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 When a blond hurricane meets an iceberg

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MessageSujet: When a blond hurricane meets an iceberg   When a blond hurricane meets an iceberg Icon_minitimeVen 24 Jan - 18:20


Calme. Etrangement calme, c’est ce qu’on devait se dire en la voyant prendre note du cours, sans que son regard ne se perde au loin ou sans qu’elle ne s’agite. Le professeur lui-même avait de quoi se poser des questions mais c’était seulement parce qu’il ne comprenait pas que le problème ce n’était pas son envie d’apprendre. Elle aimait bien étudier dans le fond, elle avait juste d’autre priorité et besoin par moment et qu’elle n’arrivait pas à retenir. Pourtant depuis son retour dans le monde civilisé elle en faisait des efforts. Des efforts pour s’intégrer, pour bien se tenir, pour ne pas attirer les ennuis comme un aimant ou pour éviter de faire trop de bêtises, mais il y avait des défauts qu’on ne faisait pas disparaitre comme on le voulait. Et elle avait tenu ! Tout le cours, tant et si bien que même quand on les avait enfin libéré elle ne s’était pas jeté sur la porte pour sortir.

C’est tout de même avec hâte qu’elle s’en allait finalement retrouver les autres élèves de l’Institut, ayant même déjà prévu de faire un détour par le parc après le déjeuner. Elle marcha donc vers la partie principale de l'institut. Son empressement premier fut vite oublié cependant, commençant à flâner, à regarder autour d’elle, à observer les jeunes gens tout autour qui se pressaient dans les couloirs tel un cours de rivière enragé. Ca la faisait toujours rire de les voir se presser ainsi à l’heure du déjeuner, pourtant ce n’était pas comme s’ils avaient à se battre pour pouvoir être servi ou parce qu’il n’y avait pas assez pour tout le monde. Ca ressemblait étrangement au spectacle qui se produisait quand les chasseurs des tribus indigènes revenaient avec leurs prises et en même temps ça n’avait rien à voir. Parce qu’au fond les élèves ne faisait que répondre à l’appel de leurs estomacs eux.

Reprenant le chemin du réfectoire, Hope attrapa plateau et couverts, se saisissant de la première assiette qui lui tombait sous le nez et qui ressemblait à de l’omelette pour ensuite se rendre jusqu’à la salle à manger déjà pleine. A force de flâner, elle avait fini par arriver dans les dernières et les places libres étaient donc beaucoup plus rares, mais du moment qu’elle en trouvait une, elle était capable de s’assoir et de déjeuner avec n’importe qui et c’est d’ailleurs ce qu’elle fit, prenant place près de la femme rousse. Ca ne l’avait pas inquiété de trouver la table plutôt vide comme si certain avait tout fait pour l’éviter et Hope n’était pas là depuis assez longtemps pour tout savoir des bruits qui courait. Elle avait attaqué son assiette sans plus de bruits, piquant avec sa fourchette dans une attitude rêveuse, ne remarquant pas les premiers regards curieux. Elle pensait plutôt à la grande maison abandonnée qu’elle avait trouvé la dernière fois en revenant de chez Elliot, à son envie curieuse de la visiter.

Revenant à son assiette, elle jeta un coup d’œil curieux au plateau de sa voisine de table. Elles n’avaient pas pris le même plat. Attirés par les couleurs autant que par l’odeur Hope planta finalement sa fourchette dans l’assiette en face de la sienne, chipant un morceau qu’elle avala prestement dans une mauvaise habitude qu’elle avait et dont elle ne se rendait pas compte. Parce qu’elle n’y voyait rien de mal au fond. Ce n’était pas comme si elle lui avait volé tout son dessert ou qu’elle s’était servie avec les doigts, là elle pouvait comprendre. Elle était donc encore plus à des années lumières de se dire que peut-être elle n’avait pas choisi la bonne personne pour se livrer à sa manie de chapardage, ne remarquant absolument pas les regards de paniques que tous avaient commencé à lui lancer, savourant plutôt ce petit morceau qu’elle avait attrapé, avant de finir par enfin lever les yeux et sortir de ses rêveries.
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MessageSujet: Re: When a blond hurricane meets an iceberg   When a blond hurricane meets an iceberg Icon_minitimeMar 28 Jan - 13:52




Vingt heures qu'elle se tient debout dans la brume crasseuse de New York. Du crépuscule sale craché par les nuages à l'aube dans des cages d'escaliers putrides exhalant l'urine et la mort. Trois jambes fracturées, deux overdoses de speed. Trois morts d'hypothermie. Le dégoût menace parfois de la submerger. Apaiser. Accompagner. S infliger quelques décharges aiguës pour ne pas flancher. Pour ne pas rester hermétique au monde. Pour ne pas les considérer comme des moutons fin prêts à être abattus.   La ligne dure de ses levres se permet un peu de relâchement lorsqu elle passe son casque et s engage sur l échangeur. La vitesse la grise.  C’est un éclair qui la transperce. La ruée de l'adrenaline dans ses veines. Ne pas prendre en compte les lignes blanches qui se superposent les unes sur les autres, qui se brouillent devant ses yeux.  La femme dépasse les grilles de l'institut. Se gare. Grimpe les escaliers. Une douche après quoi elle enfile un improbable chandail vert et part en quête de son dîner. L’omelette l’a fait grimacer. Le souffre. Elle plisse une narine peu amène et jette son dévolu sur le curry de poulet qui bouillonne non loin. Méthodiquement, elle avale un verre d’eau, son regard glacé perdu dans le vide. Elle n’a même pas regardé les élèves se lever précipitamment quand elle s’est installée. C’est une évidence. Un adolescent tente tout de même une approche, son devoir de biologie entre ses mains tremblantes.
- El’, Est-ce que je peux ?

- Ellie. Non. Pause repas.

Elle le chasse d’un geste impatient de la main.  D’un mouvement gracieux, elle dégaine une cigarette et fait claquer son briquet. Qu’il dégage. Il y a sûrement d’autres choses à faire. Jouer à touche pipi, se baigner nu dans la fontaine, se mettre dans des galères improbables. Whatever.  L’heure du repas est sacrée. C’est à ce moment précis que la femme reconvoque tous les visages, tous ses fantômes. Elle qui sait ce que veut dire “souffrir de la faim” ne peut tolérer qu’on la dérange pendant son dîner. Religieusement, elle porte la première bouchée à ses lèvres pleines, mastique sa nourriture avec application. Ferme les yeux. Heureuse. Peut-être a-t-elle perçu le souffle de la salle, ce subit changement dans l’air. Ses yeux s’étrécirent. Une petite blonde venait de prélever sa part dans son assiette. Propriété privée, strictement interdite. Ellie la scrute, faisant l’aller-retour entre sa main et son visage. Se râcle la gorge.
 -Je ne te dérange pas ? Tout ce passe pour le mieux ?

Son sourire dévoile une canine vindicative. Ses bras de croisent sur sa poitrine.

-Dois-je faire mander le sommelier, My Lady ?
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MessageSujet: Re: When a blond hurricane meets an iceberg   When a blond hurricane meets an iceberg Icon_minitimeMar 28 Jan - 20:08


On retenait son souffle, on ne disait plus un mot, tous la regardaient avec des yeux ronds comme des billes. Elle avait osé. D’un coup de fourchette rapide, elle venait de faire chuter la température de la salle de quelques degrés. Elle avait beau être perdu dans son univers, elle avait quand même senti qu’il se passait quelque chose. En relevant les yeux, elle avait croisé ce regard un peu froid et scrutateur fixé sur elle alors que les premiers mots tombaient. Ca sentait les ennuis pour elle. Les très gros ennuis même, si elle se fiait aux grands gestes et aux airs de paniques que certain élèves lui adressait dans le dos de la rousse. Comme si ils l’encourageaient à fuir prestement, mais c’était sans doute mal la connaitre. Hope était habitué aux réprimandes puisque des bêtises elle en faisait encore beaucoup, même trop de l’avis de certain. Et si la dernière en date n’en était pas vraiment une pour elle, elle acceptait quand même de subir les foudres de la femme. Elle aurait bien assez de temps pour en râler après. Râler contre le curry qui sentait bien trop bon, râler contre le fait qu’il n’y en avait plus au moment où elle avait pu passer, râler après son goût pour les épices et peut-être éventuellement râler contre le fait que les ennuis se faisaient un plaisir de la suivre. Dans le pire des cas elle finirait par bouder en haut des arbres, en attendant que ça passe.

Elle pouvait aussi râler contre l’adulte, mais la panique de ses camarades lui faisait pressentir un certain danger, elle était presque certaine d’en avoir vu un laisser tomber sa fourchette dans le curry d’ailleurs. Donc mieux valait-il s’excuser et se tenir à carreau jusqu’à avoir fini sa propre assiette. Et peut-être même se tenir tranquille à chaque prochaine fois que la rousse au regard glacial serait dans les environs. Elle demanderait plus d’explication sur le personnage qu’elle avait contrarié plus tard, parce qu’une telle panique ça l’intriguait. Hope s’apprêtait donc simplement à s’excuser de cette fâcheuse habitude qui ne la quittait pas, mais fut interrompu par la dernière phrase de sa voisine de table.

« Euh…toutes mes excuses… Après je ne sais pas, si vous pensez que ça peut-être utile… »

Hope avait bien senti l’ironie dans les propos, mais elle regardait quand même la femme de ce regard un peu perdu, du fait qu’elle n’avait pas tout compris. Non elle ne se payait pas sa tête et ses paroles étaient vraiment sincères. Parce qu’un sommelier elle n’avait absolument aucune idée de ce que c’était ou de à quoi ça pouvait servir, n’en ayant encore jamais rencontré ni même entendu parler. Parce que dans sa famille on ne courrait pas les restaurants ou les caves à vin. Alors non elle ne comprenait pas vraiment l’allusion, sur le coup elle avait plutôt pensé à un sommier, mais elle ne voyait pas vraiment le rôle que jouerai un matelas dans cette histoire. Ou alors la rousse avait un humour très particulier.

« Mais vous savez votre blague tombe un peu à plat, les chameaux ne cours pas vraiment les rues ici. »

Non elle avait beau se creuser la cervelle la seule chose que ce mot lui avait rappelé c’était les chameliers d’Egypte, alors au final elle avait juste cru avoir mal entendu. Elle voulait bien être aussi polie que possible, elle sentait quand même qu’elle allait devoir demander de longue explications à son frère, parce que vu la tête encore plus paniqué que prenait les élèves en la voyant répondre, il y avait surement une subtilité qu’elle avait du rater et ça l’agaçait un peu au fond.
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