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 [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences]

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Neal Mathesson
Neal Mathesson

Agent de la CIA

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MessageSujet: [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences]   [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences] Icon_minitimeVen 17 Jan - 2:01


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Des documents, de simples informations, de simples papiers. Un travail énorme de recherches et de renseignements, une course de longue haleine et ce dans le seul but de récupérer des bouts de papiers. C’est ce qu’on lui avait envoyé dans les dents une fois, peu après le début de la chasse à l’Insaisissable et qu’on lui avait ressorti quand il avait laissé Viktor partir aux mains de la police, lui reprochant implicitement de ne pas avoir agis plus tôt. Bien mal en avait pris à l’agent insolent quand Neal avait pris le temps de lui expliquer le pouvoir que pouvait représenter une information ou un simple bout de papier dans les mains de personnes capables de s’en servir. Quand il lui avait énoncé implacablement que le savoir et la connaissance étaient souvent la meilleur des armes et qu’une simple information était capable de faire plier un pays encore plus rapidement qu’une armée. Alors oui la police tenait Viktor mais c’était mieux que de le voir envolé ou que d’avoir disparu dans l’explosion d’un entrepôt et il l’avait bien fait comprendre, mettant ainsi les points sur les i.

Il n’en était bien sûr pas resté là, passant rapidement les coups de téléphones nécessaires à lui obtenir la main mise sur l’allemand. Il n’était déjà pas au bas de l’échelle de la défense et avait de nombreux contacts et appuis, dont certains semblaient très avides de voir la tête du voleur tomber alors ça n’avait finalement été qu’une question de temps. Il avait désormais l’ordre signé et officiel plaçant Viktor sous sa juridiction et qu’il n’avait eu ensuite qu’à présenter à la police. Le temps qui s’était écoulé entre la nuit à l’entrepôt et le jour d’aujourd’hui, le mathématicien l’avait mit à profits pour préparer le transfert et surtout l’endroit où il "discuterait" seul à seul avec le criminel. Criminel que deux de ses hommes avaient sorti de sa cellule, embarqué dans un véhicule et avait pris soin de drogué d’une injection rapide le temps du voyage et de l’installation.

Derniers rapports étalés tout le long de la table, Neal observait avec attention les écrans de contrôles reliés aux deux caméras de la minuscule cellule de béton où avait désormais été installé l’allemand, guettant quelques mouvements, imaginant et élaborant déjà l’interrogatoire qu’il allait devoir mener pour que Viktor lui révèle où il avait dissimulé les projets gouvernementaux qu’il avait dérobé. Il doutait que le criminel lui réponde bien gentiment, mais il était prêt. Prêt à livrer une bataille aussi bien mentale que physique jusqu’à le faire craquer. Et il était capable d’aller très loin pour ça s’il le fallait, même si ce n’était pas son approche favorite d’une situation. Non ce que Neal préférait c’était la peur. La peur qui s’insinuait lentement, la crainte, la manipulation poussée à l’extrême  jusqu’à céder de peur que la suite ne soit bien pire. La peur pousse bien souvent les hommes à faire n’importe quoi, l’imagination se chargeant d’alimenter cette peur. Et quand on arrivait à agir sur la peur, on disposait d’une arme d’une force inouïe.

Sauf que Viktor, n’avait rien d’un homme normal et sans doute Neal devrait se montrer encore plus imaginatif que d’ordinaire pour pouvoir espérer tirer quelque chose de cet homme. Relevant les manches de sa chemise sombre, il quitta l’écran de contrôle des yeux, ordonnant aux autres agents présents de prendre le relais derrière les écrans, alors que lui se dirigeait vers la lourde porte d’acier derrière laquelle Viktor attendait menotté et enchainé à une chaise. La pièce en béton était des plus rudimentaire, avec une simple ampoule faiblarde au plafond pour toute lumière. Au milieu deux chaises en métal l’une en face de l’autre et bien sur, assis sur l’une d’elle Viktor, dont la tête était encore recouverte du tissu noir qui avait servi durant son transport et dont les poignets avaient été attachés à chacun des accoudoirs de sorte de limiter au plus ses mouvements. La chaise elle même était vissé au sol par de gros boulon, et les pieds de l'allemand avaient été tout aussi entravé que ses bras. Attendant quelques instants pour faire grimper la tension de la pièce, Neal s’approcha à pas discret de l’allemand pour enfin lui retirer la cagoule qui lui recouvrait la tête, lui claquant quelque peu au passage.

« Stehend schöne Dornöschen ! »

Passant dans le dos de Viktor, il lui tourna lentement autour, l’observant, avant de prendre finalement place dans la chaise libre à quelques mètres du criminel. Neal le savait plaisantin et il ne doutait pas que sa remarque le ferait rire, mais c’était pour mieux le faire tomber après. De même il avait choisi de s’exprimer dans la langue natale de l’individu, voulant bien faire comprendre que pour le moment c’était lui qui démarrait le jeu. Alors s’enfonçant dans sa chaise, un sourire sarcastique sur les lèvres, il était prêt et déterminé à faire craquer sa proie.

« Bien, on se retrouve enfin Mr Schmittlein et sans la police cette fois. Je sens que vous et moi nous allons avoir une très longue conversation au sujet des documents que vous avez dérobé, mais comme je sais que vous êtes un homme intelligent je vais quand même prendre le temps de vous expliquer une chose. En fait, il y a deux possibilités, soit vous êtes le type qui me facilite la vie et par la même occasion facilite la sienne, soit vous êtes celui qui me la complique et dans ce cas là ça va très vite devenir beaucoup moins drôle pour vous… »

Croisant les mains devants lui, il plongea son regard gris et implacable dans le bleu de celui de Viktor. Si Viktor voulait plaisanter il risquait fort de s’en mordre les doigts. Neal avait depuis longtemps perdu ses illusions et désormais il était capable d’aller très loin, laissant s’exprimer ce côté sombre qu’il avait au fond de lui et qui pouvait le rendre si intimidant. Si l’allemand n’avait pas encore peur, cela viendrait. Désormais c’était une guerre qui l’attendait, une guerre où Neal ferait tout pour le briser, car Viktor ne suivrait certainement pas son conseil, mais c’était ainsi.

« Alors ? Allez vous me dire où sont cachés les informations que vous avez volé ? »


Dernière édition par Neal Mathesson le Sam 18 Jan - 3:45, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences]   [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences] Icon_minitimeVen 17 Jan - 5:19


Quelques heures. Une journée. Deux, peut-être. Il avait passé son temps à ricaner pour lui, et à parler du mauvais temps. Du très mauvais temps qu'il pouvait faire. Malgré le soleil probablement tapant au dehors, c'était mauvais. Il ne s'était pas attendu à ça. Il ne s'était pas attendu à ce que les choses se déroulent aussi rapidement. Ce n'était pas dans ses prédictions et ça l'angoissait. Derrière son sourire, c'était le néant. Derrière ce regard provocateur, c'était le début de la panique. Il ne les avait pas vu entré dans le poste. Mais lorsqu'on joua dans sa cellule et qu'il ouvrit les yeux, sans doute eut-il brusquement envie de se jeter sous le lit s'il n'était pas d'un orgueil infini pour démontrer ce sentiment. Il y avait cette différence flagrante entre les agents et les policiers, et il ne pouvait confondre les deux. Et ceux là, ce n'était certainement pas de ceux qui l'avait mijoté jusqu'à deux heures auparavant à peine. Ce n'était pas la même trempe. Ce n'était pas la même poigne qu'on refermait sur lui. Ce n'était pas le même souffle oppressant qu'il sentit lorsqu'on l'obligea à se redresser alors qu'il s'y opposait d'un air volontairement niais. Il s'était laissé menotter, une fois de plus, et lorsqu'on le poussa dehors, il grugea un regard sur l'endroit, se disant qu'on s'opposerait peut-être plus vaillamment, braves chevaliers de la justice américaine, mais rien. On avait trop de bonté dans les mot écrit sur la feuille pour ordonner son transfert, damné soit-il. Il avait espéré quelques jours de répit, ne serait-ce que pour trouvé une solution de rechange. Ne serait-ce que pour parvenir à leur échapper, comme une plume impossible à attraper.

Ils ne mirent guère trop de temps, d'ailleurs, une fois les quelques mètres franchit qui l'éloignèrent du poste, avant de se montrer un peu moins justicier masquer et plus brute duelliste armée d'un silence de plomb que même ses blagues pourrit ne faisait pas ciller. On oublia rapidement la politesse: il se serait cru dans un véritable livre à suspense. Noir total. Il ne sentit d'ailleurs pas réellement l'injection. La seule raison pour laquelle il s'en rendit compte fut probablement par rapport aux effets de cette dernière. Il en eut un rire bruyant de moquerie téméraire de celui qui dit, entre les lignes «je me fous de vous tous». Et lorsqu'il sentit la vibration de la voiture et son premier mouvement, il n'avait sans doute déjà plus toute sa tête. Il s'était contenté d'écouter d'une oreille distraite ce qui l'entourait. Ça avait un drôle d'effet sur lui... un peu s'il se retrouvait avec un trouble de l'attention avancé et que le moindre bourdonnement lui faisait perdre le nord des maigres conversations une peu trop silencieuses qui avaient lieu près de lui. Perdre le capte complètement... et brusquement se rendre compte qu'il n'était plus au même endroit, que son dos n'était plus appuyé contre le moue d'une banquette et que l'odeur n'était pas exactement la même. Ils ne l'avait pourtant pas trainé tant que ça, mais il n'avait tout simplement plus eu conscience de ce qu'il faisait, plus docile qu'un enfant à qui on aurait dit qu'il y avait des bonbons gratuits à volonté. Et puis bon, il s'était laissé sombré, un moment, sur cette chaise, laissant le bourdonnement à ses oreilles l'engourdir.

Il revint complètement à lui, tout de même. Seul. Il n'entendait que son propre souffle et la chaise se plaindre sous le premier mouvement qu'il effectua. En vain, il ne pouvait guère allé bien loin dans l'état actuel. Il testa ses entraves, serrant des poings et tirant, poussant de tous les sens possible... ou plutôt impossibles. Il en fit de même pour ses jambes avant de se résoudre que se n'était certes pas en se débattant comme un diable qu'il parviendrait à donner un semblant de lousse dans ses liens. Il secoua ensuite la chaise qui craqua, mais qui ne broncha pas sous les assauts. Décidément, ils avaient tout prévu.

Il s'immobilisa lorsqu'il entendit le bruit de la porte grinçante. Difficile à ignore dans cette pénible solitude. Et il pensa qu'il pourrait en profiter pour se dégourdir la langue de sarcasme... et voir si la drogue avait toujours un effet sur lui. Semblait-il que non, ou du moins, elle ne l'enchainait plus dans ses propres pensées qui se remettaient à tourbillonner dans son esprit dans une logique effrayamment ordonnée et claire. Il ne dit rien non plus, soutenant cette tentative d'impression qu'on daignait bien lui faire. Il savait. Oh oui, au fond, il savait parfaitement à quoi s'attendre. Alors il s'était érigé un mur psychologique implacable. Et si son corps ne tenait pas, tant pis. Il était prêt. Et son sourire ironique et provoquant repris sa place due sur ses traits au moment où on lui retirait enfin cet affreux sac puant de sur la tête. Un peu d'air frais, non d'un chien! Il reconnu aussitôt la voix... mais il s'attarda davantage à l'endroit dans lequel il se trouvait. Rien de particulier. Il darda un moment son regard d'azure sur la lueur pâlotte au-dessus de sa tête, comme si elle lui inspirait quelque chose. Puis, son corps entra dans son champ de vision par sa droite et il daigna enfin lui apporter l'attention qui lui était due. Neal... avait tout tenté, après tout, pour en arrivé à cette scène merveilleusement orchestrée. Il l'observa, en silence toujours, s'asseoir devant lui, et ne broncha pas sous le regard.

Il le laissa mener la danse. Ou lui donner l'impression de lui laisser guider les pas. Le laisser croire, peut-être, qu'il ferait un choix. Mais il n'y avait aucun choix à faire qui n'était plus prédéterminé que celui qu'il avait déjà fait avant même leur première rencontre. Et il n'avait toujours rien dit... jusqu'au dernier mot. Il échappa un rire soudain, un brin moqueur. Ce fut, très exactement, au terme ''volé'' qu'il l'échappa, laissant ses épaules se détendre momentanément avant de reprendre aussi soudainement qu'il avait rit ce sérieux double de cet air téméraire. Parce que volé n'était pas le terme à employer, si on lui demandait son avis, mais comme ce n'était pas le cas, il se contentait d'une vague d'hilarité moqueuse.

«Reprendre serait un terme plus juste

Vrai. C'était déjà une information très généreuse de sa part, qu'il divulguait là. Du moins selon son propre point de vue. Information que Neal ne semblait pas posséder, d'ailleurs. Il semblait ignorer que ces documents, il en était le créateur. Il ne les avait donc pas volé... S'obstinait-il à le croire, quoi qu'il en soit.

«J'espère qu'il n'y a pas de rats... je déteste les rats... Avec leur petits yeux noirs, leurs petites pattes qui s'agrippe... Brrrr

Évidemment, il ne fallait pas s'attendre à un grand élan de compassion ni de collaboration venant de lui. Et il avait raconté n'importe quoi, testant surtout les limites de l'homme qui lui faisait face. Autant débuté ce jeu en beauté...
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Neal Mathesson
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MessageSujet: Re: [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences]   [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences] Icon_minitimeSam 18 Jan - 3:39


Viktor…Viktor… Viktor. Un nom qui n’avait cessé de tourner et tourner dans ses pensées, presque à chaque minute, afin de comprendre la logique et le cœur qui pouvait se trouver derrière cet homme. Il s’était pris à imaginer bien des choses et aujourd’hui, avec l’allemand face à lui toutes ses petites pensées, ses petites idées revenaient une à une face à cet air arrogant et ce sourire provocateur qui ne semblait jamais le quitter. C’était agaçant à force, mais il ne le montrerait pas, préférant plutôt se concentrer sur le moyen de faire disparaitre ce sourire idiot. Il n’avait jamais cru que Viktor serait bien docile et accepterait son conseil et c’est pourquoi il lui avait offert la seule véritable porte de sortie dès le début en sachant que l’allemand la refermerait de lui-même. Et après ça il lui laisserait seulement assez de cordes pour se pendre lui-même. Un regard mauvais lui échappa quand le rire irritant et habituel de l’homme lui fut envoyé pour toute réponse, mais ne broncha pas plus. Viktor Schmittlein se jouait de tout, il l’avait bien compris, mais pour combien de temps encore ? L’allemand voulait se jouer de lui, jouer sur les mots, grand bien lui fasse, Neal n’avait pas besoin de savoir à qui appartenait les documents en vérité. Il savait juste qu’entre les mains de l’homme assis en face de lui, ce pouvait être dangereux et imprévisible et on lui demandait juste de remettre la main dessus.

Un sourire malveillant pour toute réponse, l’agent se pencha légèrement en avant, se rapprochant de sa proie, gardant l’ascendant, montrant que le petit manège de l’allemand ne l’impressionnait pas. La règle était simple prendre le dessus sur l’autre et pour y arriver il avait carte blanche. On se fichait de ce qu’il faisait, des méthodes employées. Il n’était pas le pire et le plus cruel, mais il était bien assez dangereux. Ce n’était pas Viktor qui avait le contrôle c’était lui et il allait le faire entrer dans le crâne de l’allemand très rapidement, tout comme il allait lui faire comprendre que tenir sa langue pouvait avoir du bon quand ce n‘était pas pour répondre à ses questions. La véracité de son aveu sur les rats il s’en fichait, mais ça lui avait donné une idée des plus intéressante pour montrer au criminel ce dont il était capable.

« Très amusant…mais profitez en bien tant que vous pouvez encore rire… ça ne va pas durer »

Se levant, il retourna à la porte le temps de murmurer quelques instructions à l’un de ses agents, avant de retourner se poster dans le dos de Viktor de façon à ce qu’il ne puisse plus le voir, ne lui laissant deviner que sa présence. Et il attendait, laissant le silence revenir et les minutes s’écouler. L’allemand n’était qu’au début de ses tourments, avec un Neal prêt à tout pour le briser aussi bien physiquement que psychologiquement. L’agent était celui qui avait le contrôle dans cette pièce et rien de ce qui allait suivre ne serait bon, mais il le lui avait promis après tout. Viktor avait été averti et Neal tenait ses promesses, même si heureusement pour lui il n’était pas amené à faire ça tous les jours. Pour ce qui était de faire souffrir et de torturer son prochain l’Homme avait toujours fait preuve d’une imagination débordante et toujours plus cruelle au cours de l’Histoire. On lui avait raconté bien des choses et Neal avait su en retenir quelques leçons.

« Un aveu très inspirant, surtout que les rats ici sont assez gros, mais vous allez vite le regretter… car comme promis la suite va être beaucoup moins amusante pour vous. »

Il s’était légèrement penché au dessus de sa proie, spectre immense dans son dos, alors que la porte de la cellule s’ouvrait de nouveau, laissant un de ses hommes entrer, un chariot roulant contenant ce que Neal avait demandé poussé devant lui. La boite contenant les rats était accompagnée d’un chalumeau et d’une sorte de récipient en fer possédant deux poignées sur les côtés et qui permettrait de le maintenir en place. Alors que Neal reculait la chaise dans laquelle il s’était assis, un second agent fit son apparition, aidant le premier à détacher Viktor de sa chaise pour l’installer sur la table métallique qui se trouvait au fond de la pièce, le menottant cette fois aux barres présentes de chaque côté. Neal s’approchant avec le chariot, il donna le récipient à l’un des agents pour qu’il le fixe tel une cloche sur le ventre du criminel à l’aide des poignées et des attaches fixé aux barres de sortes que rien ne bouge ou ne se retourne. Prenant le chalumeau, il s’approcha de Viktor, cette lueur dure et froide dans les yeux, pendant que son agent installait deux énormes rats sous la bassine de fer.

« Si jamais vous n’aviez rien contre les rats je pense que cette opinion va bientôt changer. »

Allumant le chalumeau, il s’éloigna de quelques pas de la tête de l’allemand de sorte que la flamme bleue vienne toucher le fer pour le chauffer.

« Avançons un peu dans le temps maintenant. Une idée de ce qui va suivre ? … Allez je vais vous aider un peu, la flamme va faire chauffer la cloche encore et encore, enfin jusqu’à ce que la chaleur devienne insupportable à vos petits amis à moustache et qu’elle commence à leur roussir le nez. Ce sera alors la panique et pour fuir ils seront prêts à n’importe quoi. Comme ils ne peuvent pas s’attaquer au métal, les rats n’ont qu’une seule solution, fuir en creusant un tunnel. Ils vont donc commencer par déchirer les vêtements de leurs dents et de leurs griffes avant de finalement s’attaquer à la chair, déchiquetant tout… en plus de ça, cette zone est un des endroits les plus sensibles du corps humain.»

Tout au long de son explication, il avait continué de passer le chalumeau sur la surface métallique, observant Viktor, mais aussi les signes que les rats commençaient à s’agiter là-dessous. A coup sûr l’allemand devait commencer à sentir leurs pattes courir et griffer le long de son abdomen et Neal attendait avec une certaine satisfaction l’arrivée des sueurs froides, de la peur et de l’agitation et pour finir les cris, laissant totalement libre cours à cette colère qui bouillait au fond de lui depuis une dizaine d’années et qu’il lui arrivait de libérer parfois comme à l’instant, le rendant souvent impitoyable. L’homme d’aujourd’hui n’avait rien à voir avec celui de tous les jours. Neal n’était ni noir ni blanc, il était simplement cet homme aux deux visages, cet homme brisé par la vie et abritant cette boule de pur colère ou rage. C’était son côté sombre, ce monstre tapi en lui, le poussant à démarrer son interrogatoire aussi fort, mais il fallait bien faire rentrer dans le crâne de Viktor qu’il n’était pas là pour plaisanter.

Les vêtements de l’allemand commençant à se teinter de rouge, Neal releva la flamme et éteignit le chalumeau alors que l’un des agents s’occupait d’ôter les rats et le dispositif qui les avaient tenus prisonnier. Il ne voulait pas tuer Viktor alors il avait juste laissé les rongeurs commencer à attaquer la peau, ce qui était déjà assez douloureux et suffisant pour montrer que ce n’était qu’un début, qu’il pouvait toujours faire pire. Adressant un dernier regard brulant au criminel, il se détourna pour sortir après avoir lancé une dernière remarque.

« Prenez vos aises Mr Schmittlein… je m’échauffe à peine et j’ai bien d’autres choses qui vous attendent… même si elles vont certainement tout autant vous déplaire. »

Sortant de la cellule, il regagna les écrans de contrôles, s’installant confortablement, laissant place à l’équipe médicale pour remettre Viktor sur pieds. Après avoir brisé l’homme physiquement, il s’attaquerait désormais à le briser mentalement et c’était là qu’intervenait la peur. La peur dont il jouait si bien. Il aurait sans doute agis autrement s’il avait pu ou cru que Viktor finirait par avouer gentiment. Quand on lui avait arraché toutes raisons de vivres, il avait compris que ça lui serait parfois inévitable, ne serait-ce que pour protéger et servir encore plus ce pays. Il venait de promettre à l’allemand des tourments encore pire que celui déjà infligé et il savait déjà exactement quoi faire. Il allait devoir attendre mais il savait être patient. Déjà il attendrait que le criminel soit sur pied et de retour dans sa chaise pour finalement le laisser mariner quelques heures entières dans l’obscurité, lui donnant tout le loisir d’imaginer la suite, y ajoutant également de quoi faire grimper sa peur. Un rat glissé dans la pièce peut être deux, le simple grincement de la porte ou une simple présence, il y avait bien de quoi faire.
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MessageSujet: Re: [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences]   [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences] Icon_minitimeSam 18 Jan - 7:01


C'était un drôle de face à face, malgré la situation. C'était un face à face qui ne l'empêchait pas de sourire comme le plus con des cons sur terre, comme s'il se fichait éperdument du sort qu'on lui réservait. Et lorsqu'il réalisa qu'on ne le prenait pas au sérieux à travers ses dires, ou du moins qu'on ne prenait pas au sérieux les bons dires, ça le fit sourire davantage encore. Malgré les menaces. Malgré le regard, d'abord, qu'il s'obstinait à soutenir. Mais quel serait l'intérêt de l'avoir trainé jusqu'ici s'il ne pouvait donner un peu de fil à retordre, s'il ne pouvait prendre plaisir à voir leur petite tête écervelée surchauffer pour trouver le meilleur moyen d'extirper des informations qu'il aurait pu être partant à raconter si on s'y était bien pris. Mais évidement, ce n'était certainement pas avec des menaces, des cris et de l'ignorance qui lui donnait envie de confier quelques mots dont ils n'écoutaient pas le sens logique de toute évidence. Chiens aveuglément obéissants, pauvres bêtes. Une claque sur le museau lorsqu'ils mordaient et un biscuit au foi de canard lorsqu'ils travaillaient dur, tard et bien. Il était tout de même étonner que le mathématicien daigne garder ce vouvoiement. Ça lui semblait si contradictoire qu'il s'en amusait intérieurement.

Il s'efforça de garder cet air d'enfant rebelle autant que possible se face lorsqu'il l'observa s'éloigner de lui de ce pas un peu trop sûr de lui. Comme un choque électrique dans sa tête, il tira une nouvelle fois sur les chaines qui l'entravait sur cette maudite chaise. Puis il s'était immobilisé aussitôt, observant le géant revenir sur ses pas. Et s'il ne souriait pas, il garder toujours cette expression de provocation... comme s'il lui disait ''voyons ce que tu peux faire contre moi! Voyons jusqu'où tu peux aller!'' Je suis prêt. Nous sommes prêts. Soyons prêts. Il le perdit de vu. Il lui aurait probablement suffit de tourner un peu la tête pour l'apercevoir du coin de l'oeil. Mais c'était inutile. Sentir son odeur macabre lui suffisait amplement. Il supporta l'attente. Il la supporta dans cette étrange immobilité qui ne lui ressemblait pas tout à fait, jusqu'au grincement répété de la porte en métal. Porte qui, dès qu'elle fut ouverte, lui permit de lancer un regard à l'extérieur de sa petite cellule, ou sans doute pensait-il pouvoir trouver un indice sur l'endroit où il pouvait se trouver exactement, ayant perdu le fil de la route qu'ils avaient emprunté pour arriver jusqu'ici.

«J'espère un bon divertissement.» lâcha-t-il, claquement, insolant. Viktor, avoir peur? Il s'était mis en tête plusieurs possibilités et s'obstinait à se dissimuler derrière ce masque d'indifférence face à sa propre destiné.

Il observa donc les instruments faire leur entrée magistrale, couinant sur leur charriot à roulettes dans un crissement de métal léger qui lui faisait pourtant grincer des dents. Il ne mit pas même une fraction de seconde à comprendre de quoi il s'agissait qu'il ne résista pas à un éclat de rire ultimement moqueur, comme quoi la référence à sa plaisanterie ne lui faisait peu de sentiment. Malgré tout, il était content qu'on ne lui ait pas disposé d'un système pour déterminé son niveau cardiaque... Il sentait les battements s'affoler, sous sa peau, malgré le ricanement involontaire. Ricanement plus fort que lui. De stress, due à un surplus de pression ou à une véritable folie furieuse, lui-même l'ignorait. Mais il riait, réellement, bruyamment. Dès qu'il sentit la première entrave tomber, il se tut pour se débattre vivement, tant et si bien qu'on fut bien contraint à utiliser d'une musculature plus avantageuse que la sienne pour retenir ses soubresauts agressifs vers la liberté qu'il n'avait pas encore gagnée. Il avait eut beau se tordre dans tous les sens à l'image des petites créatures grouillantes sur leur globe de métal, ce fut assez vain. On ne s'attarda pas à savoir s'il parviendrait ou non à venir à bout des agents et se fut en moins de deux que son dos se retrouva cette fois plaqué à l'horizontal. Il avait l'air malin tien, décoiffé comme s'il venait de se réveiller d'un lendemain de cuite un peu pénible. Il cessa de se débattre dès que le dernier lien l'enchaina de nouveau, s'y résignant momentanément seulement. Lorsqu'on lui installa l'engin, il fixa le plafond, retenant sa respiration question qu'on ne décèle pas l'angoisse chez lui. Il fixa les traits blafards du plafond, ses détails, ses imperfections, puis s'attarda sur le chalumeau qu'on lui brandissait presque sous le nez.

«Jag är redo.» lâcha-t-il d'abord dans un murmure en suivant le mouvement qu'effectuait le mathématicien, lorsque la flamme frôla la près seconde le socle métallique. Il inspira un bon coup, crispa des poings et lança un regard de défi à l'homme.

«Je suis prêt.» répéta-t-il dans un langue plus commune aux deux, cette fois. Comme s'il se convainquait lui-même de l'être. Ou qu'il tentait au mieux de se convaincre.

Il s'efforça d'abord d'oublier la voix monotone qui s'exprimait à ses cotés, d'oublier le bruit de leur couinement souffrant. C'était de la cruauté animale autant que de la cruauté humaine. Et il ne savait pas exactement ce qui l'agaçait le plus... le fait qu'on se serve d'animaux pour faire un boulot que le gouvernement était incapable de faire lui-même ou le fait de se trouver ridicule. Il pensa qu'il aurait du faire sauter l'entrepôt, ce jour-là. Mais il avait eut cette drôle d'idée de penser à quérir une aide étrangère sur laquelle il n'avait jamais mis la main, en fin de compte. Sauf que leurs griffes vinrent rapidement rendre ses pensées obsessionnelles. Leurs griffes qui couraient sur son ventre, d'abord, qui tiraient sur le tissu, qui s'employaient à à le piquer, à le lacérer, à creuser, quoi. Sans doute tout son corps se contracta-t-il plus qu'il ne s'y était attendu. Et sans doute ceci fut-il plus rude que ce qu'il aurait cru, au départ. Résistance? il n'en avait pas particulièrement beaucoup et il n'attendit pas longtemps à se remettre a se débattre. Tant pis pour les lacérations que cela provoquait à ses poignets et à ses chevilles. Il respirait si bruyamment qu'on aurait dit un coureur de marathon achevant son calvaire. Elles se plantait là dans la chair à leur merci comme un simple morceau de viande dont l'on buvait avidement s'assouvir. Il y eut ce gémissement en bout de ligne, comme une preuve de sa faiblesse. Si son esprit ne craquait pas pour autant et qu'il s'était préparé a endurer les sévices les uns après les autres, son envie de pleurer, elle, n'était pas loin. Il n'avait pas encore cessé de se débattre lorsque le supplice s'acheva. Et lorsqu'on retira le socle, il daigna hurler, brusquement, non pas de douleur, bien que sans doute un peu, mais de rage contre eux, contre lui surtout. un hurlement qu'il se transforma en quelque chose d'étrangement moqueur, une fois de plus, malgré la sueur perlant, malgré les tremblements incontrôlables et malgré l'odeur du sang qui lui prenait au nez. Et Neal partit. Tout simplement.

Il se débatit de nouveau lorsqu'on entama quelques soins sur sa personne, hurlant des jurons dans plus d'une trentaine de langues différentes, sans démordre un instant, se moquant un peu de nuire ou pas à sa propre santé. Il s'opposait à ce qu'on le touche davantage, mais que pouvait-il y faire? Alors il hurlait sa haine tant et si bien qu'il s'en ruinerait sans doute la voix pour quelques heures. Il se débattait toujours lorsqu'on le détacha une fois de plus pour le remettre dans sa position initiale, sur cette chaise maudite. Il hurla une dernière fois bestialement lorsque le dernier homme quitta la pièce, juste avant, du moins, de ne se retrouver brusquement plongé dans un noir absolu. Ce ne fut d'ailleurs qu'à ce moment que son regard s'humidifia, momentanément, avant qu'il ne serre des dents et d'attendre que la brulure lui passe. Du moins si ça finissait par lui passer.

Combien de temps s'était écoulé? Il ne s'était guère rendu compte. Mais s'il n'avait plus fait un mouvement, un son, ni dit mot depuis il sursauta en entendant couiner et gratter près de lui. Et s'il s'était calmé entre temps, sa réaction fut automatique et violente. Il se crampa à sa chaise en secousses vives, et tant pis pour la douleur que ces mouvements lui occasionnait. Il y avait toujours eut un brin de haine, chez lui, mais il ne l'avait sans doute jamais autant démontré depuis la mort de son père, comme si toute cette situation ne lui permettait que d'exprimer cette rage dissimulé derrière ses traits moqueurs et enfantins.

Et cela dura sans doute un certain temps, sans qu'il ne sache trop combien, avant de reprendre le dessus sur ses propres pensées méditatives et d'ignorer, finalement, leur présence animale près de lui. il n'y avait pas de raison, après tout, les rats n'étaient plus prisonniers... N'est-ce pas? puis, il se remit à rire doucement, bêtement peut-être. Il se mit à compter, à voix haute. Ou plutôt se mit-il à additionner en doublant chaque résultat pour l'additionner au suivant. Encore. Et encore. Jusqu'à finir par somnoler sur sa chaise, la tête lourde d'une migraine qui lui martelait le crâne plus intensément que jamais et d'un épuisement d'avoir autant hurlé de rage.

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Neal Mathesson
Neal Mathesson

Agent de la CIA

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MessageSujet: Re: [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences]   [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences] Icon_minitimeDim 19 Jan - 4:11


Analyser, débusquer, frapper. C’était ce qu’on lui avait appris avant d’accepter de l’envoyer sur le terrain et qu’il appliquait toujours avec la plus grande attention. Analyser sa cible, ses habitudes, sa vie, découvrir ses points faibles et ses peurs pour finalement frapper de la manière la plus redoutable et efficace. C’est ce qu’il avait fait pour Viktor, ou du moins tenté, essayant à travers les documents et les évaluations de déterminer le meilleur moyen de le déstabiliser ou de faire pression sur lui. Ca lui serait toujours utile que ce soit pour le retrouver ou pour le pousser à parler. Trouver les points faibles de l’allemand ce n’était pas des plus simples et en dehors du sujet paternel qui avait été bêtement gâché par l’imbécilité d’autres, Neal n’avait pas eu grand-chose sur quoi s’appuyer la première fois où il avait mis le pied dans la cellule. Ce n’était pas dramatique dans le fond, il y avait bien d’autres solutions et la meilleure lui était apparu quand son vis-à-vis avait mentionné les rats. S’il ne connaissait pas les craintes de l’homme, il lui suffisait simplement de lui en créer de nouvelles, de provoquer un traumatisme assez grand et important pour ensuite l’alimenter à loisir et briser ses barrières. D’ailleurs l’allemand était bien loin d’affronter les tourments de l’agent avec autant d’aisance qu’il voulait bien le faire croire. Si sa langue et son esprit n’était pas encore tombé, son corps avait commencé bien assez tôt à le trahir, comme quoi il n’était sans doute pas totalement prêt. Bien sûr il n’avait pas poussé jusqu’à laisser le temps aux rats de s’attaquer à ses entrailles, mais avait tenu assez longtemps pour que l’odeur du sang et du métal chauffé commence à imprégner la pièce.

Il avait alors quitté la cellule, sans un regard, sans un doute, retournant s‘installer dans ce siège face aux écrans et d’où il dirigeait toute l’opération, laissant la place à d’autres le temps de passer à la suite du programme. Il avait entendu les injures mais ne maitrisait pas assez de langues pour toutes les comprendre et il semblait y en avoir trop pour que même les spécialistes qu’il avait sous la main puisse tout saisir. S’en était perturbant. Une fois Viktor à nouveau bouclé sur sa chaise, il avait coupé toute lumière, laissant l‘homme plongé dans le noir absolu dans le but de poursuivre la destruction de ses barrières mentales. Son but était simple à présent, devenir le pire cauchemar de l’allemand et continuer de le hanter sans même avoir à entrer dans la pièce. Pour hanter un homme Neal n’avait nul besoin de maison et de fantômes, le cerveau de sa proie regorgeant à coup sûr de couloir plus tortueux les uns que les autres et dont il suffirait juste de raviver et amplifier les souvenirs. Un œil sur les images infrarouges des caméras, il parcourait de l’autre les différentes évaluations qu’avait passé l’allemand avec brio, jusqu’au moment où le silence et le calme du détenu lui paru bien ennuyant. Il avait alors suffi de glisser deux rats dans la pièce pour que Viktor le forcené revienne, pour qu’il s’agite, pour qu’il recommence à libérer sa rage et sa haine, dans un spectacle qui lui était des plus satisfaisant, car plus le criminel s’épuiserait ainsi et plus la voie que Neal se frayait serait importante. Il pourrait continuer de sourire et de faire l’idiot autant qu’il le voudrait, désormais l’agent avait créé une brèche qu’il n’aurait de cesse d’entretenir et d’exploiter et qui n’était pas prête de se refermer.

Neal n’aurait sans doute jamais véritablement prêté attention aux petits calculs que Viktor avait commencé si dans un réflexe purement mathématique il ne les avait pas suivi, du moins jusqu’à ce que le tout en devienne bien plus complexe, faisant à nouveau germer un début de doute en ce qui concernait l’allemand. Le QI de l’homme était exceptionnel, c’était une évidence mais si l’on ajoutait toutes les langues identifiées dans les jurons précédents ça en devenait bien vite trop pour un seul homme. Du moins pour un simple être humain. Et se doute ne semblait plus vouloir le quitter, exacerbant ce mépris et cette colère dont il se servait pour affronter ce genre de situation. Finalement les tourments qu’il avait promis à l’allemand serait peut-être plus plaisant qu’il ne se l’était dit. Allemand qui avait fini par se taire au final et dont la position lui indiquait qu’il avait fini par céder au sommeil et c’est tout ce que Neal avait attendu pour mettre en marche la suite de ses plans. Donnant ses ordres il avait quitté cette place de surveillance, abandonnant là une tasse de café à moitié vide, pour ouvrir une fois de plus la porte de la petite pièce qui renfermait sa proie, rallumant au passage la faible ampoule qui pendait du plafond, reprenant place sur la chaise face à Viktor, le laissant somnoler encore un temps pour donner un meilleur effet au seau d’eau salé que l‘un de ses hommes venait d’amener. Observant le souffle régulier quelques secondes, Neal fit signe à l’agent qu’il pouvait finalement le déverser entier sur l’allemand. Difficile de dormir après une telle douche glacée, d’autant que les résidus de sel risquaient fort de provoquer quelques brûlures sur les blessures encore fraiches laissées par les rats et les attaches.

« On se réveille… je n‘ai pas prévu de vous laisser dormir avant un moment. »

Priver Viktor de sommeil et le pousser vers l’épuisement affaiblirait encore un peu plus les barrières et résistances du criminel. Et il y avait une infinité de moyens pour y parvenir autre qu’un seau d’eau et Neal avait sur lui quelques aiguilles qui ne demandaient qu’à venir s’enfoncer pour le tenir éveillé.

« Toujours aucune envie de me parler de l’endroit où trouver ces documents que vous avez repris ? Ce n’est pas grave j’ai prévu de quoi vous occuper.»

Emportant le seau avec lui, l’homme de main quitta la cellule, ne refermant pas immédiatement derrière lui, revenant d’abord une dernière fois pour donner à Neal deux bouteilles d’eau. Le grincement des gonds passés, ce dernier avait laissé couler de nouvelles minutes d’un silence qu’il voulait un brin oppressant, fixant l’allemand du regard sans ciller avant de d’ouvrir une des bouteilles pour en boire plusieurs gorgées. Après ça il avait déposé la seconde sous le nez de l’allemand entre leurs deux chaises, avant de sourire de cet air peu rassurant. Après la torture physique venait la torture mentale et le retour des rats en avait été un très bon début et ces bouteilles allaient servir le même but.

« Très joli récital, vous avez une connaissance des langues très poussé… de quoi donner vraiment soif non ? »

Reprenant une gorgée d’eau, il ne lâchait pas Viktor des yeux, guettant ses réactions face à ce nouveau supplice, agitant doucement sa propre bouteille comme pour hypnotiser l’allemand. A hurler comme un furieux après la petite séance avec les rats, sa gorge devait être bien sèche et lui gratter autant que si elle avait était passé au papier de verre et un peu d’eau aurais eu de quoi l’apaiser. Il ne le laisserait pas mourir de soif, mais chose certaine il l’a lui laisserait contempler un long moment sans pouvoir en profiter. Et si l’allemand profitait de celle ruisselant sur son visage et son corps pour en récupérer quelques gouttes, il ne ferait que s’assoiffer d’avantage vu que celle-ci contrairement à celle de la bouteille était salée. Un véritable supplice en soi et il espérait bien pouvoir profiter un peu du spectacle.

« Vous étiez pourtant bien plus bavard, lors de notre première rencontre. »

Il y avait ce doute, ce doute sur la véritable nature de Viktor et sur son intelligence si poussée. Un doute qui renforçait et alimentait colère et haine qu’il ressentait et qu’il laissait s’exprimer à cet instant. Il était trop tôt pour que Viktor cède et lui révèle tout, mais Neal avait envie de l’entendre parler. Il avait envie d’entendre ce flot de parole agaçante et peut-être révélatrice d’une autre nature, ne serait-ce que pour lui donner le loisir et la satisfaction de continuer de le tourmenter pour le plonger un peu plus dans le cauchemar. Ce n’était pas de lui que viendrait l’indulgence, pas après avoir déjà tout perdu en tout cas.
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MessageSujet: Re: [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences]   [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences] Icon_minitimeDim 19 Jan - 16:37


Il avait entendu la porte grincer doucement, quelque part entre deux pensées tordues qu'il se réservait. Il n'avait pourtant pas réagit, comme s'il s'était engourdit de trop hurler. Ou alors avait-il imaginer le bruit de la porte, doucement, près de lui. Il y avait bien les rats, à côté, qu'il sentait parfois contre ses pieds, ou pas, alors pourquoi pas une porte. Du moins le cru-t-il jusqu'à ce qu'il ne se mettre à pousser un drôle de cri de surprise dès le premier instant où l'eau l'atteignit. De surprise d'abord, plus que de douloureusement ensuite. Certes ça piquait un peu partout et il avait sans doute l'impression, par endroit, d'avoir la peau en feu, mais c'était tout de même mieux que de profiter de sa faiblesse sommeillant pour lui ébouillanter une main, par exemple. Et il avait compris le message, ou pas, que dire pour rien pouvait provoquer quelques petits évènements non voulu. L'idée était donc de parler sans donner d'inspiration évidente. Il le regarda d'abord avec un regard confus, yeux rond comme des billes, comme s'il l'avait écouter sans vraiment le faire et qu'il lui demandait peu subtilement de répéter les conneries qu'il venait de lui dire. Bon. Ce n'était pas comme si à part insinuer qu'il n'était pas le moment de dormir qu'il avait dit quoi que ce soit d'important. Il s'était quand même un peu redressé dans sa chaise, non pas qu'il y avait grand place où bouger, mais juste question de se remettre un peu le cerveau en marche, reniflant un instant, de secouer la tête question de repousser la chevelure à présent complètement trempée qui lui collait au visage. Il constata que si la migraine s'était quelque le temps de quelques minutes ensommeillées, elle était revenue a la charge par un réveil un peu trop brutal. Mais ça, il garda l'information discrètement cachée dans un recoin de sa tête.

Alors évidemment, lorsqu'on lui présenta le supplice de la bouteille, il se contenta toujours de sourire ironiquement devant l'agent gouvernemental. Il détourna les yeux de ceux de Neal pour se fixer sur les attaches qui le reliait à la chaise. Se fut inévitable qu'il se mit à les tester physiquement, une a une, écoutant d'une oreille pourtant attentive ce qu'on lui racontait, absorbant inévitablement chaque mot qui était prononcé dans cette pièce. Parce que, non seulement le mutant avait un cerveau surdéveloppé, mais il absorbait absolument tout, comme une éponge. Donnez lui un livre qu'il en tirera toute les informations importantes et qu'il s'en souviendra encore par coeur dans dix ans. Puis lorsqu'il se tut enfin, Viktor continua de tirer sur son poignet droit dans tous les sens, doucement, d'abord, parfois plus vivement, en observant le jeu de lumière sur le métal... et se demandant s'il ne s'agissait pas d'un métal possible à se faire rouiller. Idée stupide, le processus serait bien trop long.

Évidemment qu'il avait soif. Il évidemment qu'il avait mal à la gorge et que ça le soulagerait. Ce n'était quand même qu'une question d'imagination, à ce moment précis, pour ne pas se laisser décourager. Parce que c'était ça? Provoquer chez lui une désespérance qui lui ferait dire n'importe quoi? C'était assez mal le connaitre.

«Un malade végétatif peu survivre jusqu'à dix jours sans eau. Considérant que dans mon cas je suis bien vivant et grouillant, cela fait déjà plus de vingt-quatre heures, je dirais qu'il en reste quelque chose comme... cent-soixante-huit, et peut-être cent-quarante consciemment. Je doute que passé cette barre je me rende vraiment compte de ce qu'il se passe... Alors cent-quarante heures, c'est pas trop mal. Et imaginons que vous ayez eut la brillante idée de déposer un résidu aqueux, plus probablement vu la netteté du liquide comme une drogue quelconque qui me ferait perdre mes moyens. Ou alors du sel, vous l'avez bien fait tout à l'heure. Alors dans se cas, en la consommant, je vomirais probablement tous mes trippes puisque ceci fait aussi plus de vingt-quatre heure que cet estomac n'a rien reçu de très instructif comme alimentation. Alors au pire, je salirais vos chaussures parfaitement cirée. C'est vrai que, dans tout ça, je n'ai pas compté les autres facteurs que vous m'imposer, sans le manque de sommeille, c'est ce que vous semblez prévoir. Alors là! Au risque de vous décevoir, d'ici dix jours je sombrerai dans un sommeille tel que je ne me réveillerai jamais parce que j'en serai mort. Je ne fais pas confiance à votre eau ni à quoi que ce soit, vous dis-je, au cas où mon message n'aurait pas été assez clair.»

Oui bon, sans doute poussait-il le bouchon de l'exagération un peu trop loin. Mais ce radotage complètement inutile ne servait à fait qu'à une chose: faire comprendre qu'il en faudrait probablement plus que de l'empêcher de vivre sainement pour obtenir quelque chose. Il prévoyait que dans cinq jours, il ne parviendrait plus à réfléchir correctement. Ses pensées seraient confuses et il pourrait en venir à subir quelques hallucinations visuelles. Alors à ce moment, qui dirait que les informations qu'il racontait pouvait être logique et véridique si on lui enlevait la seule chose intéressante qu'il avait vraiment: un cerveau.

Il abandonna enfin le jeu physique qu'il jouait avec les menottes depuis le début de son monologue, prononcé rapidement, langue pâteuse, et sans doute sa soif se faisait-elle ressentir sur ses mots parfois un peu moins clairs. Il abandonna donc sa mise à l'épreuve de ses liens, la peau des poignets en feu et vive, pour relever un regard brulant sur Neal.

«Le rat est le rongeur le plus intelligent au monde. Il s'adapte à l'homme et fonctionne mieux que ce dernier. Alors... Briser mon corps si ça vous chante. Je vous l'ai dit... je suis prêt

Voilà. Il le défiait, une fois de plus, de jouer les bourreaux avec lui, ne serait-ce que pour l'épuiser encore plus, volontairement provoqué, question de tenir quelques heures de moins que ce qu'il avait calculé. Parce que s'il tenait absolument à le garder en vie, ça ne durerait le supplice ne durerait pas une éternité et qu'il n'avait qu'à le supporter.
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Neal Mathesson
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MessageSujet: Re: [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences]   [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences] Icon_minitimeLun 20 Jan - 1:50


Observant Viktor se débattre et se démener de ses attaches, Neal avait néanmoins continué de le narguer de sa propre bouteille, dissimulant un sourire face aux tentatives veines du prisonnier qui ne faisait que renforcer les marques déjà laissés par les menottes. Il avait provoqué l’allemand, tendant une perche, se plaignant de son silence dans le seul but qu’il se laisse aller à cette manie de déballer un flot de parole visant à faire de lui le plus malin. Une façon de voir ce que le petit numéro des rats lui avait appris. Et comme il s’en était douté cette petite provocation avait fonctionné, lançant la machine, la bouche de Viktor s’ouvrant enfin pour lui débiter tout ce qu’il savait. De combien il tiendrait de temps sans dormir ou sans eau, menaçant même sur le verdict final de tout ce petit manège, annonçant sa mort. Il allait même jusqu’à complètement refuser cette bouteille que Neal avait déposé à ses pieds et ça le fit franchement rire. Chacun son tour de s’amuser de l’autre après tout, même si les vraies raisons de rires étaient pour Viktor nettement moins nombreuses que pour lui à l’évidence. Le laisser mourir de faim, de soif ou d’épuisement ça n’avait jamais fait parti de l’équation. Quel intérêt de se donner autant de mal si c’était pour à la fin le laisser se briser comme une vulgaire brindille dont on ne pouvait plus rien tirer. Si il y avait bien une chose dont l’allemand pouvait être sur c’est que Neal ne le laisserait pas mourir, il le pousserait dans ses limites, le transformerait peut-être en loque mais jamais il ne permettrait de laisser échapper ce souffle de vie ou toute raison. Ce regard de mépris toujours posé sur Viktor, il ramassa la bouteille encore non entamé pour en avaler deux gorgées, avant de la retourner et de la vider lentement aux pieds du criminel. La bouteille n’avait jamais été droguée, mais puisqu’il s’obstinait à la refuser, préférant gâcher son temps et son énergie à lutter contre l’agent au lieu de répondre à sa simple question alors il ne méritait pas cette bouteille.

« Vous me croyez vraiment assez idiot pour ignorer tout ça ? Vous savez votre erreur, c’est de ne pas accorder assez d’intelligence à autrui, surtout s’il s’agit d’un ennemi. Il y a une finalité ici et ce n’est pas celle de la cruauté gratuite, alors si jamais vous veniez à mourir dans dix jours ou dans d’autres, je jure de venir vous cherchez moi-même dans le royaume des morts et de vous ramener sur cette chaise.»

Il se devait de briser l’homme au maximum dès le début, cassant les plus grosses défenses pour n’avoir plus que quelques digues à faire sauter quand viendrait le moment de ralentir la cadence. Il le privait pour l’affaiblir, pas pour l’anéantir et il avait sous ses ordres une équipe complète de médecin pour veiller à ce que Viktor ne passe pas l’arme à gauche, même si il devait le plonger dans une cure de sommeil chimique ou le maintenir en vie à l’aide de poche nutritive pour ça. Et c’était cette vaine résistance comme celle qu’il opposait aux attaches qui le faisait rire. Neal avait tout contrôle dans cette pièce. Il pouvait prolonger son calvaire presque à l’infini, sans laisser personne le secourir sans son ordre. C’était lui qui décidait de ses moments de répits et Viktor avait beau être plus particulier que les autres, s’il était intelligent alors il finirait par obéir et plier face à lui. C’était un jeu d’équilibriste, un dosage précis, mélange de torture physique et psychologique dans un équilibre parfait pour parvenir à faire parler l’homme sans porter atteinte à toute son intégrité et la route était encore longue si l’allemand continuait ainsi à jouer les imbéciles.

« Le rat est peut être supérieurement intelligent, mais cela ne lui sert plus à rien à partir du moment où il s’est laissé prendre au piège et qu’il est à la merci des autres. »

Un sourire mauvais le pris à nouveau, jouer les durs ne le sauverait pas. Se cacher derrière ses moqueries, ses sourires et son insolence non plus. A qui croyait-il mentir franchement ? Son corps le trahissait tout entier, de ses spasmes qu’il avait eu quand les rats avaient commencé de déchiqueter son abdomen à ses yeux qui brillait maintenant de cette lueur fiévreuse et caractéristique de douloureuse migraine. Si Viktor pensait être prêt c’est qu’il était encore plus fou qu’il n’y paraissait ou encore plus fanfaron. Si jusqu’à présent il avait cru souffrir, il se trompait lourdement. Comme eal l’avait dit ça n’avait été qu’un échauffement et il était loin des limites de l’insoutenable. Quittant son siège, il emporta avec lui les deux bouteilles qu’il remit à l’homme qui attendait devant la porte, lui soufflant quelques mots au passage sur la suite du programme.

« Continuez de vous tortiller comme un rat si vous les aimez tant mais, vous remarquerez bien vite que votre champ d’action et plus que limité alors que le mien n’est soumis qu’à celle de mon imagination. Et vos paroles l’alimentent à merveille. »

Neal n’avait pas prévu d’en arriver à droguer Viktor aussi vite mais puisque c’était demandé si gentiment… Surtout quand en plus il lui faisait le plaisir de le défier d’un nouveau "je suis prêt". Les médecins allaient lui fournir un petit cocktail des plus addictifs, quand à dormir ça n’était vraiment pas pour tout de suite. L’homme de main revenant accompagné d’un des médecin, il entrava plus fermement l’allemand pour l’empêcher de bouger le temps que le médecin ne lui injecte une petite dose de drogue sous le regard de Neal, avant que ce dernier ne sorte récupérer un objet qu’il avait pris soin de faire venir, préparant les réglages de l’oscillateur à haute fréquence le temps que la drogue commence à faire un peu effet. Retournant ensuite dans la salle, il recula sa chaise, posant l’appareil dessus et se tourna une fois de plus vers sa proie.

« Comme vous l’avez dit, il va y avoir un moment où votre cerveau et votre corps vont commencer à ne plus vraiment tenir et ce moment se rapproche, néanmoins d’ici là je pense que vous n’apprécierait absolument pas le spectacle, mais tenez bon Mr Schmittlein, la partie commence tout juste… même si il ne tient qu’à vous de l’arrêter. »

Mettant l’oscillateur sous tension, montant finalement la fréquence jusqu’à 1500 Hz, laissant ainsi le petit son strident e continu généré par le haut parleur finir de rendre Viktor totalement fou. Ressortant de la cellule il regagna son siège, bien décidé à profiter des dernières quelques heures de spectacles que l’allemand avait à lui offrir avant d’être obligé de faire une pause bien plus importante et de lui apporter quelques soins. Le criminel pouvait lutter, pouvait résister pouvait se taire ou essayer de laisser mourir, il n’y avait de toute façon qu’une chose qui l’attendait le désespoir car Neal était plus que décidé à être impitoyable.
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MessageSujet: Re: [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences]   [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences] Icon_minitimeLun 20 Jan - 5:06


Il l'avait observé, en silence, d'abord. Ce n'était pas l'être lui-même qui le poussait réellement à raconter ce genre de conneries à ne plus en finir. Ce n'était pas ses intentions non plus. Seulement cet air supérieur à lui. Seulement cet air qui lui disait qu'il n'était qu'une merde parmi tant d'autres et qu'il le briserait comme on brise le caractère d'un chien sauvage. Pourquoi s'obstinait-il à ce point, au fond? Pour protéger un univers qui n'avait pas besoin de plus de haine? Il en était pourtant imprégné lui-même. Mais il n'était pas prêt à voir l'humanité s'entre-tuer pour des documents qu'il avait écrit, des plans qu'il avait dessiné, des stratégies qu'il avait élaboré. Il se battait pour tout ça et pour rien à la fois. Alors oui, il continua de sourire lorsque l'homme déversa le contenu de la bouteille de plastique à ses pieds, lui faisait brusquement se serrer sa vessie plus que de réellement lui donner envie de boire. Parce que bon, les besoin primaire, ça, il ne pouvait pas y résister. Il croisa plutôt des orteils et attendit que sa passe.

Il se débattit par réflexe lorsqu'on s'approcha de nouveau de lui, se sentant, cette fois, plaqué a même la chaise, non seulement par les menottes mais par des pairs de mains bien décidé à ne pas se laisser mordre, par exemple, par une bouche furieuse qui n'avait pas grand-chose à perdre à part le peu de dignité qui lui restait sans doute dans cette pièce. Il sentit l'aiguille dans sa chair et eu une envie de leur arracher leur oreilles un peu trop à proximité de ses dents, justement. Et s'il n'en sentit pas immédiatement les effets, ça ne su trop tarder. Ce fut différent. Non pas une provocation de somnolence, mais ses pupilles se dilatèrent et si ses pensées fonctionnaient au ralenti, il avait cette drôle d'impression désagréable de quelque chose qui le grattait, là, sous le crâne. Et il tiqua, d'abord drôlement, lorsque le son constant s'enclencha. Se fut sa tête qui se mit aussitôt à bourdonner, comme si le sang était sur le point de lui sortir par les yeux tant il sentait une pression derrière ses globes oculaires. Et il se retrouvait seul, une fois de plus, entre délire psychologique que lui créa l'effet du cocktail injecté et frustration face au bruit agressant.

Je ne suis pas un chien. je ne suis pas un chien que tu peux te permettre de faire se coucher sur la moquette. Je ne suis pas un tigre que tu peux faire sauter dans un anneaux de feu. Je ne suis pas un loup que tu peu dompter. Je ne suis pas un cheval à qui tu peux apprendre à bondir et encore moins un singe que tu fouettes pour faire le pitre devant un public assoiffer par ma propre humiliation. Tu ne peux pas sortir l'arme à feu et tirer dans le vide pour me faire réagir comme un animal. Tu ne peux pas me traiter comme un rat, comme un rat que tu brule, comme un rat que tu tortures pour en obtenir ce que tu veux simplement. Il y a quelque chose que tu comprends pas. Il y a quelque chose que tu ne comprendras jamais. «Viktor, tu faiblis.» Je ne faiblis pas. «Qui, Viktor? Tu le connais. Rappelles-toi.» Je t'ai dit que j'avais peur. J'ai téléphoné maman, ce jour-là. Et elle est partie. Je ne connait pas son nom. Je ne connais pas sa couleur de cheveux. Je ne connais plus son accent. Elle était honteuse... «Je sais. » Elle était honteuse de moi.  Pourquoi tu ne t'ai pas défendu? Ils t'on tué. Ils t'on tué et tu n'as rien fais comme si tu avais connu la personne. Comme s'il avait s'agit de moi. Comme si c'était moi qui était entré par la porte arrière, qui avait dérobé la petite clé que tu caché sous le deuxième pot de fleur et qui était entré. Comme si tu m'aurais sourit. Et je me serais approché pour te tirer une balle dans la tête. Tu ne serais pas laissé faire, je te connais. Je te connais. Je te connaissais. Mais ce n'était pas moi. Tu le connaissais bien. «Toi aussi.» C'est toi! Tu le savais! Tu as accepté! Une mise en scène? Est-ce possible en fait que rien ne soit vrai?

«T'ES QU'UNE GROSSE MERDE RAMPANTE! Ne peux-tu rester moooooort! Tu l'as laissé entrer! TU l'as LAISSÉ!  C'est toi! C'est toi, c'est toooooi! JE T'EMMERDE!» il criait dans sa langue natale comme s'il s'était réellement adresser à son paternel. Comme s'il espérait parler si fort qu'il l'entendrait du monde des morts. Comme s'il espérait le réveiller pour lui faire comprendre tout un mal qui le grugeait malgré ses grands airs, malgré ses sourires forcés, malgré ses intentions. Il espérait mettre la faute sur quelqu'un d'autre qui n'existait pas, qui n'existait plus que sur ses propres épaules. Il espérait se convaincre que ses actions n'était pas en cause dans l'enchainement meurtrier dont il était victime. Une catastrophe. Ça n'avait toujours été qu'une catastrophe. Dès l'instant où il avait mis les pieds dans le MIT. Dès l'instant où il s'était fait repéré, de son ascension spectaculaire à sa chute étourdissante. Il aurait pu faire quelque chose de bien. Il aurait pu accomplir quelque chose de grandiose. On lui en avait donné la chance. Il l'avait prise, mais il ne s'était pas attendu à se faire planter un poignard dans le dos. Et tout dérapa à partir de ce moment précis, à partir du jour où il accepta de grimper les échelons plus vite que la lumière. Il dérapa tant et si bien qu'il sentit l'urgence de se protéger, lui, et ce qui l'entourait. Alors il était partie avec les documents. Il était parti, il avait fait exploser son appartement et il s'était volatilisé quelque temps. Et le voilà, enchainé, tordu, confus.

Il s'était calmé entre sa crise verbale soudainement sortie de nulle part. Vu de l'extérieur, sans doute pourrait-on se questionner sur ce dont il parlait. Il fallait sans doute connaitre l'historique de l'homme pour en saisir les propos. Il s'était calmé une minute, deux... cinq... dix. Puis, il se convulsa, brusquement, dans un hurlement de rage. Il sentait sa tempe sur le point d'exploser. Il sentait tout son cerveau renfermé dans un tel étau qu'il s'en serait fait exploser le crane s'il en avait eu la possibilité. Et il y avait ce son qui ne s'arrêtait pas, qui ne s'arrêtait pas, qui ne s'arrêtait pas, qui le rendait fou, qui lui faisait perdre ses moyens, qui lui donnait l'impression de n'être qu'un cinglé dans un asile psychiatrique. Un hurlement qui ne dura que le temps d'un souffle avant de ne s'étrangler dans ses efforts purement violent de fuir. Comme les rats sous la cloche brulante... Fuir, vers une issue qui ne semblait pas exister. Il se débattait aussi violement que la violence qu'était en train de lui inspirer ce stupide son. S'il avait pu, il se serait levé et aurait fracassé l'engin qui le provoquait contre la tête de son bourreau. Il se débattit tant et si bien qu'il lui sembla se tordre dans une position impossible étant donné la restriction de ses mouvements. Il s'était tiré sur la gauche, et tirer avant agressivité sur les menottes qui retenait sa main droite plaquée à l'accoudoir de métal. Il fallait faire cesser ce bruit. Ça en devenait une obsession. Sa peau n'était plus seulement à vif et brulante. Elle en devenait sanglante. Et sans doute, sans réfléchir, aurait-il été capable de se briser le poignet lui-même pour parvenir à se libérer un bras qui ne lui aurait servit qu'à possiblement atteindre l'engin pour le faire taire éternellement. Puis il s'arrêta aussi brusquement que la crise avait commencé. Il n'y avait que ce pénible petit gémissement à travers le son qui semblait ne pas s'émouvoir de la douleur occasionnée, de la haine alimentée. Et il y avait toujours ces pulsions délirantes. S'il n'y avait eut que le son, ça irait encore. Mais c'était le reste, qui agissait étrangement sur ses pensées, et qu'il espérait voir les effets se passer rapidement.

Il passa encore un certain temps, par la suite, dans le silence absolu, dans une mollesse corporelle qu'on aurait dû associer à un inconscient si ce n'était le mouvement répétitif de son pied qui tapait le sol à un rythme agressif, mais constant. Épaules affaissées, tête lourde à la limite du relâchement, il ne disait plus rien. Peut-être avait-il assez joué le jeu de l'idiot qui n'en a strictement rien à faire du monde entier. Et puis, doucement, sa voix rauque s'éleva de nouveau à travers la pièce, bien qu'étourdit par le son.

«J'ai un jeu pour vous... 0, 2, 5, 7, 8, 9, 11... Quel nombre complète la suite...»

S'il avait perdu la tête? Non, pas vraiment. Il s'aventurait sur un nouveau terrain qu'il n'avait pas exploré: un homme trop mathématicien ou un homme qui avait compris comment il fonctionnait. Il y avait une seule bonne réponse. Et une réponse qui voulait dire beaucoup de choses. Une réponse qui était gravé  sur un planche de bois accroché à côté d'une porte. Carrément. Mais ça, pouvait-on seulement s'en douter?
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Neal Mathesson
Neal Mathesson

Agent de la CIA

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MessageSujet: Re: [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences]   [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences] Icon_minitimeMar 21 Jan - 4:09


Laissant Viktor derrière lui, ampoule allumée et le désagréable son des 1500Hz comme seul compagnie, Neal était complètement sorti de la zone désaffecté où il avait fait mener l’allemand, marchand quelques minutes, respirant l’air nettement plus frais que celui du bâtiment sombre. Quand on l’avait chargé de cette affaire, on lui avait présenté Viktor comme une sorte de challenge, un défi et un moyen de s’occuper l’esprit comme jamais. Et pour un type qui n’avait rien d’un habitué de ce genre de chose, l’allemand tenait peut être un peu plus qu’il ne l’avait cru, le poussant à fournir des efforts d’imagination comme il en avait rarement eu l’occasion. Inspirant une dernière bouffée d’air, profitant d’un dernier instant de calme et de solitude avant de retourner s’installer face aux petits écrans et d’observer sa victime, attentif aux gestes qu’il pourrait faire ou à ce qu’il pourrait dire.

Il avait patienté un peu, dans une immobilité et un calme que personne n’avait osé venir briser, réfléchissant, se demandant si oui ou non Viktor était bien un simple être humain ou si quelque chose de plus se cachait derrière se sourire moqueur, cette insolence et surtout toute cette intelligence. Non pas qu’il ne croyait pas ça possible, mais l’allemand semblait parfois être un puit de connaissance sans fond alors que même les plus grands génies avaient quelques limites. Un peu d’agitation sur l’écran avait finit par re-capter son attention au bout du compte, le criminel se mettant à hurler sur sa chaise dans un flot de paroles et de phrases qui n’avaient à première vue pas grand sens. C’était le risque avec la drogue, le résultat de délire et de fantôme créés par l’esprit pour vous hanter plus surement et plus durement que n’importe quel autre. Il n’y avait rien de plus redoutable que notre propre conscience, rien de plus implacable, connaissant parfaitement toute peur qui sommeillait en nous. Et la drogue pour en rajouté, enlevait toutes les barrières de l’esprit. Les connaissances de l’agent pour la langue allemande lui permettaient au moins de comprendre ce qu’il hurlait, comprenant que Viktor sous l’effet de la drogue pensait réellement s’adresser à un mort. Un mort qui le hantait et qui au vu de ses cris le faisait se sentir coupable. C’était un point intéressant, pouvoir jouer de cette culpabilité pour continuer de lui torturer l’esprit. Et Neal avait envie d’exploiter les doutes et les reproches que l’allemand semblait se faire, le harcelant toujours plus.

Et la crise cessa, aussi soudainement qu’elle était apparu, le silence revenant, sauf pour l’allemand qui devait encore supporter le son continu de l’oscillateur et Neal retourna dans ses pensées, immobile, essayant de trouver ce possible point faible chez Viktor que la drogue avait levé. Penser, toujours penser, ne jamais s’arrêter ou laisser filer, il était comme ça, et si il voulait gagner se duel, cette mise en scène perverse et malveillante, alors il ne devait pas arrêter une seule seconde. Une nouvelle crise pris place, plus violente et plus dur que la précédente et voilà sa proie hurlant et se débattant comme un possédé, dans une crise de rage furieuse, cédant à cette folie que Neal avait cherché à créer. Et l’agent ne bougeait toujours pas, alors qu’autour de lui on s’interrogeait, on commençait à piétiner, malaise, se demandant s’il n’était pas temps de le calmer, mais finalement c’était à son choix qu’on se référait. Après tout, on savait pourquoi il était ici, à se poste, on savait, du moins les plus anciens et les mieux placé, que plus que tout il voulait noyer se flot de souvenir, ne pas les laisser continuellement remonter parce que c’était trop douloureux. S’il était si bon à infliger pareil chose c’est parce qu’il en avait connu une certaine forme et qu’elle lui avait finalement enlevé une partie de son cœur. Et pire encore, il en supportait le spectacle sans broncher parce qu’après tout il était simplement ce qu’il était, comme tout homme, ni plus ni moins. Dans ce monde de politique et de conflit qui n’en finissait jamais ils avaient tous les mains sales de toute façon et si ce n’était pas lui, il y en aurait toujours pour prendre sa place ou pour le remplacer.

Une fois encore Viktor avait fini par se calmer et on aurait facilement pu le croire endormi, si son pied n’avait cessé de marteler le sol avec agitation. Regardant sa montre, Neal calcula combien de temps encore il allait laisser continuer ce petit jeu avant d’aller éteindre le son et de laisser les médecins porter quelques soins. Et il avait encore un peu de temps, mais la voix de l’allemand s’élevant enfin allait changer ses plans, le faisant retourner dans la salle et éteindre l’oscillateur à haute fréquence. Deux, cinq, sept, neuf et onze… l’allemand avait-il finit par perdre complètement la raison. Prenant place sur la chaise, l’appareil sur les genoux, il réfléchit quelques instants observant l’allemand, quand l’évidence se fit.

« Un jeu soit… c’est le cent. Je suppose qu’il y a un sens à ce nombre à moins que ceci ne soit votre façon de dire que vous êtes prêt à me répondre ? »

Après la torture auditive et la crise de nerf, les défenses de Viktor était sans doute plus qu’affaiblit, c’était donc le moment parfait pour ajouter une petite couche de pression supplémentaire et de briser les dernières défenses de sa proie. L’allemand était sans doute à deux doigts de lui parler, alors hors de question de lui laisser un répits ne serait ce que pour lui rendre un peu de la lucidité que la drogue aurait pu enlevé, ce qui n’était d’ailleurs même pas certain.

« Répondez et les médecins reviennent, continuez de vous taire et tout continu. »

Il avait rallumé l’oscillateur quelques secondes, avant de l’éteindre à nouveau. Il lui fallait trouver quelque chose d’autre pour faire réagir Viktor, quelque chose qui ne risquerait pas de lui provoquer également une migraine. Il était proche, tout proche il en avait la quasi certitude et il en venait à s’agacer de ce silence obstiné ou de ses idioties que l’allemand s’obstinait à offrir, s’obstinant à lutter contre lui.

« Répondez. »

C’était ce moment ou après avoir fait céder le corps, il allait bientôt faire céder l’esprit, le basculement, le tournant de toute cette opération qui transformerait Viktor en cette sorte de marionnette assez docile ou assez fatigué pour ne plus en supporter plus et finir par capituler. Ou du moins c’est ce que Neal visait, le pressant comme un citron puisqu’il le fallait.

« Répondez ! »

Haussant le ton de quelques décibels, il avait fini par sortir le jeu d’aiguille qu’il conservait dans sa veste, en retirant une de la pochette pour l’enfoncer dans la partie tendre de la cuisse de l’allemand. Un petit rappel de douleur physique semblant nécessaire.

« Le corps humain est rempli de terminaison nerveuse des plus sensible, la cuisse en particulier, mais je peux vous en montrer d’autre si vous continuez à être aussi buté. »

Se saisissant d’une nouvelle aiguille, il s’approcha de l’autre cuisse de Viktor, le reflet argenté dansant légèrement. Peut-être perdait-il un peu de son sang-froid finalement, il devait reprendre le dessus, reprendre son calme. Il ne fallait pas qu’il laisse totalement libre cours à sa colère sous peine de finir par peut-être aller trop loin. Il avait peut-être même déjà pris un risque en ne laissant pas approcher de suite les médecins, mais il se sentait trop prêt pour reculer.
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MessageSujet: Re: [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences]   [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences] Icon_minitimeMar 21 Jan - 15:41


Le bruit qui tournait en boucle, encore, encore, encore. Il était si encré en lui lorsque la porte s'ouvrit qu'il ne leva les yeux que pour s'attendre à s'en prendre une nouvelle. Mais rien. Il eut un froncement des sourcils et voyant l'homme se saisir de l'instrument pour simplement s'asseoir sur la chaise. Et il ne se rendit pas immédiatement compte non plus que l'oscillateur avait été mis hors tension, comme s'il continuait d'entendre le son même s'il n'était plus. Puis lorsqu'il l'avait réalisé, Neal avait ouvert la bouche, après un instant de silence, s'observant alors mutuellement, lui dans le doute, l'autre dans la réflexion. Puis sa voix s'éleva de nouveau. Ô joie. Viktor ne savait pas ce qu'il préférait: qu'on lui inflige des sévisse ou qu'on lui pose des questions auxquelles il ne voulait pas répondre, mais dont ça devenait plus fort que lui.

Silence. L'homme attendit un instant. Lui, il avait de nouveau baissé les yeux sur il ne savait trop quoi exactement... Les pieds de l'agent devant lui, pourquoi pas. Les lacets qui jouaient à un drôle de jeu à ses chaussures parfaites. Comparativement aux siennes, sans doute, un peu vieilles, un peu usé par le temps, par les courses, par tout. Un ordre fusa, d'abord calme, auquel il s'obstinait à ne pas répondre. Comme s'il se convainquait qu'il avait déjà beaucoup trop parlé, même s'il n'avait guère dit quoi que ce soit d'utile jusqu'à maintenant. Un nouvel ordre, le même, fusa une fois de plus, sur un ton plus agressif, et au fond, quelque part dans son manque de réaction, ça l'amusait d'agacer autant l'agent. Du moins s'en amusa-t-il jusqu'à le voir bouger soudainement, le faisait relever les yeux, une seconde, sur ce qu'il faisait. Juste avant de sentir la pointe violente de l'aiguille tirailler les nerfs de sa cuisse. Il eut d'abord un espèce de spasme vain pour tenter de se libérer aussitôt: peine perdue. Mais l'aiguille eut un tel effet sur son cerveau engourdit qu'il ne put s'empêcher d'ouvrir la bouche.

«Cent, oui cent. Persent. Sent. Boqolkiiba. Centavo. Santim. Y cant. Cèntim. Ogorun. Cent. Cent comme... cent kilomètres à pied, ça useee, ça useee, cent kilomètres à pied, ça use les souliers. Cent comme '' Le génie est fait d'un pour cent d'inspiration et de quatre-vingt-dix-neuf pour cent de transpiration. '' Thomas Edison! Cent comme dans Cent ans de solitude, merci Gabriel Garcia Marquez. Félicitations

L'exubérance de l'homme ne semblait avoir aucune limite connue. Pas plus que son cerveau. Pas plus que ses connaissances dont il ne semblait pas lui-même en connaitre le fond. Un mot, un simple mot capable de provoquer une si grande quantité d'informations chez lui que s'en était, extérieurement parlant, perturbant, sans doute. Il avait débité son flot de paroles comme s'il avait le bouton accéléré collé, quelque part, et que ça commençait à surchauffer, là dedans. Il avait parlé si rapidement, comme s'il avait reçu un choque électrique dans la cuisse qui l'eut fait réagir illico, qu'il n'en laissa échapper un son douloureux qu'en seconde lieu. Un petit son plaintif, comme quoi il était à bout de nerfs de ce traitement spécial. À bout de nerfs, peut-être, mais de là à dire qu'il cédait complètement du terrain?

Il tremblait. Il tremblait tant et si bien qu'il entendait le métal des menottes vibrer contre celui de la chaise. Il tremblait tant et si bien qu'il avait rouvert la blessure momentanément coagulée à ses poignets, contre le frottement des ses entraves. Il tremblait dans un mélange confus de haine, de peur, de froid, de douleur. Il n'oubliait pas celle toujours présente de la peau de son ventre écorchée vive. Il n'oubliait pas non plus ses vêtements toujours humide de cette eau salée et glaciale qu'on lui avait déversée sur la tête. Il tremblait peut-être aussi sous les effets de la drogue, ça devenait difficile à dire. Mais de haine, profondément encrée en lui, qu'il développait d'instants en instants. Une haine grandissante devant la situation sans issue qu'on lui offrait. Parce qu'il avait bien réfléchit à son sort et s'était jugé condamné, quoi qu'il advienne, quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse. On ne le laisserait jamais s'en sortir. Il savait trop de choses pour ça. Il en connaissait trop. Et on pensait probablement qu'il serait capable de recréer ce qu'on lui enlèverait ou pis, d'en faire de meilleurs. Alors non. Il n'irait nulle part. Il n'irait plus jamais nulle part ailleurs. Il était destiné à finir pendu, électrocuté ou il ne savait trop quelle autre idée pouvait-on employé en secret pour les individus nuisibles comme il l'était à leurs yeux. Il avait gardé la tête baissée, comme le loup devant l'alpha.

«Cent comme cent bombes cachées dans les murs de l'entrepôt. Cent comme le nombre de pages que contient probablement mon dossier. Cent comme le nombre de personnes portant ce même numéro civique. Cent comme le nombre d'années que je vais passer derrière les barreaux. Cent comme ne le nombre de secondes que cela prendra sur la chaise électrique. Cent comme... comme cent

Il avait parlé toujours aussi rapidement, se rabattant lui-même les oreilles avec toutes les sottises qu'il venait de balancer en rafale et qui n'en était pas entièrement fausses, pourtant. Du moins s'était-il tut brusquement, en sentant un étourdissement le prendre un peu au dépourvu, plus causé par la migraine intensive et par le mélange de drogue qui naviguait toujours dans ses veines. Il espérait peut-être, quelque part, que Neal croirait qu'il avait perdu la tête, même si un brin, quand même. Ou plutôt ne l'avait-il jamais eu complètement. Parce que, parfois, c'était un problème que d'être surdoué, on franchissait parfois le seuil de la folie, sans trop s'en rendre compte. Mais il avait parlé. Plus que sa raison le lui aurait poussé. Même, il en avait trop dit.

Il retomba une fois de plus dans un silence fatigué et tira sur les menottes, sans y mettre grande énergie, comme pour faire passer la présence inusité de l'aiguille toujours plantée dans sa chair. L'allemand fini par relever un regard vers l'homme. Un regard fiévreux d'une haine qu'il s'amusait à déclencher à tout bout de champ. Une haine qu'il avait envie de lui cracher au visage. une haine qu'il se promettait de lui faire gouter, un de ces quatre, peu importe comment il y parviendrait.
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Neal Mathesson
Neal Mathesson

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MessageSujet: Re: [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences]   [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences] Icon_minitimeMer 22 Jan - 1:36


Il aurait pu se croire face à un pantin sans âme, un Pinocchio que la bonne fée aurait oublié de venir toucher de sa magie. Face à ce corps mou et sans énergie, on pouvait croire que le point d’équilibre était dépassé, la ligne franchie, pourtant il n’y croyait pas un instant, pas après que Viktor ce soit donné la peine de lui proposer cette sorte d’énigme. Alors il avait continué de l’interroger, insistant plus, encore plus, jusqu’à lui enfoncer la fine aiguille dans la cuisse, rappel de douleur physique moindre mais suffisant pour le faire réagir. C’était l’électrochoc, le déclic prompt à relancer la machine verbale de l’allemand qui commença à lui réciter tout et n’importe quoi à une vitesse folle et dans plusieurs langues. Rien de vraiment censé et à part lui donner l’idée de faire subir au criminel une marche forcée dans les prochaines heures ça ne l‘avançait pas beaucoup. Un nouveau seau d’eau froide avait toutes les chances de le calmer, mais Neal se retrouvait finalement comme noyé sous ce récital, ne sachant pas finalement si c’était juste de la folie ou si Viktor avait décidé de se payer un peu plus sa tête. Il avait finalement l’étrange impression de se trouver face à une leçon qu’on lui récitait plus qu’à une chose véritablement logique. Comme si sous la pression les dernières barrières de l’allemand finissait de s’écrouler et que d’un seul coup il ne désirait plus qu’une chose libérer tout ce qu’il avait retenu. Comme si dans un sursaut d’obéissance, il se lançait à lui raconter tout ce qu’il savait et avait retenu sur le chiffre cent, même si ce n’était que dans une simple ligne, le tout à une vitesse telle qu’on aurait pu croire qu’il craignait que Neal ne le laisse pas terminer dans le seul but de le torturer encore.

Et face à ce spectacle délirant, face à ce flot de connaissance improbable, les doutes de l’agent se renforçaient un peu plus, jusqu’à presque pencher vers les certitudes, comme si il n’y avait déjà pas assez de raison de douter et de se méfier de l’homme enchainé sur cette chaise. La limite entre le génie et la folie était une zone des plus floue et une intelligence inhumaine et tordue n’avait en soit rien de rassurant. Il lui fallait stopper ce trop plein de pensées, le court-circuiter, pour que ce flot verbal cesse et que Viktor lui donne les informations essentielles qu’il demandait et pas tout ce qui lui venait à l’esprit. Il s’était donc approché une fois de plus, seconde aiguille en main, prêt à piquer à nouveau, mais la simple menace semblait finalement avoir suffi à le faire taire quelques secondes. Du moins jusqu’à ce qu’il ne reparte de plus belle. Dans des paroles beaucoup plus censé cependant, et l’agent se recula pour les écouter avec la plus grande attention. L’allemand ayant arrêté d’affronter son regard, il ne pouvait juger de la non folie de ses dires par une simple confrontation visuelle, mais le contenu de ce qu’il disait était assez parlant pour que Neal choisisse de les classer dans les choses importantes sur lesquelles méditer. Parce qu’il avait reparler des bombes qu’ils avaient eu la mauvaise surprise de trouver la première fois où ils étaient venu le chercher. A coup sur s’il remettait la main sur les plans volés, il ferait vérifier chaque cm de l’adresse obtenue, au cas où une plaisanterie du même genre les y attendait.

Viktor s’était finalement tu, arrêtant son agitation qui avait encore renforcé ses blessures dans un dernier cliquetis de menottes, laissant le silence reprendre sa place. L’agent n’avait toujours pas bougé, assis sur cette chaise en face, affrontant ce regard de haine qui lui était entièrement adressé. Une haine surement aussi violente que pouvait l’être la sienne. C’était le regard d’un animal blessé, capitulant à regret et qui aurait sans doute mordu s’il l’avait encore pu. L’allemand se sentait perdu et il avait sans doute raison. Car comme l’avait si bien dit Isaac Asimov, dans la vie, contrairement aux échecs, la partie continue après echec et mat. Il avait perdu la partie face à Neal, mais ce n’était qu’un simple mouvement dans le jeu qui opposait l’allemand à la nation entière. On l’avait attrapé, on ne le laisserait jamais repartir. Pas volontairement du moins, il y avait trop de charges qui pesaient sur lui. Alors cent ans derrière les barreaux il ne devait pas être loin de la vérité, mais ça ce n’était pas lui qui s’en occupait.

« Bien…c’est l’heure de la pause. Nous rediscuterons de tout ça plus tard.»

Il la lui aurait accordé bien plu tôt si l’allemand avait accepté de capituler avant que tout ne soit lancé, mais sas doute le jeu aurait-il été trop facile venant d’un individu du calibre de Viktor. Il n’avait pas encore de réponses réellement claires à sa question mais c’était un début et quelques soins ne seraient pas de trop avant de continuer à l’interroger maintenant qu’il était brisé. Sortant de la cellule, Neal laissa agents et médecins entrer pour s’occuper de ses blessures, le réhydrater et lui offrir quelques heures de sommeil. Lui pendant ce temps il éplucherait tous les documents qu’il possédait en rapport avec le criminel pour trouver les traces de lieux portant le numéro cent, cherchant une piste de plus.

Une tasse de café noir et corsé pour le tenir éveillé, il avait laissé passer les heures suivantes seul et assis, tas de paperasses et de feuilles étalés devant lui. Il avait laissé le soin aux médecins et aux agents de surveiller Viktor, demandant à ce qu’on ne revienne le chercher que lorsque l’homme serait à nouveau assez lucide pour lui reparler. Chose rare il leur avait même laissé la possibilité de le sortir de sa cellule si cela semblait nécessaire. E t ça l’était parce qu’on ne pouvait pas éternellement lutter contre les besoins naturels. Alors même si l’allemand était encore loin de tenir sur ses pieds seul et d’avoir récupéré toutes ses facultés, un des agents avait pris le soin de le trainer hors de la minuscule pièce et de l’emmener jusqu’aux toilettes. Le seul problème c’est qu’il ne s’était pas assez méfié, pensant surement que l’homme était encore trop faible et brisé pour avoir un dernier élan d’instinct de survie et de fuite.
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MessageSujet: Re: [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences]   [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences] Icon_minitimeMer 22 Jan - 4:56


Il l'avait affronté, en silence, cette fois, dans une confrontation intimidante qu'il ne pouvait pas gagné, qu'il n'était pas en mesure de gagné, plutôt, la balance étant injustement trop inégale pour lui, c'était n'avoir aucune chance de succès. Et Neal le savait, il en profitait bien, ça, c'était une évidence. Pas besoin d'être un génie pour le concevoir. Suffisait juste de regarder cette indifférence dans ses réactions. À croire qu'il en prenait un plaisir sadique. Mais cet affrontement non-verbal eut un effet de déclic sur l'allemand qui se promis, d'une façon ou d'une autre, de lui faire payer. Peu importe comment. Peu importe quand. Ça arriverait.  C'était une machination monstrueuse qui s'était créée entre les deux hommes dans ce silencieux intermède.

Une pause. Avait-il bien compris où était-ce encore sous ouïs qui lui faisait vaguement défaut? Il observa l'homme se lever de cette chaise en métal face à lui et quitter la pièce, sans plus de cérémonie. Viktor les laissa finalement s'approcher de lui sans trop leur opposer de résistance. Ils étaient parés à l'éventuelle possibilité qu'il se remette à se tordre dans tous les sens pour échapper à leurs mains. Mais ils ignoraient un détail. un détail auquel même Neal ne semblait pas avoir pensé. Viktor était, bien malgré ce qui ne semblait pas l'être, plus tordu qu'on ne pouvait probablement le croire. Il avait l'air cinglé. Il avait l'air, parfois, de perdre complètement la tête. Il avait l'air délirant, fiévreux, tout sauf un homme stratégique. Un homme stratégique qui avait le cerveau tournant à vive allure. Et il n'attendait qu'une chose, une toute petite occasion qu'il n'avait pas encore eu et qui semblait lentement s'offrir à lui. Lorsqu'on le maintint contre le dossier de sa chaise et qu'on lui libéra son poignet droit, plus particulièrement amoché, il les observa, immobile, sans offrir d'opposition, et sans doute ceci l'aida-t-il en suite... donner l'impression qu'il capitulait complètement. Du moins s'était-il immobilisé jusqu'à ce qu'on lui balance du produit désinfectant sur les plaies vives, le faisait tirer violemment, une fois de plus, mais fut rapidement contrôlé. Puis on le laissa là, encore un temps. Et s'il avait accepté, en bout de ligne, l'eau qu'on lui offrait, il avait gardé les yeux grands ouverts. Il avait suffisamment regretté les avoir fermé la première fois. Il ne leur faisait pas confiance, à aucun d'entre eux. Il préférait veiller sur chacun de leur mouvement. Il préférait écouter chacune de leur moindre petite parole. Et ils pouvaient changer de langue si ça leur chantait ou se tenir suffisamment loin pour qu'il ne les entende pas: lire sur les lèvres n'étaient pas un problème non plus. Et s'il sentait, au fil des heures, son corps s'engourdir de fatigue, son esprit tournait et ressassait des idées qui volaient derrière ses yeux au bleu étrangement plus intense. Mais ça, fallait se planter droit devant lui pour noter la nuance. Et au bout d'un certain temps, on le libéra complètement. Il se méfia, d'abord, et resta assis en place, leur lançant un regard qu'un surplus de doute avait fini par assombrir. Mais on lui passa menottes aux poignets et on le fit se lever. Enfin, se lever... L'étourdissement lorsqu'il se retrouva debout fut si violent qu'il en tourna de l'oeil une seconde et se retrouva en moins de deux quasiment affalé à même le sol dans sa soudaine lourdeur si ce n'était qu'on le retenait. Une ou deux minutes peut-être s'écoulèrent avant qu'on ne retente de le mettre debout avec succès.

Se fut à pas d'abord un peu tremblant qu'un agent l'avait accompagné loin de sa cellule pour le diriger vers les toilettes, et il n'avait encore rien dit lorsqu'il l'accompagna à l'intérieur. Viktor tiqua une seconde et se tourna vers lui, gardant un air volontairement fatigué et confus, malgré son cerveau et ses idées fonctionnant à plein régime, donnant volontiers l'impression qu'il n'était certes pas en état pour quoi que ce soit. Mais il y avait quelque chose chez lui qu'ils avaient oublié d'analyser et de prendre en compte... Viktor était un être acharné et tout à fait imprévisible. Peu importe le nombre de coups qu'il se prenait. Il restait et resterait toujours un homme au cerveau plus actif que le corps, manipulateur, théâtral et impossible à entièrement comprendre. Il n'avait rien dit, mais l'agent l'avait pousser brusquement dans le cabinet et avait attendu derrière la simple porte de métal, d'où il pouvait observer ses pieds et son ombre. Il fit quand même ce qu'il avait à faire et lorsqu'il eut achever sa besogne, il attrapa le couvercle de la toilette, doucement, poussa un peu dans la porte pour donner l'impression qu'il essayait de sortir, grimpa sur la cuvette des toilettes... et insinua, d'une voix rauque et étourdie que la porte était coincée et qu'il ne pouvait pas sortir. Il entendit l'agent soupirer bruyamment. Et lorsqu'il poussa la porte un pu rudement, l'allemand ne prononça pas un seul mot de surprise et abattit le couvercle en vitre contre lui, sur le côté gauche du visage, l'assommant brutalement et l'envoyant momentanément dans les vapes. Le temps au criminel de descendre de son perchoir et de fouiller les poches de l'agent qui l'accompagnait.

«Je ne t'ai pas tué, j'espère. Non pas que j'en ai quelque chose à faire, mais... Je n'ai pas vraiment besoin de ça en plus.» lâcha-t-il dans sa langue natale en mettant la main sur une paire de clés. Il en testa plusieurs dans ses menottes jusqu'à parvenir à se libérer. Après quoi il traina le corps inanimé près du lavabo et le menotta à son tour aux tuyaux sous ce dernier, de manière a gagner du temps lorsqu'il se réveillera. S'il finit par se réveiller. En le fouillant encore une seconde voir s'il avait autre chose d'utile, il mit la main sur un bloque note dont il feuilleta rapidement les notes, et un crayon stylo. Il garda le crayon et lança le carnet dans la toilette qu'il n'avait d'ailleurs pas tirer, comme s'il s'agissait là d'une satisfaction vengeresse.

Lorsqu'il se redressa pour se glisser jusqu'au couloir, son cœur s'emballa sous la sensation enivrante de l'adrénaline qui lui fit, pour le moment, oublier ses blessures, sa migraine et tout le reste. Il abandonna le corps assommé derrière lui et prit un sprint impressionnant pour un homme dont tout le corps protestait. C'était seulement qu'il n'en ressentait pas encore les effets, trop emporté qu'il était sans doute vers cette illusion de liberté droit devant lui. il couru ainsi un moment. Un moment qui lui paru trop long. Mais la sortie, s'il la voyait, il concevait que c'était trop beau pour y croire, qu'un agent l'observa, étonné d'abord, puis donna l'alerte par radio avant de le menacer directement. Il n'était pas question de se faire reprendre comme ça... alors, lorsque l'agent lui tomba dessus, il serra le crayon et le lui planta dans l'oeil, sans un cri, sans un mot, sans prévenir. Direct. Sec. Agressif. Haineux, surtout. Il repoussa le corps hurlant. Hurlant... comme un son étrangement satisfaisant pour lui, en cet instant.

Ne pas rester, ses cris douloureux attireraient bien toute la population du Canada et des États-Unis réunis. Il s'était précipité sur la porte extérieure, sentant le tremblement excessif de ses mains l'empêcher de trouver la bonne clé, la porte étant tout de même soigneusement fermée. Et lorsqu'il y parvint, l'adrénaline retomba lors de sa première bouffée d'air fraiche. Il se rendit compte de sa vue trouble, de ses jambes sur le point de laisser tomber alors qu'il leur hurlait mentalement de continuer. S'il était essoufflé et sur le point de s'effondrer avant même d'avoir fait trois pas dehors, il se secoua et s'efforça d'avancer. Et lorsqu'il fut à plusieurs mètres devant, il du s'arrêter, sur une voiture stationnée là, s'appuyant dessus question d'éviter de se péter la gueule en tombant d'épuisement. Juste quelques secondes. Et en se rendant compte qu'il avait toujours les clés en main, il se mit à érafler la peinture noire volontairement, comme si c'était le seul moyen qu'il avait pour faire passer cette haine qui ne l'abandonnait pas. Peut-être parce qu'il savait qu'il n'irait certes pas très loin comme ça, son corps ne le lui permettant pas.

Il s'arrêta dans sa destruction de voiture devant la vitre du conducteur. Là, il y avait une veste étiquetée et appartenant au gouvernement, une ceinture et un pistolet rangé sur le siège. Il ne réfléchit qu'une fraction de seconde avant d'attraper la pierre trainant a ses pied, débris d'un vestige décédé et n'appartenant plus qu'au passé. Pierre en main, il fracassa la vitre sans plus de questionnement, attrapa l'arme à feu, retira le cran de sécurité et se retourna vers eux en les sachant plus près de lui, maintenant. Il se campa fermement sur ses pieds, même lorsque sa vision se troubla, même lorsqu'il se sentit sur le point de chavirer, il tenait bon. Il pointa d'abord l'arme à feu un peu vers n'importe qui... jusqu'à voir Neal entrer dans son champ de vision. Pour la première fois, il n'eut aucune réflexion. Il la pointa sur lui et tira. Sans hésitation, il tira, maladroitement. Il tira sur cet homme qui osait encore se pointer devant lui. Il tira de toute sa haine envers lui. Pour la première fois, l'intention de tuer lui traversa l'esprit.
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Neal Mathesson
Neal Mathesson

Agent de la CIA

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MessageSujet: Re: [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences]   [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences] Icon_minitimeJeu 23 Jan - 1:26


Combien de documents et de listes avait-il épluché ? Combien de cartes avait-il observé, cherchant ce lieu dont on avait fini par lui lâcher un indice. Des centaines, certainement plus si on comptait tout ce qu’il avait déjà étudié pour retrouver la piste de Viktor, et ça devait faire encore plus si l’on comptait en heure. Tiraillé par un début de fatigue, il ne laissait pas tomber pour autant, s’accordant à peine quelques pauses. Ce qui l’avait sorti de ses réflexions en premier c’était le grésillement de la radio accroché à la ceinture de l’agent à ses côtés. Il l’avait laissé partir voir d’ailleurs, attendant de voir ce qu’il en était du moins jusqu’à ce qu’il entende le hurlement de douleur lointain, réveillant toute son attention. Un coup d’œil aux écrans lui avait suffit pour voir que Viktor n’était plus dans sa cellule. Quittant son siège rapidement, il avait suivi les traces de l’agent qui était parti plus tôt pour vérifier ce qu’il se passait. Ce n’était peut-être rien, une simple fausse alerte ou l’allemand qui faisait des siennes mais il préférait s’en assurer.

Sauf que Viktor avait bien filé, échappant à son gardien alors que celui-ci le conduisait aux toilettes, et on dénombrait déjà un agent blessé. Calmant l’agitation de ses hommes, il les lança aussitôt aux trousses de l’allemand, furieux d’une telle erreur ou d’une telle incompétence il ne savait trop. Même si l’allemand n’était sans doute pas en état d’aller très loin, ce qui était au fond une chance pour ses hommes de mains, il avait néanmoins eu assez d’énergie pour en agresser plusieurs alors qui sait ce qu’il pouvait encore faire d’autre ? Si bien que Neal en était même à deux doigts de lâcher les chiens après lui au sens strict du terme. Viktor était dangereux, il l’avait toujours été certes mais là c’était différent. Après ce qu’il avait subi aujourd’hui il était comme un animal blessé et traqué et qui puisait dans ses dernières ressources pour s’échapper. De quoi en devenir encore plus imprévisible. A cet instant le criminel n’avait certainement plus rien à perdre et l’agent savait à quel point cela pouvait rendre dangereux et vers quels extrémité cela pouvait pousser. Après tout c’était son cas aussi, c’était bien pour ça qu’il ne reculait presque plus devant ce genre de chose.

Tout le bâtiment en alerte, Neal repartit au poste de contrôle où il avait installé un semblant de bureau, récupérant son arme qu’il avait pris soin de ranger avant chaque entrée pour se confronter à l’allemand. Le regard fixé sur les écrans des autres caméras de l’usine et de l’extérieur, il essayait de repérer le passage du criminel et l’endroit vers lequel il se dirigeait. Une fois trouvé, il s’était servi des radios, dispersant ses hommes en plusieurs groupes afin de prendre Viktor en tenaille, avant de les rejoindre.

Arme en main, il les avait rapidement rejoint à l’extérieur là où s’était arrêté Viktor, piégé parce que son corps trop à bout ne voulait plus suivre. Mais dans son malheur il avait fallu qu’il réussisse à s’emparer d’une arme qu’un imbécile avait oublié de mieux cacher. Une chance que Neal ait exigé qu’on le ramène vivant, pas sur que les agents dans un souci de bien faire s’en soit rappelé autrement. Et c’était sur lui que Viktor avait choisi de la braquer, maintenant qu’il était là, face à lui, pour lui barrer la route une fois de plus. Si certain s’était demandé si l’allemand oserait vraiment tiré, l’agent lui n’en avait jamais douté. Parce que ses deux là brulaient de la même haine l’un en vers l’autre, l’un pour ce qu’il avait fait, l’autre pour ce qu’il lui rappelait. C’était la rencontre des Némésis, l’affrontement entre les deux faces d’une seule et même pièce. Ce qu’il s’était passé dans sa tête à cet instant ? Peu de choses en vérité si ce n’est l’espoir. L’espoir que Viktor l’atteigne, parce que c’était la seule manière pour lui d’abandonner il le savait. Qu’il l’atteigne et que la douleur lui fasse enfin oublier celle qui lui meurtrissait le cœur. Avant de penser à se battre jusqu’au bout et de le menacer de son arme à son tour. Il voulait l’affronter jusqu’au bout, le fixant toujours alors que la détonation retentissait dans l’air, la balle lui passant complètement à côté. Manqué. Alors comme si ses pensées se remettaient en marche, il avait tiré sur l’allemand, dans ce jeu de survie, c’était soit être touché, soit toucher le premier.

Oh il ne voulait pas tuer l’allemand, le blessant seulement à l’épaule pour qu’il lâche cette arme, pour le rendre définitivement confus afin de pouvoir le saisir et le plaquer contre la voiture. Il ne fallait pas manquer Neal ou alors il fallait s’attendre à la riposte. Viktor avait gâché son coup, c’était à son tour. Le trainant à nouveau à l’intérieur, dans ce bâtiment dont il n’aurait jamais du sortir seul, le réinstallant sans ménagement aucun sur cette chaise, l’enchainant et l’entravant encore plus dans le but d’empêcher le moindre petit mouvement.

« Je vous avais pourtant dit que je viendrais moi-même vous chercher pour vous ramener sur cette chaise ! »

Et il l’avait abandonné là. Il avait seulement demandé à ce qu’on pose un garrot sur la blessure pour lui éviter de trop perdre de sang, avant de le laisser seul, sa blessure et sa douleur pour seule compagnie. Pendant ce temps ils avaient fait évacuer les deux agents mis  à mal par l’allemand lors de sa fuite. Ca n’avait pas pris énormément de temps, ce qui avait été plus long ça avait été de calmer sa colère à lui et on s’était d’ailleurs bien gardé de venir se mettre dans ses pattes à ce moment. Neal ne savait pas encore ce qui allait suivre, mais il savait que ce n’était pas une bonne idée qu’il rentre dans la cellule maintenant. Il avait seulement accepté que les médecins s’occupent de l’allemand, soignant et refermant la blessure, ne voulant pas que sa proie lui claque entre les doigts au dernier moment. Mieux valait aussi qu’il s’accorde un temps de repos le temps de regagner son sang froid. Ce sang froid, cette presque indifférence qu’il affichait face à tout ce qui se passait, c’était une sorte de barrière de sécurité qu’il s’était installé. Un moyen de se retenir et de ne pas plonger dans l’abime face à ses propres actes. Si il avait tant l‘air d’une machine sans âme par moment c’est parce que cette dernière il la mettait en lieu sur, loin de tout ça, loin de toute ses éclaboussures et taches que la haine et la colère laissaient sur lui. Il avait encore un cœur, encore de la pitié, mais il les cachait et les abritait de peur qu’on ne vienne l’en priver un peu plus. Il n’était pas aussi froid qu’il le laissait paraitre, il n’était pas inaccessible, mais la route pour l’atteindre pouvait être longue si l’on ne trouvait pas les bons raccourcis.

Et après un temps il était revenu, dans cette cellule, sur cette chaise, face à son ennemi. Un ennemi qu’il venait de se créer de toute pièce. Un adversaire à sa mesure, redoutable et terriblement dangereux. Parce que la pire haine n’était pas une chose innée, la sienne en était un exemple. Il ne jouerait plus au jeu de l’allemand, à moins que ce dernier n’insiste tant pour que tout recommence du début mais il en doutait.

« Vous auriez du me tuer. Ou alors continuer de fuir, parce que maintenant il n’y aura plus de deuxième chance. Et si vous voulez éviter quelques désagréments supplémentaires vous feriez mieux de me dire l’exact endroit où trouver les documents. »

Neal voulait en finir. Sa patience commençait à s’user et même s’il ne le montrait pas il était inquiet de l’état des deux agents évacués. Et Viktor dans son état n’était pas forcément à même de lui résister encore.
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MessageSujet: Re: [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences]   [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences] Icon_minitimeJeu 23 Jan - 4:41


Le coup de feu avait retentit violemment à son oreille. Il n'avait pas vu la volée d'oiseaux dans son dos. Il avait vu les réactions, rapidement évaluées. Mais il avait fixé son regard froid sur le mathématicien, espérant, d'une façon ou d'une autre, le voir tomber. Mais il resta debout, à braquer son arme contre lui à son tour. Et s'il était tombé sous sa balle? Il s'était attendu à entendre siffler à son oreille, à subir une pluie de métal et à y succomber. Et peut-être était-ce qu'il avait espéré, sans trop s'en rendre compte, en réalisant qu'il était perdu. Perdu, anéantit, plus rien. Alors que restait-il? La question resta pendu dans son esprit une demi fraction de seconde, le temps d'entendre une détonation qui ne venait pas de lui. Il y eut le bruit, et il y eut le cri de surprise qu'il poussa. La douleur lui vrilla l'épaule, s'étendit jusqu'au cou, au torse, au bras. On lui aurait laissé une seconde de plus et il se serait effondré de lui-même. Fin. Terminé. Game over, welcome in Hell. Il avait sentit le corps le plaquer en arrière et il ne lui avait offert aucune résistance, se laissant secouer comme un prunier. Il se trouvait dans un état tel qu'il ne réalisa pas qu'on lui avait fait franchir le seuil de sa petite cellule et il ne semblait reprendre un début d'esprit que lorsqu'on le rattacha si solidement que bouger ne lui passa même pas par la tête. Il resta là, immobile, à vainement tenter de garder la tête droite. Mais trop, c'était trop. Et il n'était pas un surhomme. Il avait changé de teinte entre le stationnement et sa chaise, prenant une couleur blême et moins vivante. À croire que non seulement ses pensées avaient cessées de fonctionnées en se prenant cette belle, mais tout son corps aussi avait été mit hors tension. On avait éteint sa lanterne. On avait éteint le feu de son esprit bouillonnant. C'était le noir. Mais ça ne lui semblait pas aussi confortable que ce qu'il avait bien pu imaginé sur le sujet. Alors lorsqu'il ouvrit les yeux dans ce silence, dans cette solitude, il grogna, d'abord. Il avait jusqu'à maintenant tout supporté du mieux qu'il avait pu, mais ça lui semblait trop, à présent. Il sentait encore les griffes contres son ventre. Il sentait encore l'aiguille absente dans sa cuisse. Il sentait encore le frottement du métal contre ses bras. Dans sa tête, c'était le chaos. On aurait dit que ses murs incontournables qu'il s'était toujours créé pour vaincre le monde s'étaient effondrés, s'étaient noyés. Il se noyait. Il s'étouffait dans sa propre catastrophe, dans sa propre déchéance. Un nouvel étourdissement et il ne fit pas long feu à se regarder comme il pouvait pour constater les dégâts de sa propre obstination. Puis de sombrer dans le noir. Noyé. Il se noyait.

Et lorsque Neal revint, il avait beau avoir rouvert les yeux, il ne sembla pas immédiatement le voir, comme un mauvais rêve venu lui embrouiller davantage l'esprit. Il l'observa sans réellement le faire, comme s'il était sur le point de retourner dans les vapes qu'il venait de quitter et qui le veillait, entre deux pensées peu logiques, comme s'il espérait encore s'en sortir, d'une manière ou d'une autre. Mais la vision de l'homme, assis devant lui, lui brimait cet espoir. Il n'y avait que haine pour lui. Il n'y avait plus rien. Qu'une haine infinie. Une haine qu'il n'arrivait pas... qu'il n'arrivait plus à exprimer. Neal avait parlé. Il avait écouté, même si sa tête ne semblait pas tout à fait en place sur ses épaules, vacillante, embrouillée. Il ne répondit pas sous la menace. À vrai dire, ça ne le faisait plus broncher. Ça ne le faisait plus rire non plus. À vrai dire, plus rien ne semblait vraiment pouvoir le faire réagir. Il semblait sur le point de perdre complètement le fil de la réalité, une fois de plus, lorsqu'il baissa de nouveau la tête, qu'il laissa complètement retombé, comme si elle ne lui appartenait plus.

«D'accord...» lâcha-t-il enfin de cette voix rauque de la bête indomptable et sauvage que l'on était enfin parvenue à briser. La voix d'un homme qui capitulait. La voix d'un homme qui sentait que ça ne valait pas la peine de se battre pour quelque chose qui n'en valait peut-être plus la peine, à présent: il avait trouvé une obsession bien plus étonnante que des bouts de papiers, même si tout son corps ne semblait pas le voir de cette façon.

«Une condition... Vous m'y amener ou je me tais à jamais

Et se taire à jamais, il en était bien capable, ce n'était pas à en douter. Malgré son état, il pouvait décidé de ne plus rien dire, dans l'obstination éternelle faisant partie de son caractère même. Et tant pis si ça n'enchainait pas l'agent. Tant pis si dans la tête de l'homme, sa raison lui criait non. L'allemand y tenait. Il capitulait, certes, mais ceci devait se faire à sa façon et tant pis pour eux s'ils s'y opposaient. Alors, lorsqu'on accepta sa proposition, il eu un rire léger, un peu triste, qui lui secoua le corps inerte. Alors il tint promesse et raconta... cent était le nombre chanceux de son père. Et c'était aussi l'adresse d'un petit chalet où il avait grandit, lorsqu'il était arrivé en Amérique. Un petit chalet dans le fin fond des bois, déserté, sentant le moisi et au bois dangereusement pourri.

«Il y a juste... Il faut récupérer l'ourson... l'ourson chez flics.»

À vrai dire, parler lui semblait à présent si pénible qu'il préféra se taire. C'était terminé. Il n'y avait plus rien à dire. Il avait déjà prévenu sur les pièges qu'il avait installé en parlant des bombes. Et s'ils ne lui faisaient pas confiance sur ce coups, ils y laisseraient tous la vie, lui compris. Alors oui, il préféra préciser pour l'ourson qu'on lui avait confisquer et que ces crétins d'agents avaient omis de récupérer.
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Neal Mathesson
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MessageSujet: Re: [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences]   [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences] Icon_minitimeVen 24 Jan - 0:52


On ne riait plus. De quelque côté que ce soit, la plaisanterie avait assez duré. Comme si sortir les armes et le bruit des coups de feu à leurs oreilles avaient donné une dimension encore plus terrible à tout ça. Avec deux hommes à l’hôpital Neal avait tout sauf envie de rire et Viktor avec son évasion raté ne devait pas le vouloir plus. Il était sans doute temps que ce petit jeu cesse, que la partie prenne fin. Alors il était revenu s’assoir en face de l’allemand, lui posant cette même question, sans détour aucun cette fois ci. Sans artifice, ni menace pour le faire parler. Et l’homme avait capitulé ou presque. Il exigeait une chose en échange de son aveu, comme si il en avait encore le pouvoir. Pourtant c’était bel et bien le cas, forçant Neal à y réfléchir. Pouvait-il vraiment se permettre de refuser sa présence ? C’était toute la question et la réponse ne lui paraissait pas évidente au premier abord loin de là. Prendre le risque de refuser et essayer de continuer à le faire parler, c’était aussi prendre le risque de le perdre et de n’en rien tirer. C’était plus sûre pour lui et son équipe mais à quel prix ? Accepter en revanche c’était gagner du temps, un temps qu’il avait déjà beaucoup perdu depuis le début de toute cette affaire, mais il lui faudrait redoubler de prudence pour éviter le moindre piège également. Les arguments en balance les uns contre les autres, il avait néanmoins fini par accepter, bien qu’un peu contraint.

Neal avait bien noté toutes les indications de l’allemand avant de quitter la cellule une fois de plus et de commencer à organiser le déplacement. Après avoir localisé le chalet sur une carte, il avait demandé à l’équipe médicale de s’occuper de Viktor et de le remettre sur pied de façon à supporter le voyage. Quelques heures de sommeil forcé, un meilleur soin de ses blessures, le temps pour lui d’envoyer chercher l’ours resté avec quelques autres affaires au dépôt de la police. Comme si demander à ce qu’on amène l’allemand n’avait pas semblé englober toutes les affaires saisies. Et dans une hâte un peu grande il ne s‘en était pas rendu compte non plus. Dans le même temps, il avait envoyé une partie de l’équipe en éclaireur au chalet, afin de vérifier le terrain et de manière à avoir une meilleure idée de ce qui les attendait, sans entrer bien sur. Qui sait quel genre de piège autre que des bombes l’homme avait-il été capable de mettre pour protéger les plans. L’expérience de l’entrepôt suffisait largement à éveiller toute sa méfiance et il fallait bien vérifier que Viktor ne les envoyait pas en pleine embuscade. Un Viktor dont il devait attendre le presque réveil pour le moment si il voulait pouvoir l’amener jusqu’au chalet. Parce qu’après sa petite évasion l’allemand ressemblait plus à un cadavre qu’à être humain en bonne santé. Ils n’avaient pas le temps pour lui fournir des soins complet mais juste de quoi éviter qu’il ne tombe dans le coma et qu’il tienne un peu sur ses jambes.

Toujours méfiant des conseils de Viktor, Neal avait examiné l’ourson une fois celui-ci récupéré, mais n’avait rien relevé de dangereux. La seule chose qu’il avait trouvé c’était une petite clé en plastique bien caché à l’intérieure de la peluche et qu’il aurait sans doute raté sans cet examen approfondi. Pas certain que a clé soit le seul élément caché, il avait continué de suivre le plan qui consistait à emmener Viktor avec eux. Il avait fini par ordonner l’embarquement, profitant de l’état un peu groggy de l’allemand pour lui remettre le tissu noir sur la tête, le libérant de quelques entraves pour le porter à demi jusqu’aux véhicules et le faire monter dedans. Cette fois-ci l’agent avait d’ailleurs décidé de ne pas lâcher le criminel d’une semelle, gardant l’ours en peluche et la clé avec lui. Avec Viktor, l’ours pouvait parfaitement avoir plusieurs utilités autres que cacher la clé, alors autant tout faire suivre. Ils avaient ainsi roulé un moment, s’enfonçant à un moment donné dans les bois jusqu’à finalement atteindre le chalet où les attendaient le reste des agents. Ces derniers avaient eu le temps d’inspecter le lieu de l’extérieur ainsi que les alentours, le tout sans rien toucher ou ouvrir bien évidement. Descendant de la voiture, Neal était resté au côté de Viktor qui avait totalement repris conscience et qui était soutenu par un des agents chargé ainsi de le tenir à l’œil.

« Nous voilà arrivé. Dites nous où sont caché les documents maintenant. D’ailleurs j’espère que la porte n’est pas piégé ?»

Son équipe avait plus ou moins vérifié mais l’intelligence de Viktor lui permettait de mettre au point des pièges bien particuliers à son avis. Ils étaient donc entrés dans le chalet à l’abandon, prudemment, Neal guettant le moindre petit élément suspect ou qui indiquerait un possible traquenard. Parce qu’il n’avait toujours pas confiance en l’allemand, mais n’avait d’autre choix que de suivre ses directives, ne pouvant prendre plus de risques. Après tout il ne leur avait pas menti sur la façon d’arrêter les bombes dans l’entrepôt. Détaillant le lieu du regard, Neal avait essayé d’imaginer quelque seconde ce qu’avait du être le chalet quand on y vivait encore avant de finalement se tourner vers Viktor toujours retenu par l’un des agents.

« Alors je vous écoutes, que faut-il faire maintenant ? A quoi sert cette clé que vous cachiez dans l’ourson ?»

Essayant de cacher et dissimuler son malaise au mieux, il scrutait l’allemand du regard, méfiant, veillant à détecter le moindre signe de coup tordu qui lui passerait par la tête dans un dernier élan de survie ou de désespoir. Car même ici, le criminel était toujours acculé, ne pouvant pas plus prendre la fuite que la fois précédente, ses entraves et tous les agents l’en empêchant. Cette fois-ci c’était sans doute réellement la fin, car une fois que Neal aurait récupéré les documents dérobés à la NASA son travail s’arrêterait et Viktor passerait dans les mains d’autres. Parce qu’on lui reprochait encore bien d’autre chose, mais ce n’était pas son affaire. Même si les découvertes qu’il avait faites au sujet de l’allemand le poussaient à suivre la poursuite du dossier avec le plus grand intérêt.
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MessageSujet: Re: [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences]   [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences] Icon_minitimeSam 25 Jan - 3:50


Il avait l'impression d'avoir baissé les bras, d'avoir abandonné tout ce pour quoi il s'était battu jusqu'à maintenant. Et en observant le dos de l'homme qui quittait la pièce, il se fit une promesse. Une promesse terrible. Celle de ne pas perdre complètement. Et il n'oublierait pas. Il n'oubliait jamais. Il n'oublierait pas un affront pareil. Pas une violence telle. Pas une indifférence comme on lui en avait fais preuve. Il n'oublierait pas son regard de mépris. Il n'oublierait pas la douleur. Et il ne pardonnerait pas. Viktor ne pardonnait jamais. Il ne s'offensait guère non plus, mais lorsque ça se produisait, c'était une guerre sanglante de pensées qui se déclarait silencieusement. Et nul ne pouvait en sortir tout à fait indemne. Ni lui, ni l'ennemi. Et Neal? L'homme s'était lentement glisser dans les pensées les plus impulsives et obsessionnelles de l'allemand. Il s'était promis de mener l'échec à mat, lorsqu'il était sortit de sa petite cellule, où il n'y avait que des chaines pour entraver ce flot de haine de se déverser librement. Neal était un homme dangereux, il n'en doutait pas. Mais quelque chose de plus profond s'était brisé chez le mutant lorsqu'il avait appuyé sur la détente. Il n'avait pas réfléchit. Son cerveau c'était alors arrêté sur la seule option qui lui semblait probable: l'abattre. Comme une proie. Comme un oiseau en plein vol. Seulement l'abattre. C'était la seule idée qui avait passé la frontière de sa logique à ce moment précis. Et c'était bien la première fois où il n'explorait pas toutes les possibilités qu'il avait. L'agent avait beau l'entraver, l'enchainer, l'assommer... Viktor n'hésiterait pas pour le poignarder s'il en avait l'occasion. Il le souhaitait, au fond, que l'acceptation de l'homme face à sa proposition l'amène à de nouveau tenter sa chance. Même s'il le savait assez brillant pour ne pas la lui donner. Il n'hésiterait pas une seconde à lui briser le corps. C'était aussi ça, être dangereusement haineux. Et l'agent se frottait probablement au cerveau le plus tordu de New-York.

Il avait résisté, du moins tenté de résister contre la nouvelle dose d'injection qu'on lui fit. Un peu vainement. Son corps s'était alourdis et il avait perdu le fil de leurs mouvements autour de lui. Puis il avait sombré. Il ne savait pas combien de temps il était demeuré dans cet état de torpeur léthargique quasi comatique. Il n'avait pas non plus eut conscience qu'on avait pensé ses poignets, qu'on avait coud la blessure par balle, qu'on l'avait bourré d'analgésiques. Lorsqu'il se réveilla à moitié, ou au quart, plutôt, on le détacha en le secouant un peu pour le faire réagir. Auraient-ils eu peur qu'il ne claque d'une réaction allergique inconnue à un des produits qu'on lui avait donné? Ça aurait bien été le comble. Le bout du bout. Et le voilà plongé dans le noir, une fois de plus, guider à l'aveuglette. Non pas qu'il était sur le point de se rendormir si on le faisait asseoir, mais ce n'était pas forcément une sensation agréable. Mais il sentit tout de même la bouffée d'air frais lorsqu'ils sortirent. Juste le temps du moins pour qu'on le pousse sur la banquette d'une voiture dans laquelle il se calla, avant de se remettre à somnolé encore, sous l'effet des sédatifs toujours présents dans son organisme fragilisé. On l'avait secoué à quelques reprises: on ne voulait pas non plus qu'il soit totalement zombie en arrivant sur les lieux.

Lorsque la voiture s'arrêta, qu'on le fit sortir et qu'on lui retira le sac noir de sur la tête, il ferma d'abord des yeux devant l'éclat terne de la lumière naturelle du jour, comme quoi il en avait un peu perdu l'habitude. Puis lorsqu'il se fut habitué, il fixa son regard sur la cabane en bois pourri. C'était une image nostalgique poignante dont il ne voulait, malgré tout, rien démontrer. Il entendit la voix de l'homme à côté de lui, mais mis une instant à réellement réagir, absorbé dans cette étrange contemplation, comme si l'enfance ne l'avait pas quitté, comme s'il n'y avait ni menottes, ni agents, ni ennemi près de lui. Qu'un souvenir. Aux mots ''porte piégée'', il tourna son visage ironique vers Neal.

«Non. Enfin... Pas celle-là, du moins

Un sourire amusé s'était malgré lui dessiné sur ses traits fatigués. Se méfier de lui et de son cerveau, c'était probablement la meilleure façon de rester en vie. Mais ils ne réalisaient peut-être pas qu'en leur ayant suggérer de les accompagner, qu'il leur empêchait peut-être de crever là. C'était un service rendu, après tout. Mais il avait bon fond, malgré la lueur toujours haineuse qui lui traversait le regard lorsqu'il l'observait. Il les prévenait au minimum que quelque chose les attendait, sans mentionner de quoi il s'agissait. Il y avait être sympa et être con.

Mais il avait un peu laissé la présence agressante de côté lorsqu'ils entrèrent dans le chalet. Il s'amusa de leur prudence exagéré. Il n'était pas cinglé au point d'avoir piégé tout l'endroit, quand même. Non? Peut-être bien. Son regard se porta sur l'intérieur et son air gamin, enfantin s'évanouit comme un souvenir, comme un rêve, comme une pensée fragile qui le veillait, doucement, dans la pénombre lourde des lieux. Il entendait encore les rires. Il entendait encore les chants. Il sentait encore l'odeur du feu crépitant dans le foyer. Il percevait encore le parfum matinal de l'eau de toilette. Il percevait les bruits de l'eau dans le lac. Il s'imaginait encore la puanteur du chien arrosé par une moufette sauvage. Et lui, comme un brave chevalier à épée affrontant le monstre malodorant aspergé du poison naturel aux relents si répugnants qu'il ferait fuir le plus doux des oiseaux.

Puis de nouveau, le son de sa voix grave vint interrompre ses divergences lunatiques du moment. Comme quoi, le mathématicien se plaisait à le faire revenir sur terre, ne serait-ce que par ce timbre de voix qu'il ne tolérait plus. Il repris son air ironique et moqueur en reportant son attention sur lui et son impatience.

«Vous m'avez clairement fait comprendre que je ne devais pas sous-estimer votre intelligence. Je suis déçu de votre manque de jugement... Une clé ouvre des portes, des coffres, des secrets. Elles sont lourdes, en bronze, en argent. Et une clé en plastique alors? Allons, réfléchissez...»

Il continua de sourire en l'observant de ce regard si intense qu'il en mettrait n'importe qui mal à l'aise. Il parvenait à jouer, malgré son échec cuisant. Il parvenait a lui faire comprendre, ou tentait de lui faire comprendre que malgré tout, il n'avait pas gagné sur lui autant qu'il se l'imaginait probablement. On ne vainquait pas Viktor en le forçant à supplier de l'achever. On ne le vainquait pas en contournant ses règles. Mais le battre sur son propre terrain, on osait guère s'y aventurer très longtemps. Il était une énigme à lui seul, et Neal avait préféré détourner les règles pour mettre les siennes en place.

«Vous croyez avoir gagné une guerre contre moi. Vous ne vous rendez pas compte que je suis toujours de la partie. Ouvrez la porte normalement: vous mourrez. Ne m'amenez pas avec moi: mourrez. Ne m'écoutez pas: mourrez. Vous faites comme si vous aviez vaincu, mais j'ai tout de même toujours un pas d'avance sur vous et se sera toujours ainsi.»

Et c'était vrai. Neal aurait pu refuser. Et il aurait sans doute plus risquer qu'en l'amenant. Peut-être serait-il parvenu à ouvrir la porte de la chambre d'enfant délabrée. Peut-être aurait-il déjoué le piège. Mais Viktor était de ça qu'il prévoyait toujours bien plus que le nécessaire.

«Alors allez-y... ouvrez la porte. La pièce ne contient qu'une boite. Elle n'est pas verrouillée..

Il ne savait pas si Neal pouvait réfléchir suffisamment pour comprendre tout le danger qu'il leur exposait en sous-entendu. Une porte fermée, une boite non verrouillée, une clé de plastique. Il voulait voir. Il voulait voir sa réflexion, comprendre comment il fonctionnait. Et il l'invitait une fois de plus à jouer avec lui....
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Neal Mathesson
Neal Mathesson

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MessageSujet: Re: [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences]   [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences] Icon_minitimeSam 25 Jan - 23:51


Il n’aimait pas ça, être perdu au milieu de nulle part, à découvert et à la merci du moindre piège tordu d’un Viktor qui malgré toutes ses entraves était encore capable de se jouer d’eux. Dans cette cabane perdue au fond des bois, ils étaient finalement tous vulnérable. C’était trop de paramètres, trop de possibilité, trop d’imprévu pour qu’il puisse tout contrôler comme il le faisait à l’entrepôt. Et il détestait. Autant qu’il détestait l’allemand et son esprit trop tordue de malice pour être tout à fait normal mais qui ne faisait que renforcer son envie de le combattre. Il pouvait se foutre de sa gueule autant qu’il voulait, confondre manque de jugement et excès de prudence, il ne ferait jamais foncer Neal tête la première là où il voulait. Ils manquaient de préparation à ce stade alors, oui Neal considérait désormais que chaque porte, chaque lame de parquet ou chaque mur pouvait être plus qu’il n’y paraissait. Parano ? Sans doute un peu, mais au moins l’agent avait accepté depuis longtemps sa vulnérabilité et ce n’était pas lui qui pêcherait par arrogance. Un prix que Viktor semblait encore vouloir ignorer. La porte d’entrée n’était pas piégée, mais une autre oui, ça il l’avait compris dans le sous-entendu. Que pouvait-il y avoir encore d’autre ? Sa conscience lui soufflait un tas de chose.

Mal à l’aise il l’était depuis qu’ils étaient sortis de la voiture et le regard de Viktor avait tout pour l’amplifier. Un regard clair qui lui disait que certainement l’allemand était loin d’en avoir fini et qu’il n’avait que l’envie de lui rendre la monnaie de sa pièce. Il l’avait bien prouvé en tentant de lui tirer dessus. Neal n’était pas assez fou pour ignorer la menace et il était prêt à répliquer à la moindre tentative à la moindre occasion, parce qu’au final l’homme lui devenait tout bonnement insupportable, le narguant de tout ces mots. Et il n’avait pas tord, ce qui était au fond encore plus agaçant, car oui Viktor avait toujours un pas d’avance sur lui, sinon jamais il ne l’aurait trainé jusqu’ici. Ils ne luttaient pas armes égales, l’agent étant sans doute trop normal ou juste assez tordu pour pouvoir seulement survivre face à un homme comme lui. Et là devant cette seconde porte, il savait qu’il n’avait qu’un maigre choix, un choix qui impliquerait toujours l’allemand. C’était toujours un jeu pour lui. Un gigantesque jeu de vie et de mort, dont Viktor était pour le moment maitre, l’invitant à ouvrir la porte.

Ne pas répondre à la provocation, surtout pas. Garder la tête froide et réfléchir à toutes les informations qu’il avait en main c’était la clé. La clé. Observant la clé de plastique dans sa main, il repensait aux mots de l’allemand. Une clé servait à ouvrir des portes et des coffres, cette clé avait donc une place. Mais une clé de plastique ça ne déverrouillait rien. La porte était piégée, il n’en doutait pas, inutile de l’ouvrir normalement. Dans ce cas le bout de plastique était certainement la "clé" du piège. Et la place d’une clé était dans la serrure. Le calcul était simple après ça. Il en était là de ses réflexions, mais avant de tenter la moindre manœuvre, il saisit l’allemand par le bras, l’amenant à ses côtés. C’était simple si Neal devait faire un pas, Viktor le ferait aussi, il ne prendrait pas plus de risques. Neal n’aimait pas les choix que le criminel lui laissait et depuis le début il avait choisi de ne pas jouer uniquement selon ses règles, en inventant d’autres alors pourquoi changer maintenant ?

« Comme vous l’avez dit si j’ouvre normalement, je meurs. Si je ne vous écoute pas, je meurs…Laissez moi néanmoins ajouter ceci ; si je meurs vous mourez. Si je me trompe, vous mourez. C’est assez clair. »

Oui inventer de nouvelles règles c’était sa meilleure chance de survivre dans une lutte où il ne disposait pas des mêmes atouts que son adversaire du départ. Et il était doué pour ça, trouver les solutions, les troisièmes choix. Glissant la clé dans la serrure de la porte, il avait ensuite tourné son regard vers l’allemand, le fixant droit dans les yeux alors qu’il tournait la poignée de la porte d’une main, maintenant Viktor à ses côtés de l’autre. L’homme l’avait dit lui-même non ? La porte n’était pas verrouillée, du moins pas de manière classique, alors inutile de faire tourner la clé. Et si le criminel lui avait tendu un piège dans ses paroles il allait vite se retrouver coincer aussi. Oui si il devait sauter dans un piège tordu du criminel, il se ferait un plaisir de l’entrainer avec lui jusque dans la tombe. Ouvrant la porte, il avança de quelques pas, entrainant le criminel dans la chambre, récupérant au passage la clé. Si Neal ne se trompait pas il y avait encore bien des chances qu’elle soit utile.

« Au tour de la boite maintenant. »

L’agent qui avait soutenu Viktor le temps du voyage les suivait toujours, bien que nettement plus en retrait, alors que le reste avait préféré attendre plus loin. Et comme l’allemand l’avait dit la boite était là à les attendre. Pas besoin de retourner chaque coin de la pièce à sa recherche, Neal avait juste besoin d’avancer et de glisser la clé une fois plus avant d’ouvrir la boite. Il avait continué de faire suivre le criminel, le maintenant toujours fermement par le bras. Ce n’est qu’une fois devant cette dernière qu’il s’était enfin décider à le lâcher, faisant signe à l’homme qui les suivait de tenir l’allemand à l’œil. Il avait ensuite introduit la clé en plastique dans la serrure, neutralisant le piège alors qu’il soulevait le couvercle de la seule chose qui le séparait désormais des documents qu’on l’avait chargé de reprendre. Et sans doute cette sorte d’aboutissement lui prenait trop l’esprit pour remarquer que Viktor avait bougé, se rapprochant de lui, avant de passer ses bras par-dessus sa tête et de tenter de l’étrangler de ses menottes. Et l’agent toujours en arrière n’avait pas eu le temps de réagir non plus. Les forces de l’allemand n’étaient peut-être pas très grandes mais elles avaient néanmoins été suffisantes pour entrainer le géant en arrière, lui faisant porter les mains à son coup pour tenter de desserrer l’étau qui le prenait à la gorge. Luttant, Neal avait fini par repousser violement Viktor contre le mur, avant de se dégager de sa prise, lui fracturant un poignet au passage.

« Cette fois ci c’est terminé ! »

Furieux, il laissa l’agent s’occuper de Viktor toujours plaqué au mur, retournant vers la boite ouverte, récupérant les documents à l’intérieur, les brandissant sous le nez de l’allemand. Le message avait été clair pour Neal une fois de plus. Il avait bien compris les intentions du criminel envers sa personne. Et il espérait bien faire passer un message tout aussi clair. Pour chaque coup, il y aurait riposte, alors mieux valait ne pas le rater. Ressortant de la chambre puis du chalet, il avait ordonné à tout le monde de remonter en voiture. Il avait seulement pris soin de vérifier que tout les papiers semblaient bien être là le temps qu’on masque une fois de plus Viktor et qu’une nouvelle injection commence à le rendre vaseux, avant de tous repartir pour le bâtiment à l’abandon qu’ils utilisaient.
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MessageSujet: Re: [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences]   [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences] Icon_minitimeMar 28 Jan - 15:14


Ils étaient toujours devant la porte de la chambre. Il sentait l'homme hésiter, d'abord, dans une réflexion tourbillonnante de ce qui était bon ou non de faire. Ils s'étaient observé, comme de coutume, l'un comme pour déceler les secrets de l'autre; l'autre comme pour comprendre ce à quoi il pensait. Puis l'homme s'était mis à réfléchir plus concrètement il l'allemand ne pipa mot. Et lorsqu'il se décida de ce qui lui semblait sans doute le mieux à faire, il l'attrapa, brusquement, l'attirant à lui, cherchant sans doute à lui faire comprendre que où qu'il aille, il l'accompagnerait, sur ce quoi. Que croyait-il? Qu'en entrainant Viktor pas à pas avec lui, que ça lui éviterait de se prendre un piège en pleine gueule? Viktor n'était certes pas suicidaire au point de se jeter dans ses propres pièges. Il observa son excès de prudence en souriant, doucement, dans sa barbe de quelques jours. Il se laissa volontiers entrainer dans la pièce, jusqu'au coffre et il observa une fois de plus, en espérant peut-être que l'homme ouvre le coffre avant d'y glisser la clé malgré ce qu'il avait dit, espérant peut-être qu'il ne croit pas un traitre mot de ce qu'il pouvait lui raconter.

Puis ils entrèrent dans la chambre. Cette haine en lui s'était momentanément apaisée lorsqu'il mis le pied à l'intérieur d'un souvenir qu'il avait cru avoir oublié, mais qui était toujours frais à son esprit, comme s'il avait s'agit du jour précédent. Et il ne savait pas s'il devait détourner les yeux des souvenirs qui assaillaient son esprit comme d'un rêve sans fin, se transformant peu a peu à cauchemar. Aurait-il dû choisir cet endroit? Ça lui semblait être le plus probable. Ça lui semblait comme un ultime respect à la mort, à la vie, au passé comme au présent. Une excuse silencieuse qu'il leur faisait. Pas à Neal. Viktor n'était pas de nature rancunière. En fait, il n'était pas de nature à se mettre en colère, tout simplement. Mais lui... Il ne pardonnerait pas. Il n'excuserait pas. Et il avait l'intention de le poursuivre à son tour jusqu'à lui arracher le cœur lui-même, s'il le fallait. Ho non, il ne savait pas à quel point il pouvait devenir dangereux. Il ne faisait que se l'imaginer, s'en douter, peut-être, mais il n'avait certes pas vu la capacité entière de ses pensées. Et il gouterait à sa haine.

Neal s'était penché en avant. Il était demeuré debout, à ses côtés, l'observant, attendant. Il l'avait regardé glisser la clé. Il l'avait regardé poser ses mains humaines sur le couvercle en vieux bois et s'apprêter à l'ouvrir. Il avait bouger d'un pas en arrière. Mais l'homme ne s'en rendit pas compte, et ça lui fit décrocher un sourire en coin. Il serra des poings et passa, en une fraction de seconde, la chaines de ses menottes à la gorge de l'agent gouvernemental qu'il tira agressivement en arrière. Mais il y avait cette blessure à l'épaule qui retenait sa force en le tiraillant. Il le sentit forcer contre lui, lui attrapant les mains et reprendre son équilibre qu'il avait soigneusement débalancé dans son mouvement d'agression. Viktor avait choisit de prendre chaque faille, chaque minuscule occasion pour lui faire preuve de cette haine violence qu'il ressentait envers lui. Et il lui avait tourné le dos, un instant. Ça lui avait suffit. Amplement. Évidemment, ça ne dura pas. Il s'y attendait. Il n'allait pas le tuer en tentant de l'étrangler. Mais il essayait. Il essaierait, à chaque fois que la possibilité s'offrirait à lui.

Puis, l'homme reprit contenance. Non pas qu'il était plus vivant que lui en cet instant, mais l'allemand ne lui résista pas un seul instant. Il manqua de souffle lorsqu'on lui plaqua le dos au mur. Et hurla par réflexe à l'oreille de l'homme lorsqu'il sentit l'os craquer puis céder violemment à la pression qu'on lui faisait au poignet. La douleur fut telle et son endurance si durement affaiblit que sa vision vira au noir une seconde et heureusement qu'il était toujours bien retenu contre le mur, il n'aurait sans doute pas garantit pouvoir tenir sur ses pieds à ce moment-là.

Un autre agent trop incompétent pour réagir promptement vint prendre la relève du géant et même s'il demeurait plaqué au mur, sur le point de flanché, engourdit de douleur, il souriait. Neal ne gagnerait pas contre lui. Peu importait ce qu'il pouvait croire, Viktor n'avait pas entièrement baissé les bras et il lui faisait bien comprendre. Même si Neal brandissait les papiers, pour son plus grand malheur. Même s'il butait à ressortir de la cabane et qu'on fut pris pour l'y trainer un peu de force. Il tira une fois de plus contre les mains qui le retenaient lorsqu'on lui fourra de plus le sac noir sur la tête. Et l'injection qu'on lui fit eu un effet plus rapide que d'ordinaire sur lui et il fallut le retenir pour qu'il ne se retrouve pas complètement par terre. Il s'était appuyé contre la portière refermée sur lui lorsqu'on l'eut installé, sombrant dans un vertige effrayant où il avait l'impression d'être assis sur du vide. Et sans doute ne se rendrait-il pas entièrement compte lorsque la voiture aurait parcouru la moitié du chemin. Sans doute ne se rendra-t-il pas compte lorsqu'ils seraient obligés de s'immobilisé. Sans doute ne s'apercevrait-il pas non plus qu'on déjouait le gouvernement sans qu'il n'ait à lever le petit doigt. Et sans doute Neal regrettera-t-il de l'avoir amener au chalet, ce jour-là.

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MessageSujet: Re: [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences]   [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences] Icon_minitimeSam 8 Fév - 19:17




Depuis plusieurs semaines, le club ne parlait que d'un homme : l'insaisissable. Ironique lorsque l'on sait que les damnés avaient pour mission de le récupérer des griffes des humains qui l'avaient capturé. Thomas était d'ailleurs en train de faire une remarque à ce sujet tout en sirotant un verre de vin en compagnie de Roberto DaCosta qui tentait de lui expliquer le plan. Mais, comme à son habitude, et même s'il était sérieux au fond de lui, Thomas se montrait dissipé et faisait un peu d'humour entre deux phrases. Roberto ne le libéra qu'après avoir été certain que le mutant qu'il engageait pour cette mission était prêt à ne pas faire trop tarder la récupération de Viktor Schmittlein. Thomas avait donc promis de ne pas jouer de ses charmes si l'occasion ne se présentait pas, ce qui ne rassurait pas vraiment le Lord Impérial qui le laissa tout de même filer.

Le mutant recherché se trouvait actuellement dans un chalet au fond des bois. Grâce à Emma, les damnés savaient exactement où se trouvait ce fameux Viktor et saurait s'il se déplaçait ou s'il restait à un endroit fixe. C'est dans une limousine -rien que ça- que l'équipe de mutants composée de Thomas, Emma Frost et d'un mutant capable d'endormir, partit sur les traces de l'insaisissable. Et celui-ci ne se trouvait plus dans le chalet où Emma l'avait repéré mais sur la route, à bord d'un véhicule. Par chance, seulement quelques minutes séparaient les damnés des humains, ce qui leur laissa le temps de sortir de leur magnifique limousine qu'ils mirent en travers de la route, histoire d'avoir une bonne excuse pour faire arrêter les voitures qui se trouveraient sur leur chemin. Emma, elle, était chargée de dévier les voitures qui n'appartenaient pas à ceux qui détenaient Viktor en usant de son pouvoir d'illusion qui indiquait des travaux sur la route.

Thomas ne descendit de la limousine que lorsque les voitures qu'ils attendaient arrivèrent face à eux et le mutant capable d'endormir n'attendit pas une seconde pour activer son pouvoir afin d'endormir la majorité des personnes présentes mis à part Viktor -qui était déjà bien assommé de toute façon- et Neal Mathesson, l'humain dont-ils s'étaient tenus informé depuis des jours avant de se lancer à sa poursuite.

Arrivé au niveau de là où se trouvait Viktor dans le véhicule, Thomas donna quelques coups avec l'extrémité de sa canne contre la toile et attendit que la vitre s'abaisse ou que la porte s'ouvre avant de sourire, dévoilant ses magnifiques dents blanches et son air charmeur. « Je crois que votre chauffeur s'est assoupi. Je vais donc devoir prendre la relève et récupérer cet homme. » Thomas avait attendu la dernière minute pour activer son pouvoir de séduction en captant le regard de l'humain. « S'il vous plait. » Sans attendre de permission, le mutant capable d'endormir, qui avait une très bonne corpulence avec sa masse de muscles, prit Viktor en poids et le posa sur son épaule comme un sac de patates.

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Neal Mathesson
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MessageSujet: Re: [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences]   [-18ans] Don't touch Teddy Bear [âmes sensibles s'abstenir en raison de violences] Icon_minitimeMer 26 Fév - 3:45


Ils avaient quitté le chalet aussi vite qu’ils y étaient venues, Neal montant à l’arrière au côté de l’allemand totalement endormi ou presque. Alors que le véhicule se mettait en marche pour les ramener jusqu’à l’entrepôt où ils s’étaient provisoirement établit, l’agent avait commencé à consulté les documents récupérés avec plus d’attention, vérifiant que tout était bien là et qu’il n’en manquait pas un. Ce serait gênant et un peu bête, de ramener à la NASA et surtout à ses supérieurs des fichiers incomplet, de quoi se faire un peu taper sur les doigts, chose dont il se passerait bien après tous les effort qu’il avait mis en œuvre dans cette affaire. Affaire qui pour lui approchait de sa fin, du moins le croyait-il. Il allait bientôt remettre l’allemand entre les mains de personnes bien plus puissantes que lui et finalement repartir à sa propre vie routinière, sur une nouvelle affaire. Une affaire qui lui occuperait l’esprit un temps, avant que ce soit une autre, puis encore une nouvelle et ce jusqu’à la fin de ses jours peut-être. En tout cas c’est comme ça qu’il se l’imaginait.

Mais rien ne semblait vouloir se passer simplement quand il s’agissait de Viktor. Rien n’était simple avec les mutants pour tout dire et si Neal avait encore un maigre doute sur la vraie nature du criminel, ce doute n’allait pas tarder à être balayer par ce qui se profilait à l’horizon. Les yeux posés sur les papiers, il n’avait pas remarqué de suite la limousine noire en travers de leur route, ne sentant pas le piège dans lequel ils venaient de mettre les pieds. Ce qui l’avait alerté c’était en fait le bruit sourd du visage du chauffeur quand il s’était effondré sur son volant, alors que la voiture ralentissait avant de complètement s’arrêter. Analysant la situation d’un œil rapide, il constata que les autres véhicules étaient également à l’arrêt, alors que dans sa propre voiture tous semblait sous l’emprise d’un étrange sommeil en dehors de lui-même et de Viktor. Ils venaient de se faire avoir et en beauté. Une chose que l’agent n’avait pas du tout prévu dans ses dizaines de plans c’était une attaque de mutant venant récupérer l’allemand alors qu’ils se trouvaient au milieu de nulle part. Il avait pensé connaitre tous les complices du criminel, tous ses associés, mais à présent il était évident qu’il y avait des relations qui lui avait échappé malgré tous ses renseignements. Il n’avait pas prévu d’être aussi facile à retrouver, avait cru avoir pris assez de précautions pour tout le reste, mais il devait reconnaitre que cette fois-ci il s’était lourdement trompé.

Rageant contre lui-même et contre les mutants en général, il avait très vite abandonné la tentative de réveiller le chauffeur du véhicule, dissimulant à la hâte les documents secret sous les tapis de sol du véhicule. Alors qu’un homme sortit de la limousine continuait de s’avancer vers la voiture, canne en main, Neal avait sorti, son arme, se rapprochant de Viktor sur le siège, attendant qu’on vienne jusqu’à lui dans un flot de pensées qui cherchait la meilleure solution possible. Alors que la haine brulant en lui se réveillait toujours plus, il avait du rapidement admettre à son plus grand damne qu’il n’avait que très peu d’issues possibles. Il était seul, le seul à avoir encore les yeux ouverts, face à des personnes aux capacités étranges et dont il ne savait rien. Voilà pourquoi il laissait cet homme approcher sans rien faire de plus pour le moment, parce qu’il avait un nombre d’essai très limité et restreint, parce qu’il ne luttait pas à armes égales, parce qu’il était tout simplement dans les emmerdes et que même tout son sang-froid ne ferait pas forcément le poids.

Alors que le brun commençait à donner des coups dans la portière, Neal enleva la sécurité de son arme prêt à tirer, malgré le corps étourdit de Viktor qui pesait un peu contre lui. Il n’y avait pas d’hésitation dans les pensées de l’agent, il ferait feu dés qu’il verrait le blanc des yeux de ceux qui avait tendu cette embuscade, prêt à défendre chèrement sa peau et sa prise sur l’allemand. Il n’avait plus grande réticence face à ce genre d’actes depuis longtemps et encore moins face à des mutants qui se croyaient tout permis ou au dessus de tout. Bien au contraire. Qu’ils ouvrent cette portière et qu’ils approchent ! Neal saurait les recevoir avec toute la haine et toute la colère qu’il éprouvait, en plus d’une jolie balle.

Un joli plan, qui aurait sans doute pu fonctionner, du moins si tout avait été normal. Si l’esprit de l’agent ne s’était pas soudainement brouillé en croisant le regard de cet homme, lui faisant perdre tout fil de ses idées. Sa raison semblait s’être tout bonnement envolé quand il avait croisé le regard du mutant, oubliant ce pourquoi il était ici, ce qu’il aurait du faire. Oublié la haine et la colère, oublié la lutte. Tout ceci n’avait laissé place qu’à la docilité devant cet homme, à l’admiration et à l’envie de tout faire pour lui faire plaisir. Alors quand il s’était penché en avant pour attraper Viktor, demandant poliment, Neal n’avait pas réfléchit ni protesté, sortant simplement de la voiture pour faciliter les choses et ne pas gêner. Il les avait ensuite regardé partir vers la limousine, le regard un peu vide et perdu, plein d’envie aussi, hésitant à apporter son aide pour transporter l’allemand. Une façon de faire plaisir ou de se faire bien voir en somme. Puis la limousine était partie et Neal avait alors commencé à reprendre peu à ses esprits, planté au milieu de la route, les souvenirs clairs et horribles de cette scène où il avait été si ridicule. D’un mouvement de rage il calqua la portière resté ouverte, ne parvenant pas à sa retenir de hurler sa frustration et sa haine. La colère grondait comme jamais ou presque face à ce tour qu’on lui avait, face à ce ridicule dont on l’avait couvert et à coup sur si il recroisait l’homme il soufflerait une terrible vengeance dans son esprit. Contre lui, contre Viktor, contre eux tous… S’en était devenu une affaire personnelle qu’il n’abandonnerait pas, jamais. Il traquerait l’allemand jusqu’à la fin de se jours si il le fallait. Voilà ce qu’il se jurait dans son esprit.

Et cette rage destructrice le poussait toujours plus loin, allant jusqu'à pousser le chauffeur de la voiture de son siège alors que celui-ci commençait à peine à se réveiller, prenant sa place. Il avait démarré brusquement, faisant criser les pneus sur l'asphalte, accélérant dans le vain espoir de rattraper cette maudite limousine alors qu'il ignorait même par où elle était parti. Puis il avait finalement recommencé à réfléchir, constatant que même si il parvenait à les rattraper il serait toujours à la merci de leurs pouvoirs si il approchait trop, ce faisant ridiculiser un peu plus, chose tellement inacceptable. Et il ne pouvait pas récupérer Viktor sans s'approcher, c'était là tout le problème.
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