et pris la poudre d’escampette, en sachant pertinemment qu’il la rattraperait en deux temps trois mouvements…
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MessageSujet: Re: You betrayed your own race   You betrayed your own race Icon_minitimeSam 24 Aoû - 20:24


Il était inconscient de tout, tout ce que la demoiselle pouvait bien vivre, ses états d’âmes, le pourquoi du comment. Il n’était guidé que par cette rage, sa raison semblant l’avoir quitté comme toujours, les questionnements n’existant pas. Il attaquait et puis voilà, sans chercher à plus comprendre. Il ne voyait que trahison, laissant son but, son instinct vengeur guider ses pas et gestes, ses paroles.  Qui ne désirais que détruire l’être qui avait osé donner son nom, à ses hommes qui n’avaient désiré que lui causer du tort, l’enfermer dans une cage… Résultant d’un petit bain de sang, la poignée d’agents ayant signés leur arrêt de mort, tous sans exception. Enfin, peut-être allait-elle sans sortir, sans trop de tort, sans que des griffes tranchantes ne s’y mettent de la partie. Logan lui laissait cette chance, au moins, de s’expliquer, de lui donner les raisons qui avaient fait en sorte qu’elle sorte son nom de sa bouche, qu’elle envoie la C.I.A. après lui. Mais la seule réponse qu’il eut fut ce magnifique FUCK YOU, puis plus aucun mot, qu’une attaque pour tenter de s’échapper.

Et il faut dire que le tout avait magnifiquement fonctionné, Logan ayant l’impression de tenir le soleil, sans sa chaleur brûlante. Les rayons l’aveuglaient, ses réflexes embarquant dans la seconde même. Il lâcha tout, pour fermer ses yeux, pour mettre un bras sur son visage, lâchant à la fois même un grognement. De douleur sans aucun doute, ses nerfs optiques subissant un mal de chien, le contraste trop rapide entre la noirceur et la clarté n’étant pas bon. Surtout à cette intensité anormale, ses iris ayant été bien trop près de la source. En temps normal il aurait sans aucun doute terminé aveugle, ses yeux brûlés aussi peut-être. De la fumée aurait pu sortir de ses paupières et j’exagère à peine. Heureusement il s’en remettait vite, s’adaptant, se guérissant le temps d’une respiration, il préféra se protéger de la lumière, ignorant cette chose molle et inconnue qui  lui étant lancé, rouvrant les yeux lorsque la noirceur fut de retour.

La rage ne l’homme ne fut que plus vive, plus intense, le peu de chance du retour au calme complètement évaporé. Son but ne fut que plus précis, son instinct animal s’emparant un peu plus de lui. Et Yuliya devint vite sa proie, tel un lion courant après une gazelle. Comme s’il allait gentiment la laisser s’échapper. Elle n’avait fait que lui prouver sa culpabilité, lui donner ce qui lui manquait pour ne plus avoir aucune retenue. Action réaction, on l’attaque et il répond dans l’instant même. Il ne perdit pas une seconde de plus avant de partir à sa poursuite, ne perdant pas sa salive à envoyer des insultes, seulement a grogner et s’exprimer d’un hurlement rageur.

Évidemment, tout ce vacarme avait attiré l’attention, il en était bien conscient, et surtout habitué, lui qui ne faisait jamais un avec la tranquillité. Il était agressif et vif, d’autant plus impulsif, ne prenant pas la peine de réfléchir éternellement avant d’agir, de prendre une quelconque décision. Il prit la peine de se ralentir un moment, arrivé à l’accueil. La dame était paniquée, tremblant tentant en vain de composer le numéro du poste de police. En vain car Logan eut tôt sortit les griffes, prenant cette peine de couper les fils, menaçant, sans plus causer de tort à la femme. Elle n’avait fait que ce qu’elle avait à faire après tout, pour se défendre. Chose inutile car l’homme n’était venu que pour la demoiselle, et il ne voulait pas être ralentit, ou déranger par ces foutus policiers. Des nouvelles morts ou profondes blessures qui auraient été causés pour un rien, son geste ayant bien valu la peine qu’il soit fait. Le tout ne lui eut pris qu’un bref instant de toute manière. Rien qui ne puisse réellement le ralentir.

Il savait user de ses jambes, profité de sa grandeur pour arriver plus rapidement à atteindre Yuliya. Il bondit sans avertissement, la planquant au sol, lui maitrisant bras et jambes, lui autant toute chance de s’échapper. Grognant de ce fait même : «Enough! Do I look like I wanna play cat and mouse!?». Il ne se gêna pas pour user de sa force, s’en fichant éperdument de serrer trop fort, de lui faire mal, et certainement lui créer des bleus aux poignets, les marques de ses doigts allant certainement rester. Il ne voulait pas lui laisser la moindre chance.

-Now tell me what I wanna hear… If you wanna live…

Oh ce n’était car il n’avait pas crié ses derniers mots qu’il n’en était pas moins menaçant. Il faudrait soit être fou, ou encore complètement aveugle pour croire qu’il était devenu dans un état plus calme, alors que c’était tout à fait le contraire….
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MessageSujet: Re: You betrayed your own race   You betrayed your own race Icon_minitimeDim 25 Aoû - 20:02


Elle avait d’abord atteint le couloir. Elle avait couru comme une flèche. Elle avait couru comme si ça maigre existence en dépendait. Elle était passé en coup de vent devant la réceptionniste, s’y était arrêtée une seconde et avait lancé un regard paniqué derrière elle. Elle le vit sortir de la chambre, hésita une seconde, en pensant que cette fuite ne faisait probablement qu’empirer sa situation. Elle lança un regard à la femme qui avait déjà saisit le combiné du téléphone. La blonde lança ses chaussures au sol, y glissa les pieds et repris sa course aussitôt, franchissant les portes du petit motel au moment ou l’homme atteignait la réception. À quoi s’était-elle attendue exactement en fuyant la chambre? Qu’il ne la laisse filer comme un lapin? Il y avait ce petit quelque chose chez lui qui la faisait frémir, qui la forçait à fuir sans lui fournir la moindre information, la moindre réponse, ne serait-ce que parce qu’il avait un effet particulièrement impressionnant sur elle. Elle entendait ses pas derrière elle. Aussi poussa-t-elle au maximum, un peu vainement, d’ailleurs puisqu’il parvint à la rejoindre rapidement. Elle avait toujours été rapide, mais fasse à lui, fallait être un cheval de course pour l’éviter, et encore. Elle s’apprêtait à bifurquer… mais il l’avait déjà rattrapé. Aussi sentit-elle brutalement tout son poids contre son corps ridiculement petit à côté du sien. Son corps qui céda et qui s’écrasa littéralement sous le sien. Il s’était saisit d’elle sans la ménager. Et rapidement, elle s’était retrouvée à plat ventre à même le sol en hurlant de surprise et sans doute de douleur sous l’impact. Elle n’avait pas écouté ses premiers mots colériques et s’était contenter de se débattre sous le poids lourd qu’il lui imposait, jusqu’à ce que, du moins, il ne resserre suffisamment sa poigne sur elle de manière à ce qu’elle ne parvienne plus à faire le moindre mouvement. Elle hoqueta un coup en cherchant à reprendre son souffle malgré la masse qu’il lui imposait à présent et appuya son front contre même le sol rocheux dont elle sentait quelques petites pierres lui blesser la peau des bras et des jambes sous ses vêtements.

It’s not like a have the choice! They would have killed me instead! They would have beaten me till the death! I know... I know you can fight them! I can’t! I had to! I-I had to...

Elle sentit tout poids de ses propres émotions embarquer dans le jeu détestable qui s’offrait à elle à présent. Elle s’étrangla dans ses propres mots. Mais il n’en avait rien à faire, n’est-ce pas? Il la tuerait, là, tout simplement, parce qu’il ne la croirait pas et qu’elle ne représentait pas l’ombre d’une chose valant la peine pour lui. Elle n’était, à vrai dire, qu’une petite traitresse. Une parfaite petite taupe. Une parfaite petite menteuse. À défaut qu’elle était sincère, affreusement sincère. Était-ce l’épuisement moral de jouer la course contre ces hommes? La fatigue? La honte? Le dégout d’elle-même, peut-être, qui créait cet effet d’abandon. Elle baissait les bras.

—I can’t fight them…, plus doucement, comme pour se convaincre elle-même de la vérité de la chose. Même si elle avait toujours tout fait pour leur tenir tête. Même si elle s’était toujours tenue droite devant eux. Pleurait-elle? Elle sentait les larmes lui monter aux yeux, mais la pression physique qu’il portait sur elle l’empêchait de complètement craquer. Et devant lui? Vraiment? Il n’en était pas question. Simplement parce qu’elle s’était promise de lui tenir tête et de ne pas se montrer faible femme.

What are you waiting for? Just kill me! Just do it!

Était-ce de la provocation? Elle n’aurait su le dire elle-même, mais elle sentait qu’elle avait été suffisamment sincère avec lui.
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MessageSujet: Re: You betrayed your own race   You betrayed your own race Icon_minitimeLun 2 Sep - 23:27


Ce petit quelque chose devait sans le moindre doute être le danger, la violence et la rage que pouvait représenter Logan. Il était plus que normal que l’instinct de survie embarque aussi stupide puisse-t-il être. Penser que l’on avait une chance de s’en sortir, en fuyant tel un automatisme, un réflexe du corps. Fuir malgré tout, malgré les chances minimes de survie… Fuir pour tenir tête, pour ne pas être lâche et se battre jusqu’au dernier souffle de vie, pour ne pas s’offrir ainsi, aussi aisément. Que du temps perdu aux yeux de l’homme, lui, tant plus que convaincu que c’était peine perdu. Il l’avait d’ailleurs rattrapé, puis écrasé au sol sans le moindre ménagement de sa part. Il n’avait voulu que ses réponses, et désormais bien pompé, il ferait tout pour les avoirs. Il n’en avait rien à rien faire, agissant comme bon lui semblait, comme toujours… Malgré le corps faible de Yuliya, malgré qu’il pourrait la casser en deux s’il le désirait. Oh mais ne vous inquiéter pas, il ne le fera pas, tout comme allait-il garder ses griffes tranquilles. La demoiselle était sous son emprise après tout, désormais incapable de faire le moindre mouvement, la fuite lui devenant pour cette fois, impossible.

Elle semblait l’avoir enfin compris, débitant ces dires, s’exclamant qu’elle n’avait pas eu le choix… Qu’ils, que ces agents l’auraient sans aucun doute tué si elle avait gardé le silence. La croire? Il ne le pouvait pas, du moins pas maintenant. Les mots, qu’en avait-il tant à faire lorsqu’il s’agissait de la défense? Ils pouvaient n’être que mensonges et comédie, pour qu’il la lâche et la laisse tranquille. Il n’était pas dupe, ayant appris à ne faire confiance qu’à sa propre personne, à douter, à avoir de plus concrète preuve. Enfin, comme toujours tout dépendais de tout… Il faut croire qu’il était en mode obstiné, acceptant d’entendre ce que la demoiselle avait à dire, tout en gardant ce doute.

Mais… Il y avait bien cette seule et unique chose à qui, à quoi il faisait complètement confiance, et s’était son instinct. Ce même qui le poussa à se calmer doucement, devant l’attitude suicidaire de  Yuliya. Il avait cru entendre par sa voix, qu’elle était sur le point de craquer, emporté par les émotions sans doute. Mais alors pourquoi? Si elle disait vrai, pourquoi faisait-elle une chose pareille? Elle était une mutante, et pourtant elle trahissait sa propre espèce, comment diable était-elle parvenue à une telle fin? Il faut croire que la demoiselle avait bien visé avec la provocation, poussant Logan à réfléchir, à desserrer son emprise juste assez pour ne plus tant blesser la jeune femme.

-Then why? Why the f*ck do you betray your own race!? How did you end up in there…?

Il y avait quand même la raison, toute cette histoire caché derrière le geste. Il doutait qu’elle est de son plein gré entré dans la C.I.A acclamant haut et fort qu’elle était une mutante et qu’elle voulait les aider, qu’elle voulait trahir sa propre espèce. Enfin peut-être que oui, mais dans ce cas elle devait amèrement le regretter. Il n’avait qu’à la regarder là, maintenant, pour voir qu’elle semblait être au bout du rouleau. Mais il n’était pas tant au bout de ses questionnements, son regard errant sans but sur le dos de la demoiselle, captant quelque chose qui attira son attention, qui lui fit relever d’un sourcil. Des marques étranges, comme mutilés, accompagné deux formes quelques peu anormales  au niveau de ses omoplates, à l’apparence de tumeurs. Poussé par la curiosité peut-être, Logan libéra l’un des poignets de Yuliya, se libérant une main pour passer délicatement ses doigts contre la source de sa nouvelle attention.

-What the f*ck is that? Are those the men who did this to you?
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MessageSujet: Re: You betrayed your own race   You betrayed your own race Icon_minitimeMer 11 Sep - 0:36


Elle était écrasée là, immobile, respirant un peu bruyamment sous son poids lourd contre le sien. Elle ne lui en voulait pas. Et étrangement, elle se sentait partagée dans sa réaction, même si, pour le moment, elle avait plutôt l’impression qu’il pouvait la fracasser comme un verre de porcelaine s’il le voulait. Mais elle comprenant cet élan, cette rage, cette colère qu’il retournait contre elle. Ne se serait-elle pas sentie exactement ainsi? Peut-être beaucoup moins expressive qu’il ne l’était sans doute, mais elle lui donnait raison. Elle lui donnait raison de lui en vouloir comme on en veut à un ennemi. Sauf qu’elle n’était pas tant ennemie qu’elle ne le laissait paraitre. Elle ne l’avait jamais voulu. C’était une vie qui n’était pas la sienne. Pas celle, du moins, dont elle rêvait. Elle ne rêvait pas princesse, non plus. Mais de mieux… d’un toit, d’un sourire, d’un déjeuner le matin qui n’était servi dans cette cellule, parfois, dans ce plateau gris qui sentait le métal, froid. Elle ne demandait que de ne plus avoir peur des hommes, de ne plus avoir peur d’humains qui lui auront trop blessé l’âme pour la laisser complètement indifférente. Puis, elle le sentit bouger enfin. Fallait croire qu’il n’était pas complètement insensible à sa situation. Ou n’était-ce qu’une impression de supériorité en sentant, ou plutôt en sachant qu’elle n’avait guère de chance de fuir de toute façon. Elle le sentit relâcher toute la pression qu’il avait mis jusqu’à maintenant sur elle, ne serait-ce que pour contenir ses envies folles de prendre la fuite de nouveau. Elle en profita inévitablement pour prendre meilleure position à même le sol, craignant sans doute de le repousser complètement… des plans qu’il la ressaisisse aussitôt. Mais malgré ses mots, malgré son harcèlement, parce que c’était bien ce dont il était question, elle ne pouvait pas, n’est-ce pas? Elle ne pouvait pas dire qu’on l’avait «vendue». Elle ne pouvait pas dire qu’on l’avait «donnée» à eux pour se débarrasser de la malédiction familiale qu’elle représentait. Sa mutation première était… beaucoup trop imposante, beaucoup trop visible pour qu’on la laisse seulement errer librement et mener sa petite vie tranquille. On ne vivait pas normalement avec des ailes et des plumes. On ne vivait pas normalement en ayant l’air d’un oiseau. Même si elle le voulait. Même si elle le voulait plus que tout. Alors elle ne dit rien, se concentrant plutôt pour momentanément tenter d’ignorer sa panique qui se calmait, doucement, en le sentant, lui, ne plus vouloir la retenir de force.

Du moins lorsqu’elle sentit ses mains cesser de trembler, et ses joues en feux reprendre leur teinte habituelle, elle voulu dire quelque chose, quelque chose qui vaille la peine, bien qu’elle ne savait pas quoi exactement. Mais elle sentit sa main se glisser doucement dans son dos et, par pur réflexe, elle s’était de nouveau crispée, par habitude de la peur, sans doute. Et sa réaction fut sans doute plus instinctive qu’autre chose lors qu’elle bougea, brutalement, pour se dégager complètement, finalement ou du moins pour qu’il n’ait plus accès à son dos, en s’assoyant face à lui, de cet air paniqué qui était revenu à la charge.

DON’T TOUCH THEM! Please….

Hurler? Évidemment, qu’elle hurlait, de ce drôle de hurlement de détresse, de ce drôle de son non pas de colère, mais de crainte, encore une fois. Mais elle s’était calmée aussitôt en se rendant compte sans doute de l’exagération de sa réaction. Elle avait détourné les yeux. Elle avait croisé les bras dans son éternel tremblement, sentiments mélangés entre stupeur et douleur qu’elle ne disait pas, qu’elle ne disait jamais. Qu’elle n’osait pas, du moins, avouer directement. Pas devant lui.

I-I’m just a bird with no wings anymore to fly away… I-I’ve been sent to them so people don’t think I’m fucking big monster with big angel wings, you know? Maybe I’m just old trash. It’s not like I could be free and simple anyway with those... But... They’re killing me. Each time they cut’em, they’re killing me... So what can I do? If I don’t help ‘em, they just crush me down like some junks. What can I do?!

Elle avait craqué. Elle avait s’était étranglé en sanglot dans sa dernière phrase. Se trouvait-elle stupide? Évidemment. Elle se trouvait aussi stupide, ridicule que faible d’esprit. Et elle songea que c’était sans doute ce qu’il penserait d’elle. Mais elle coupa court à ses élans intensifs d’émotion en entendant le claquement des bottes, en entendant, surtout, les éclats de voix, brutaux, sans grands sentiments. Décidément, ce n’était ni sa journée, ni sa semaine, ni sa soirée.

Y-you should go away… Ho please, don’t let them catch you like I had… I’m so sorry, you know?

L’était-elle? Plus qu’il ne pourrait sans doute l’imaginer...

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MessageSujet: Re: You betrayed your own race   You betrayed your own race Icon_minitimeVen 20 Sep - 16:54


Il surveillait ses moindres mouvements, malgré qu’il lui ait désormais laissé la liberté de ceux-ci. Un pas de trop, un éloignement de trop et il n’hésiterait certainement pas à reprendre son emprise, pour enfin arriver à son but; avoir ses réponses. Il avait beau être plus calme, plus disposé à l’écoute, mais Logan restait… Logan après tout. Une fois qu’il voulait quelque chose, et qu’il avait quelque chose en tête, il ne le lâchait plus, voir même ne lâchait jamais le morceau jusqu’à obtenir ce qu’il désirait tant. Malgré que le tout puisse se résulter de l’harcèlement  comme dans ce cas présent. Car malheureusement il n’en avait rien à faire, n’ayant toujours pas appris à lâcher le morceau, à abandonner, malgré toutes ses années de vie passées.

Il restait toutefois d’une patience presque sans limite, gardant son nouvel état plus doux qu’agressif, mélangé à cette pointe de curiosité face à cette petite découverte. La demoiselle ne lui répondait pas, du moins pas tout de suite, plus préoccupé par ce geste qu’il venait d’avancer. Il eut un  certain saut, reculant par réflexe sa main de là en la voyant aux prises à une grande panique, qui dirigea ses mouvements brusque, qui la poussa è se reculer et à lui faire face. Bon il avait compris… On-ne-touche-pas. Et on range gentiment sa main. Logan n’allait pas insister, comprenant que derrière cette vive réaction se cachait quelque chose, un traumatise, ou une grande douleur? Rien de bien heureux, cela-dit. Il l’observait, toujours, dans ses moindres mouvements, l’analysant naturellement, la voyant faire ce geste de protection, croisant les bras, fuyant son regard. Elle n’avait pas besoin de lui dire le moindre mot pour qu’il puisse y voir cette douleur, de quoi le calmer un peu plus.

Il écoutait le récit, y découvrant l’histoire, la souffrance, le manque de choix de la demoiselle. Sa colère refis surface, mais dirigé vers ces hommes, ces humains qui osait créer tant de tort, de la pure torture, et qui la retenait prisonnière. Ils lui coupaient à chaque fois une partie d’elle, de ce qu’elle était… C’était comme si on lui arrachait un membre, un bras, les deux dans ce cas. Et elle impuissante, ne pouvant rien y faire, ô combien pouvait-il ignorer la souffrance qu’elle devait subir… Autant physique que psychologique. Il n’avait plus besoin de rien, ayant ses réponses, le pourquoi du comment…  Et cette haine qu’il avait ressentie envers la jeune femme fut tôt dissipée. C’était soit elle ou lui, une question de survie, et franchement, en cet instant, il jugea que cela avait été mieux ainsi. Il était toujours là après tout, ces agents n’ayant pu mettre la main sur lui, résultant d’un bel échec et de corps morts.

Et décidément ce n’était pas encore terminé. Les bruits de pas lointains, capté par les pavillons de l’homme, le mal, les mauvaises intentions s’approchant à grand pas. Yuliya avait beau lui dire de partir, encore ignorait-il qu’il n’était pas de ce genre. La laisser là? Seule et impuissante face à ces hommes? Des plans pour qu’il la massacre oui. Et puis, ils devaient bien payer pour le mal qu’ils avaient fait, c’était plutôt clair dans son esprit. Et lorsqu’il avait quelque chose en tête…

-You don’t have to apologise… You’re doing your job to have a chance to survive… They are the ones, who should be sorry, who should pay for what they’ve done…

Les pas étaient désormais tout près, Logan se relevant, son être prêt à l’attaque, à accueillir bras grand ouvert ce qui s’amenait. Il regardait en direction des hommes, des voix, des silhouettes,  sortant tranquillement ses griffes, grognant, ses envies de violence retrouvées.

-And so they will…

Il n’eut le temps que de rajouter : « You better cover your eyes », avant que le spectacle ne commence. Cela allait être certainement assez violent, troublant, sanglant. Il n’était plus tant question de défense ici, mais bien plus de vengeance, ils devaient payer. Ils auraient affaire au fameux Wolverine. Et certainement à ce côté sadique qui sortait. Il avait bien l’intention de leur faire ressentir ce que la pauvre demoiselle ressentait à chaque fois. Un peu de souffrance avant de les finir… Et le tout commençait assez durement, un challenge s’offrant. Ces hommes n’allait pas hésiter à user des moyens, à se retenir de frapper, d’user de tout ce qui pouvait bien leur être à portée de mains.  Ils le frappaient, le martelais de coups de tout bord, tout côté. Logan se sentait transformé en pignata…. Et n’hésita pas très longtemps avant de remédier ou du moins réduire cet envahissement, ces coups de poignards et autres donnés. Ses lames tranchantes devait bien servir n’est-ce pas? Il créait des plaies, pour les éloigner, les affaiblir, les rendre moins nuisibles. Les deux opposants avaient certes cette même idée, mais cela ne semblait guère être bien efficace sur notre mutant de quoi en prime quelque peu les déstabiliser. Rien ne fonctionnait comme prévu, leur cible semblant gagner en force, plus sa colère augmentait. Mais ils n’abandonneraient pas, évidemment, revenant à la charge, tout comme Wolverine, qui s’attaquait enfin au bras, faisant preuve d’une telle violence, les coupants complètements. Pourquoi…?

-Feel what she feels motherf*ckers!

Pour ça. Pour qu’ils ressentent ce que c’était que de se faire couper un membre, une partie de son corps, de soi, arraché. Logan était lancé, quelques bras, les hommes tombants tels des mouches. Jusqu’à ce qu’il n’en reste que deux, ou plutôt qu’un seul aux yeux de Logan, il croyait bien l’autre mort. En fait, lorsqu’il en eut terminé, il les croyait tous devenu que corps inertes. Ce pourquoi ses gardes se baissèrent un instant, son corps se retournant, son regard se déposant sur la demoiselle un peu plus loin. Ce qu’il manqua fut cet homme derrière lui se relevant, l’un des rares ayant encore ses bras valides, agissant malgré tout assez rapidement, ne laissait que le temps à Wolverine que de lui faire face de nouveau. Il reçut malgré tout cette lame, longue, lui traversant le corps, alors que l’autre recevait ce même traitement, de ses griffes planté en plein cœur. Le voilà achevé, pour le bon et Logan aux prises à de bien grandes douleurs. Il ressentait toujours cette dernière, autant à recevant les coups qu’en guérissant. Et cette fois l’homme en tombant l’avait bien ouvert, ce pourquoi le mutant tombant sur ses genoux, ayant lâché un cri de douleur assez démonstratif, se prolongeant lorsqu’il retira la lame, lorsque la guérison rapide s’entama. Il se releva enfin, le souffle court, quelques goûte de sueur perlant son front, ne comptant pas partir maintenant. Le tout avait beau être fini, il y avait bien un petit être qui avait été témoin de tout ceci… Vérifier son état mental serait bien la moindre des choses. Et lui, qui semblait tout à fait remis, comme si rien ne s’était produit, s’approcha de la jeune fille, doucement, un air certes inquiet au visage.

-It’s okay… It’s over now…
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