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 Babies look like tiny Buddhas

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Babies look like tiny Buddhas Vide
MessageSujet: Babies look like tiny Buddhas   Babies look like tiny Buddhas Icon_minitimeVen 22 Aoû - 0:26


Miklós posa ses lèvres avec légèreté sur la petite tête fragile. Les paupières frémirent mais restèrent fermées sur les beaux yeux aussi bleus que ceux de son père; un tout petit soupir endormi franchit les lèvres de l'enfant, arrachant enfin un sourire à Mik, le premier depuis trois jours.

Trois jours. Trois pénibles jours et deux nuits déjà que l'enfer s'était installé. Le tout avait commencé par des pleurs inhabituels, trop fréquents, trop bruyants comparés à ceux auquels la petite l'avait habitué. Il avait cru à une petite crise soudaine, l'avait bercée, consolée, ne parvenant à la calmer qu'au terme de longs efforts. Rien qui ne saurait durer, et les pleurs avaient vite repris de plus belle, tout au long de la journée puis toute la nuit. L'enfant avait très peu dormi; Miklós encore moins. Au soir du lendemain, devant le refus persistant du bébé d'avaler quoi que ce soit et le retour des pleurs, l'enfant de plus en plus irritable et pratiquement impossible à calmer, c'est directement chez le médecin que Mik se dirigea. L'instinct de père éveillé à son maximum, ses inquiétudes élevées, il avait attendu un moment pour la fameuse consultation qui rassura en partie ses craintes; ce n'était rien de trop grave, du moins tant que c'était soigné, des antibiotiques à donner et aurevoir l'otite ... encore fallait-il leur laisser le temps d'agir, à ces fameux antibiotiques. Un peu de sommeil ne ferait de mal à aucun des deux, mais les choses ne sont malheureusement pas si simples quand un bambin a mal aux oreilles.

Sa fille étant réveillée, Miklós l'était aussi forcément. Il la berçait, la câlinait, la consolait à intervalles réguliers, debout dans le salon aux petites heures du matin, dans de désespérées tentatives de l'endormir ne serais-ce qu'une heure ou deux. Ses seuls instants de répit, où il commençait lui-même à rejoindre les bras de Morphée... Jusqu'au réveil suivant, bien trop vite à son goût, bien trop exténuant...

Il s'était résolu à la laisser chigner un moment, à l'heure du dîner. Manger d'une main en ayant la petite dans les bras n'était pas ce qu'il y a de plus pratique, et cela ne calmait pas plus l'enfant, alors à quoi bon? Il avait réussi à la faire manger un peu, lui avait donné un bain et le soir venu, la situation semblait s'améliorer tranquillement. C'était la troisième journée, déjà. Avec un peu de chance, les antibiotiques administrés la soulageraient vite de son mal ... Il avait enfin réussi à l'endormir, la petite couchée sur son torse, lui-même étendu sur le lit. Maintenant face à un silence qu'il accueillait à bras ouvert, il s'efforça de garder les yeux ouverts quelques minutes de plus afin de s'assurer qu'elle ne se réveillerait pas, souriant brièvement de la voir enfin en l'apparence paisible. Il s'autorisa par la suite à fermer les yeux, convaincu qu'enfin, les choses reviendraient à la normale.


Erreur.

Il fut réveillé aux alentours de minuit par une nouvelle crise de larmes. Exténué, dormant à moitié debout, Mik reprit l'enfant dans ses bras, marchant dans le salon en lui chuchotant des mots doux. Rien à faire. Un peu à bout, incapable de la ramener au calme, le pauvre homme commençait à désespérer. Au-delà du merveilleux bonheur qu'elle amenait dans sa vie, sa fille, dans de telles situations, jouait durement avec ses nerfs de façon tout à fait involontaire; il était tout simplement à bout, avait très peu dormi en trois jours et sa patience se faisait moindre de minute en minute, de crise en crise... Il ne savait plus, quoi faire. Il avait peur, en quelque part, c'est vrai. Peut-être ne s'y prenait-il pas comme il faut. Les antibiotiques faisaient-ils effet ? Le bambin avait-il au final quelque chose de plus grave? Il ne saurait trop dire. Il ne savait plus rien, à l'instant même.

Miklós ne se rendit compte de ses gestes qu'une fois ses vêtements enfilés et la petite, dans son petit pyjama, emmitouflée dans une couverture pour ne pas prendre froid. Il était près de la porte, la main sur la poignée, soudainement désemparé. Qu'espérait-il, au juste? Qu'une petite marche nocturne, qu'un peu d'air frais apaiserait sa fille et lui du même coup? ... Il sortait déjà dehors, sans être parvenu à une réelle conclusion, une explication pour ses gestes. Les sanglots du bébé troublaient le silence de la nuit, et les plus profondes inspirations d'air pur ne parvenaient à calmer Mik. Tout ce poids sur ses épaules en peu de temps, tout ce stress, cet épuisement ...

Il ne réfléchit pas, laissant ses pas le guider et son poing se lever, frapper à cette porte. Sa respiration s'accélérait, dans l'attente, dans la soudaine réalisation qu'il ne pouvait pas tout simplement débarquer chez son voisin à une heure aussi tardive, ou plutôt matinale, bref au beau milieu de la nuit, avec sa fille en pleurs. Pourtant la porte s'ouvrit enfin, Miklós ne pouvant retenir le flot de paroles qui lui échappa dans l'immédiat :

« You gotta help me man ... S-She won't stop crying and I ... I ... It's been three days and I don't know what to do... I don't know ... Just ... I'm scared man, you have no idea ... I-If only she could get some sleep ... »


Dernière édition par Miklós Rimbach le Dim 31 Aoû - 3:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Babies look like tiny Buddhas   Babies look like tiny Buddhas Icon_minitimeDim 24 Aoû - 6:37


Le malheur des uns, pouvait parfois faire le bonheur des autres. En toute innocence et inconscience du pourquoi de cette paix qu’il avait depuis ces derniers jours. La paix oui, sans petit coups cogné à sa porte, pour demander une tasse de farine ou alors des œufs, un peu tout et n’importe quoi en fait. S’il avait bien une chose qu’il n’avait jamais compris d’ailleurs. De l’autre côté de cette rue, se trouvant ces maisons pourquoi avait-il perdu son temps à venir cogner à sa porte ce fameux jour. Il doutait qu’il en soit à ce point désespéré, tout comme doutait de la possibilité qu’il soit le seule petit point du cartier qui possédait ce don il avait eu de besoin. Ce cher voisin… Qu’il n’aimait pas, penserait-on. Il lui en voulait depuis le toute premier jour de sa connaissance. Il lui en voulait à lui, à son existence même, et plus que tout de devoir se retrouver là, parmi toutes les places possibles en cette Terre. À lui… Ou peut-être tout simplement à la vie, de celle qui semblait prendre un malin plaisir à lui faire de mauvaises blagues, de son humour assez noir. À ainsi lui rappeler que son deuil n’était certainement pas terminé. La faute à lui, à ses gênes, à son visage.

On disait que dans le monde, existait un double de soi, un être frôlant l’identique. Il faut croire que c’était bien vrai, de cette preuve qu’il avait eu devant ses yeux. Il avait cru y reconnaître celui de Jed, de cet être perdu, il avait cru en une mauvaise blague, plus que mauvaise en fait, en osant penser un seul instant que c’était bel et bien lui. Mais non, il savait bien que ça n’avait pas été possible, et certainement l’aurait-il lui-même tué, si tel avait été le cas. Ce fut bien ce jour même où l’on put ainsi découvrir cette toute autre personnalité de Mercer. On oublie les sourires, les charmes, ce côté amusé qu’il semblait garder si souvent sur les traits de son visage. On vote pour cette froideur, ce je m’en foutisme, le manque flagrant d’intérêt pour tout comme pour rien. Et il espérait, ainsi faire de sorte d’obtenir une quelconque paix.

Pour une fois, il avait cru avoir gagné la partie. Plus de nouvelles depuis quelques jours, son être s’en voyant étrangement apaisée. Croire d’être débarrassé était une belle erreur de sa part toutefois. Mais nulle pensée ne traversait son esprit en cet instant, alors que le sommeil l’avait doucement gagné, un peu malgré lui. Lui qui s’était assoupit ukulélé à la main l’ayant gratté sans plus ni moins, par simple envie. Il ne fallait jamais vraiment chercher à comprendre avec Clark de toute façon. Il avait envie alors il faisait, et dans son cas il avait été question d’un instrument.

Des coups à sa porte et le voilà vilainement extirpé de son bien-être. Il ne se gêna certainement pas pour marmonner de charmant dire en se faisant ainsi réveiller.

« Who the f*ck is that. Motherf--- »

Des pleurs, et pas n’importe lesquels.

« Wait… Baby motherf*cker yes. »

Oh allons, il était grognon lorsqu’on le réveillait ainsi alors qu’il était si bien dans son lit, collé à sa petite guitare, les cordes encore étampé à son visage. Faute de s’être endormis dessus oui. Enfin bref, il fit patienter ses invités surprises, lançant tout bonnement et assez fortement pour se faire entendre : « I’m comiiiin’…. But not in the sexy waaaaay… » Huh quoi, c’était Clarky hein. Pas comme si le bébé aurait compris le sens de toute façon. Le jeune débauché comptait bien prendre quelques minutes, prenant au moins la peine de brièvement s’habiller. Qu’une paire de jeans pas même attaché, laissant bien voir cette couleur rouge vive qui cachait bien le reste. Communément appelé sous-vêtements oui. Il se frottait un peu le visage, replaçant cette tuque qu’il avait décidé de mettre avant de tomber dans son coma alors qu’il ouvrir enfin la porte.

Yeux fermé pour les secondes à suivre, avec son air vachement endormis alors qu’il ballait sans gêne. Pas le temps de demander « What the f*ck is wrong with you. » l’homme se permettait sans plus tarder de tout déballer. Il eut reconnu cette voix, lui faisant enfin ouvrir les paupières, de son regard pouvant enfin voir toute cette détresse.

« Oh… So it’s the zombie apocalypse. »

Mais non il ne se moquait surtout pas de cet air qu’avait Miklós. Il n’avait pas dormis depuis des jours après tout, comme venait-il de le dire. Ce genre de chose paraissait déjà au premier jour, alors imaginez trois. Son petit commentaire s’arrêtait là, sans plus rajouter quoi que cela soit, mettant de côté celui auquel il avait si souvent droit. On oublie la froideur, Clark n’étant pas cruel à ce point de le laisser se démerder et lui fermer la porte au nez. Au contraire il la lui ouvra en grand, avec ce signe de tête appuyant cette invitation à rentrer. Il n’était pas insensible, loin de là, surtout lorsqu’il s’agissait d’un enfant. Et contrairement à ce que certain pouvaient bien penser, il s’avait s’y prendre avec ces derniers. Il avait appris les trucs et astuces, et tout simplement comment bien s’en occuper. Il pouvait bien prendre la relève, devinant la difficulté dans laquelle se trouvait l’homme. Et jamais ne refuserait-il d’aider qui que cela soit, être aimé ou détesté, peu importe. Du moins pas dans ce genre de situation.

« Just gimme your baby… »

Il avait beau, c’était plus une affirmation qu’il allait le prendre qu’une demande, alors qu’il prenait délicatement la petite entre ses bras. Et non pas par les pieds, non. Il faisait preuve d’une douceur peu connue, son regard désormais plus éveillé, attentionné alors qu’il observait l’être qu’il tenait sans plus ni moins. Surtout pas la brasser, rien, simplement la soutenir sans rien oser de plus. Tout simplement car il ne savait pas ce qu’elle avait.

« Why is she cryin’? She saw and atrocity….. ? I guess your zombie face doesn’t help.. »

J’avais dit qu’il arrêtait? Eh bien il semblerait bien que cela soit un terrible mensonge. Il pouvait bien parler, lui avec ses lignes dans le visage, quoi qu’elles se firent rapidement presque disparue contrairement à la fatigue qui elle, était toujours là pour rester.
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MessageSujet: Re: Babies look like tiny Buddhas   Babies look like tiny Buddhas Icon_minitimeDim 31 Aoû - 4:00


Peu importe la panique ou les pleurs, peu importe la situation actuelle, il y avait toujours un peu de place pour le découragement face à l'attitude ridicule de Clark. Ce petit commentaire rajouté, entendu au travers de la porte, purement pervers de même que complètement inutile, fit rouler les yeux de Mik qui étouffa un grognement. Parce qu'il était bien le moment pour placer ce genre de blague, à une heure pareille du matin. Son voisin était définitivement pas croyable, et encore, ils ne se connaissaient pas depuis des lustres... Il n'osait simplement pas imaginer.

La porte s'ouvrit alors enfin, bénédiction.
... Son sauveur en sous-vêtements voyants qui avait tout juste pris la peine de se couvrir- attacher un pantalon demandait beaucoup trop d'efforts, il faut l'admettre. +1 pour la tuque, on ne dira pas que ça lui va bien parce que ça enflerait la tête de monsieur, et puis on est pas là pour constater une nouvelle fois à quel point ce grand con est beau, ya plus urgent. Ce pourquoi Miklós s'apprêtait à déballer toute l'histoire, que son interlocuteur soit encore à moitié endormi ou non, qu'on lui bâille au visage ou pas. Sauf qu'il fut interrompu alors qu'il en était toujours au premier mot, se voyant directement attaqué par cette réplique ... ridicule. Encore une fois. Qui ne lui arracha qu'un regard appuyé qui voulait probablement dire "J'aimerais t'y voir". Un manque flagrant de sommeil, c'est apparent, il n'y pouvait tout simplement rien. Cela ne l'empêcha pas d'expliquer la raison de sa venue, et il fut invité à entrer, de quoi faire son bonheur. Il aurait bien pu se faire refermer la porte au nez avec pour raison qu'il était carrément trop tard pour ce genre de chose, qu'il avait mieux à faire que d'entendre un bébé pleurer aux petites heures de la nuit ... pourtant Clark ne semblait pas prêt de faire cela, affirmant dans l'immédiat qu'il allait prendre la petite.

Le choix n'était pas, l'enfant quittant ses bras pour ceux de Clark. Mik n'en fit pas de cas, sembla même soulagé, alors qu'il refermait la porte derrière lui. Non, il ne semblait pas du tout s'inquiéter de laisser sa princesse dans les bras de Mercer, semblant lui vouer une confiance que l'on qualifierait d'aveugle avec la chose qui lui était la plus précieuse au monde. Han, si c'est pas beau, ça. Son trésor le plus cher, remis entre les mains d'un pote ... Ouais, en fait il lui faisait sacrément confiance. Mik grogna alors, une sorte de rire court et sarcastique au nouveau commentaire sur sa face de zombie. Se traînant lentement les pieds jusqu'au salon en marmonnant un « Merci Clark, t'es un amour... » sur un ton qui laissait entendre le contraire, mais où perçait une intonation amusée, il se laissa tomber sur le divan et ferma les yeux un court instant.

« Elle a mal à l'oreille. Les antibiotiques aident, mais ne font pas de miracles... It's been like that for three days and I haven't slept much, neither has she. She's exhausted which only makes it worse. I've tried everything to calm her down... Not gonna happen, I guess... »

Il rouvrit les yeux, avec beaucoup de peine visiblement, se frottant le visage d'une main en s'efforçant de se redresser. S'il restait allongé comme ça, il allait s'endormir sur place et dans le temps de le dire; mauvaise idée. Se remettant debout, Mik passa délicatement son pouce sur la tête de la petite. Ses pleurs se faisaient moins bruyants, mais le moindre son de chignement était déjà lourd sur ses nerfs...

« I'm sorry, I don't even know why I came here, I mean ... You don't have to put up with that crap, man. Maybe I should go and let you sleep. »

C'était bien Mik, ça, s'inquiéter de Clark comme ça en se négligeant lui-même, regrettant son geste posé sur un coup de tête. Pourtant, il n'eut pas le temps de faire quoi que ce soit, ni même de songer à reprendre sa fille des bras de Clark, étant interrompu par le soudain silence. Un silence des plus bénéfiques qui lui arracha un soupir de soulagement. Prenant sa tête entre ses mains, il ferma les yeux, un mince sourire étirant ses lèvres alors que la petite séchait soudainement ses pleurs, ses grands yeux bleus et encore humides se rivant sur Clark avec une attention particulière que seuls les bébés semblent avoir. Comme si en un seul instant, cet unique être occupait tout son monde et rien d'autre n'était digne d'attirer son attention. Peut-être que ce n'était qu'un court répit, peut-être que cela durerait, Mik n'en avait aucune idée, mais il abandonna toute envie de rentrer, se laissant simplement retomber sur le divan en se retenant de dire quoi que ce soit, par crainte de déclencher une nouvelle crise. Thank. Fucking. God.
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MessageSujet: Re: Babies look like tiny Buddhas   Babies look like tiny Buddhas Icon_minitimeLun 1 Sep - 16:14


Peu importe l’heure ou le temps, il faut croire que Clark arrivait toujours à placer ses mots ou ses gestes, qui vous faisaient toujours penser à lui, lorsqu’on le connaissait assez bien. Parfois plus calme, parfois plus flagrant, mais toujours était-il là, quelque part. Lui qui adorait faire réagir, se régalant presque de ce regard. Qui lui passait si aisément par-dessus la tête. Ce n’était pas comme s’il pouvait se sentir mal de s’être ainsi moqué. Il n’était certainement pas le seul en ces lieux à avoir été victime de manque de sommeil. Et pour son cas bien à lui, il n’y avait pas eu le moindre bébé en cause. Que sa propre conscience qui s’était refusé à dormir, pendant des jours et des jours par crainte d’y revoir le visage du défunt de son cœur. Et si cette phase lui était passé, il plongeait désormais dans une toute autre, plus troublé, pas encore complètement conscient de cette dernière. Car d’une manière ou d’une autre, ce fameux il l’eut revu et de la manière la plus agréable qui soit. Oui c’était bien du sarcasme. Clark qui était de plus en plus persuadé que la vie prenait un malin plaisir à se moquer de lui, elle et son humour assez noir.

Ce ne lui était toutefois pas une raison valable pour en faire payer la petite. Il lui aurait certes, refermé la porte au nez dans un cas autre que celui-ci mais il n’en fit rien. Pour une fois, son caractère rebelle et désagréable à son égard était resté endormis. Que de petits commentaires habituelle de sa part petite ou pas. Elle ne comprendrait pas de toute manière. Ce qu’elle comprendrait par contre, c’est qu’elle ne se retrouvait plus dans les bras de papa. Clarky attendant de voir, si cette enfant ne serait une bien difficile, qui ne désirerait que les bras connus et non pas inconnus tout en écoutant les explications. Et pour une fois, il ne se contenta que d’un « Outch… » en commentaire, trop occupé ailleurs que voulez-vous. Il ne savait même plus où pouvait bien se trouver Miklós, donnant toute sa concentration à la petite. Il faisait connaissance, ne l’ayant connu que par ouïs dire sans plus. Ce petit être semblait doucement se calmer, prendre conscience qu’elle ne se retrouvait plus dans un lit de pierre -bah quoi c’dur des muscles- mais bien dans quelque chose de plus confortable. Tels étaient les pensées de Mercer qui se vit doucement sourire un peu ironiquement aux nouveaux dires.

« You came here because you desperately needed help. I know I’m an ass, a f—huh, whatever the name it could be… But not that much. I’m not cruel neither heartless. So maybe you should go an sleep. You f--… I mean really need it man. And she needs it in a way too. I mean ya know… She needs her daddy with all his head and nerves. »

Eh oui mesdames et messieurs, Clark Mercer avait bel et bien étouffé son langage habituel. Ce fucker and fucking . Appuyer les mots plus banals devrait faire l’effet après tout. Il ne faisait ceci que pour la petite, car on ne voudrait pas qu’elle enregistre ces vilains mots dans son esprits n’est-ce pas? Ce ne fut qu’un peu après qu’il réalisa ce silence, ayant perdu ce bruit de fond lorsqu’il s’était prononcé. Sans Mik, il ne l’aurait certainement pas aussi bien remarqué. Quoi de plus normal, ce dernier ayant vécu dans ce bruits pendant des jours. Et il observait, soudainement l’être qu’il occupait tout son champ de vision. Il en oubliait presque le père, charmé par ce regard, qui lui créait malgré tout ce petit pincement au cœur. Non en fait il devait complètement l’oublier, pour ainsi laisser voir cette autre facette. Charmant, brillant de cette joie toute particulière. De celle qui lui faisait certainement un grand bien, de celle qui lui permettait un peu plus d’être lui-même. Il avait ris, il avait souris, dans tout son naturel et sa petite joie de l’instant.

« Hey… Hello there… »

Il se permit, dans toute cette douceur surprenante, de doucement essuyer les restes de larmes de la petite. « You have the most beautiful eyes you know that? » avait-il dit, tout en posant son geste. Il avait encore eut ce petit pincement par la faute des souvenirs. Ces yeux qu’il avait jadis si souvent observés. Murmurant si bas à la petite, tel un secret qu’entre elle et lui « Just like the one I used to love… ». Il avait gardé le sourire, malgré ses dires, bloquant cet élan de tristesse qui l’aurait certainement emporté. Il ne s’était contenté que d’un soupir, que de coller un peu plus la petite près de lui, toujours aussi doux avec elle. Elle était bien la seule qui eut jamais droit à ce traitement depuis bien longtemps… Et il semblait enfin laisser Mik retrouver son espace, se retournant vers lui de ce regard qui aurait tant souhaité être autre. Toujours sans émotion, alors que derrière ce gris de métal ce cachait tant de choses.

« You’re lucky you now… »

Il lui laissait les soins d’interpréter ce bon il semblait. Soit dans le bon comme dans le mauvais, dans le sarcasme ou la véracité. Mais lui, lui le savait bien ce qu’il avait tant voulu dire. Chanceux d’avoir ce que lui ne pouvait-il pas encore connaître. Persuadé qu’il en resterait ainsi, faute d’avoir désormais un tout autre avis, une toute autre crainte par rapport à ce que la vie pouvait bien lui offrir ... et lui enlever. Et c’était un choix, qu’il avait fait. De ce choix de s’enfoncer un peu plus dans les bras du démon de la luxure, changeant de corps à tout va, sans jamais espérer en retrouver un en particulier.

Il avait pris place sur le rebord du divan, observant le corps mort qui y était allongé dans un court silence. « You should get some rest. There’s a bed in the other room. Maybe just take the Ukulele and put it somewhere else. I don’t want you to sleep on it and destroy it after all. » Lui, il n’avait rien risqué et ne risquerait pas de le briser. Mais ce mur de muscles, s’il se retournait, adieu petit instrument tant aimé de sa personne.

« I'll take good care of her don't worry. She already loves me. It will be easy. » Avait-il ajouté armé de son sourire amusé, lui offrant même ce petit clin d’œil en prime.
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MessageSujet: Re: Babies look like tiny Buddhas   Babies look like tiny Buddhas Icon_minitimeSam 20 Sep - 17:48


Mik ne savait plus quoi penser. Il était là, chez son trop beau voisin, au beau milieu de la nuit ... et le gars avait son bébé dans les bras. Bébé qui pleurait en fou quelques minutes auparavant, en prime, mais qui semblait maintenant tranquillement se calmer. La situation n'avait rien de commun et pourtant, Clark ne semblait pas réellement s'en offusquer, lui remettant rapidement sous le nez que s'il était venu ici, c'était pour une raison bien particulière, celle de sa petite l'ayant vidé de toute énergie avec ses pleurs quasi-constants... Il était venu parce qu'il avait besoin d'aide. Même s'il lui faisait un peu mal de l'avouer, il en avait réellement, désespérément besoin. Il hocha simplement la tête avec un court soupir aux mots prononcés, se devant d'admettre que Mercer avait raison là-dessus. Maintenant qu'il était là, il ne servait à rien de se dire que c'était une idée stupide, il était trop tard maintenant...

Il avait esquissé un sourire à entendre Clark atténuer son vocabulaire afin de préserver les oreilles de la petite, et une partie de lui ne pouvait que lui en être reconnaissant. Le silence s'installa à nouveau entre eux pour quelques instants durant lesquels Miklós s'autorisa à laisser son regard courir sur l'homme qui, avec une délicatesse qu'on ne lui soupçonnerait pas vraiment, tenait sa petite fille dans ses bras. Soudainement, les deux semblaient enfermés dans leur petite bulle de douceur, la fillette réussissant l'exploit de tirer à Mercer un petit rire qui fit de drôles de choses à Mik, chaleur qu'il s'efforça d'ignorer. Cette petite joie qui prenait place sur son visage se reféta sur celui de la petite, qui tendit ses petites mains en direction de ce visage inconnu qui lui souriait si joliment. Le son qui lui échappa ne pouvait être que contentement, tout petit simili-rire de bébé après que Clark eut essuyé de son visage les dernières traces de larme. Peut-être ne comprenait-elle pas tous ses mots, mais elle comprenait très clairement ses intentions et ce qu'il dégageait, captant toute cette douceur et complicité. Dès qu'il se pencha un peu pour lui confier ce petit secret, que jamais elle ne révèlerait, elle ne manqua pas l'occasion de placer ses si petits doigts contre le menton de l'homme. Mikós ne pouvait que sourire à la scène, de son babygirl tâtant cette mâchoire avec un plaisir évident, un émerveillement sans borne à passer de la texture toute douce de sa peau à celle plus rude de ce poil facial. Différent de celui de son père, moins abondant, la mâchoire différence sous ses doigts... Conquise, c'est ce qu'elle était.

« I do think I know... She's everything I have, the most precious little thing in the world... »

Ayant choisi d'interpréter ces mots comme réels, car après ce petit moment d'émotion, même Clark Mercer n'irait pas faire son asshole ... Oh, aucun doute qu'il aurait pu le faire si Mik avait directement été concerné, mais le fait que l'on parle ici d'un ton petit bébé qui semblait l'avoir déjà adopté et être des plus à l'aise au creux de ses bras... Non, pas de sarcasme, pas cette fois. Malgré l'impossibilité de lire quoi que ce soit dans le regard de cet homme, Miklós ne doutait pas qu'il devait faire preuve de sincérité, d'émotion à l'instant même. Une petite fragilité qu'il ne souhaitait pas trop démontrer, et sur laquelle Mik n'allait pas le question. Il n'en avait, il pensait, pas le droit. Il se releva alors à l'ouïr des dires de l'homme, lui offrant un sourire reconnaissant. Un remerciement, pour tout ce qu'il faisait pour lui, qui ne lui semblait pas être grand chose mais qui lui offrait un immense répit.

« Don't spoil her too much ... She already loves you way too much for her own good ! ... Wake me up if she needs anything, if something's wrong, just ... just wake me up, alright ?»

Il ajouta lui de même ce petit clin d'oeil puis posa doucement ses lèvres sur le front de la petite, la laissant tenir son doigt quelques instants en lui faisant sourires et légers sons gaga du genre « Bin oui, c'qui le beau beubé heiin... belle princesse à son pôpa ... ». Puis, se redressant enfin, il risqua un dernier sourire vers Mercer et alla tout droit vers la chambre mentionnée, prenant bien soin d'évidemment tasser le ukulele avant de s'écraser sur le lit. Bénédiction. Inutile de préciser qu'il dormait l'instant suivant, clairement épuisé.

Le départ de son papa, qu'elle avait en vue depuis le tout début malgré qu'elle se trouvait dans les bras de Clark, fit chouiner un peu la petite. C'est vrai que, tant qu'il était dans la pièce et qu'elle était consciente de sa présence, le petit élément rassurant était toujours là. Désormais, ce n'était plus que Clark et elle. Cela ne dura toutefois pas longtemps, car ses petits doigts prirent en otage celui de Mercer et elle le porta bien entendu à sa bouche, comme le ferait tout enfant. Quelle belle marque d'affection que de le couvrir de salive avec la plus grande joie, ses grands yeux bleus et innocents fixés sur le visage de l'homme avec ce petit air angélique qui semblait dire qu'elle ne faisait rien de mal ...

Au bout d'un certain temps à prendre son doigt comme collation, les petits sourcils de la petite se froncèrent, annonçant des pleurs imminents. Pourtant, ce ne fut rien de très fort, elle se mit tout simplement à chigner, le doigt de Mercer toujours entre les lèvres... La simple douleur? Ou la faim? Dans tous les cas, elle ne s'énervait pas assez fort pour réveiller Mik ... et au tour de Clark de se tuer à s'occuper de ce petit bébé exigent ! Allez, on le sait, qu'il l'aime déjà, elle est trop chou <3
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MessageSujet: Re: Babies look like tiny Buddhas   Babies look like tiny Buddhas Icon_minitimeDim 12 Oct - 21:41


Un sourire aux allures fier, un léger hochement de tête, un dernier regard sur l’homme avant le retour de toute cette belle attention sur le dernier doux échange entre le père et sa fille. Ce dernier disparaissant dans cette autre pièce et certainement pour un très long moment. Clark avait dit oui de la tête, mais non dans ses songes. Peu importe ce qui pourrait bien arriver, il s’aurait se débrouiller. Le début avait tout à fait bien été après tout. Le bébé s’étant presque comme par magie, calmé doucement dans ses bras. Un talent caché, ou alors étais-ce par la faute de cette aura qu’il dégageait. Mais peu importe, car d’une manière ou d’une autre, il semblait bien qu’une parcelle du véritable Clark Mercer avait fait son apparition, s’était échappée de cette carapace, ou alors était-ce de ce voile presque opaque qu’il le recouvrait pour la plupart du temps.

De cette partie de lui que nul n’aurait pu croire qu’il avait. Cette douceur, cette complicité. Et ce fait qu’il avait le tour avec les enfants. Il avait toujours su comment s’y prendre, il n’avait jamais oublié ce qu’il avait pu apprendre en observant, et en appliquant tout aussi bien. Il avait presque élevé son petit cousin après tout, ayant même passé par les étapes pas très plaisantes que consistait à changer la couche. Ainsi que développer de bon trucs pour calmer leurs pleures. Dit ainsi, et parlant de Mercer, on imaginerait bien le fameux truc du ruban sur la bouche, ou alors la musique mise à tue-tête mais ce n’était pas du tout le cas. Il connaissait les véritables, les doux. Et n’en n’aurait décidément pas de besoin pour le moment du moins.

Son simple doigt semblait bien lui suffire à s’amuser décidément. Il l’observait muni de son sourire la laissant faire pleinement. Pas comme si cela lui dérangeait hein. Pas comme s’il avait l’habitude que son ou ses doigts se retrouvent à la fois recouvert de substance gluante ou dans un endroit gluant v’oyez. Hum. Ne vous en faites pas, il était loin d’avoir ces pensées franchement. C’est simplement un fait comme ça que sa joueuse jugeait bon de souligner il semblerait bien. Passons. Clarky se contentait simplement d’observer souriant, oubliant le temps qui passait, se contentant pleinement de cette scène pour le temps qu’elle dura.

Car la petite en avait bientôt terminé, changeant, débutant doucement à démontrer que quelque chose n’allait pas. Il jugea que ce devait être la grande fatigue, sans le moindre doute. Il alla doucement fouiller pour une couverture, allant la déposer sur le divan. Continuant son chemin vers la salle de bain, il y prépara deux compresses chaudes, se rappelant de ce fameux truc qui aidait à soulager grandement le mal. De la simple chaleur. Il les testa avant tout sur ses propres oreilles pour éviter de brûler la petite, revenant au salon une fois le tout près et parfait. Et quelques minutes plus tard, la petite puce fut installé le plus confortablement qu’il eut pu la placer, faisant le tout en douceur, terminant en installant les compresses sur ses deux oreilles, la recouvrant légèrement d’une couverture alors qu’il avait gardé les yeux grand ouverts sur le petit être qu’il avait gardé contre lui. Il veillait ainsi sur elle, luttant contre la fatigue qui refaisait surface, ne la laissant gagner qu’une fois rassuré qu’elle avait fait sienne le repos de la petite.
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