AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  



 
Le Deal du moment : -35%
Pack Smartphone Samsung Galaxy A25 6,5″ 5G + ...
Voir le deal
241 €

Partagez | 
 

 Not a stalker ! Just a pest ?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Neal Mathesson
Neal Mathesson

Agent de la CIA

Not a stalker ! Just a pest ? 5824369dc2cec5733d59be897f103c7dbd188a

▬ Date d'inscription : 22/05/2013
▬ Messages : 316
▬ Crédit(s) : Billie Stevenson (avatar)
▬ Autre(s) compte(s) : Dylan J. Steinberg
▬ Points : 155
▬ Célébrité de l'avatar : Ed Quinn
▬ Âge du personnage : 38 ans
▬ Métier/études : Agent de la branche anti-mutants à la CIA



Not a stalker ! Just a pest ? Vide
MessageSujet: Not a stalker ! Just a pest ?   Not a stalker ! Just a pest ? Icon_minitimeLun 17 Juin - 22:20


Immobile à l’arrière de la voiture bleu, les yeux fixe sur le siège avant, ses doigts courant et jouant dans le vide, Neal se repassait mentalement et sans doute pour la cent-trentième fois l’échec qu’avait connu sa première tentative pour arrêter Viktor. Son plan avait beau être aussi parfait que possible, il n’était pas Dieu et était loin de pouvoir tout prévoir. Et dans les choses qu’il n’avait pas prévu il y avait eu l’arrivée de la police locale. Bref tout ce méli-mélo lui avait au moins rappelé une chose, il n’était pas le seul aux trousses de l’homme, même si les raisons différaient, et devait donc pour ça essayait de garder un œil sur l’avancement de la police. Que ce soit pour trouver une nouvelle piste, pour ne pas se faire surprendre une nouvelle fois ou même ne pas se faire doubler. Ca n’avait rien de personnel avec les autres enquêteurs, c’était juste qu’au boulot Neal faisait en sorte d’avoir le plus de cartes possible en main, même quand ça revenait à infiltrer discrètement la place forte de la police. Une infiltration qu’il avait au départ confié à un des rares agents qu’il avait conservé après le fiasco, ne pouvant pas s’en charger lui-même.

Et de cette brève infiltration, un nouveau point avait surgi pour être ajouté au tableau censé le conduire jusqu’au criminel. Un point totalement inattendu et en même temps si bien placé qu’il finissait par en sonner à l’évidence. Tout comme Neal était parvenu à s’informer sur ce qui se passait à l’intérieur du commissariat central, Viktor avait réussi à y mettre un pion à lui. Et une fois de plus le criminel s’était montré ingénieux car au lieu de simplement se servir d’un flic véreux ou d’une personne chargé de l’enquête en ligne direct, premières personnes à être soupçonné en cas de fuite ou autre, le voleur avait choisi celle qui au fond avait un peu accès à tout et qui semblait insignifiante à presque tous, la secrétaire. Et dès que cette possible piste était apparu Neal, avait immédiatement décidé de s’en charger lui-même, ne voulant pas voir se produire une nouvelle erreur.

Alors il avait commencé à suivre la jeune femme, à se renseigner, espérant découvrir quelle était l’exact étendu du contact entre elle et Viktor ? Quelle était la façon de procéder ? Bref tout ce qui pouvait lui permettre de trouver une nouvelle fois celui qui était la cible de ses plans ou ne serait-ce que l’atteindre d’une certaine façon. Et pour ça il l’avait suivit, avait observé et noté bon nombre de ses faits et gestes tout en essayant de rester discret afin de ne pas attirer l’attention aussi bien de la jeune femme que l’homme qu’il voulait attraper. Le tirant de ses pensées, l’agent à la place du conducteur, lui fit d’ailleurs remarquer que la secrétaire venait de sortir du commissariat.

La voiture était stationné plusieurs mètres plus bas, afin d’éviter de se faire repérer et le conducteur semblait attendre nerveusement la suite des opérations ou même une réaction de son patron. Boss qui pouvait sentir, que son homme de main s’inquiétait un peu de son sort, tout comme il s’inquiétait de le voir s’investir autant. Mais Neal était au travail pire qu’un chien affamé se battant pour ronger un os jusqu’à la moelle et c’était encore pire quand un défi tel que Viktor se présentait à lui. Et malheureusement pour Arleen, elle était actuellement une partie de cet os. Sauf qu’après des jours d’observations et peu de résultats, il était temps pour lui de changer de méthode, d’arrêter de jouer les espions et de confronter la secrétaire à ce qu’il savait.

Ouvrant la portière du véhicule, réajustant la veste de son costume gris, il sortit, faisant signe au conducteur de l’attendre, alors que lui suivait les pas de la jeune femme de loin, le visage toujours aussi fermé par ses réflexions intérieures. Oui Neal savait que Viktor se servait d’Arleen, mais ce qu’il ne comprenait pas encore c’était le comment et le pourquoi de toute l’histoire.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.xmen-first-class.com/t3476-neal-mathesson-drawing-the http://www.xmen-first-class.com/t3506-carnet-de-neal-mathesson http://www.xmen-first-class.com/t3507-agenda-de-neal-mathesson

Invité
Anonymous

Invité




Not a stalker ! Just a pest ? Vide
MessageSujet: Re: Not a stalker ! Just a pest ?   Not a stalker ! Just a pest ? Icon_minitimeMer 19 Juin - 15:23


"Bon, il est l’heure les gars. Les dossiers terminés sont sur vos bureaux respectifs et il y a du café tout frais dans la machine. Bonne soirée et à demain !"

Arleen n’avait absolument pas mentionné les beignets préparés pour James et qui attendaient sagement dans le tiroir du bureau de ce dernier, ni les cookies tout chocolat pour Michael avec sa petite note spéciale à la Moneypenny. Ce petit jeu ne finirait jamais de l’amuser, définitivement…En tout cas, tout cela, elle l’avait gardé pour elle, parce qu’elle ne voulait pas que tous aient accès à ces pâtisseries qu’elle faisait uniquement pour ses amis et collègues proches du poste. Pas les lourdauds qui n’avaient de cesse de faire des suppositions salaces sur elle et les dits collègues proches…Même si pour un cas ils n’avaient pas tout à fait tort mais ça, il n’avaient pas à le savoir. C’était SA vie privée, en dehors du contexte et du périmètre du poste de police et ça n’entrait absolument pas en ligne de compte pour la qualité de leur travail et pour cause…Il n’y avait aucune baisse de qualité dans leur travail et ils restaient parfaitement professionnels l’un envers l’autre sur leur lieu de travail. Donc les autres ne pouvaient que fermer leur bouche et ravaler leur envie de raconter des rumeurs qui ne feraient que nuire à la jeune femme. Mais bon, les commérages ont toujours été et seront toujours. Ca égaye les longues journées.

Habituellement, elle sort et prend le métro à une ou deux stations plus loin que celle directement en face du poste. Pourquoi ? Parce que ça lui permettait de marcher un peu avant de prendre le métro et de retourner chez elle. Ca ne lui avait jamais posé de problèmes, après tout elle savait se défendre et puis, elle n’avait pas de sac visible sur elle, toute ses papiers se trouvait dans une pochette sous son imperméable beige. Pourtant, depuis quelques temps, elle se sentait observée, épiée. Elle n’aimait pas le moins du monde cette sensation. Pour l’instant, elle n’avait rien dit à Mic ou James, préférant s’assurer que ce n’était pas une impression sans fondement. D’accord, ça ne lui était jamais arrivé depuis son retour à New-York, mais il n’empêchait qu’elle voulait s’en assurer avant de prendre la moindre mesure avec l’aide de ses collègues. Elle les savait protecteurs envers elle et le fait qu’ils soient du genre promptes à réagir (surtout Mic) l’incitait à bien s’assurer des choses avan de risquer de les lancer sur des choses imaginaires. Ce qui serait leur faire perdre du temps pour rien, vraiment.

Ce soir, la sensation était plus présente que jamais et elle profita d’une vitrine éteinte d’un magasin déjà fermé – ou pas encore ouvert – pour jeter un œil derrière elle. Un petit coup d’œil rapide, qui lui permettait de voir plus ou moins derrière elle sans en avoir l’air. Pas besoin de tourner la tête ou quoi que ce soit ; il lui suffisait de regarder du coin de l’œil la vitrine pour savoir ce qu’elle voulait savoir. Et elle crut repérer en effet un homme la suivant. Mais elle n’était pas certaine…Alors elle prit un tournant dans sa rue habituelle puis se cacha ensuite entre deux immeubles, attendant qu’il passe à sa portée pour lui faire comprendre qu’il avait mal choisi sa cible cet énergumène. Sa respiration était rapide et son cœur s’emballait de nervosité. Elle n’avait jamais tendu une embuscade, mais la fin justifiait les moyens comme on dit…
Revenir en haut Aller en bas

Neal Mathesson
Neal Mathesson

Agent de la CIA

Not a stalker ! Just a pest ? 5824369dc2cec5733d59be897f103c7dbd188a

▬ Date d'inscription : 22/05/2013
▬ Messages : 316
▬ Crédit(s) : Billie Stevenson (avatar)
▬ Autre(s) compte(s) : Dylan J. Steinberg
▬ Points : 155
▬ Célébrité de l'avatar : Ed Quinn
▬ Âge du personnage : 38 ans
▬ Métier/études : Agent de la branche anti-mutants à la CIA



Not a stalker ! Just a pest ? Vide
MessageSujet: Re: Not a stalker ! Just a pest ?   Not a stalker ! Just a pest ? Icon_minitimeDim 23 Juin - 22:30


Si Neal ne connaissait pas les moindres détails de la vie de la secrétaire, il suivait ses déplacements depuis assez longtemps pour connaitre certaines de ses habitudes ainsi que son emploi du temps de tous les jours. Il connaissait désormais assez de détails pour savoir que le mieux ne serait pas de parler à Arleen une fois celle-ci chez elle, mais au contraire de l’intercepter juste avant qu’elle ne se décide à entrer dans le métro. La foule du métro lui permettrait en effet de nettement moins attiré l’attention et de moins se faire remarquer que s’il s’amusait à aller frapper chez la jeune femme, alertant au passage tous ses voisins et peut-être même Viktor.

Trop sérieux, trop concentré, trop minutieux, trop cérébral ? On le lui avait souvent reproché, tout comme on lui avait reproché de voir des intentions tordus là où il n’y avait que de bête idées criminelles. Sauf qu’on finissait quand même toujours par refaire appel à lui malgré tout. Parce qu’il était quand même un atout. Parce qu’après la perte qu’il avait subi, il s’était lancé corps et âmes dans le travail, à chercher chaque jour une solution aux problèmes qu’on lui confiait du moment que ça lui évitait de penser aux siens. Et même si on le croyait solitaire, au fond il ne manquait pas de soutien, juste qu’il les cachait bien.

Plusieurs mètres devant lui, la jeune secrétaire continuait son chemin. Un chemin qu’il connaissait par cœur maintenant, l’ayant fait déjà plusieurs fois, mais jamais d’aussi prêt. Neal était capable de dire à quelle heure la jeune femme sortait de chez elle, à quelle heure et où elle déjeunait le midi. Il pouvait dire le soir à quelle heure elle sortait, et le trajet exact qu’elle prenait aller-retour. A cela il pouvait ajouter le nom d’une bonne partie de ses relations, de ses voisins, de ses collègues et même certaines petites habitudes, des petits tocs qu’il avait pu relever.

Avait-il songé un seul instant qu’il pouvait porter atteinte à sa vie privée ? Pas vraiment, ou en tout cas juste un peu plus que n’importe quelle autre personne qui en mettrait une autre sous surveillance. Simplement parce qu’il était sans doute plus attentif et plus observateur que la moyenne normale. S’il allait trop loin ? Si son comportement était plus proche d’un cinglé obsessionnel que d’un homme saint d’esprit ? Sans doute, mais tant qu’il ramenait des résultats, ses employeurs ne regardait pas trop à la méthode. Des employeurs aux méthodes parfois même pires que les siennes dans le fond. Et de toute façon pour atteindre Viktor il n’était pas prêt de lésiner sur les moyens.

Et puis au fond suivre quelqu’un et se renseigner c’était quelque chose de simple pour lui. C’était comme une série de données qu’il se contentait de traiter, pour un ancien mathématicien c’était facile. Le contact humain, aborder les gens, les interroger, ça c’était beaucoup plus dur et ça lui avait pris un peu de temps, avant d’être aussi capable que tous les autres. Comment comptait-il aborder Arleen justement ? Allait-il jouer le cliché de l’agent gouvernemental dans toute sa splendeur ? Celui qui pose plein de questions, qui attend des réponses immédiates, sans jamais en donner lui-même ? Il se savait intimidant et savait en jouer allégrement selon les situations, archétype parfait de la fonction qu’il occupait. Un jeu pas forcément déplaisant, mais qu’il trouvait tellement ridicule et dont-il n’hésitait pas à se moquer ouvertement parfois, même s’il en usait aussi. Présenterait-il quand même ce costume à la secrétaire ? Il ne savait pas, y réfléchissant encore en tournant à sa suite le coin de rue, avant de stopper net.

La jeune femme n’était plus dans son champ de vision, disparue, envolée peut-être ? Céder à la panique d’avoir perdu la piste de son nouveau lien avec Viktor ne lui vint même pas à l’esprit. Rien n’était encore perdu, la jeune femme avait peut-être simplement changé d’itinéraire et tourné dans une autre rue après celle-ci. Neal continua donc d’avancer d’un pas sûr, ni trop rapide, ni trop lent -ce qui pourrait le trahir si jamais il parvenait à la rattraper- et surtout prêt à prendre le premier tournant qu’il verrait.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.xmen-first-class.com/t3476-neal-mathesson-drawing-the http://www.xmen-first-class.com/t3506-carnet-de-neal-mathesson http://www.xmen-first-class.com/t3507-agenda-de-neal-mathesson

Invité
Anonymous

Invité




Not a stalker ! Just a pest ? Vide
MessageSujet: Re: Not a stalker ! Just a pest ?   Not a stalker ! Just a pest ? Icon_minitimeMar 9 Juil - 12:00


Elle avait raison, quelqu’un la suivait ; Arleen avait entendu des pas prendre le tournant tout comme elle, avant de se stopper net. Pas l’arrêt hésitant quand on cherche une rue et qu’on veut lire le nom de la rue, mais bel et bien l’arrêt parce qu’on se rend compte qu’il y a un truc qui cloche. Et là, la secrétaire savait parfaitement de qui clochait pour la personne qui la suivait : il ne la voyait plus dans la rue. Sa respiration eut un raté en entendant les pas reprendre leur route dans sa direction. Pourquoi n’avait-il ou elle pas voulut continuer tout droit ? D’accord, il l’avait clairement vu tourner, donc forcément il ou elle allait continuer sur sa lancée pour tenter de la retrouver. Elle allait devoir agir vite et espérer qu’elle avait raison et non pas qu’elle s’était convaincu qu’un stalker faisait son œuvre avec elle. Sinon elle était bonne pour faire partie des gens cités dans les dépôts de plainte pour agression. Ca serait drôle d’un côté. La gentille petite secrétaire qui se retrouve sur le banc des accusés. Oui, ça avait un côté assez ironique. Cependant elle devait se concentrer sur l’instant présent et sur le fait de faire comprendre qu’il ne fallait pas suivre une femme qui travaille dans un poste de police. Même en tant que simple secrétaire.

La personne continuait à avancer, elle l’entendait, et plus il avançait plus elle passait en revue les scénarios possibles. Ce qui serait le plus efficaces pour el rendre inoffensif sans prendre de risques quant à la vie de l’autre. Car elle le pouvait si elle le souhaitait vraiment, mais pas ici, pas maintenant. Ici, elle voulait comprendre pourquoi une personne la suivait depuis quelques temps. Elle ferma les yeux une seconde pris une grande inspiration et quand un pied apparut sur sa gauche, prêt à se poser au sol, elle entra en action. Sortant de sa cachette, elle sauta sur l’homme qui se trouvait là, le désorientant d’une tape aux oreilles avant de le mettre au sol en quelques mouvements et de bloquer ses bras dans ses mains et son corps au sol face contre terre avec un genou entre les omoplates. Elle tremblait de l’adrénaline parcourant ses veines et de la nervosité qui la prenait alors qu’elle reprenait sa respiration.

"Pourquoi vous me suivez ? Ne tentez pas de mentir, j’ai remarqué qu’on me suivait ! Vous savez que je pourrais vous faire arrêter pour cela ?"

Que de violence et de commandement dans sa voix pourtant si douce habituellement. A croire que Mic finit par déteindre un peu sur elle…Ca il ne valait mieux pas que James l’apprenne ou il irait probablement pester. Elle tira un peu sur les bras de l’homme sous elle afin de resserrer sa prise sur ces derniers. Il serait dommage de le voir filer maintenant qu’elle l’avait mis à terre juste par inadvertance…
Revenir en haut Aller en bas

Neal Mathesson
Neal Mathesson

Agent de la CIA

Not a stalker ! Just a pest ? 5824369dc2cec5733d59be897f103c7dbd188a

▬ Date d'inscription : 22/05/2013
▬ Messages : 316
▬ Crédit(s) : Billie Stevenson (avatar)
▬ Autre(s) compte(s) : Dylan J. Steinberg
▬ Points : 155
▬ Célébrité de l'avatar : Ed Quinn
▬ Âge du personnage : 38 ans
▬ Métier/études : Agent de la branche anti-mutants à la CIA



Not a stalker ! Just a pest ? Vide
MessageSujet: Re: Not a stalker ! Just a pest ?   Not a stalker ! Just a pest ? Icon_minitimeLun 22 Juil - 4:14


Il avait continué d’avancer à son rythme, les yeux fixés sur la petite ruelle où il tournerait pour vérifier que la secrétaire s’y trouvait bien elle aussi. Ca n’avait pas l’air d’être une de ces voies très fréquenté, au contraire, mais plutôt de celle qui finisse par vous mener à une impasse. Neal allait peut être devoir ralentir et trouver un autre moyen de suivre la jeune femme si c’était le cas, surtout s’il ne voulait pas se faire repérer.

Il n’avait pourtant même pas fini de tourner à l’angle de la ruelle que déjà on se jetait sur lui et qu’on le sonnait d’un coup bien placé au niveau des oreilles. Il avait beau être un minimum entrainé, l’effet de surprise était-elle que ses brèves tentatives de riposte n’eurent eu aucun effet. Ainsi, il était désormais plaqué au sol, la secrétaire bloquant toute tentative de mouvements ou de dégagement. Si on lui avait dit un jour qu’il se ferait mettre au tapis par une jeune femme qui faisait bien deux têtes de moins que lui, il aurait sans doute rit. Surtout quand rien ne laissait paraitre qu’une telle force pouvait se cacher dans un corps aussi menu. Certes il n’y avait nul besoin d’être un gros bras pour parvenir à se défendre, mais là Neal avait l’impression d’avoir carrément raté une dizaine de marches.

Au moins la surprise et l’hébétement produit par cette attaque avait eu le mérité de le faire redescendre sur terre et de lui faire remarquer qu’il n’était peut-être pas aussi habile qu’il le pensait. Lui qui avait toujours eu une pointe d’égo et de narcissisme, se retrouvait en ce jour assez malmené. Ce qui d’un point de vue extérieur n’était sans doute pas une mauvaise chose pour le ramener à de meilleures dispositions. Abandonnant finalement toute tentative pour se défaire de la jeune femme qui avait raffermit sa prise, il attendit patiemment qu’elle termine ses exigences, avant de répondre. N’étant pourtant pas vraiment en position de faire le malin, c’est sur un ton assez cynique qu’il rétorqua.

« Tout comme je pourrai vous faire arrêter pour agression sur un agent du gouvernement si je le voulais. Et si nous vous suivons c’est parce que vous représentez un élément de mon enquête. Satisfaite ? »

Il ne s’était pas chargé de la surveillance h24, mais il était à nouveau surpris de constater que lui et son petit manège avait été repéré. Il allait vraiment de surprise en surprise avec Arleen, et bien qu’il n’apprécie pas vraiment de jouer les serpillères sur le pavé, il devait reconnaitre qu’elle parvenait aussi à marquer quelques points. Il était dommage en revanche qu’elle ait choisi de travailler pour quelqu’un comme Viktor et malgré toute la sympathie que pouvait inspirer la jeune femme, il ne lâcherait pas l’affaire tout ça parce qu’elle était parvenu à le mettre à terre. Il serait peut-être moins direct dans ses propos, mais il n’était pas encore dit qu’il la ménagerait. Laissant tomber le cynisme, il poursuivi sur un ton beaucoup plus neutre.

« Peut-être qu’on pourrait poursuivre cette conversation face à face. Je pense pouvoir dire qu’il y a de nombreux points à aborder. »

Ce n’était pas par amusement qu’il avait suivi la secrétaire mais bien pour découvrir comment elle entrait en contact avec Viktor, et ce afin de trouver une nouvelle façon de l’atteindre. Et c’est parce que la simple surveillance n’avait pas suffit qu’il s’était décidé à l’interroger de façon plus direct. Bougeant à nouveau, il commença à chercher un moyen de se libérer de la prise d’Arleen, au cas où cette dernière refuserait encore de le lâcher.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.xmen-first-class.com/t3476-neal-mathesson-drawing-the http://www.xmen-first-class.com/t3506-carnet-de-neal-mathesson http://www.xmen-first-class.com/t3507-agenda-de-neal-mathesson

Invité
Anonymous

Invité




Not a stalker ! Just a pest ? Vide
MessageSujet: Re: Not a stalker ! Just a pest ?   Not a stalker ! Just a pest ? Icon_minitimeJeu 25 Juil - 20:09


Comment ça un agent du gouvernement ? Pourquoi le gouvernement s’intéressait-il à une petite secrétaire d’un commissariat de New-York ? Sérieusement ? Après, il pouvait très bien lui raconter des cracks pour qu’elle le lâche. Si elle n’était pas aussi proche d’agents de police, elle aurait probablement relâché l’homme avec précipitation, trop effrayée de se retrouver avec des problèmes sur le dos pour avoir réagis un peu trop vite et fort. Pourtant, même si elle sentait une pointe de peur se faufiler dans son être elle ne bougea pas, essayant de savoir en observant le dos et le profil de l’homme s’il lui mentait ou s’il disait bien la vérité mais essayait simplement de lui faire peur. Pff, il allait être déçu. Si Arleen était une personne douce et attentionnée, elle était, en ce moment, sous une pression qui n’avait rien à voir avec le travail. Ou si, mais indirectement. Depuis quelques temps, elle recevait des ordres, par divers moyens, et ils avaient tous le même sujet : détruire toute informant allant à ou provenant de Mic et James à propos d’un certain Viktor Schmitlein. Pourquoi elle l’aidait ? Il la faisait chanter avec cette histoire d’enfant abandonné. Il avait dit qu’il l’avait retrouvé. Il n’avait pas explicitement menacé l’enfant ou quoi que ce soit, n’avait même pas donné plus d’information que cela sur lui. Mais l’instinct maternel d’Arleen et l’amour inconditionnel qu’elle avait toujours porter à ce petit être qu’elle ne connaissait pourtant pas, qu’elle n’avait même pas vu, lui avait souffler les pires horreurs et elle a accepté.

Elle n’en n’avait rien dit à Mic et James, refusant de le mêler à cela car ils devraient savoir alors pourquoi elle faisait ce qu’elle faisait et il était hors de question qu’ils changent leurs regards envers elle. Elle s’était reconstruite, ou du moins le pensait-elle, et ce n’était pas un type qui ne lui avait adressé la parole qui allait tout détruire comme ça. Avec un peu de chance, ses collègues finiraient par clore l’affaire sur un non-lieu…Ou pas, mais elle agissait par pur instinct actuellement. Hors de question qu’il arrive quoi que ce soit à son enfant. Personne n’avait le droit d’y toucher. Emettant une dernière fois une pression sur le bras qu’elle tenait, Arleen finit par se relever, laissant donc partir l’homme, lui permettant de se relever.

"Je veux voir votre badge. Et gare à vous si c’est un faux. Ensuite on verra."

Oui, elle faisait encore preuve d’exigences, mais elle avait bien le droit de se méfier, elle travaillait avec des hommes qui voyaient passer tous les jours des escrocs, criminels, fraudeurs, j’en passe et des meilleurs. Alors ce n’était pas parce que ce type faisait deux têtes de plus que lui et qu’il portait un costume classieux qu’il était un homme du gouvernement. La preuve, elle était une simple secrétaire toute menue et elle venait de lui mettre une raclée qu’il risquait d’avoir en travers de la gorge s’il avait un minimum d’égo.

"Et de quelle enquête vous me parlez ? Sans compter que plutôt que de me suivre, vous ne pouviez pas passer au poste tout simplement ? Ou même voir avec mon patron ? C’est quoi ce délire ?"

Elle posait question sur question, mais l’adrénaline descendante embrouillait son esprit et la peur reprenait sa juste place.
Revenir en haut Aller en bas

Neal Mathesson
Neal Mathesson

Agent de la CIA

Not a stalker ! Just a pest ? 5824369dc2cec5733d59be897f103c7dbd188a

▬ Date d'inscription : 22/05/2013
▬ Messages : 316
▬ Crédit(s) : Billie Stevenson (avatar)
▬ Autre(s) compte(s) : Dylan J. Steinberg
▬ Points : 155
▬ Célébrité de l'avatar : Ed Quinn
▬ Âge du personnage : 38 ans
▬ Métier/études : Agent de la branche anti-mutants à la CIA



Not a stalker ! Just a pest ? Vide
MessageSujet: Re: Not a stalker ! Just a pest ?   Not a stalker ! Just a pest ? Icon_minitimeDim 28 Juil - 22:04


Toujours immobilisé, Neal commençait vraiment à perdre patience et n’appréciait pas vraiment de s’être fait avoir avec autant…de facilité. Il en été même presque vexé et il lui tardait vraiment de revenir debout sur ses pieds. La secrétaire pouvait faire la maline, il n’était pas certain qu’elle rigole encore une fois qu’il lui aurait montré son badge. Rancunier ? Pas vraiment. Egocentrique ? C’était certain. Bien que ça ne l’empêche aucunement d’être professionnel et de faire son travail avec un minimum de règle. Sentant d’ailleurs la pression sur lui disparaitre, il se releva, vérifiant et époussetant l’état de son costume, réajustant les manches à ses poignées avant de se retourner et faire face à la jeune femme qui exigeait une preuve de son identité.

Si elle tenait vraiment à lui resauter dessus, elle allait devoir batailler un peu plus, parce qu’il ne se laisserait pas surprendre deux fois. La secrétaire était certes douée en autodéfense, mais lui n’était pas manchot non plus. Scrutant la mince silhouette quelques secondes de ses iris gris, il finit par plonger la main dans l’intérieur gauche de sa veste, en retirant la pièce de cuir qui confirmerait son identité et son appartenance au gouvernement de la défense. Mettant sa fierté de côté pour le moment, il se lança dans une présentation dans les règles pour repartir de zéro. On efface tout et on recommence comme ont le dit si bien. Parce que s’il braquait la jeune fille d’entrée de jeu, elle ne répondrait sans doute pas docilement à ses questions et il perdrait un temps considérable.

« Bien Mlle Heargrave. Je me présente, je suis l’agent Mathesson et comme je vous l’ai dit je travaille pour le département de la défense. »

Présentant son badge à la jeune femme pour confirmer ses dires, il attendit quelques secondes avant de poursuivre. Les présentations étaient surtout utile pour cette dernière d’ailleurs, vu qu’après son enquête approfondi sur Arleen, il savait assez bien à qui il parlait et devait même connaitre des détails que certain ignorait sans doute.

« J’aurais en effet pu venir directement sur votre lieu de travail et passer par l’intermédiaire de votre patron, mais voyez-vous l’enquête dont je m’occupe est celle de Viktor Schmitlein et je me suis dit que vous préféreriez que l’on discute de tout ceci en privé. Mais si ça ne vous convient pas, je peux en effet mettre votre patron dans l’histoire. »

Courtois ? Si on voulait. Il n’avait aucune raison pour le moment de mettre la secrétaire dans les ennuis vu qu’elle représentait pour le moment son meilleur lien avec Viktor. D’ailleurs, il n’aurait eu aucune raison d’inquiéter et de tourmenter un peu la jeune femme s’il l’avait rencontré en d’autre circonstance. Mais aujourd’hui il était là pour rappeler à la demoiselle qu’il y avait toujours un prix à faire les mauvais choix et à se ranger du mauvais côté. Et Neal incarnait sans doute une partie de la redoutable figure de ce prix.

En réalité, il avait eu beaucoup de mal à croire au début que c’était Arleen qui aidait le criminel, et pourtant la preuve en était. Elle était alors devenue pour lui le parfait exemple du fait qu’il ne fallait pas se fier aux apparences mais bien aux faits. Parce qu’en approfondissant ses recherches sur elle, Neal avait constaté qu’elle n’était pas tout à fait la jeune femme bien sage que tout le monde voyait. La seule chose qu’il ne comprenait pas c’était le lien entre elle le criminel. Un lien pourtant très important si elle l’aidait ainsi. Et il comptait bien profiter de l’occasion de l’interroger pour approfondir ce point à son maximum.

« Ca vous dérange si on se remet à marcher et qu’on change d’endroit ? Pas besoin de se faire remarquer plus je pense. Et avec ça, j’ai beaucoup de questions qui demandent réponse.»

Il avait complètement abandonné cette idée de l’agent gouvernementale autoritaire et antipathique dans toute sa splendeur. Il n’aurait eu aucune crédibilité après les évènements de la ruelle. Non il préférait une discussion plus calme, afin d’amener la secrétaire à se détendre et à s’ouvrir assez pour lui fournir de quoi poursuivre sa traque du criminel.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.xmen-first-class.com/t3476-neal-mathesson-drawing-the http://www.xmen-first-class.com/t3506-carnet-de-neal-mathesson http://www.xmen-first-class.com/t3507-agenda-de-neal-mathesson

Invité
Anonymous

Invité




Not a stalker ! Just a pest ? Vide
MessageSujet: Re: Not a stalker ! Just a pest ?   Not a stalker ! Just a pest ? Icon_minitimeMar 30 Juil - 20:34


Alors il ne blaguait pas...

Voilà ce qui passa dans l'esprit d'Arleen quand cette dernière vit le badge de l'homme qu'elle avait effectivement agressé. Cela eut l'effet immédiat d'atténuer significativement le froncement de ses sourcils et son attitude méfiante en général. A sa place venait un début de peur que l'adrénaline avait réussi à tenir loin jusque-là. La peur de e qui allait lui arriver maintenant. La peur de ce qu'il risquait de courir comme bruit au bureau le lendemain matin. Pourtant, ils étaient assez loin du poste pour que personne ne les ait vu et la secrétaire doutait fortement que l'agent Mathesson n'aille raconter quoi que ce soir au poste, trop humiliant pour un agent avec un niveau de sécurité aussi élevé que le sien face à de simples policiers. Elle pouvait le comprendre, elle réagirait probablement de cette façon si elle se retrouvait dans ce genre de situation. La seconde chose qu'elle se dit fut dans quoi je me suis embarqué encore?. Avoir un agent de la Défense s'intéresser personnellement à votre cas n'était pas bon; pas bon du tout. Elle qui avait naïvement cru que les Affaires Internes seraient le pire de ses cauchemars; jamais elle n'avait pensé une seule seconde que le département de la Défense (la défense! C'est presque comme si les services secrets étaient dans le coup et ce n'est jamais bon) puisse s'intéresser à un cas comme elle de petite secrétaire.

Puis la raison tomba, comme un couperet sur des herbes hautes et Arleen releva des yeux effrayés et presque paniqués vers l'homme. Le nom qu'il venait de prononcer la glaçais d'effroi alors qu'elle n'avait jamais entendu ou vu l'homme en question. Tout ce qu'elle savait de lui était que Mic et James essayait de l'attraper et qu'il la faisait chanter grâce à une chose avec laquelle il ne devrait pas jouer. Or, c'était précisément le sujet du chantage qui remplissait la jeune femme d'effroi face à ce nom. Comme dit précédemment, il n'avait fait aucune menace à proprement parlé sur son enfant, mais elle le craignait comme si elle craignait pour sa propre vie. Sans compter que si cette affaire venait aux oreilles de Mic et James, plus jamais ils ne lui feraient confiance et ça, elle ne pouvait pas le risquer. Ils étaient ce qui lui était arrivé de mieux depuis son retour à New-York d'un point de vue professionnel. Elle ne voulait pas les trahir comme cela, pas en les poignardant dans le dos avec une affaire qui leur tenait à cœur. A chaque fois qu'elle détruisait un papier, une note, ou oubliait de faire passer une information à ce sujet, elle sentait comme un pic tester la résistance de sa peau, voir jusqu'où elle était prête à aller avant qu'elle ne se brise sous la culpabilité. Comme si entendre parler de son bébé n'était pas un cause suffisante de culpabilité. ...

Alors elle hocha simplement la tête, acceptant son invitation et intérieurement reconnaissante envers Mathesson qu'il ait préféré garder cette histoire privée plutôt que d'en parler à son patron. Accordé, c'était elle qui avait proposé en premier, mais c'était avant de savoir de quoi il retournait. Maintenant, elle serait même prête à le suivre au département de la défense si ça suffisait. Ce fut d'ailleurs ce qu'elle s'attendait à entendre comme réponse après avoir demandé:

"Où allons-nous?"

Mais la réponse fut toute autre et elle s'en étonna. Sans trop savoir pourquoi, elle s'était imaginée avec les menottes aux poignets, emmenée dans un des QG gouvernementaux en béton glauque au possible...Pourtant, elle ne savait pas si l'alternative était mieux ou pire que son imagination.
Revenir en haut Aller en bas

Neal Mathesson
Neal Mathesson

Agent de la CIA

Not a stalker ! Just a pest ? 5824369dc2cec5733d59be897f103c7dbd188a

▬ Date d'inscription : 22/05/2013
▬ Messages : 316
▬ Crédit(s) : Billie Stevenson (avatar)
▬ Autre(s) compte(s) : Dylan J. Steinberg
▬ Points : 155
▬ Célébrité de l'avatar : Ed Quinn
▬ Âge du personnage : 38 ans
▬ Métier/études : Agent de la branche anti-mutants à la CIA



Not a stalker ! Just a pest ? Vide
MessageSujet: Re: Not a stalker ! Just a pest ?   Not a stalker ! Just a pest ? Icon_minitimeMar 6 Aoû - 19:52


A peine le nom de Viktor Schmitlein avait-il franchi ses lèvres qu’il vit l’effroi et la peur se saisir de la jeune femme face à lui. La terreur était clairement perceptible dans son regard, mélangé à la panique, si bien que Neal crut un instant qu’elle allait prendre la fuite à toute jambe. Ce n’était pas la première fois qu’il assistait à ce genre de réaction après qu’il se soit présenté, mais ça demeurait un fait assez rare. La fuite en revanche, ils étaient nombreux à avoir essayé. Non la réaction de Arleen était étrange, ce n’était pas la peur qu’il avait déjà rencontré chez des personnes qu’il interrogeait et qui se demandaient ce que le gouvernement avait contre eux. Ce n’était pas non plus la réaction de quelqu’un en faute et qui vient de se faire attraper.

En y réfléchissant bien, ce n’était pas Neal et sa présence qui semblait le plus paniquer la jeune femme, mais bien l’homme après qui il courait toujours. Alors c’était ça la méthode de l’allemand ? Terrifier et instaurer la peur chez ses pions pour s’assurer de leur obéissance et de leur collaboration ? Cela expliquait peut-être un peu mieux pourquoi la secrétaire, qui n’avait pas vraiment le profil habituel c’était retrouvé embarqué dans cette histoire. Mais c’était aussi une nouvelle série de questions qui s’ajoutait à la liste qu’il avait dressé dans son esprit et dont il espérait avoir les réponses aujourd’hui. Ca le laissait songeur. La méthode de Viktor se limitait-elle vraiment à ça ? Il devait sans doute également disposer de moyen de pression très important, pour que la jeune femme, qui travaillait quand même au sein même de la police, n’ait même pas cherché une seconde à obtenir l’aide de ces derniers. A moins qu’elle ne travaille vraiment pour lui de son plein gré, en ce cas cette peur serait celle des représailles d’avoir été découverte. Il ne pouvait malheureusement éliminer aucune de ces possibilités pour le moment.

Prenant les devants, il repartit vers la rue qu’ils avaient quitté un peu plus tôt, invitant tacitement Arleen à le suivre. Elle semblait nettement moins confiante que lorsqu’elle lui avait sauté dessus, incident qu’il avait encore un peu de mal à digérer, savourant donc quelque peu de la laisser se torturer l’esprit pour savoir où il l’emmenait. Bien sûr s’il espérait la faire parler, il allait devoir la mettre en confiance, mais quelques petites minutes d’angoisse à marcher vers on ne savait où ça ne tuait personne. Ou allait-il l’emmener d’ailleurs ? Les locaux dont il disposait ne feraient qu’ajouter un stress supplémentaire qui lui compliquerait la tache pour gagner la confiance de la secrétaire. Se remémorant le dossier qu’il avait constitué sur Arleen et ses antécédents, la réponse lui apparu soudain. Ils n’auraient même pas besoin de retourner jusqu’à la voiture, puisqu’un des établissements qu’il connaissait n’était pas trop loin, aussi mit-il fin au calvaire de la jeune femme.

« J’ai pensé aller dans un endroit où nous pourrions nous mêler à la foule sans attirer les regards ou les éventuels espions et avec assez d’animation pour que notre conversation reste à l’abri des oreilles curieuses. »

Il n’avait pas repéré d’autres personnes que lui surveillant Arleen, mais désormais il se méfiait de Viktor et de son intelligence avec une attention double. Guidant la jeune femme au travers des rues, Neal se décida quand même a commencé la conversation, pour ne pas dire son interrogatoire. Il ne voulait pas se montrer cassant et trop juge dans l’immédiat, c’est donc avec un ton neutre qu’il commença.

« Bien Mlle Heargrave, j’ai d’ors et déjà pu constater que comme je le pensai le nom de Viktor Schmittlein ne vous était pas étranger. On m’a chargé de mettre la main sur cette homme et je suis arrivé jusqu’à vous. »

Il marqua une légère pause, pour laisser le temps à Arleen de se préparer, mais aussi pour l’aider à comprendre qu’il ne serait pas utile de nier, qu’il savait qu’elle travaillait pour Viktor et qu’elle l’aidait en secret du reste de la police.

« Je suis donc curieux de savoir qu’elle est le lien exact qui vous relie à ce dangereux personnage ? Vous qu’on considère comme une secrétaire modèle. Tout comme je souhaiterai savoir ce qui vous pousse à agir de manière aussi inconsidéré ? »

Arrivé devant la porte d’un des bars blue-jazz qu’il avait l’habitude de fréquenter, il scruta la silhouette désormais face à lui dans le but d’analyser au mieux ses réactions, avant d’ouvrir la porte et d’inviter d’un geste et d’un presque sourire la jeune femme à entrer dans l’établissement. Il avait encore beaucoup de questions sur le feu et attendait avec impatience les nouvelles que pourrait provoquer les réponses d’Arleen, alors autant que tous deux se mettent à l’aise.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.xmen-first-class.com/t3476-neal-mathesson-drawing-the http://www.xmen-first-class.com/t3506-carnet-de-neal-mathesson http://www.xmen-first-class.com/t3507-agenda-de-neal-mathesson

Invité
Anonymous

Invité




Not a stalker ! Just a pest ? Vide
MessageSujet: Re: Not a stalker ! Just a pest ?   Not a stalker ! Just a pest ? Icon_minitimeJeu 8 Aoû - 22:57


Oh oui elle avait peur. Peur de ce que l'homme pour qui elle "travaille" pourrait faire s'il découvrait qu'elle avait été découverte. Peur de ce que cela pourrait signifier pour son fils. Peur de ce que l'avenir lui réservait tout simplement. Elle aimait son travail, les amis qu'elle s'y était fait...Pour rien au monde elle ne voudrait leur faire du mal comme elle leur en faisait déjà, mais elle n'avait pas le choix. Et l'agent Mathesson devait bien avoir un tout petit peu conscience de cela, non? Probablement, sinon il serait aller en parler directement avec le chef de la blonde. Or ce dernier avait récemment changé et elle ne pouvait pas aussi bien prévoir ce que ce dernier ferait, contrairement à Kelvin qu'elle finissait par connaître aussi bien que les agents de terrain du commissariat. Non, au lieu de cela il avait préféré venir la voir directement et lui poser les questions face à face. Ce qui, en soi, était une marque de respect. Il ne laissait pas faire un de ses subordonnés, gérant cette affaire à sa façon. Bon, ok, respect ou il était juste un accro du contrôle, au choix. Personnellement, Arleen préférait penser à du respect et se dit alors que le meilleur moyen de le remercier de ce respect dont il faisait preuve envers elle était, au moins, de ne pas nier son alliance tacite avec le criminel. De toute façon il lui fit bien comprendre qu'il savait déjà donc nier ne ferait que la faire passer pour plus stupide qu'elle ne l'était.

La réponse à sa propre question tomba bientôt, lui faisant faire une légère hésitation dans ses pas. Elle ne s'était pas attendu à ce genre de réponse...Plutôt à quelque chose du style "si je vous le dis je devrais vous tuer après"...D'accord, elle avait lu beaucoup trop de James Bond pour le bien et la crédibilité de l'agent en face d'elle. Haussant les épaules à sa réponse, la secrétaire continua de le suivre, naviguant dans des rues familières. Surtout que ce n'était pas si stupide que cela comme idée. Même si elle doutait que ce soit très effectif pour éviter que l'homme recherché ne soit au courant. Que pouvait-elle faire de toute façon? Elle n'était pas un super agent de police qui avait quarante mille tours dans sa manche ou avec des appuis politiques et financiers qui lui permettraient de s'échapper une fois cet entretien terminé. Elle n'était même pas sûre que le service de protection des témoins puisse vraiment être efficace face à lui. Mais si ça rassurait Mathesson de le penser, qui était-elle pour casser les espoirs d'un grand bonhomme comme lui?

Une nouvelle question tomba alors qu'ils arrivaient aux abords d'un club de jazz. Arleen avait déjà entendu parler de ce club, elle était même déjà passée devant, mais n'était jamais rentrée. La question, quant à elle, lui fit faire une pause. Pas tant la question en elle-même; les termes étaient neutres en soi, mais l'ancienne étudiante en littérature qu'elle était décelait les insinuations dans les derniers mots. De manière aussi inconsidérée ? Que croyait-il? Qu'elle aimait le danger autant que certains abrutis au poste? Qu'elle, la petite fille de bonne famille, s'amuserait à briser le lois? La porte ouverte devant elle, la jeune femme passa, non sans laisser échapper son propre commentaire.

"Si vous pensez que ça m'amuse...Pour ce que ça vaut, je vais le dire quand même: je n'aime pas vos insinuations."

Sur ce, elle entra plus franchement dans le club, indiquant au serveur qui vint à sa rencontre qu’ils étaient deux, pour boire un verre. Pas la peine de prendre à manger, elle était sûre de ne rien pouvoir avaler de solide. Ils s’installèrent et commandèrent, un cocktail sans alcool pour elle. Ce n’était pas le moment qu’elle soit pompette.

"Mon lien avec lui ? Je suis contrainte de l’aider."

Elle n’en dirait pas plus. Elle n’allait pas non plus raconter sa vie et ses traumatismes à un type du gouvernement qu’elle ne connaissait que depuis dix minutes.
Revenir en haut Aller en bas

Neal Mathesson
Neal Mathesson

Agent de la CIA

Not a stalker ! Just a pest ? 5824369dc2cec5733d59be897f103c7dbd188a

▬ Date d'inscription : 22/05/2013
▬ Messages : 316
▬ Crédit(s) : Billie Stevenson (avatar)
▬ Autre(s) compte(s) : Dylan J. Steinberg
▬ Points : 155
▬ Célébrité de l'avatar : Ed Quinn
▬ Âge du personnage : 38 ans
▬ Métier/études : Agent de la branche anti-mutants à la CIA



Not a stalker ! Just a pest ? Vide
MessageSujet: Re: Not a stalker ! Just a pest ?   Not a stalker ! Just a pest ? Icon_minitimeVen 23 Aoû - 1:41


Enrobé dans la neutralité de ses propos et dissimulé dans le reste de ses paroles, la pique était néanmoins bien présente et fit mouche au vu de la réponse de la secrétaire alors qu’elle entrait dans le club, Neal sur les talons. Elle n’appréciait pas ses sous-entendu soit, mais n’était-ce pas en général la base même des insinuations que de piquer là où ça dérangeait ? En tout cas ce genre de procédé ne l’empêcherait pas de dormir la nuit. Ce n’était cependant pas que du simple orgueil blessé dans la manœuvre, du moins pas uniquement. Jaugeant des réactions de la jeune femme et de son ton, il venait d’avoir la réponse à l’une de ses questions parmi les plus importantes, celle qu’elle n’aidait pas Viktor de son plein gré et ce détail changeait radicalement la façon dont il allait aborder la suite de la conversation.

Oui conversation et non plus interrogatoire, car bien qu’il ait quelque peu asticoté et piqué Arleen jusqu’à présent, il espérait quand même une interaction plus calme et plus confiante pour la suite, histoire d’obtenir le plus d’éléments possible de cette rencontre. C’était en partie pour cette raison qu’il avait d’ailleurs choisi le cadre plus informel du club, ça et parce que le son du piano l’aidait toujours mieux à penser et à se détendre. Prenant place à la petite table ronde qu’on leur avait désigné, il s’autorisa un seul et unique verre, ne voulant pas se laisser embrumer l’esprit par l’alcool. L’endroit n’était pas encore rempli, mais déjà les morceaux s’enchainaient et Neal en habitué des lieux suivait le rythme d’un pianotement léger sur la table tout en écoutant les dernières paroles de la jeune femme, réfléchissant à la meilleure façon d’aborder la suite.

« Contrainte ? J’en déduis donc que Viktor dispose d’un moyen de pression très important sur vous…un moyen qui vous empêche même de trouver de l’aide auprès de vos amis de la police ? »

Il réfléchissait plus à voix haute qu’autre chose, la jaugeant toujours du regard, cherchant parmi tout ce qu’il savait de la secrétaire quel pouvait-être le moyen de chantage dont usait le criminel, afin de pouvoir mieux aiguiller la conversation et ainsi tenter de la faire s’ouvrir plus à lui. Il y avait bien un petit détail qu’on lui avait rapporté en enquêtant sur le passé de la jeune femme, mais le sujet risquait de le mettre tout aussi mal à l’aise et serait sans doute tout aussi douloureux pour lui que pour elle, alors mieux valait l’éviter pour le moment. Un léger voile passa tandis qu’il posait un regard de quelques secondes à son annulaire gauche avant de se saisir prestement de son verre et d’en avaler une gorgée.

« Ecoutez Mlle Heargrave, vous n’êtes pas obligé de rentrer dans les détails, mais contrairement à ce que vous avez l’air de penser je ne suis pas venu pour vous piéger. Celui que je veux coincer c’est Viktor, sauf qu’il se sert de vous, bien que ce soit contre votre volonté, et vous restez une chance de remonter jusqu’à lui. Mais comprenez bien que vous faire tomber avec lui n’est pas mon but ni mon intérêt. »

Neal pouvait être un salaud, un crétin et tout ce qui allait avec, mais il avait encore un cœur, bien que salement amoché et peut-être que la situation de la secrétaire ne le touchait plus qu’il ne le pensait. Certes il faisait passer son intérêt ou celui du gouvernement en priorité, mais il n’était pas dénué de valeur et savait parfaitement apporter son aide à qui lui demandait et qui la méritait. Il comprenait parfaitement le fait qu’Arleen cherche avant toute chose à se protéger et ne pouvait nullement lui en tenir rigueur, mais il espérait quand même qu’en se montrant honnête et à force de discussion elle accepterait de lui parler plus de ce qu’elle savait ou même de l’aider. La question aurait bien sûr était tout autre si la jeune femme s’était montré en complice volontaire, mais ce n’était pas le cas.

« Je ne vous forcerez pas à me parler si vous n’en avez aucune envie, mais je n’arrêterai pas de garder un œil sur vous tant que cette affaire ne sera pas fini, ça je ne peux pas me le permettre, alors maintenant c’est à vous de voir, mais sachez que je suis très patient. »

D’un point de vue extérieur, c’était un pari assez risqué qu’il tentait là, car elle pouvait parfaitement décider de partir et de le planter ici, mais Neal était quelqu’un de prévoyant, qui aimait toujours avoirs trois coups d’avance et imaginait toujours une multitude de scénario. Alors oui en réalité, il avait en mains plusieurs cartes pour la faire rester encore et pour la pousser à parler, mais elles étaient sans doute moins courtoise et terriblement plus manipulatrice que ce qu’il avait fait jusqu’à maintenant. La petite pique précédente n’en était d’ailleurs qu’un bref exemple mais elle n’enlevait néanmoins rien à la sincérité de la plupart de ses derniers propos.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.xmen-first-class.com/t3476-neal-mathesson-drawing-the http://www.xmen-first-class.com/t3506-carnet-de-neal-mathesson http://www.xmen-first-class.com/t3507-agenda-de-neal-mathesson

Invité
Anonymous

Invité




Not a stalker ! Just a pest ? Vide
MessageSujet: Re: Not a stalker ! Just a pest ?   Not a stalker ! Just a pest ? Icon_minitimeMar 27 Aoû - 22:31


C’est bien, cet agent du gouvernement semblait avoir un cerveau et savait s’en servir. Arleen fut heureuse d’entendre cela. Oui, sentez l’ironie dans ses propos. Elle n’était pas assez idiote pour dire des choses pareilles s’en rendre compte. Elle avait bien dit qu’elle était contrainte, parce qu’elle n’aimait pas du tout qu’il la croit capable de faire tout ça par pur plaisir. S’il était aussi renseigné qu’il le disait, il saurait que son rêve était d’entrer dans les forces de police en tant qu’agent, comme Mic ou James. Même en commençant au bas de l’échelle, elle s’en fichait bien. Alors s’il croyait qu’elle pouvait faire obstruction au travail auquel elle aspirait un jour, peut-être, il était un bien piètre détective. Ou alors lui et son équipe ne savait pas faire des recherches. Ce qui serait fâcheux, avouez. Pourtant, le fait qu’elle ait dit ça allait l’obliger à parler plus. A parler de l’accord, ou plutôt le chantage, qu’elle avait avec ce Viktor et de ce qu’elle devait faire. Hors de question, par contre, qu’elle parle du moyen de pression qu’elle subissait. Surtout qu’il devait déjà s’en douter s’il avait vraiment fait ses devoirs. Mais il avait raison : le moyen de pression était tel qu’Arleen ne pouvait pas aller voir ses collègues pour demander de l’aide. Parce que ça faisait trop mal et connaissant l’esprit chevaleresque de ses amis, ils voudraient aussi tenter de rétablir les torts qui lui ont été faits dans le passé. Or ça, elle ne le souhaitait pas. Elle commanda un cocktail sans alcool. Ca n’était pas le moment de boire, même si elle aimerait oublier cette soirée.

L’agent reprit et Arleen reporta son regard sur lui, se détendant, sans pour autant être joyeuse. Ca restait quelque chose qui la minait un peu, de se savoir surveiller de part et d’autres alors que tout ce qu’elle voulait était de vivre sa petite vie tranquille. Elle ne souriait pas, avait plus une expression neutre presque boudeuse. Il s’efforçait de la rassurer, mais elle savait que ça ne finirait pas bien. Soit parce que les autorités découvraient le pot aux rose avant que m’agent Mathesson n’ait attrapé le type, soit parce que Viktor se faisait attraper et racontait tout. Elle n’aurait aucune chance de se défendre. Comment prouver qu’elle se retrouvait victime d’un chantage si le moyen de pression n’est même pas sensé exister ? C’est pour cela qu’elle eut un rire amer quand il parla de ne pas la forcer à parler. C’est cela oui. Il ne la forcerait probablement pas par la force physique, en revanche la forcer en la poursuivant et en ne cessant de la questionner de ce ton professionnel et neutre, presque paternel qu’il employait ici serait bien le genre et tout aussi efficace si ce n’est plus long.

"Appelez-moi Arleen. Vu ce que vous semblez savoir sur moi, je pense que ça serait plus logique." Elle reprit une gorgée de son cocktail puis le repoussa sur la table, poussant un soupir alors que sa tête trouvait appui sur ses mains jointes. "Je ne pense vous être très utile pour remonter à lui. Je ne sais pas à quoi il ressemble ou même le son de sa voix. Il me contacte par courrier livré par coursier. Jamais le même, sans aucun signe distinctif sur l’enveloppe ou la lettre…Quant à ce qu’il me demande de faire, il veut que j’agisse comme un barrage. De façon à ce que les informations venant de l’extérieure n’arrivent pas à James et Michael. Voilà."

C’est tout ce qu’elle pourrait lui dire, comme ça à froid. La chose dont il pouvait être sûr, c’est qu’elle répondrait à ses questions si elle le pouvait. De toute façon, s’il savait autant qu’il le disait, à quoi bon qu’elle tente de fuir ? Il pourrait rendre sa vie invivable s’il le souhaitait. Alors autant se résigner et parler. Ca irait mieux pour tout le monde.
Revenir en haut Aller en bas

Neal Mathesson
Neal Mathesson

Agent de la CIA

Not a stalker ! Just a pest ? 5824369dc2cec5733d59be897f103c7dbd188a

▬ Date d'inscription : 22/05/2013
▬ Messages : 316
▬ Crédit(s) : Billie Stevenson (avatar)
▬ Autre(s) compte(s) : Dylan J. Steinberg
▬ Points : 155
▬ Célébrité de l'avatar : Ed Quinn
▬ Âge du personnage : 38 ans
▬ Métier/études : Agent de la branche anti-mutants à la CIA



Not a stalker ! Just a pest ? Vide
MessageSujet: Re: Not a stalker ! Just a pest ?   Not a stalker ! Just a pest ? Icon_minitimeMer 4 Sep - 20:59


Ils avaient ouvert le dialogue, ce qui était en soi une bonne chose, même si Arleen ne lui répondait pas de gaité de cœur, et que lui ne cherchait surtout qu’à obtenir de nouvelles pistes. Malgré ses beaux discours et ses belles phrases, Neal était là avant tout pour se renseigner et pour remonter jusqu’à Viktor et ça la secrétaire le comprenait bien et ne l’oubliait pas même avec ce ton rassurant qu’il avait adopté. Elle était intelligente et il allait falloir à l’agent bien plus d’effort pour ne gagner ne serait-ce qu’un début de crédit alors inutile d’imaginer la confiance. Ils ne se connaissaient pas, surtout Arleen en réalité, n’évoluaient pas dans les mêmes cercles et avaient peu de chances de se recroiser une fois l’affaire avec Viktor classé. Alors peut-être valait-il mieux pour lui qu’il abandonne également le numéro de la mise en confiance pour ne laisser que celui de l’honnêteté autant qu’il le pouvait.

Il écouta sa réponse attentivement, trouvant en réalité plus de renseignement dans le non verbal de la jeune femme que dans ses paroles. Il pouvait sentir une certaine animosité vis-à-vis du fait qu’il l’ait un moment surveillé, il pouvait sentir également qu’elle voulait le voir disparaitre et en finir rapidement. Sauf que c’était lui qui sonnait véritablement la fin, c’était lui qui menait le jeu depuis qu’ils avaient quitté la ruelle et même si Arleen pouvait lui faire manger les murs, il restait celui qui pouvait lui créer de nouveaux ennuis. Une chose à laquelle il ne songeait pas en réalité mais qui était quand même possible.

« Vous avez raison je sais en effet plusieurs choses sur vous, je sais ce que Viktor vous force à faire, je sais que vous aimez votre travail, je connais vos horaires et qui sont vos collègues. Je connais également des détails de votre vie personnelle, certaines de vos habitudes mais c’est à ça que serve les enquêtes et les surveillances vous devez le savoir. Ce que je ne parvenais pas à trouver en revanche c’était le moyen que Viktor utilisait pour entrer en contact avec vous, mais vous venez de me répondre. »

Il essaierait de remonter la piste de ces colis désormais, malgré ses faibles chances. Ce n’était sans doute pas très rassurant pour la jeune femme, mais son laïus visait à faire comprendre à la secrétaire qu’il pouvait se permettre une certaine honnêteté et qu’il ne faisait pas ça par plaisir ou pour se ficher d’elle. La confiance et la collaboration ça se gagnait, il ne suffisait pas de montrer une plaque et de jouer les grands agents pour l’obtenir et tous ces discours, alliés à sa patience n’était que le chemin qu’il essayait de se construire. Ils n’étaient pas amis et ne le serait sans doute jamais réellement ou alors dans un très long moment. Ils n’étaient pas des alliés non plus, même si Neal évitait autant que possible de faire tomber les ennuis sur Arleen. Peut-être pourrait-il être de simple collaborateur occasionnel alors. Mais pour ça il fallait qu’à son tour il montre patte blanche à la secrétaire ou qu’au moins il lui prouve qu’il n’était pas juste un agent du gouvernement parmi tant d’autres.

« Vous n’êtes pas une idiote je le sais, je ne suis pas un idiot non plus, alors peut-être pouvons nous juste être honnête. Je ne vous ferai aucune promesse, ni aucun engagement que je ne pourrai tenir. J‘ai bien compris que vous ne pouvez pas m’aider sans vous mettre en danger, ainsi que d’autres personnes et croyez moi ou non je peux comprendre certaine chose, peut-être même plus que d’autres. D’ailleurs allez-y, puisque vous êtes désavantagée, mettons nous a égalité, je tacherai de vous répondre autant que possible. »

Il pouvait entendre hurler ses supérieurs et collaborateurs de proposer ainsi à la secrétaire de l’interroger sur ce qu’elle voulait, mais lui ça l’amusait. C’était le meilleur moyen de prouver son honnêteté et de créer un début de lien avec la jeune femme. Même si ça n’allait pas au-delà que cette simple rencontre.

« Nous ne nous reparlerons peut-être pas après aujourd’hui, mais je continuerai d’avoir un œil sur vous. Parce qu’il ne faut négliger aucune piste tant que celle-ci ne se révèle pas totalement fausse. Mais plutôt que de vous espionner peut-être accepteriez- vous simplement de m’informer quand Viktor prend contact avec vous ? Mais pour ça il faut se faire un minimum confiance. »

Il s’enfonça dans sa chaise, visage presque souriant, attendant de voir si elle oserait le questionner. Que ce soit sur ce qu’il savait d’elle ou pour en savoir plus sur lui. Ou si au contraire elle l’enverrait balader une fois de plus, parce qu’après tout son manège n’avait vraiment rien de galant. Tournant la tête il jeta un instant un regard vers la scène, écoutant d’une oreille le morceau blues joué par les touches noires et blanches.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.xmen-first-class.com/t3476-neal-mathesson-drawing-the http://www.xmen-first-class.com/t3506-carnet-de-neal-mathesson http://www.xmen-first-class.com/t3507-agenda-de-neal-mathesson

Invité
Anonymous

Invité




Not a stalker ! Just a pest ? Vide
MessageSujet: Re: Not a stalker ! Just a pest ?   Not a stalker ! Just a pest ? Icon_minitimeMer 11 Sep - 22:48


Elle avait été assez naïve de se dire que peut-être, peut-être, maintenant qu’il savait comment Viktor prenait contact et se servait d’elle il la laisserait rentrer chez elle. Arleen voulait retrouver son lit, ses bouquins, son petit appartement qui lui faisait l’effet d’un petit cocon où rien ne pourrait lui arriver. C’était son havre, son petit endroit rien qu’à elle. L’endroit où elle se sentait le plus en sécurité avec le commissariat. Avant même, parce qu’au moins, dans son appartement, elle n’avait pas besoin de porter une façade qui allait bien, qui était celle de la lisse secrétaire administrative par excellence. Ou pas si lisse, mais suffisamment pour ne pas attirer les curiosités mal placées. Ça marchait bien, jusqu’à ce que Viktor ne vienne transformer sa vie en un véritable champ de mines, attirant au passage l’attention de cet Agent Mathesson, ce qui menaçait de faire aller certaines informations aux oreilles de ses collègues. S’il y avait bien des gens qu’elle ne voulait pas décevoir c’était James et Michael. Ils étaient tellement dévoués à leur cause, à cette enquête, qu’elle ne voulait pas qu’ils la voient comme une paria. Et puis…Il y avait Arthur. Il n’était au courant de rien et c’était mieux ainsi. Qu’ils aient repris contact l’un avec l’autre était déjà quelque chose qu’elle n’avait jamais pensé possible après sa fuite. Elle ne voulait pas gâcher cette chance qu’elle avait avec la nouvelle du bébé. Ce qui viendrait à se savoir si elle ne faisait pas attention.

La tête toujours posée sur ses mains jointes, Arleen l’écouta parler, lui proposer une chose à laquelle elle ne s’attendait pas : un échange d’information. Pourtant, elle eut un vague rire amer. Mettre à égalité ? Ca n’était pas possible. Elle pourrait lui poser toutes les questions du monde, il y avait des choses qu’il ne dirait jamais. Elle le savait, appelez cela de l’intuition féminine si vous voulez.

"Ne dîtes pas n’importe quoi. Comme vous le dîtes, on est loin d’être des idiots et je suis loin de croire à cette égalité que vous faites miroiter. Car soyons honnêtes, si c’est ce que vous voulez." Elle termina son cocktail et le regarda droit dans les yeux pour ce qui allait suivre. Peut-être se ferait-elle un ennemi ce soir, mais tant pis "Vous répondrez du mieux que vous pouvez. Ca ne veut pas dire tout. Or, vous, vous avez cherché, farfouiller dans mon passé et violer mon droit à garder pour moi des informations sur ma personne. Seriez-vous prêt à me laisser faire la même chose ?" elle soutint son regard encore un instant avant de le détourné, visiblement agacé de cette tentative de mise ne confiance bien ridicule. Ca ne l’empêcherait pas de profiter de l’offre qu’il lui donnait, elle voulait s’assurer d’une chose "Mais bon, vous l’avez proposez et j’ai une question, une seule. Qu’est-ce que vous savez exactement sur moi ?"

Elle avait besoin de savoir si lui et son équipe avaient réussi à creuser assez loin pour découvrir ce qu’elle cachait avec tant de ferveur et que sa famille entière, avec tout l’argent et l’influence que cela signifiait, tentait de couvrir par tous les moyens. Car s’il savait ça, plus rien ne resterait à protéger, rien du tout et elle détestait cette idée. Arleen serait pire que nue face à eux. Elle avait détesté se trouver sans défense quand sa mère a emmené son enfant à peine né, il était hors de question qu’elle se retrouve ce sentiment horrible ici. Hors de question.

"Oui, au point où j’en suis…"

Que pouvait-il ajouter à cela, ce n’est pas comme si elle avait vraiment le choix. La musique changea, passant d’un jazz calme et doux à une chanson plus rythmée, une chanson plus digne d’un music-hall qu’un simple club de Jazz, mais elle aimait bien…A dire vrai, elle connaissait même. Alors la secrétaire préféra se concentrer sur la musique dont elle chantonna les paroles, l’aidant à oublier l’homme à ses côtés.
Revenir en haut Aller en bas

Neal Mathesson
Neal Mathesson

Agent de la CIA

Not a stalker ! Just a pest ? 5824369dc2cec5733d59be897f103c7dbd188a

▬ Date d'inscription : 22/05/2013
▬ Messages : 316
▬ Crédit(s) : Billie Stevenson (avatar)
▬ Autre(s) compte(s) : Dylan J. Steinberg
▬ Points : 155
▬ Célébrité de l'avatar : Ed Quinn
▬ Âge du personnage : 38 ans
▬ Métier/études : Agent de la branche anti-mutants à la CIA



Not a stalker ! Just a pest ? Vide
MessageSujet: Re: Not a stalker ! Just a pest ?   Not a stalker ! Just a pest ? Icon_minitimeDim 1 Déc - 0:42


Il se doutait qu’elle n’apprécierait pas exactement ses propos, son offre et sa façon de faire. Mais au fond il s’en fichait. Oui tout au fond de lui, derrière cet acharné obsessionnel qu’il était, il se fichait de pratiquement tout, depuis des années maintenant. Il n’était qu’une machine de travail et rien d’autre. Une machine broyante et calculatrice qui malgré tous ses efforts n’arrivait nulle part. Que ce soit avec la secrétaire ou avec Viktor. Encore que la première lui avait apporté plus de réponses qu’il n’en avait espéré sur le second. Il soutint son regard sans rechigner, affrontant sa colère et son agacement.

En réalité il était bien plus vacillant et las qu’il ne le montrait. Pas de cette affaire, mais de toute son existence en général. Sauf qu’il était plus dur pour lui de lâcher prise que de tenir bon. Parce que lâcher prise le forcerait à affronter un flot d’émotions et de sentiment qui le détruirait et le laisserait paralysé sur place. Parce qu’il n’était bon qu’à devenir une loque sans entendement. Quand à sa question de savoir s’il était prêt à lui laisser entrevoir toutes ses failles il aurait répondu oui s’il avait pensé qu’après ça elle lui apporterait son aide totale et pas craint que Viktor ne les apprennes aussi. Au fond Neal se fichait pas mal qu’elle découvre à quel point il était pitoyable puisque son regard ne pourrait jamais être pire que celui qu’il s’adressait chaque matin dans le miroir. Non la secrétaire ne faisait pas partie des personnes chez qui il refusait de voir cet air et qui le forçait à tout dissimuler ainsi pour ne plus agir que comme un simple automate ou à se concentrer sur une toute autre chose.

Elle ne voulait pas saisir l’occasion qu’il lui offrait tant pis, il répondrait donc à son unique question, lui confirmerait qu’il était au courant de son secret puisqu’il n’y avait que ça qui l’intéressait et rien d’autre. Un secret qui jusqu’alors le rendait presque compatissant et qui le poussait à vouloir apporter bien plus d’aide qu’il ne le devait à la secrétaire. Du moins avant qu’elle ne lâche ces derniers mots.

« Au point où vous en êtes ? A votre tour de ne pas me faire rire. Au point où vous en êtes vous avez encore des choses à perdre, une vie, une raison de vous battre ! Et ça croyez moi ça fait toute la différence, je suis bien placé pour le savoir. Vous êtes furieuses de ce que j’ai fait, de ce que j’ai cherché et de ce que j’ai trouvé et vous en avez parfaitement le droit mais dites vous bien qu’il y a pire, ce que je ne vous souhaites absolument pas. Vous êtes loin d’avoir fermer toute les issues et loin du point de non retour.»

Son ton sans être féroce, était loin d’être doux et ce à cause de toute l’amertume qu’il pouvait ressentir. Il pouvait la comprendre sur bien des points mais elle semblait bien incapable de saisir qu’il y avait pire que la peur de tout perdre et qu’il était capable d’envisager de l’en éloigner. Et quand bien même elle perdrait, elle aurait toujours des chances de réparer et de reconstruire. Elle ne manquait pas de soutient pour ça. Lui non plus en réalité, mais il était sans doute trop aveugle pour le voir. Alors pour éviter de s’emporter, pour s’éviter d’écraser son verre encore à moitié plein contre le mur, il préféra marquer un instant de silence. Un silence qui fut remplacé par la voix fredonnante de la secrétaire. Une voix charmante qui méritait certainement d’être exploité et qui le calma un peu mais pas assez pour le radoucir complètement, même s’il l’avait laissé finir la chanson avant de reprendre.

« Ce que je sais exactement, vraisemblablement les mêmes choses que Viktor je dirai et de ce que je pense il a certainement autant de scrupule que moi, alors oui vous avez encore bien des choses à perdre. Que ce soit vos amies, votre famille ou toute votre vie. Croyez moi Mlle Heargrave, vous êtes très loin de l’irréparable quand bien même votre secret n’en serait plus un pour certain. Alors détestez moi pour ce que j’ai fait et ce que je suis si ça vous chante. Haïssez moi, vous ne seriez pas la première, mais peut être suis-je aussi votre meilleure chance pour vous débarrasser de ce criminel. »

Oui il savait pour son enfant et oui il savait ce qu’elle voulait protéger et cacher par tous les moyens, mais venait certainement de le lui faire comprendre de la pire des façons, en perdant son sang-froid. Terminant son verre, il était encore bien trop nerveux pour reprendre une conversation ou tenter de la convaincre de l’aider, ce dont-il doutait de plus en plus qu’elle fasse après son moment d’éclat, mais au moins pouvait-il tenter de se convaincre qu’il avait obtenu quelques réponses nouvelles. Et pourtant, il tenta tout de même de faire une dernière fois bonne figure.

« Vous savez la question n’est pas de savoir si vous devez m’aider ou me faire confiance. Ce n’est pas non plus de savoir ce que peux exactement vous faire Viktor, mais plutôt de savoir jusqu’où êtes-vous capables d’aller pour vous sortir de ses griffes ? »

Il marqua un nouvel instant de pause rassemblant ses idées, ses propres émotions remontant à la surface bien plus qu’il ne le souhaitait. Ses traits laissaient désormais apparaitre un peu de la lassitude qu’il ressentait chaque jour, ainsi qu’une partie de la détresse qui ne l’avait jamais quitté. Croisant le regard de la secrétaire, il reprit la parole, se demandant toujours s’il n’allait pas vraiment la faire fuir. Ce n’était pas comme interroger ou faire craquer un criminel, ça demandait du tact et habituellement il s’en sortait mieux.

« Je sais qu’en disant que je cherche seulement à vous aider vous me croyez autant que si je déclarais que vous avez une voix magnifique qui pourrait très facilement décrocher les applaudissements de tout ce club en montant sur scène. Pourtant ces deux phrases sont vraies et sincères. J’ai perdu des personnes plus qu’importantes, alors je peux parfaitement envisager une partie de ce que vous vivez et je souhaite réellement que tout ce termine au mieux pour vous. Au final c’est à vous que le choix reviens de toute façon.»

Avouer cet épisode de sa vie était une chose qu’il faisait difficilement et cette conversation avait grandement dévié de ce qu’il s’était imaginé pour ne laisser que deux personnes tourmentés par leurs propres histoires. Bien plus éprouvé par cette rencontre qu’il ne l’avait prévu, il abandonna sa résolution et commanda un second verre, jetant un regard interrogateur à Arleen attendant de voir si elle était prête à rester encore un peu.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.xmen-first-class.com/t3476-neal-mathesson-drawing-the http://www.xmen-first-class.com/t3506-carnet-de-neal-mathesson http://www.xmen-first-class.com/t3507-agenda-de-neal-mathesson

Invité
Anonymous

Invité




Not a stalker ! Just a pest ? Vide
MessageSujet: Re: Not a stalker ! Just a pest ?   Not a stalker ! Just a pest ? Icon_minitimeLun 2 Déc - 22:57


Pendant une seconde la blonde eut l’impression d’être une sale gosse capricieuse. Ce qu’il disait était juste, elle avait encore une situation, des amies, un homme à perdre. Cette dernière pensée lui tira un pincement au cœur. Ils s’étaient à peine revus et voilà qu’elle agissait comme lorsqu’elle et Arthur était à la Fac…Et elle ne voulait pas que le poids de son secret lui parvienne. Il était, certes, en partie responsable du pourquoi du comment, mais il n’était pas au courant et c’était très bien ainsi. Alors oui, Arleen avait encore des choses à perdre, toute cette vie qu’elle s’était reconstruite loin de sa famille pour oublier cet incident. Elle baissa les yeux en direction de son verre, honteuse, n’ajoutant pas un mot comme elle avait pris l’habitude de faire quand elle était enfant. D’un côté, il faisait un peu papa vu comme ça l’agent Mathesson. Cette comparaison l’aurait probablement fait rire en d’autres circonstances mais là elle ne pipa pas mot, le laissant parlant, l’écoutant sagement en attendant qu’il ait terminé pour lui répondre.

Elle releva les yeux lorsqu’il fit une seconde pause et la vision qu’il offrait lui fit mal au cœur. Las, douloureux, brisé. Si effectivement ne plus rien avoir à perdre ressemblait à ça, dans ce cas oui, elle était loin du compte. Ses paroles sonnaient vraies, plus vraies que tout ce qu’il a pu dire avant cela. Elle eut un petit sourire gêné à son commentaire sur sa voix, chose que très peu de personnes avaient eu le loisir de faire, vu qu’elle chantait, au final, assez rarement. Mais surtout, elle avait l’impression de se voir, à un niveau bien plus grave, quand son bébé lui a été retiré. Perdre des personnes, qu’on les connaisse depuis des années ou qu’on vienne à peine de les connaître, ça n’a pas d’importance. Ce qui compte c’est l’attachement que l’on porte à ces personnes. Visiblement Neal aussi avait perdu des personnes très chères à son cœur et ça, Arleen ne pouvait pas y tourner le dos. Peut-être que ce n’était qu’un stratagème pour la faire plier, qu’il était juste un excellent acteur, mais tant pis. La blonde avait toujours eu des pulsions maternelles, d’autant plus depuis l’incident. Peu importait qu’il soit plus vieux qu’elle, elle avait cette envie de l’aider, pour essayer d’atténuer cet air las. Elle posa une main douce sur le bras de l’agent, avec une attitude de mère.

"Je vais vous aider. Je veux m’en sortir Agent Mathesson. Plus que tout, je veux que mon fils continue de vivre sans être inquiété de cette histoire. Il ne sait rien pour moi ou son père et c’est peut-être mieux ainsi, alors si on pouvait garder la situation la même, ça serait mieux. Alors je vais faire en sorte de vous aider du mieux que je peux."

Parler de son enfant comme ça n’était pas quelque chose de facile pour elle. Pourtant ici ça n’était qu’un mot, rien de plus. Un simple mot, mais ça faisait tout aussi mal que de le penser.

"Qu’est-ce que je peux faire ? "
Revenir en haut Aller en bas

Neal Mathesson
Neal Mathesson

Agent de la CIA

Not a stalker ! Just a pest ? 5824369dc2cec5733d59be897f103c7dbd188a

▬ Date d'inscription : 22/05/2013
▬ Messages : 316
▬ Crédit(s) : Billie Stevenson (avatar)
▬ Autre(s) compte(s) : Dylan J. Steinberg
▬ Points : 155
▬ Célébrité de l'avatar : Ed Quinn
▬ Âge du personnage : 38 ans
▬ Métier/études : Agent de la branche anti-mutants à la CIA



Not a stalker ! Just a pest ? Vide
MessageSujet: Re: Not a stalker ! Just a pest ?   Not a stalker ! Just a pest ? Icon_minitimeJeu 5 Déc - 23:33


Avalant une gorgée de son nouveau verre, Neal fut surpris de sentir le geste de réconfort de la secrétaire contre son bras. Un geste dont il avait perdu l’habitude depuis la disparition de sa femme et qui le fit presque se reculer. Un geste qui lui manquait énormément de par la tendresse et les souvenirs qu’il ramenait. Il y avait eu tant de fois où elle avait réussi à l’apaiser ou à dépasser ses problèmes par ces marques simple d’affection. Reprenant ses esprits et un peu de son sérieux, il adressa un bref regard de remerciement à Arleen, choisissant de ne pas remettre totalement son masque de type fort, gardant quelque trace de cette mélancolie que peu avait pu entrapercevoir à moins de l’avoir déjà vu s’abandonner face à un piano. Il se devait de garder à l’esprit qu’il n’avait pas encore complètement fini son travail, même si ce petit moment l’avait fait se découvrir assez pour qu’une sorte de compréhension s’installe entre eux deux.

Au final, la jeune femme était prête à l’aider dans sa lutte contre Viktor et c’est avec un certain soulagement qu’il accueillit ses propos. Au vu des évènements l’agent n’aurait clairement pas parié sa chemise sur l’issue de la rencontre, alors il n’allait pas se mettre à crier victoire, même si le choix d’Arleen lui apportait un certain soulagement. Elle allait lui permettre de garder une vue sur les agissements du criminel et peut être même de remonter de nouvelles traces. Il pouvait imaginer les craintes de la secrétaire, aussi avait-il bien l’intention de lui prouver qu’il accordait énormément de valeur à la confiance qu’elle était sur le point de lui accorder.

« Je pense que le mieux serait de continuer à suivre les instructions que Viktor vous envoi afin de ne rien précipiter et de ne pas vous attirer d’autres ennuis. Bien sûr si vous pouvez me tenir informer de temps à autre sur ce que Viktor manigance ou cherche à cacher, je me ferai discret afin que rien ne vous retombe dessus, mais je ne veux pas que vous preniez de trop grand risque vu le lien presque direct qu’il a établit. »

Le fait de s’être ouvert face à la jeune femme lui avait fait revoir sa façon d’utiliser la piste qu’elle représentait, néanmoins les contraintes que lui imposait la recherche des documents volés ne lui permettait pas de la laisser tranquille ou de simplement observer et traquer l’allemand dans l’ombre. Poursuivre le criminel était un véritable défi, forçant Neal à revoir et ajuster chacune de ses stratégies quotidiennement au point même de chambouler toutes ses habitudes de travail.

« Il est en effet préférable que votre fils ne soit pas plus mêlé à tout ça…alors si vous le souhaitez je peux également faire garder un œil sur lui de loin. Pour le reste si vous acceptez de m’informer, il faudrait établir un moyen discret de se rencontrer ou de simplement se transmettre un message. Mais mieux vaut ne rien précipiter dans l’immédiat, il est sans doute plus sûr d’attendre un certain temps après notre rencontre d’aujourd’hui. »

D’autre que lui aurait qualifié son discours d’un excès de prudence, mais Neal agissait toujours avec méthode dans ses enquêtes. Il préférait laisser souffler Arleen quelque temps, ne pas lui créer plus d’ennui dans son travail et surtout prendre le temps de ne pas éveiller les soupçons de sa cible. Avalant une nouvelle gorgée de son verre, il estima avoir abordé le principal de ce qu’il avait eu en tête en suivant la secrétaire dans la rue. Attendant de voir si ces idées étaient acceptées, il marqua une légère pause, se laissant rattraper par l’ambiance du club au point de laisser échapper une toute nouvelle idée qui venait de traverser son esprit.

« Vous savez si vous aimez chanter, ce club laisse la scène ouverte aux amateurs. Et même si j’ai gâché votre soirée, rien ne vous empêche de la terminer sur une note plus détendue et joyeuse en profitant de l’endroit.»

Il ne se doutait pas que la petite prestation à laquelle il avait eu droit était un fait rare, pensant plutôt que pour s’y prêter face à lui ce devait être une activité courante pour elle. C’est pourquoi il avait ainsi pensé qu’elle pouvait profiter de la situation dans laquelle il l’avait mené pour assouvir une possible passion.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.xmen-first-class.com/t3476-neal-mathesson-drawing-the http://www.xmen-first-class.com/t3506-carnet-de-neal-mathesson http://www.xmen-first-class.com/t3507-agenda-de-neal-mathesson

Invité
Anonymous

Invité




Not a stalker ! Just a pest ? Vide
MessageSujet: Re: Not a stalker ! Just a pest ?   Not a stalker ! Just a pest ? Icon_minitimeMar 24 Déc - 22:48


Lui offrant à son tour un sourire plus doux que ce qu'elle avait pu lui offrir durant leur rencontre ce soir, Arleen retira sa main, la reposant sur la table devant elle, très calmement. Elle avait toutes les raisons de paniquer. Cet homme savait pour son fils, savait pour son association malencontreuse avec Viktor, pouvait très certainement la mettre derrière les barreaux s'il le souhaitait. Pourtant elle était calme. Car ce n'était plus tant à l'agent de la défense qu'elle parlait qu'à l'homme qui en avait déjà trop vu dans sa vie et qui pourtant continuait d'avancer. Certainement, elle se sentait comme une vulgaire gamine face à ce genre de personne. Une gamine inexpérimentée qui fait encore des caprice d'enfant. Elle ne voulait pas que l'on sache pour son enfant parce qu'elle ne voulait pas recevoir ces regards de pitié, de compassion malvenue de la part des autres. Elle voulait garder sa dignité. Elle voulait aussi qu'Arthur ne l'apprenne pas. Il n'avait pas à souffrir de cette perte. Il avait pourtant tous les droits de savoir, ainsi prouvons que les raisons d'Arleen sont des plus égoïstes, car aussi elle ne voulait pas le perdre, lui. Elle l'avait retrouvé, par le plus heureux des hasards et le perdre une nouvelle fois la mettrait dans un état déplorable. Voilà ce qu'elle avait l'impression d'être: une fillette égoïste et beaucoup trop sensible pour la vie qui l'attendait.

Elle releva les yeux vers lui quand il reprit la parole et intérieurement elle ressentir un soulagement immense en l'entendant dire qu'elle n'aurait pas à changer ses habitudes pour le moment. Elle avait besoin d'un peu de temps, juste un peu, pour que son esprit comprenne complètement dans quoi elle allait entrer. Ça et le fait qu'il lui dise qu'il ferait ce qu'il pourrait pour ne pas que ça lui retombe dessus. Un pincement un cœur lui vint quand son fils fut une nouvelle fois évoqué puis une négation de la tête pour débuter sa réponse.

"Non, je préfère prendre toutes les précautions possibles et ne rien faire par rapport à lui...Sur le moyen terme." la fin de sa phrase laissait sous-entendre qu'il y avait quelque chose ici et elle hésita un instant avant de le dire, baissant les yeux de gène. "J'ai...Juste une faveur à vous demander. Je pense qu'il est en sécurité tant que je reste obéissante, mais je voudrais savoir...Je sais que ça n'a rien à voir avec votre affaire mais je ne peux rien faire de moi-même et..." la voilà qu'elle se perdait dans des divagations. Elle prit une grande inspiration puis reprit "Je veux juste savoir s'il est heureux. Pas à quoi il ressemble ou où il habite ou quoi que ce soit. J'ai suffisamment de regrets comme ça, je ne veux pas en plus avoir celui de le savoir malheureux. Je sais que c'est contraire à la loi de demander des informations sur les enfants qu'on a mit à l'adoption, surtout dans le cas d'une adoption fermée, et je comprendrais que vous refusiez, mais si vous pouviez m'assurer cela. Ça n'a changera rien au fait que je vous aiderait quoi qu'il arrive."

Mais il n'empêche que ce serait un poids en moins sur sa poitrine que d'être sûre qu'il allait bien. Qu'il était dans une famille qui l'aime et qui font ce qu'ils peuvent pour le rendre le plus heureux possible. Elle avait cru qu'elle allait assassiner sa mère quand elle a découvert qu'elle avait fait passer son fils à l'adoption dans une adoption fermée, ce qui veut dire que jamais le petit pourrait chercher à savoir qui étaient ses parents biologiques, mais au lieu de cela, elle a fait une valise et est partie en claquant la porte.

Elle eut un rire, malgré la déclaration franchement pas très joyeuse qui venait d'être faite et observant un instant la scène devant elle avant de secouer la tête, un sourire aux lèvres.

"Non, pas ce soir. J'ai été un peu trop secouée ce soir pour faire quoi que ce soir de bien, encore moins sur une scène. Sincèrement. Mais pourquoi pas une autre fois, pour notre prochaine rencontre peut-être."

Elle finit sa phrase avec un petit clin d'œil amusé vers l'agent et se dit que, malgré tout, la soirée ne se finissait pas si mal que ça, aux vues du début de cette dernière.
Revenir en haut Aller en bas

Neal Mathesson
Neal Mathesson

Agent de la CIA

Not a stalker ! Just a pest ? 5824369dc2cec5733d59be897f103c7dbd188a

▬ Date d'inscription : 22/05/2013
▬ Messages : 316
▬ Crédit(s) : Billie Stevenson (avatar)
▬ Autre(s) compte(s) : Dylan J. Steinberg
▬ Points : 155
▬ Célébrité de l'avatar : Ed Quinn
▬ Âge du personnage : 38 ans
▬ Métier/études : Agent de la branche anti-mutants à la CIA



Not a stalker ! Just a pest ? Vide
MessageSujet: Re: Not a stalker ! Just a pest ?   Not a stalker ! Just a pest ? Icon_minitimeVen 10 Jan - 22:44


En observant bien la secrétaire au cours de cette soirée, Neal avait eu l’occasion de relever que leurs agissements étaient quelques fois identiques. Il n’était pas non plus semblable non, il y avait des différences trop importantes pour ça. Arleen avait décidé de démarrer une nouvelle vie, alors que lui s’était lancé dans une sorte de croisade contre certain mutant, mais au fond tout deux ne faisaient que cacher leurs blessures pour éviter les regards insupportables de peine et de compassion. Et c’est cette sorte de compréhension mutuelle qui allait sans doute leur permettre d’avancer ensemble sur le chemin que l’agent proposait d’emprunter. Il n’avait pas oublié qu’elle n’était qu’une simple civile embarqué dans cette histoire de fou contre son gré. Il lui assurerait tout le soutient qu’il pouvait, lui laisserait le plus de temps et de tranquillité possible afin que contrairement à lui elle ne perde pas complètement pied, quitte à se faire taper sur les doigts quelques fois s’il le fallait.

Il hocha simplement de la tête quand la secrétaire refusa son offre de protéger son fils et l’écouta avec attention quand elle parla de faveur. Il pouvait sentir son hésitation et l’encouragea à poursuivre d’un nouveau mouvement de tête léger, son regard bleu gris se chargeant de mélancolie et de compréhension alors qu’elle faisait sa demande.

« J’aimerai vous dire que les regrets finissent un jour par partir, mais ce serait mentir. Ou alors je ne suis pas assez bon pour me débarrasser des miens. Ne vous inquiétez pas pour la loi, je me charge d’obtenir votre réponse pour notre prochaine rencontre. On ne se remet jamais vraiment de la perte d’un enfant, quel quelle soit, on finit juste par trouver le moyen de continuer d’avancer un jour… Alors même si ce n’est pas grand-chose, il est normal que je vous débarrasse de ce poids. Votre situation est déjà assez difficile. »

Que chacun aient eu à monter le ton à un moment avait étrangement désamorcé la situation pour aboutir a bien plus de cordialité. Ca n’avait pourtant pas été gagné si on repensait qu’au départ Neal avait fini plaqué au sol par la jeune femme, rudoyant ainsi on égo. Il aurait très bien pu se venger un peu d’ailleurs, mais le fait de s’être finalement ouvert sur ses propres blessures lui faisait voir à quel point une telle réaction aurait pu être puérile. Il avait baissé la garde et en y réfléchissant il se rendait compte que sans ça il n’aurait jamais pu en obtenir autant. Peut-être était-ce un atout au final, mais il n’était pas prêt à l’utiliser pour arriver à ses fins. Ce serait salir tout ce qu’il avait perdu. Face à Arleen ça avait été accidentel, une sorte d’exception à la règle. D’ailleurs niveau règle, cela faisait bien 10 ans maintenant que Neal sortait des limites imposées par les lois quand il le jugeait nécessaire ou utile, alors renseigner la secrétaire ne serait pas sa plus grosse entorse à ces dernières.

Il adressa un sourire sincèrement amusé face au clin d’œil que lui renvoya la blonde en réponse à cette proposition soudaine que l’agent lui avait faite. Si bien qu’il avait presque hâte de voir ce que pourrait donner le spectacle. De ce qu’il avait déjà entendu ce ne serait certes pas désagréable et sans doute assez amusant pour alléger les sujets qu’ils auraient abordé.

« Je comprends et je prends note… et qui sait, peut-être que je vous accompagnerai. Je vous recontacterai des que j’aurai obtenu la confirmation de votre requête afin de fixer notre prochaine rencontre…En toute discrétion bien sûr. »

Il termina son second verre, laissant quelques billets sur la table avant de se lever et d’aider Arleen à faire de même. Tenant la porte, ils sortirent de l’ambiance festive du club avant de se séparer et de repartir chacun de son côté. Neal aurait parfaitement pu faire raccompagner la secrétaire chez elle en voiture, mais sans doute que la jeune femme avait vu assez de représentant du gouvernement pour une seule soirée. Et surtout ça n’aurait pas été véritablement discret.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.xmen-first-class.com/t3476-neal-mathesson-drawing-the http://www.xmen-first-class.com/t3506-carnet-de-neal-mathesson http://www.xmen-first-class.com/t3507-agenda-de-neal-mathesson

Contenu sponsorisé






Not a stalker ! Just a pest ? Vide
MessageSujet: Re: Not a stalker ! Just a pest ?   Not a stalker ! Just a pest ? Icon_minitime


Revenir en haut Aller en bas
 

Not a stalker ! Just a pest ?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
• RAGE AND SERENITY™ • :: SALLE D'ARCHIVES :: ARCHIVES : ANCIENNES VERSIONS :: ANCIENS SUJETS RP-