Plusieurs mois. Plusieurs mois que j’étais rentré à New York. J’en voulais toujours à mon oncle. Il avait fait fuir Charly. Cette jeune femme merveilleuse que j’avais aimé, qui me l’avait rendu … celle qui m’avait sortit de la solitude ou je m’étais enfermé … Une amie précieuse, une élève brillante, et un amour ardent, littéralement. Mais elle avait changé de numéro, démangé et elle n’assistait plus à mes cours. Je l’avais complètement perdu … J’avais trois projet à accomplir en rentrant d’Italie :

Premièrement, j’allais améliorer ma maitrise du feu. Si je voulais arrêter de vivre dans les souterrains, d’avoir peur de provoquer un incendie à chaque fois que je sors, et pouvoir me défendre face à des mutants comme le psychopathe du théâtre ou le magicien du Night Club, je devais maitriser mon pouvoir. Je ne voulais plus être un danger potentiel pour Charly, et je voulais être capable de la protéger. C’est pour ça que maintenant, tous les soirs en sortant de l’université je faisais un détour par le vieux théâtre abandonné où je m’étais fait attaquer par le malade à la hache. Plutôt ironique, mais au moins là bas j’avais de la place et de la matière à bruler. Au bout de quelques semaines, j’avais déjà mis en place des mécanismes rudimentaires un peu partout dans les théâtres, construisant des mannequins avec les vieux fauteuils. De parfaites cibles d’entrainement. Au bout de quelques semaines d’entrainement intensif, non seulement je pouvais produire du feu à volonté mais en plus je contrôlais maintenant cet élément a la perfection. Je ne produisais du feu que lorsque je le voulais, et je pouvais le modéliser et le projeter par la volonté. Ma nouvelle maitrise me permis de reprendre mes recherches sans problèmes, et je découvris enfin pourquoi je produisais et contrôlais le feu : mes gènes étaient mutées, et produisaient de la chaleur a l’état brut en vibrant sur elles-mêmes. Une fois que je compris que ça fonctionnait comme ça, ce fut un jeu d’enfant de maitriser mon pouvoir.

Une fois ce premier objectif atteint, je pouvais m’atteler à la suite. Vu que je dispensais mes cours de physique à l’université tous les jours de 7h30 à 16h45, il me restait, en comptant une tranche de sommeil allant de 23h30 à 4h30, il me restait deux moments dans la journée de 5h à 7h et de 17h à 23h pour occuper mes journées. Je me pris donc un job de journaliste de 5h à 7h, pendant lesquels chaque fois que je n’écrivais pas un article je passais mon temps dans les archives du journal pour essayer de retrouver Charly. Une adresse, un fait divers, un courrier, une petite annonce, n’importe quoi qui me permettrait de la retrouver. Ensuite venaient les cours. Une fois ceux-ci finis, je travaillais maintenant de 17h à 21h en pompier volontaire. Le fait ce contrôler le feu et d’y être insensible, ça aide pour contenir les incendies et pour aller chercher des gens coincé dans un bâtiment en feu. Et ensuite de 21h30 à 23h je bossais en tant qu’infirmier urgentiste a l’hôpital central. Encore une fois, pouvoir réguler la température du corps, faire s’évaporer une substance dangereuse dans l’organisme et pouvoir cautériser les blessures facilement me rendait extrêmement doué dans ce que je faisais. Et tout ce que je faisais en me servant de mon pouvoir, je le faisais sans que personne ne puisse jamais le remarquer. J’étais maintenant utile au gens.

Mon troisième objectif était de présenter mes recherches sur la mutation génétique et l’énergie thermique, en  que les travaux étaient basés sur ma propre personne, au comité des sciences. Mes travaux furent approuvés et félicités par le comité, qui organisa une conférence magistrale pour que je présente mes recherches au public. L’évènement fit la une des journaux, et la salle eue besoin d’être aménagée trois fois pour rajouter des sièges tellement les places était demandées. J’étais fière de moi, mais surtout, c’était ma meilleure chance de revoir Charly. Je passais de nouveau au vieux théâtre abandonné pour répéter ma conférence, et je tentais de me rappeler au mieux de Charly, a quoi elle ressemblerait après tout ce temps, comment elle réagirait …  Le jour J, juste avant de monter sur scène, je priais pour qu’elle soit dans la salle.