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 Tu n'es plus seule || Charles

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Tu n'es plus seule || Charles Vide
MessageSujet: Tu n'es plus seule || Charles   Tu n'es plus seule || Charles Icon_minitimeDim 2 Mar - 12:59



Tu n'es plus seule... Tu ne l'as jamais été !

T

asha inspira une grande bouffée d'air frais, comme pour se donner du courage, comme se préparer à la nuit noire qui allait de nouveau l'envelopper dès qu'elle entrerait dans les bâtiments en abandonnant Mozart derrière elle.... Elle détestait ces lieux ou les animaux étaient interdits. Surtout lorsqu'ils étaient censés être préparés spécifiquement pour malvoyants et handicapés.... D'ou osaient-ils interdire les chiens guides, alors ?! Aussi jetât-elle un regard empli de mélancolie sur les belles colonnes en bois brillant qui entouraient la porte, sur l'écriteau qui indiquait dans cette langue qu'elle n'arrivait pas à lire le nom de la bibliothèque. Inspirer. Expirer... Voilà, elle était prête. Plus ou moins, car elle n'était jamais vraiment préparée à se retrouver aveugle à nouveau. Sortant sa canne, elle s'agenouilla pour prendre dans ses bras son chien, son ami le plus fidèle. Quelques aboiements et léchage de visage lui répondirent affectueusement, et réussirent même à tirer un petit rire à Tasha, malgré son humeur exécrable.... Elle était terriblement nerveuse.

« Emmène-le se promener le long de la 5ème avenue.... Dans tous les parcs qui s'y trouvent. » ordonna-t-elle à son garde du corps/nourrice d'une voix autoritaire qui ne demandait aucune réponse. Son père dédaignait dangereusement sur elle, avec ses manières de snob insupportable et se considérant comme le roi du monde.... La seule différence était que Tasha imitait, jouait ce rôle pour plaire et paraître même si intérieurement elle pensait d'une tout autre façon. « Tous ?! Mais, mademoiselle, je dois veiller sur vous.... » « Je ne pense pas risquer ma vie à la NYPL pour handicapés, Michel. Mozart aura plus à craindre que moi ici, alors je t'ordonne de l'accompagner. » « Je ne peux.... » « Ce n'est pas une question de pouvoir ou vouloir ! Tu es payé pour me servir, et il se trouve que je veux que tu me laisses seule ici. Il ne m'arrivera rien, je ne suis plus une enfant !! Alors maintenant laisse moi !! » Et voilà, il avait réussit à la mettre en colère. Elle en avait assez, de toutes ces attentions. Bien sur elle savait que Michael ne faisait qu'accomplir son devoir, mais cela l'important peu il lui fallait quelqu'un sur qui se faire les nerfs sans risquer sa réputation ni dévoiler ce qui se cachait sous le masque... Et pas de chance pour son garde du corps, il avait le rang et la place idéale pour subir les foudres de Tasha à chaque fois qu'elle avait les nerfs qui lâchaient....
Inspirer. Expirer. Embrasser une dernière fois son adoré compagnon, et plonger ses yeux pour le moment marrons (merci Mozart) dans le ciel nocturne. Et puis avancer vers l'ouverture, faire le deuil de sa vue et mettre fin à son pouvoir. Adieu le marron, adieu le ciel, adieu le bonheur éphémère de pouvoir voir à sa guise les merveilles du monde...

Noir.

Et à nouveau elle évoluait dans ce monde de ténèbres sans fins, ce monde ou "couleur", "lumière", "forme" n'existait pas et n'aurait jamais existé si elle ne s'était pas découvert cet étrange, incroyable pouvoir. Un pouvoir aussi capricieux que sa personne, aussi mystérieux et incompréhensible que les énigmes écrites avec des mots, avec ces mots qu'elle voulait lire mais ne pouvait.... Elle n'y arrivait pas encore. Et ne pouvait de toute manière pas demander l'aide de qui que ce soit, non pas seulement pas fierté, mais surtout parce qu'elle était seule au monde. Nul ne savait, et nul ne devait savoir.... Ainsi ne pouvait-elle s'appuyer que sur elle-même -bien heureusement, Tasha haïssait le fait d'avoir à être assistée dans sa vie quotidienne. Elle ne l'avait que trop été, trop surprotégée, il fallait maintenant qu'elle se débrouille seule.
Tasha se glissa jusqu'aux écriteaux, et passa d'un geste expert ses doigts pour lire le braille qui indiquait les directions. A droite, arts et société. A gauche, tout ce qui touchait aux sciences.... Parfait, c'est là qu'elle avait le plus de chance de le trouver.

Il était tard, à une heure ou peu venaient fréquenter la bibliothèque. Déjà que celle-ci de par sa particularité était peu visitée, alors en soirée, lorsque le soleil s'était éteint depuis longtemps... Il était encore plus difficile de trouver d'autres individus à qui emprunter la vue. De toute manière, elle n'avait pas eu l'intention de le faire. Pas ici. Elle n'avait aucun scrupule lorsque ses emprunts étaient faits à ceux qui possédaient déjà tous leur sens, mais toucher à des handicapés était contre la morale de Tasha. Ils étaient déjà privés de quelque chose, et elle savait ce que cela provoquait.... A vrai dire c'était encore plus difficile à gérer maintenant qu'elle avait goûter à la "normalité".
Bien qu'elle meure tout de même d'envie de se montrer, comme à son habitude, égoïste... Mais elle ne le ferait pas. Non, et puis elle avait bien d'autres façons d'arriver à ses fins.

Seul le claquement de ses talons sur le parquet rompait le silence qui régnait en maître sur la bibliothèque... Un silence que beaucoup trouvaient propice à l'étude, mais qui ne faisait qu'agacer Tasha, ainsi que profondément la déstabiliser. Elle se sentait seule, sans Mozart. C'était pire encore lorsque si peu d'âme faisaient entendre leur présence.... Mais au moins ne pouvait-elle pas rater les rares qui étaient là.... L'oreille tendue, elle tâtonnait avec sa canne tout en guettant une respiration.... Bingo ! A droite, une respiration à première écoute masculine, et le bruit de pages que l'on tournait... Il y avait quelqu'un. Quelque peu hésitante, Tasha s'avança rapidement vers la source du bruit, avant de buter brutalement contre le recoin d'une table. Aïe. Elle se mordit la lèvre pour retenir une exclamation de douleur à cause du coin pointu qui envoyait des échardes de douleur dans sa cuisse. Magnifique, et voilà qu'elle allait paraître maladroite et incapable d'avancer sans se prendre tous les obstacles.... Pourtant, ça n'arrivait pas, habituellement. Sans doute étais-ce une conséquence de son pouvoir, elle ne pensait plus aussi bien à la prudence... Pour son excuse, toutes ses pensées étaient tournées vers sa recherche.

« Excusez-moi ! » Parce que bien sur, la table était celle de la personne qu'elle entendait. Tasha appuya son exclamation d'un beau sourire, histoire de faire passer la chose. En espérant que celui qu'elle interrogeait ne soit pas aveugle, lui aussi ! On lui faisait souvent remarquer que les individus avaient encore plus envie de l'aider lorsqu'elle souriait et se comportait de cette manière aimable et quasi charmeuse -encore un enseignement spécial de son père pour s'attirer la sympathie de ses associés. Eh oui, autant que sa chère fille aveugle ait un minimum d'utilité ! « Bonsoir. Je cherche l'homme sur cette photo. » dit-elle d'une voix douce, tout en avançant sur la table en face d'elle le journal qu'elle tenait comme une bouée de sauvetage depuis son départ. Sur la première page se trouvait une photographie ainsi qu'un article à propos du professeur Charles Xavier et de ses thèses novatrices sur les mutations biologiques.... Autant dire que Tasha était prête à tout pour le trouver et lui parler. Si ce n'était une question de vie ou de mort, cela avait une importance presque aussi grande pour Tasha... Car peut-être ce professeur allait-il pouvoir répondre à ses questions, ces fameuses questions qui la tourmentaient depuis bientôt six ans. « Je sais de source sûre qu'il est ici mais il se trouve qu'il m'est difficile de le voir... » Ahah. Elle n'avait même pas fait exprès de la faire, celle-là. Amusant. La fatigue, le stresse, l'appréhension sans doute. Tasha avait envie de hurler comme elle haïssait cette situation, cette fichue fatalité, sa maudite condition d'aveugle. Elle avait envie de crier le nom de ce professeur, parce qu'au moins il serait plus aisé de le trouver s'il l'entendait. Mais il fallait s'y prendre de façon normale, ne surtout pas laisser passer son impatience et sa nervosité et obtenir l'aide de quelqu'un pour la guider entre les étalages de livres jusqu'à ce qu'elle désirait vraiment trouver. En espérant que tous ses efforts n'allaient pas être inutiles que l'homme aurait quelques théories sur la mutation qui l'intéressait....

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Tu n'es plus seule || Charles Vide
MessageSujet: Re: Tu n'es plus seule || Charles   Tu n'es plus seule || Charles Icon_minitimeSam 22 Mar - 2:33



— you're not alone. at all.
« You have allies, you're not alone. You belong here. With us. With your family, your real family.•• Charles&Tasha »


Ces temps ci, Charles s’était penché sur une nouvelle formule qui l’intéressait tout particulièrement. Je n’aurais pu vous dire de quoi elle parlait, sauf peut-être vous mettre la puce à l’oreille à propos du sujet principal de ses recherches ; la mutation, bien-entendu. Malgré qu’il était diplômé sur le sujet et maintenant professeur, il n’était pas non plus le plus intelligent de tous et il restait nombreuses choses encore à découvrir. Pour tout vous dire, il avait retrouvé de vieilles notes d’il y a dix ans de cela maintenant. Elles étaient soigneusement écrites dans un petit carnet, rangé dans un coin de l’un de ses tiroirs de chambre dans l’institut. A cette époque, celle où ces lettres avaient noircies et gratté le papier légèrement jaunit, la situation n’était pas la même. Les mutants ne s’étaient pas divisés en deux avec le départ d’Erik, Raven était toujours auprès de son grand frère de cœur, et personne n’était encore mort. Tout « allait pour le mieux », en somme. Et puis, même si l’espoir à cette époque était bien plus grand aux yeux de Charles, maintenant encore, il existait. Chaque époque avait son problème, c’était ce que le télépathe pensait, mais il savait aussi qu’à chacun d’eux il y avait une solution. Laquelle, après, il aurait fallut la trouver. Seul, il ne s’en sortirait pas, tout du moins, pas à propos des soucis que les mutants rencontraient actuellement.

Décidé à aller retrouver un livre qu’il avait à l’époque où il avait fait ses notes, il se fixa comme objectif aujourd’hui d’aller à une bibliothèque pour personnes mal voyantes et handicapées. Il était sûr de pouvoir l’avoir dans ce lieu, et il ne lui faudrait pas trop de temps pour examiner le passage exact qu’il cherchait ; donc il serait rapidement de retour à l’institut. Prévenant les personnes nécessaires, il prit ensuite la poudre d’escampettes dans sa voiture, accompagné d’un chauffeur avant d’être finalement conduit au lieu qu’il convoitait. Il était rare qu’il sorte dehors ainsi ; en général, il préférait rester au manoir, surtout avec les cours qu’il donnait aux élèves là bas. Mais exclusivement, cette fois, c’est lui qui irait jusqu’à ce qu’il souhaitait avoir, se disant que ça ne lui ferait pas de mal de sortir un peu.

Une fois entré au sein de la bibliothèque, il se mit à chercher la bonne zone avant de tomber dans les étagères qui l’intéressaient. Des yeux, Charles chercha le titre qu’il avait en tête avant de finalement réussir à le dénicher, un sourire s’étirant victorieusement sur ses lèvres alors qu’il tendit son bras et saisit l’œuvre, caressant doucement la couverture de ses doigts une fois qu’il l’eut ramenée vers lui. Le posant finalement sur ses jambes, il fit demi-tour pour aller s’installer calmement à une table qui était, miraculeusement, à sa taille. Tout cela fait, il posa donc le livre sur la dite-table, sortant à son tour son carnet et son stylo, avant de se mettre finalement à feuilleter les passages qui l’intéressait en particulier.

Il se mit alors à farfouiller, dénicher, noter, rectifier, gribouiller… Totalement perdu dans ce qu’il faisait, avant qu’une chose ou plutôt quelqu’un vienne le tirer de son travail et de ses pensées. Relevant la tête ainsi que ses yeux bleus, son regard suivi soudainement un objet qui vint tomber au sol. Haussant ses sourcils, il fini par fixer une belle jeune femme qui semblait avoir voulu s’approcher de lui ; au vu de l‘accessoire qu’elle avait, sa collision et ses yeux clos… Il se douta qu’elle était aveugle. D’ailleurs, le fameux objet tombé n’était autre que les dites-lunettes plus haut, qui semblaient ne pas avoir supporté le choc de tantôt. Hébété pour la jeune demoiselle, Charles s’apprêta à ramasser la paire, mais quelque chose l’en retint. Ce fut d’abord ce beau sourire accompagné d’un « excusez-moi ! », puis ensuite, ce fut le journal qu’elle sortit et déposa doucement devant le professeur qui fut alors totalement surpris et à la fois amusé d’une telle coïncidence, bien qu’un tantinet intrigué. Cette jeune personne semblait chercher, hé bien… Charles lui-même. Elle avait beaucoup de chance, car elle venait de s’adresser justement à celui qu’elle espérait dénicher dans cette bibliothèque ! Du premier coup ou pas, cela était amusant. D’ailleurs, un sourire se forma, illuminant le visage doux de l’homme qui regarda son vis-à-vis, lui répondant d’une voix simple et franche.

« —  Ah, cela tombe bien voyez vous, car vous l'avez devant vous. »
Il reprit le geste qu’il avait voulu exécuté plus tôt, bougeant à peine son fauteuil avant de se pencher pour récupérer les lunettes, les reposant doucement sur la table et se replaçant ainsi comme avant. Il releva finalement une nouvelle fois son regard, gardant ce sourire avant de plisser les yeux. Qui pouvait-bien la chercher, si ce n’était une mutante après tout ? L’article où sa photo était affichée parlait justement de la mutation et de son diplôme… Donc pas la peine de chercher plus loin au final. Néanmoins, il ne se laisserait pas aller à farfouiller dans son esprit pour le moment. Il allait la laisser parler et s’exprimer, c’était la moindre des choses.

« —  Je me nommes Charles Xavier, et bien que mon nom ne vous soit pas inconnu, le votre me l'est totalement, mademoiselle. »
Sa voix fut douce et à nouveau intriguée. Quoi qu’elle puisse être et quoi qu’elle puisse chercher en ce moment même pour pouvoir venir parler au Professeur Xavier, ce dernier allait bientôt le savoir.
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