L'action personnelle s'éteint avec la personne concernée.

formulaire d'intro

Type du sujet : [] Flash-Back [X] Présent
Date du rp : 27/04
Météo (approximative) : Nuageux
Matin, après-midi, soir : Après-midi
Statut du sujet : [] libre [X] privé
Statut du rp : [] en cours [X] terminé (à changer dès que vous terminez votre sujet pour qu'on puisse le verrouiller. Merci )

Une nouvelle fois, Rosalee compta l’argent qu’elle avait, cela faisait un moment qu’elle économisait pour pouvoir enfin se faire son tatouage. Durant ses années de voyage, la jeune femme avait fait de nombreuses rencontres, notamment, celle d’un homme qui était tatoué de la tête au pied. Durant un long moment elle avait mis de coter tout en pensant à ce qu’elle aimerait se faire comme tatouage. Regardant distraitement la feuille sur laquelle, la jeune femme avait dessiné son futur tatouage. Elle n’était pas très bonne dans ce domaine-là, c’était plus un griffonnage. Cependant elle se dit que le tatoueur serait capable de refaire le dessin en l’améliorant. Fourrant le tout dans son sac elle partit de son appartement.
Il lui fallut un petit moment pour se rendre à la boutique. Se stoppant devant la devanture, la demoiselle respira à fond. Elle avait quelques pointes de craintes, mais aussi le fait qu’on doive la toucher la rebutait un peu, cependant l’envie d’avoir ce tatouage était plus forte. Une pointe de crainte naquit aussi dans sa poitrine, si le tatoueur se rendait compte que sa peau était plus froide que d’habitude. Rosalee regarda sa tenue, elle était plutôt légère cela aurait pu tout à fait être une explication logique. Elle prit une nouvelle grande bouffée d’air.
Poussant la porte de la boutique elle entra, ce fut alors une foule d’odeur et de nouvelles choses à voir. Bien qu’elle est vue des tatouages, elle ne savait que très rapidement comment cela était fait. Dans un sens cela n’était pas plus mal, au moins la jeune femme ne pourrait s’imaginer à quel point cela peut faire mal. Rosalee regarda alors la décoration, dans un style assez ancien, cela rendait plutôt bien avec l’atmosphère générale du lieu. La jeune femme regardait un peu tout, notant aussi la propreté des lieux, c’était une chose assez importante.
Avec un geste un souple, la demoiselle sortie ses papiers de son sac, elle fit la grimace, ses dessins étaient plus que potables au finale. On ne pouvait pas être douée dans tous les domaines, pensa-t-elle. Rosalee lissa les feuilles dans ses mains, regardant encore rapidement ce qu’elle avait fait, ce n’était pas du grand art mais c’était facilement compréhensible.
Respirant une nouvelle fois, comme pour se donner du courage, la jeune femme déposa ses feuilles sur le comptoir, et se racla la gorge

‘’Bonjour ! ‘’

Sa voix était toujours aussi froide, presque parfois tranchante, ses yeux bleus acier, regardait partout, ne s’accrochant a rien. Tirant nerveusement sur ses vêtements, Rosalee attendit.

Concentré sur le tatouage d'une fidèle cliente, William essayait tant bien que mal de ne pas laisser son pouvoir se manifester. Il faut dire que voir une sirène apparaître en pleine boutique ne serait pas très discret. Heureusement, son dessin resta à sa place, sur le bras de la jeune femme. William reposa donc son matériel, s'occupa une dernière fois de sa cliente et lui donna quelques recommandations pour la suite. Il ne lui resta ensuite plus qu'à se faire régler la note et remercier la jeune femme avec un franc sourire. Un sourire qui cachait également un grand soulagement. Voilà quelques semaines que William parvenait à se contrôler, ce qui n'avait pas toujours été le cas. Soudainement très confiant, il était difficile pour lui d'afficher autre chose qu'une tête de gars joyeux et heureux de vivre.

En mettant un peu de l'ordre dans sa boutique, William se surprit lui-même à chantonner un peu. Il ne manquait plus que quelques oiseaux gazouilleurs et un rayon de soleil lumineux pour faire penser à une comédie musicale. Mais attention ! William ne chantonnait pas n'importe quoi. Son choix s'était porté sur Louis Armstrong. Puis, au fil des minutes qui passaient, William trouvait logique d'allumer le poste radio pour écouter de la vraie musique : ambiance rock pour son petit salon.

« Bonjour ! » William se tourna vivement et fit face à une jeune femme qui ne paraissait pas être la personne qui venait de parler. Une voix plutôt froide avec un visage aussi doux ? William n'était pas vraiment sûr d'avoir affaire à une cliente. Peut-être venait-elle se plaindre d'un tatouage fait à une personne de son entourage ? Pas très sûr de ce qui allait suivre, William approcha près d'elle et déposa rapidement son regard sur la feuille de papier qu'on lui présentait. « Bonjour. Je peux vous aider ? Ou c'est pour un tatouage ? » Si c'était le cas, tant mieux. William appréciait les visites surprises. Il prenait ces rendez-vous imprévus comme des défis.

Prêtant un peu l’oreille Rosalee reconnue une chanson de Louis Armstrong, puis le son de la radio que l’on allume. Ce n’était pas tout à fait le genre de musique que la jeune femme écoutait mais ce n’était pas désagréable. Après qu’elle est eu saluée, le jeune homme se retourna alors vers elle. Il sembla à la demoiselle qu’il l’observa un peu. Rosalee allait trouver cela déplacée quand elle se souvient qu’elle ne devait sans doute faire un peu tâche ici. Peut-être n’avait-il pas beaucoup de clientes avec son apparences, mais cela lui importait peux. Puis l’homme s’approcha enfin d’elle, en coin il jeta un regarde sur les papiers que la brune avait déposé quelques minutes plus tôt.

‘’ Bonjour. Je peux vous aider ? Ou c'est pour un tatouage ?’’

La jeune femme se fit alors une étrange réflexion, son apparence allait admirablement bien avec sa voix. Se tirant de ses pensées stupides elle fit une petite grimace, bien sûr elle avait eu raison, il c’était posé la question de savoir ce qu’elle pouvait venir faire par ici. Respirant profondément, Rosalee bougea un peu les épaules avant de répondre avec sa voix toujours aussi froide et distante.

‘’Cela serait pour un tatouage, je vous prie’’

La réponse était certes un peu brusque. Le doigt fin de la jeune femme vint alors montrer la feuille qu’elle avait déposée sur le comptoir.

‘’Voilà ce que je voudrais, cela serait-il possible ? De préférence maintenant. Je sais que mon dessin n’était pas très bien fait mais je pense que c’est compréhensible non ? Je l’aimerais entre les omoplates’’

Doucement Rosalee sentit la nervosité monter elle, fixant alors sur le jeune homme dans les yeux. Tout en essayant de s’imaginer comment cela allait se passer et si la douleur allait être supportable. Après tout pensa-t-elle, cela ne pouvait pas faire si mal que cela puisque ce que certaine personne le faisait ou alors elles supportaient toutes la douleur beaucoup mieux qu’elle. De toute façon la demoiselle voulait vraiment ce fichu tatouage et faire machine arrière et partit cela aurait été comme si elle avait abandonné. Se détendant un peu la brune, passa alors sa main sur le papier pour qu’il puisse voir. Elle avait dessiné, une chouette qui d’ailleurs ressemblait plus à un hibou, Rosalee lui demanderais son avis, ensuite en haut figurait une couronne. Celle-ci était mixte, aussi homme que femme, puis en dessous de l’animal se trouvait le mot sagesse mais en finnois sa langue natal. Ecris en lettre bâton pour être sûr que le tatoueur ne se tromperais de lettres mais elle aurait aimé une lettrine plus ouvragé. Mais pour lui donner ce genre de détails elle préférait qu’il est répondu aux autres questions avant.

« Cela serait pour un tatouage, je vous prie » William resta un moment stupéfait par la façon de parler de la jeune femme. Elle avait presque l'air d'une princesse qui venait briser les règles de plusieurs générations en s'offrant un tatouage que seuls les délinquants porteraient. Redevenant rapidement sérieux, l'air toujours un peu étonné, William posa son regard plus attentivement sur le papier. Le dessin l'inspirait énormément. Il se voyait déjà apporter quelques touches personnelles au moment de faire le tatouage. « Voilà ce que je voudrais, cela serait-il possible ? De préférence maintenant. Je sais que mon dessin n’est pas très bien fait mais je pense que c’est compréhensible non ? Je l’aimerais entre les omoplates. » William hocha la tête en préparant tout ce dont il avait besoin. Une feuille de papier blanche, un papier calque, des crayons et une gomme. « Je peux vous le faire maintenant, mais il va quand même vous falloir remplir des papiers avant de commencer. Je sais que certains tatoueurs ne demandent rien d'autre que de l'argent mais moi, je fonctionne dans les règles. » Il adressa un petit sourire à sa cliente, histoire de ne pas paraître tout droit sorti d'une école de police, puis lui tendit deux feuilles agrafées où se trouvait les conditions pour un tatouage ainsi qu'une petite case d'information où la cliente devait également signer, histoire que tout le monde soit certain de ce choix définitif avant d'entamer le tatouage.

Pendant qu'elle consultait les fiches, William fit rapidement un croquis du tatouage que la jeune femme désirait. Son coup de crayon était rapide et très précis. On sentait que le tatoueur avait l'habitude de dessiner et qu'il se sentait à l'aise dans le fait de reproduire une idée. « Si vous êtes toujours partante pour ce dessin permanent, voilà ce que ça donnera une fois sur vous. » William poussa la feuille de papier vers la cliente pour qu'elle puisse voir le dessin remodelé. « Si ça ne vous plait pas, je peux apporter des modifications supplémentaires, ou tenter d'être fidèle à votre première esquisse. »

‘’Je peux vous le faire maintenant, mais il va quand même vous falloir remplir des papiers avant de commencer. Je sais que certains tatoueurs ne demandent rien d'autre que de l'argent mais moi, je fonctionne dans les règles.’’ Rosalee regarda le tatoueur, hocha doucement la tête, elle n’avait pu s’empêcher d’avoir un petit sourire en coin quand elle avait vu sa tête surprise. Au fond cela l’amusait beaucoup, si sa mère avait appris cela, elle se serait sans doute arracher les cheveux. Mais elle s’en fichait, à présent c’était une adulte, elle faisait ce que bon lui semblait. Parfois ce sentiment d’orgueil gonflait son cœur et elle se sentait parfaitement bien, comme si tous ses problèmes, son passer s’envolait d’un coup. L’homme lui sourit alors, comme pour ne pas faire trop sévère, Rosalee attrapa les feuilles, regardant alors ce qui était inscrit dessus. La jeune femme, lu alors très attentivement tous ce qui était inscrit dessus. Puis attrapant n crayon sur le comptoir, elle soigna aux endroits indiqués. Relavant les yeux, la demoiselle vit alors que le tatoueur dessiner sur une nouvelle feuille de papier ce qu’elle lui avait demandé. Son traits et ses gestes étaient sur et précis, cela était assez impressionnant. Il poussa alors la feuille vers Rosalee, alors que celle-ci m’était de coter les propres feuilles qu’elle avait signé quelques minutes plutôt.

‘’Si vous êtes toujours partante pour ce dessin permanent, voilà ce que ça donnera une fois sur vous.’’ Il enchaina ‘’ Si ça ne vous plait pas, je peux apporter des modifications supplémentaires, ou tenter d'être fidèle à votre première esquisse.’’

Hochant doucement, la tête Rosalee regarda alors le dessin. Elle le trouvait superbe, c’était bien mieux que ce qu’elle avait fait, d’une façon c’était assez normale. Si un tatoueur était un mauvais dessinateur cela aurait été problématique. Respirant profondément, la jeune femme regarda alors le jeune homme, mais elle ne souriait pas, c’était chose assez rare, surtout quand elle ne connaissait pas les gens. Elle pointa alors du doigt, le mot viisaus, qui signifiait sagesse en finnois et dit alors

‘’C’est parfait pour le dessin, j’aurais juste aimé que le V soit un peu plus haut, si vous voyez ce que je veux dire. Pas plus gros, mais plus haut au niveau de la première partit de la lettre. ‘’

La jeune femme, retira sa main de la feuille, essayant de s’imaginer ce que les lignes noirs allaient donner sur sa peau d’albâtre. C’était assez évident que cela trancherait mais le dessin était parfait et superbe. Rosalee eu alors un petit sourire en coin, elle n’avait pas se tatouage mais elle se l’imaginait parfait.

William venait de remarquer un sourire. Un ! Bon, au moins, il n'avait pas un robot en face de lui mais une personne réelle. Elle semblait tellement faite de glace que le jeune homme s'était inquiété. C'était comme recevoir la reine d’Angleterre pour qu'elle se fasse tatouer une tête de mort dans le dos. Improbable et intriguant. Peut-être était-elle princesse ou reine quelque part, qui sait ? Ou était-ce simplement son caractère ? William espérait quand même voir la jeune femme se détendre. Il n'aimait pas travailler dans une atmosphère trop figée. Il aimait discutait avec ses clients, en apprendre plus sur eux dans la mesure du possible et les aider à se sentir bien pendant qu'il dessinait. Et puis, ça l'aidait à penser à autre chose que voir son dessin s'animer.

La cliente était dès à présent en train de remplir le formulaire sous le regard attentif de William qui s'empressa ensuite de redessinait le tatouage sur une feuille calque. Une fois qu'il eut terminé, il présenta sa vision du dessin à sa cliente, espérant qu'elle ne lui fasse pas recommencer le travail plusieurs fois. Son air froid donnait un peu l'impression qu'elle savait parfaitement ce qu'elle voulait, mais ce n'était peut-être qu'une apparence. William n'aimait pas juger d'un premier abord et essayait de saisir la personnalité de la jeune femme. Celle-ci hocha la tête lorsqu'il donna ses explications. Puis, elle prit une profonde inspiration. Oh non, elle n'aimait pas ? William était déjà très anxieux. Surtout lorsqu'elle posa son doigt sur l'inscription du dessin. « C’est parfait pour le dessin, j’aurais juste aimé que le V soit un peu plus haut, si vous voyez ce que je veux dire. Pas plus gros, mais plus haut au niveau de la première partit de la lettre. » Ouf ! William s'attendait à pire ! Il hocha la tête à son tour et rectifia un peu ce fameux V, comprenant où sa cliente voulait en venir. Et, puisqu'elle affichait encore ce sourire en coin, William se disait qu'elle avait peut-être une bonne personnalité derrière cette épaisse carapace. « Comme ça, ça vous convient mieux ? Si vous voulez que je rajoute des détails, des couleurs, n'hésitez pas. Et le formulaire semble parfait. Je peux vous tatouer dès que vous vous sentez prête. » Il lui offrit un sourire et prépara déjà un peu de matériel sur le coté, en attendant de savoir si le dessin était enfin satisfaisant.

Visiblement le tatoueur était devenue nerveux quand Rosalee prit une grand inspiration avant de lui montrer ce qu’elle aimerait modifier, mais visiblement une fois qu’elle eut fini sa phrase le jeune homme sembla ce détendre. C’était-il attendu à pire, quelque chose comme lui refaire faire tout le dessin de a à z. Sans doute qu’elle avait vu juste mais elle ne lui poserait pas là question, cependant il avait compris ce que la jeune femme lui avait demandé puisqu’il reprit le dessin pour le retoucher. Son regarda bleus pale observait attentivement les mouvements du crayon, un petit sourire sur les lèvres, voilà c’était exactement comme cela qu’elle le voyait.

‘’Comme ça, ça vous convient mieux ? Si vous voulez que je rajoute des détails, des couleurs, n'hésitez pas. Et le formulaire semble parfait. Je peux vous tatouer dès que vous vous sentez prête.’’

Rosalee hocha doucement la tête c’était très bien. Non elle ne voulait pas de couleurs, le noir et gris lui convenait parfaitement, lui rappelant les couleurs des hivers interminables de la Finlande. Jetant un dernière regarde aux formulaires qu’elle avait remplis, c’était fait, son cœur se mit à battre un peu plus vite. Il ne fallait pas qu’elle perdre son calme, bien qu’elle maitrise à peu près correctement sa mutation, les accidents pourraient arriver. D’ailleurs elle avait un peu peur que le tatoueur trouver sa peau trop froide, mais après tout cela aurait pu très bien être normale, ou une maladie. Rosalee le regarda alors préparer son matériel, elle le fixa alors et dit

‘Non parfait ne retouchez plus rien ! Bien ! Allons-y alors je suis prête maintenant !’’

Sa voix était clair et poser, à la limite comme d’habitude de la froideur. Même si la jeune femme était contente de pouvoir enfin ce faire tatouer cela ne se voyait pas forcement. Il y avait en elle une petite pointe de peur ce qui était normale après tout, comme chaque personne qui entre dans l’inconnue cela fait peur. Bien la Rosalee ne soit pas spécialement pudique, devoir retirer son haut et possible son soutien-gorge devant un homme était gênant. Cependant la demoiselle le savait, cela ne la gênerait que l’espace d’un instant, elle n’était pas orgueilleuse, mais elle savait qu’elle avait un corps plutôt beau et l’assumait sans pour autant sans vanter. De plus, depuis un petit moment Rosalee se savait plus attirer par les femmes, notant une en particulier. Chassant toutes ses pensées elle avança alors vers le jeune homme et le fauteuil pour attendre ses indications.

William observait la jeune femme sans être sûr de ce qu'elle allait dire. Retoucher un dessin, c'était un risque. Il pouvait bien arrêter maintenant et être prêt à tatoué autant qu'il pouvait recommencer le dessin pendant un quart d'heure. Il fallait avant tout satisfaire ses clients. William n'était pas le genre de tatoueur à faire tout et n'importe quoi pour avoir de l'argent. Certains ne se souciait pas de savoir si quelqu'un avait une maladie du sang ou non. Ils dessinaient, encaissaient et nettoyaient à peine leur matériel, pour faire plus d'économies. Au moins, William pouvait se féliciter d'être patient et honnête. Un vrai artiste. « Non parfait ne retouchez plus rien ! Bien ! Allons-y alors je suis prête maintenant !’ » William fut surpris par l'engouement de la jeune femme. Elle semblait vouloir sortir d'ici avec son dessin le plus rapidement possible. Le mutant afficha un sourire, à demi amusé, puis fit installer la jeune femme au fond de la pièce. « J'espère que vous n'avez pas peur des aiguilles. Si vous tombez dans les pommes, je serai obligé de tout arrêter vous savez. » Là encore, beaucoup continuez les dessins sans se soucier de la santé de leurs clients.

William continua à installer son matériel avant de se poser sur son tabouret. Avant de toucher la jeune femme, William mit une paire de gants. L'hygiène avant tout. « Je peux oser vous demander pourquoi vous voulez ce tatouage ou c'est personnel ? » Tout en parlant, William essayait de mettre sa cliente à l'aise. Il attendit également que la partie de son corps à tatouer était totalement découverte. Il préférait que sa cliente s'arrange comme elle en avait envie plutôt que de l'aider à retirer des couches de vêtements. « Oh, et je m'appelle William. C’est peut-être bon à savoir étant donné que je vais vous tatouer à vie. » Il eut un petit rire. Peut-être qu'en se montrant amical, il pourrait détendre la jeune femme. Au fond, elle était peut-être amusante, adorable, sociable... qui sait ? Il fallait un peu creuser cette carapace.

Avec un pas leger Rosalee suivit alors le jeune homme au fond du magasin, là où se trouvait l’espèce de fauteuil sur lequel, elle allait s’allonger. Son regarde ne se posait encore sur rien, cherchant à analyser de son mieux son environnement. C’était une vieille habitude qu’elle avait pris pendant ses voyages, depuis elle savait reconnaitre les endroits duquel, la jeune devant décamper rapidement. De plus sa curiosité et son habitude a l’observation la poussait à faire ce genre de chose.

‘’J'espère que vous n'avez pas peur des aiguilles. Si vous tombez dans les pommes, je serai obligé de tout arrêter vous savez.’’

Rosalee regarda alors le tatoueur dans les yeux après que sa voix l’est tirée de ses observations. Doucement elle hocha la tête, c’était tout à fait compréhensible et assez rassurant dans une sens. Cela prouvait qu’il n’était pas là que pour l’argent, et prenait aussi un minimum soin de ses clients. Ce n’était pas le cas, la jeune femme n’avait pas peur des aiguilles, ce n’était certes pas une partie de plaisir puisque cela était toujours impressionnant mais de là à en avoir peur, non. Rosalee pensa que de manière générale, l’aiguille ne pouvait pas être si grosse, ou pas plus que celle qu’elle avait déjà vue a l’hôpital, ensuite elle était de dos. Ce qui pour regarder serait compliquer il fallait bien l’avouer et très inconfortable.
Le jeune homme s’assis sur son tabouret, juste à côté de fauteuil, il fit alors quelque chose qui rassura un peu la demoiselle. Il passait une paire de gants, cela l’apaisais un peu, du point de vue hygiène mais aussi parce qu’il était plus dur de sentir sa peau plus froide à travers le latex. Si elle se souvenait bien les mains du tatoueur n’était pas directement en contact avec sa peau mais tout de même.

‘ ‘Je peux oser vous demander pourquoi vous voulez ce tatouage ou c'est personnel ?’’

Tien, il était curieux, cela fit un peu sourire Rosalee, qui se dit qu’elle lui répondrait quand il commencerait à tatouer, ou alors quand elle serait en position cela serait l’empêcherais de focaliser toutes ses pensées sur le bruit de l’aiguille. Ainsi que la douleur qui résulterait de cela. Maintenant il allait falloir se déshabiller, la jeune femme prit alors le temps de réfléchir à ce qui serait le plus simple, puis qu’une fois en position allonger les mouvements seraient moins aisé. Avec un geste souple elle retira son pull, se trouvait en marcel, alors qu’elle allait enlever celui-ci la voix du tatoueur résonna.

‘’Oh, et je m'appelle William. C’est peut-être bon à savoir étant donné que je vais vous tatouer à vie.’’

Rosalee ne pus retenir un petit rire, secouant doucement la tête, avec une lueur de malice dans yeux. Elle aimait l’humour un peu grinçant de ce type, elle sourit doucement, le regardant dans les yeux elle lui dit alors

‘’Enchanter William, vue comme ça ! Je m’appelle Rosalee ‘’

Après tout son prénom n’était pas un secret, de plus c’était tout de même des règles de politesse. Etre froide avec les gens était une chose, être impoli en était une autre, et c’était une chose qu’elle n’était pas. Avec un geste souple elle retira son marcel, quelle plia correctement et mit sur la chaise ou était déjà son pull. Respirant profondément elle se mit en position allonger sur le ventre, ce n’était pas la plus à l’aise mais cela ne faisait pas mal. Enfin, en tordant ses bras avec souplesse, la jeune femme detacha son soutien-gorge pour laisser totalement la plus au tatoueur. Cependant elle ne le retira complètement, plaquant les bras le long de son corps, alors qu’un frisson remonta le long de son dos. Voilà à présent elle ne pouvait plus faire marche arrière, c’était un mélange d’excitation et d’appréhension. Respirant doucement elle dit alors

‘’Je veux se tatouage pour me souvenirs de certaines choses pour toujours. Un peu comme les cicatrices vous rappel des erreurs, chaque éléments représente quelque chose de plus particulier. Le mot peux vous paraitre étrange parce que ce n’était tout simplement pas de l’anglais’’

Dit Rosalee comme explication, ce disant que s’il voulait poser d’autres questions elle y répondrait. Cependant elle restait toujours assez vague, ne prononçant aucuns noms de son passer.

William observa le dos de la jeune femme et commença à nettoyer la peau, avant un premier passage. Il ne tarda pas à se présenter en préparant le terrain, histoire qu'il ne soit pas qu'un tatoueur aux yeux de sa cliente. Elle devait connaître son prénom, au cas où. S'il lui arrivait le moindre problème, elle pourrait donc l'appeler par son nom et il arrêterait aussitôt de tatouer. Une fois qu'il fut prêt, William appuya doucement l'aiguille contre la peau de la jeune femme en suivant les traits qu'il avait appliqués avec la feuille calque. Vu comme ça, le dessin ne semblait pas fantastique. Il manquait tous les détails, que William rajouterait une fois qu'il aurait terminé la forme globale du dessin. « Enchanté William, vu comme ça ! Je m’appelle Rosalee » William afficha un petit sourire. Ce nom lui allait bien. « Enchantée Rosalee. C'est un joli prénom. » Il continuait de repasser les traits, en essuyant par moment les bavures de l'encre pour une meilleure visibilité. Il attendait également la réponse à sa question, qu'il avait posé un peu avant de se présenter.

« Je veux se tatouage pour me souvenirs de certaines choses pour toujours. » Beaucoup se faisaient tatouer pour cette raison. Se souvenir d'un être cher, d'une parole, d'un élément du passé. Les tatouages, en général, avaient une réelle importance pour ceux qui en souhaitaient un. Mis à part l'effet de mode, certaines personnes avaient un besoin viscéral de posséder une marque indélébile sur leur peau. William préférait d'ailleurs tatouer les gens de cette catégorie plutôt que ceux qui voulaient juste un truc pour faire comme tout le monde. « Un peu comme les cicatrices vous rappel des erreurs, chaque éléments représente quelque chose de plus particulier. » c'était exactement ça. William hocha la tête, acquiesçant les paroles de la jeune femme. « Le mot peux vous paraître étrange parce que ce n’était tout simplement pas de l’anglais. » William eut un petit sourire. En effet, il ne savait pas ce que signifiait le texte du dessin. Il jeta un œil sur le modèle qu'il avait dessiné plus tôt, puis reprit son tatouage. « En effet. Je me demandais, justement, ce que ça signifiait. Et pourquoi un hibou qui accompagne ce texte ? »

Un petit frisson passa alors dans le dos de Rosalee, cela allait commencer à présent, respirant doucement la jeune femme s’attendait à sentir l’aiguille s’enfoncer dans sa peau. Le son de la machine emplie les oreilles de la demoiselle, pendant un petit moment, il ne lui semblait qu’elle n’entendait que cela. Sentant alors la machine rentrer dans sa peau, finalement la douleur n’était pas aussi importante que ce qu’elle c’était imaginé. Bien sur ce n’était pas totalement sans douleur, mais cela ressemblait plus une sorte de brulure qu’autre chose. Alors qu’elle lui avait donné son prénom, le jeune homme avait répondu qu’il était enchanté et que son prénom était très joli. Cela la fit sourire à demi, mais cela il ne pouvait pas le voir.
Le tatoueur avait alors écouté attentivement ses explications. Peut-être beaucoup de gens avaient les même raisons qu’elle de se faire tatouer, mais Rosalee n’en avait rien à faire. C’était personnelle, personne n’aurait sans doute le même que le sien.

‘’En effet. Je me demandais, justement, ce que ça signifiait. Et pourquoi un hibou qui accompagne ce texte ?’’

Hochant doucement la tête, la jeune femme allongea alors la tête sur le côté, plaquant son oreille sur le fauteuil. Ce n’était pas désagréable, mais le bruit de la feuille de papier qui se trouvait dessus était un peu gênant.

‘’Ce mot pourrais se traduire par, sagesse en anglais. C’est du finnois et cela se prononce viisaus’’ dit-elle alors avec l’accent finlandais, puis elle prit sans accent ‘’ Le hibou, dans la mythologie grec est signe de sagesse, il accompagne la déesse Athéna, mais c’est aussi signe de mauvaise augures dans d’autres. C’est aussi un oiseau plus que magnifiques, avec des capacités qui supplante de loin ceux des simples humains. Il me rappel aussi mon pays natale’’

Ses muscles c’était un peu crisper durant la séance, finalement parler avec le tatoueur ce n’était pas une mauvaise chose, cela l’empêchait de se concentrer sur ce qu’il faisait mais aussi sur la douleur. Ses mains étaient légèrement crisper sur le fauteuil, cependant sa mutation ne c’était pas manifester.

‘’La couronne est je crois un symbole assez rependu mais avec un sacrer nombres de significations non ? Vous avez des tatouages vous-même ?’’

Faire un tatouage sans discuter, ce n'était pas dans les habitudes de William. Il fallait tout de même meubler un peu, plutôt que de laisser ses clients entendre le bourdonnement de sa machine lorsqu'il dessinait. Surtout que Rosalee l'intriguait, aussi. Il ignorait pourquoi mais il voulait tenter de la faire sourire un peu, de la faire parler, de voir quelle genre de femme elle était et pourquoi elle venait se faire marquer à vie avec un tel dessin. Il avait alors obtenu quelques réponses qui le fit sourire. Sa cliente avait de la suite dans les idées, elle savait exactement ce qu'elle voulait et n'avait pas fait toute cette démarche juste pour faire comme tout le monde ou encore pour se rebeller, comme beaucoup le faisaient ces temps-ci. « Ce mot pourrais se traduire par, sagesse en anglais. C’est du finnois et cela se prononce viisaus. » William leva le menton, très impressionné par la culture de la jeune femme. « Vii...saus. Viisaus. » Il tentait de reproduire le son qu'il avait entendu, histoire d'apprendre un peu tout en travaillant. C'était ça, aussi, le métier de tatoueur. Enregistrer des informations sur certaines cultures, sur l'histoire et tout ce qu'il était possible de savoir rien qu'en faisant quelques traits d'encre sur une peau.

« Le hibou, dans la mythologie grecque, est signe de sagesse, il accompagne la déesse Athéna, mais c’est aussi signe de mauvaise augure dans d’autres. » William aimait beaucoup les hiboux ou les animaux nocturnes en général. Alors, quand Rosalee lui donna quelques informations, il fut plus qu'intéressé et écouta d'une oreille attentive. Peut-être un peu trop attentive. Il en oubliait de se concentrer sur sa mutation et n'avait pas encore remarqué que les ailes du hibou qu'il dessinait commençaient à bouger. « C’est aussi un oiseau plus que magnifique, avec des capacités qui supplantent de loin celles des simples humains. Il me rappelle aussi mon pays natal. » Voilà une information qui laissait quelques parts de mystères. Mais William se souvenait que la jeune femme avait évoqué le finnois, pour le mot incorporé dans son tatouage. Peut-être était-elle finlandaise. « Je suis d'accord pour le hibou. C'est vraiment un animal majestueux. Et assez mignon aussi, je dois le reconnaître. » William souriait, loin d'être gêné dans le fait de trouver les animaux "mignons" comme d'autres hommes pouvaient l'être.

« La couronne est je crois un symbole assez rependu mais avec un sacré nombres de significations non ? Vous avez des tatouages vous-même ? » Le tatoueur hocha la tête de haut en bas. Il avait de nombreux clients qui demandaient des couronnes dans leurs tatouages. « Oui, en effet. Mais je commence à croire que je suis en train de tatouer une princesse de Finlande. » Il affichait un air malicieux, car il n'était pas vraiment sérieux. Puis, pour répondre à la seconde question de sa cliente, William pencha légèrement la tête sur le coté pour dévoiler son cavalier d'échec dessiné dans sa nuque. « Un cavalier, mais vous vous doutez déjà de ce qu'il peut représenter j'imagine. J'ai aussi quelques tatouages sur le corps. Des symboles, une araignée... ce genre de choses. Ce serait trop long à énumérer. » Et il ne voulait pas non plus trop en dire. Lui aussi avait des parts de mystères. Enfin, presque. Le hibou qu'il avait dessiné semblait sortir de la parcelle de peau de Rosalee, en prenant un peu plus d'ampleur une fois qu'il était entièrement créé. La cliente avait encore son hibou dessiné sur la peau et avait donné vie à une sorte de clone, qui se posa sur le comptoir de la boutique. William écarquilla ses yeux, obligé d'arrêter dans son élan. « Euh... sinon, hm... vous... vous venez d'où ? » Tout en essayant d'occuper sa cliente pour pas qu'elle se détourne le regard, William agitait un bras pour chasser le hibou qui ne broncha pas.

Rosalee fronça un peu les sourcils, le jeune homme venait de prononcer le mot que lui avait dit la jeune femme. Cependant il n’avait pas exactement mit les accents au bonne endroit et n’avait pas la façon tout à fait exacte de le prononcer mais après c’était compréhensible. Ce n’était pas une langue des plus facile à apprendre, elle lui semblait simple parce que c’était sa langue natale. La jeune femme venait cependant de lui apprendre une nouvelle chose.
‘’Je suis d'accord pour le hibou. C'est vraiment un animal majestueux. Et assez mignon aussi, je dois le reconnaître.’’
Un sourire passa de nouveau sur ses lèvres, c’était bien la première fois qu’elle entendait un homme utiliser ce genre de mot. Sans doute aurait-il eu peur qu’on le prenne pour une chochotte. Mais cela ne dérangeait visiblement pas le tatoueur. De plus elle trouvait cette image un peu étrange, ce n’est pas exactement le mot qu’elle aurait attribué à ce genre d’animal. C’était tout de même des animaux de proie, des chasseurs. Ils étaient bien sur magnifiques dans leur genre, mais mignon elle ne savait pas trop finalement.
Petit à petit les deux jeunes gens continuèrent leur conversation, il était agréable de parler avec une personne qui s’intéresse à ce que vous dite mais qui ne cherche pas à trop creuse. Rosalee se sentait assez à l’aise avec le jeune homme, elle ne savait pas trop pourquoi, mais parfois le courant pouvait passer entre deux personnes. La conversation la prenait tellement qu’elle avait oublié la douleur de l’aiguille s’enfonçant dans sa peau. Ecoutant ce que disait le jeune homme, un petit sourire apparus alors de nouveau sur ses lèvres, fut un temps où on l’avait appelé ainsi. En partant de chez elle, elle avait sans doute perdu ce titre, mais dans son pays ce n’était pas exactement ce titre là qu’on lui donnait. Puis avec tout son naturel il lui parla de ses propres tatouages, tournant la tête pour regarde ce qu’il lui montrait. Rosalee hocha doucement la tête ce n’était pas étonnant qu’il en est autant pour un tatoueur. Tout en réfléchissant à la signification que l’on pouvait donner au cavalier. Il était à double tranchant.
Il sembla durant quelques secondes que le tatoueur se tendait, il c’était notamment arrêter, pare ce qu’elle se sentait pas vraiment la brulure que provoquait le tatouage depuis tout à l’heure.

‘’Euh... sinon, hm... vous... vous venez d'où ?’’

Tien sa voix avait aussi changé, son ton était plus tendu et sa façon de parler moins fluide. Rosalee était une personne très observatrice et elle avait tout de suite noté cela. Fronçant les sourcils, la jeune femme tourna alors le regarde de l’autre coter comme par instinct alors qu’elle répondait au jeune homme

‘’Je viens de Finlande, comme vous l’avez remarqu…’’

Ses yeux s’ouvrirent grand devant ce qu’elle remarqua alors après avoir tourné la tête. Un hibou, c’était totalement surréaliste que faisait-il. C’était aussi troublant de voir à quel point il ressemblait à celui du dessin qu’elle avait sur la peau. Un petit doute s’insinua alors dans son esprit, quand l’animal vint alors se poser sur rebord du fauteuil. Sans doute Rosalee aurait-elle dû reculer ou avoir peur mais au lieu de cela elle tendit le doigt vers le hibou. Sans le vouloir sa mutation lui échappa et les plumes du hibou se mirent à geler, la jeune femme recula alors brusquement sa main, merde ce n’était pas prévus. Elle tourna son regarde vers le jeune homme, ouvrit la douche mais durant quelques secondes elle ne sut que dire

‘’C’est vous qui avez fait cela …. ?’’

William n'était pas du genre curieux agressif. Il posait des questions, certes, mais le faisait toujours en veillant bien à ne pas trop insister. Si les gens qu'il voulait apprendre à connaître restaient évasifs dans leurs réponses, alors soit. William les laisser se confier, peu à peu, comme il le faisait actuellement avec Rosalee, bien que la jeune femme soit des plus mystérieuse. L'imagination du mutant était donc en marche et il en oublia de se concentrer sur sa mutation. Le dessin qu'il faisait allait prendre vie sans qu'il ne puisse l'en empêcher. Fichue mutation. Il sursauta presque en voyant l'oiseau battre des plumes devant lui avant de se poser sur le comptoir. Par chance, aucun client ne se trouvait dans la boutique à part Rosalee. William pouvait donc tenter de faire partir l'animal, le temps que sa durée de vie s'écoule. Les dessins du mutant restaient actifs quelques minutes seulement, heureusement.

Pour éviter à Rosalee de remarquer quoi que ce soit, William lui posa une nouvelle question. « Je viens de Finlande, comme vous l’avez remarqu… » La jeune femme s'était arrêté de parler. C'était mauvais signe. William tenta vainement de faire partir l'animal de son comptoir en agitant le bras de plus en plus, sauf que le hibou décida de venir se poser un peu plus près, sur le rebord du fauteuil. Loin d'être craintive, Rosalee osa approcher un doigt vers lui. William, qui pensait qu'elle allait naturellement le caresser, fut surpris de voir les ailes de l'animal geler. Rosalee s'écarta légèrement, en un sursaut, avant de poser son regard sur le tatoueur. « C’est vous qui avez fait cela …. ? » William se leva soudainement, les deux mains en l'air, comme pour prouver par ce simple geste qu'il n'y était pour rien avec cette histoire de glaçage des ailes. « Non, je n'ai rien fait. C'est.... C'est vous ? » William se demanda si Rosalee ne parlait tout simplement pas de l'apparition de l'animal. Il était clair que la glace n'était pas apparue toute seule et William n'avait pas ce pouvoir. « Vous êtes une mutante vous aussi ? » Il n'avait même pas répondu à la question, concernant le hibou. Mais de toute façon, c'était évident maintenant, non ?

Soudain le jeune homme leva les mains en l’air comme pour montrer que ce n’était pas lui, alors que Rosalee le fixait toujours.

‘’Non, je n'ai rien fait. C'est.... C'est vous ?’’

Bien sur que c’était elle qui avait fait cela, la jeune femme, ce n’était pas vraiment voulu à la base. Ca ne lui serait jamais venue à l’idée de blesser un animal, particulièrement un animale aussi beau. Mais c’était comme si la mutation du jeune homme avait appelé la sienne. Cela faisait des années que Rosalee usait de sa mutation, jamais elle n’avait pas apparaitre d’animaux, cela n’allait pas commencer maintenant. Cependant le tatoueur lui pouvait très bien avoir fait ce genre de chose, surtout que l’oiseau qui avait pris forme ressemblait vraiment beaucoup à celui qu’il était en train de lui tatouer dans le dos.

‘’Vous êtes une mutante vous aussi ?’’

Une petite lueur brilla alors dans les yeux de Rosalee, elle n’avait pas encore vraiment l’habitude de ce mot, et pourtant c’était ce qu’elle était. La jeune femme avait alors noté qu’il n’avait pas répondu à sa question, ce qui semblait donner une réponse positive silencieuse. Ce fut alors tout naturellement qu’elle hocha doucement la tête, puis tournant la tête elle regarda le hibou, ses yeux pâles se plissèrent. Quelque chose se passait avec l’animal, il commençait à disparaitre, comme si l’on faisait bruler une bobine de film. La glace elle ne semblait pas subir le même sort que le hibou. Rosalee fronça de nouveau les sourcils, les glaces de certains pays étaient quasi éternelles. De nouveau dans un geste souple, la jeune femme se retourna vers le jeune homme, faisant très attention à sa posture

‘’Oui visiblement tout comme vous, même si nous ne faisons pas exactement la même chose ‘’

Des petits bouts de glaces tombèrent alors sur le fauteuil. Certains bouts fondirent sous la tiédeur du fauteuil, mais d’autres bouts glissèrent doucement, touchant alors la peau d’albâtre de Rosalee. Celle-ci ne sursauta pas du tout, le contact froid ne lui faisait pas grand-chose. La jeune femme prenait d’ailleurs aussi de douche froide, vraiment très froide, la plus part des gens auraient eu les lèvres bleus, trembleraient de tout le corps. Cependant Rosalee trouvait cela agréable.

La petite séance de tatouage tranquille se transformait en mini salon de la mutation. Après avoir montré sa capacité - sans le vouloir - à Rosalee, William fut le prochain à recevoir une démonstration de la part de la jeune femme, qui était apparemment dotée du don de cryokinésie. Dans un élan de panique, le tatoueur pensa que sa cliente l'accusait d'avoir fait apparaître le givre. Il s'était donc rapidement défendu avant de comprendre que ce n'était pas réellement la question qu'elle avait posé. Dans le doute, William s'assura de ne rien dire avant d'obtenir des réponses de la part de la jeune femme. Si elle avouait avoir fait un petit tour de magie, il avouerait pour l'oiseau qui était apparu miraculeusement dans le salon. Mais aucun des deux n'eut le temps de parler. La création de William était en train de s'évaporer, progressivement, comme une feuille qu'on enflamme. Le regard de Rosalee se posa sur celui du tatoueur qui la fixait avec des yeux ronds. Il était effrayé à l'idée de devoir s'expliquer sans savoir si elle-même était comme lui. « Oui visiblement tout comme vous, même si nous ne faisons pas exactement la même chose. » Un soupir soulagé vida les poumons de William, qui posa le bas de son dos contre une étagère où se trouvait quelques matériaux.

De la glace était tombé sur le fauteuil et le mutant le remarqua. « Bon. Votre truc à vous c'est la glace, c'est ça ? Vous ne semblez même pas la craindre. Logique, en fait. » Oui, sinon, elle serait vraiment maudite avec sa mutation. William passa une main sur son visage, totalement déboussolé malgré son habitude à voir des mutants et à montrer son petit pouvoir. « Pour répondre à votre question, c'est bien moi qui ait fait apparaître le hibou. » Il fallait bien l'avouer, maintenant. « Heureusement que vous êtes une mutante. Parce que je n'aurais rien pu expliquer à un être humain. » Qui ne connaissaient pas encore la vérité au sujet de tous ces beaux petits mutants qui couraient dans les rues. « Désolé d'avoir interrompu le tatouage... »

Un soupira soulager sortit de la bouche de William, celui-ci fit doucement sourire Rosalee. Visiblement, il était soulagé qu’elle aussi soit un mutant, ce qui pouvait se comprendre.

‘’Bon. Votre truc à vous c'est la glace, c'est ça ? Vous ne semblez même pas la craindre. Logique, en fait.’’

Doucement, elle hocha doucement la tête, effectivement, c’était une chose logique, sinon cela serait une malédiction plus qu’autre chose. De plus, elle venait d’un pays froid, même hors du fait que sa mutation est rapport au froid, Rosalee avait l’habitude du froid. Le jeune homme passa sa main sur visage, comme pour essuyer le contre coup. Cela aussi la jeune femme pouvait le comprendre, c’était toujours stressant ce genre de situation.

‘’Pour répondre à votre question, c'est bien moi qui ait fait apparaître le hibou.’’ Il enchaîna alors ‘’Heureusement que vous êtes une mutante. Parce que je n'aurais rien pu expliquer à un être humain.’’

De nouveau, les yeux bleu pâle fixaient William, il s’était adossé contre un meuble.De nouveau, les yeux bleu pâle fixaient William, il s’était adossé contre un meuble. Répondant alors, sa voix avait perdu un peu de sa froideur,

‘’Oui je suis Cryokinésiste, imaginez cela serait stupide que je la craigne surtout vue mes origines. Je vois, vous ne faites apparaitre que vos tatouages ou bien tous les dessins ? Oh non cela aurait été très compliqué à expliquer à un humain, ils ont tendance à avoir peur de tout en plus. Par chance, vous n’aurez pas ce que de soucis’'

Dans un geste souple Rosalee mit ses cheveux sur l’une de ses épaules, quelques mèches tombaient devant ses yeux et cela l’ennuyait. La jeune femme se demandait si encore beaucoup d’êtres humains étaient dans le déni ou alors dans l’ignorance. Peut-être d’un côté cela n’était-il pas plus mal. Peut-être d’un côté cela n’était-il pas plus mal.

‘’Désolé d'avoir interrompu le tatouage...’’

Ils semblaient particulièrement effrayer par tout ce qui était différent, peu importe que cela leur porte préjudice ou pas. Clignant plusieurs fois des yeux, les muscles encore tendus dans sa position un peu étrange, elle sourit à demi

‘’Non ce n’est pas grave, ce n’est pas facile dans ce genre de situation alors pas de soucis. En plus, je dois avouer que cela n’est pas tout à fait indolore’

Les lèvres de Rosalee se pincèrent doucement, avec tout cela, elle en aurait presque oublié la brûlure que lui avait produite l’aiguille s’enfonçant dans sa chaire. Certes, la douleur n’était pas non plus si horrible que cela, mais tout de même, une personne avec une volonté moins forte que la sienne pour avoir un tatouage aurait sans doute rebroussé chemin.

William avait l'impression de croiser plus de mutants qu'à l'ordinaire ces derniers temps. À croire que beaucoup d'entre eux n'avaient pas la clé pour apprendre à maîtriser un don et ainsi être discret. « Oui je suis Cryokinésiste, imaginez cela serait stupide que je la craigne surtout vue mes origines. » Le mutant pensa aussitôt à la Reine des Neiges, le conte d'Andersen, qu'il avait pu découvrir lorsqu'il était petit. « Je vois, vous ne faites apparaître que vos tatouages ou bien tous les dessins ? » Que les tatouages, ça aurait été tellement plus simple. Non, malheureusement, William n'avait pas cette chance. « Tous les dessins. Même si je fais un rond sur une feuille il apparaîtra d'une manière ou d'une autre. » C'était vrai. Une fois, pour tester son pouvoir, Will avait dessiné un simple cercle qui s'était matérialisé par terre. On aurait pu croire qu'un simple bracelet noir traînait sur le sol.

« Oh non cela aurait été très compliqué à expliquer à un humain, ils ont tendance à avoir peur de tout en plus. Par chance, vous n’aurez pas ce soucis » William n'était pas vraiment d'accord sur ce dernier point. Il avait des soucis. Beaucoup. « Vous croyez vraiment qu'ils n'auront pas peur en voyant un monstre apparaître sous leurs yeux ? J'ai déjà vu un homme frôler la crise cardiaque en voyant un de mes dessins. » Un homme qui avait pu croire, par la suite, qu'il avait trop bu dans le bar. La matérialisation du dessin s'était changée en hallucination à cause de l'alcool.

Ayant arrêté le tatouage à cause de tout ce qu'il venait de se passer, William s'excusa auprès de sa cliente. « Non ce n’est pas grave, ce n’est pas facile dans ce genre de situation alors pas de soucis. En plus, je dois avouer que cela n’est pas tout à fait indolore. » William eut une petite grimace compatissante. Même en tant que tatoueur, il avouait que la douleur, il ne s'en était pas encore habitué. « Si vous voulez, on peut reporter la coloration du tatouage. J'ai déjà fait les contours, ça ne devrait pas être trop difficile de poursuivre un autre jour. Ou alors, je termine ce soir, et on discutera un peu de nos capacités magiques. » Il eut un petit sourire malicieux. Magique n'était pas vraiment le bon terme, puisqu'il s'agissait de mutation et non de sorcellerie.

Attentivement Rosalee écouta alors l'explication que William lui donna quand elle avait poser la question sur sa mutation. La jeune femme trouvait vraiment très intéressant, elle pouvait parfaitement expliquer la sienne, ce qu'elle sentait, comment elle faisait . Mais celle des autres mutants piquait toujours sa curiosité, ressentaient ils la même chose qu'elle, toutes ces choses la. Hocha doucement la tête elle sourit un peu.
Effectivement c'était une chance de que la brune soit une mutante et pas une humaine. Parce qu'elle le savait bien, les humains condamnaient la différences et dans beaucoup de sens. De nombreuses fois Rosalee c'était heurter violemment à un mur, sur le point de sa mutation mais aussi sur d'autres choix plus personnelle. D'ailleurs tout cela lui avait laisser un goût amer dans la bouche. Mais elle qu'elle venait de finir sa phrase, la tatoueur réagis.

''Vous croyez vraiment qu'ils n'auront pas peur en voyant un monstre apparaître sous leurs yeux ? J'ai déjà vu un homme frôler la crise cardiaque en voyant un de mes dessins. ''

Les sourcils de la jeune femme se froncèrent dans un plis sévère. Visiblement le jeune homme n'avait pas compris le sens que sa phrase. Son caractère jouant beaucoup, son visage prit alors un aspecte plus froid, ses yeux bleus luisant d'une lueur

''On se calme ! Je parle de l'instant T avec moi, je sais très qu'ils ont peur,, je ne le sais que trop bien ! Je ne dis pas que votre mutant est plus discrète que la mienne non plus. Je fut entourer de gens qui me fuyaient comme si j’étais l'enfant du diable et que j'allais leur voler leur âme ou les tuer !''

Sa voix avait aussi perdu la douceur qu'elle avait pus prendre durant la conversation qui c'était passer. Mais aussi comme quand elle était légèrement en colère ou sur le nerfs, son accent nordique était sortit. Respirant doucement, Rosalee ferma durant quelques secondes les yeux pour se détendre. C'était juste un mal entendu au fond, elle ne savait pas pourquoi mais quelque chose lui disait qu'elle s'entendrait bien avec William. Il semblait avoir du caractère tout comme elle.
Doucement la jeune femme bougea ses épaules, sentant la peau entre ses omoplates se tendre et se détendre. Sens quelques picotement au niveau de son nouveau tatouage.

''Si vous voulez, on peut reporter la coloration du tatouage. J'ai déjà fait les contours, ça ne devrait pas être trop difficile de poursuivre un autre jour. Ou alors, je termine ce soir, et on discutera un peu de nos capacités magiques. ''

Un petit sourire apparus au coin de la bouche de la demoiselle, qui c'était rallonger sur le fauteuil. Les muscles de ses bras avaient quelques fourmillement a force d’être poser sur les coudes et tendu pour soutenir son poids. Magiques, ce n'est pas exactement le mot qu'elle aurait donner à sa mutation, mais c'était d'un coter assez marrant de voir que l'on pouvait en parler de cette façon la. Soudain lui revint alors en mémoire ce quel lui avait dit une des vieilles servantes qui travaillait au château, elle lui avait fait penser a ce compte, la Reine de neiges. En y repensant c'était horrible, bien des années plus tard Rosalee avait lus le livre, c'était une femme horrible, froide , manipulatrice. Durant un long moment elle c'était demander si elle était ainsi. Tournant son regarde vers William elle luit dit

''Oh non autant en finir tous de suite, je ne suis pas sur de pouvoir revenir après, j'ai le courage maintenant, peut être plus tard aura t il disparut. Magique, je ne suis pas sur que cela soit le bon mot, qui dit magique, dit sorcière, je ne fait pas de sacrifice, n'ai pas de chats noir et mon ballais me sert à faire le ménage pas à voler. De plus sans vouloir être orgueilleuse, je suis plus belle que les sorcière des contes pour enfants''

Dit elle avec un petit sourire un peu plus marqué.

William se souvenait encore des fois où il avait fait passer sa mutation pour un mauvais coup dans le nez pour les témoins. Heureusement, à chaque fois, ces derniers étaient assez saouls pour le croire. « On se calme ! Je parle de l'instant T avec moi, je sais très qu'ils ont peur, je ne le sais que trop bien ! Je ne dis pas que votre mutation est plus discrète que la mienne non plus. Je fus entourée de gens qui me fuyaient comme si j’étais l'enfant du diable et que j'allais leur voler leur âme ou les tuer !' » Oh. Dans ce cas, William n'avait pas grand chose à ajouter. Il eut une petite moue avant de hocher la tête, comprenant parfaitement où voulait en venir sa cliente. Même s'il n'avait pas réagi méchamment contre elle, la jeune femme semblait avoir repris de sa froideur. « Vous savez, je ne disais pas ça pour vous blesser. Mais je comprends votre réaction. Ce n'est jamais facile d'être considéré comme l'enfant d'un démon maléfique. » Il ne pouvait pas imaginer à quel point de nombreux mutants traversaient cette épreuve. Certains étaient peut-être même tués s'ils ne possédaient pas une apparence humaine ou un don difficile à expliquer autrement que par un fait surnaturel. De quoi vous donner froid dans le dos.

Après tous ces événements, William se demandait s'il était judicieux de continuer le tatouage. Il observa sa cliente et poussa un soupir, non pas de lassitude mais parce qu'il en ressentait le besoin, pour reprendre son souffle. « Oh non autant en finir tous de suite, je ne suis pas sur de pouvoir revenir après, j'ai le courage maintenant, peut être plus tard aura-t-il disparu. » William se prépara donc à continuer le tatouage, à le remplir. « Magique, je ne suis pas sur que cela soit le bon mot, qui dit magique, dit sorcière, je ne fait pas de sacrifice, n'ai pas de chats noir et mon ballais me sert à faire le ménage pas à voler. De plus sans vouloir être orgueilleuse, je suis plus belle que les sorcière des contes pour enfants » Le mutant eut un petit rire. En effet, les sorcières des contes n'étaient jamais très belles, étrangement. Avec la verrue et tout ce qui s'en suit. « En effet, vous êtes beaucoup plus jolie. Et ne prenez pas ça comme une technique de drague foireuse, hein. » William ajouta un nouveau rire, pour bien faire comprendre qu'il n'était pas en train de faire du charme. Après tout, sa petite gueule laissait penser qu'il était le genre de mec à collectionner les conquêtes. Allez savoir pourquoi ! « Vous savez, des gens considèrent malheureusement la mutation comme quelque chose de magique. Je suis sûr que la chasse aux sorcières a un rapport avec des manifestations de mutations. Aujourd'hui, on se cache tous et c'est mieux ainsi je trouve. » Il continua le tatouage, en essayant d'être le plus précis possible.

Le jeune homme s'excusa, lui disant qu'il comprenait sa réaction. Oh oui il avait raison ce n'était pas facile du tout. Rosalee se doutait très bien que de nombreux mutants avait du subir ce genre de problème. Peut être existait il dans le monde des parents fières de leur enfants peu importe qu'ils soient mutant ou pas. Cependant la jeune femme se demandait si cela pouvait exister, elle n'en avait jamais vue ou entendu parler.
William rigola après avoir pousser un soupire, alors que la jeune femme lui avait fait remarquer qu'elle était plus jolie que les sorcières de contes. Le tatoueur prit alors la parole.

''En effet, vous êtes beaucoup plus jolie. Et ne prenez pas ça comme une technique de drague foireuse, hein '' Il ponctua sa reflection d'un petit rire, comme pour appuyer encore un peu plus le fait que c'était une blague, avant de reprendre ''Vous savez, des gens considèrent malheureusement la mutation comme quelque chose de magique. Je suis sûr que la chasse aux sorcières a un rapport avec des manifestations de mutations. Aujourd'hui, on se cache tous et c'est mieux ainsi je trouve. ''

Rosalee sentit alors l'aiguille de la machine reprendre sa course. La jeune femme fit alors une petite grimace, la douleur n'était pas intense mais tout de même. Fermant a demi les yeux elle respira a fond. Cependant un petit sourire apparus sur les lèvres quand elle repensa alors à la première réflexion du tatoueur. Ce disant que de toute façon il aurait bien pus essayer cela n'aurait aboutit a rien. Bien sur Rosalee ne l'aurait jamais dit qu'elle préférait les femmes, c'était quelque chose que peu de gens savaient.

''Pas de soucis. Je pense oui, je me souviens que de là où je viens certains des domestiques de mes parents me comparais comme la reine des neiges, du conte d'Andersen, sachant qu'elle était quelque peu considère comme une sorte de sorcière. Effectivement je pense que cela à un grand rapport. Malheureusement oui c'est dommage. Mieux je ne suis pas sur. C'est comme si l'on devait se cacher aux yeux du monde, parce qu'on est comme des monstres. On ne peux pas vraiment être nous même, je trouve que c'est dommage, d'une part cela m’attriste !''

Doucement la jeune femme soupira, vraiment au fond elle cela l'atristait. Pouvait on dire qu'ils vivaient heureux ainsi ? Rosalee ne se trouvait pas vraiment triste, parce que cacher sa mutation était devenue une seconde nature. Tellement que finalement elle fait oublier tout cela, bien qu'une part d'elle criait parfois encore sa douleur. Dans un petite geste la mutante bougea les épaules, espérant que cela ne dérangerait pas William. Posant son front contre le fauteuil, elle dit alors

''J'ai hate de le voir fini vraiment ! Cela faisait longtemps que je le voulais. Je te remercie de ton travail en tout cas !''

Dit elle très sérieusement. La mutante était une grande amatrice d'art, d'art en tout genre. L'art corporel en faisait aussi partit pour elle. Les tatoueurs étaient des artistes a part entier mais un artiste, certains pouvaient faire des œuvres magnifiques.

William se justifiait toujours lorsqu'il faisait un compliment. C'était peut-être dans sa façon de parler, dans sa façon d'être ou dans son regard, mais les gens pensaient toujours qu'il était un grand charmeur incapable de retenir ses pulsions séductrices. Son côté mauvais garçon influençait sûrement aussi. Heureusement, Rosalee sembla comprendre qu'il ne s'était pas changé en dragueur du dimanche. Il fallait tout de même avouer que sa cliente était magnifique, mais c'est tout. Il n'avait pas envie d'une ouverture avec elle, ni de quoi que ce soit de trop intime. Il savait ce tenir comparé à d'autres. « Pas de soucis. Je pense oui, je me souviens que de là où je viens certains des domestiques de mes parents me comparaient comme la reine des neiges, du conte d'Andersen, sachant qu'elle était quelque peu considérée comme une sorte de sorcière » Comparé à une sorcière, c'était assez triste. Attentif, William continua son tatouage en essayant de se concentrer sur sa mutation dans un second temps.

« Effectivement je pense que cela à un grand rapport. Malheureusement oui c'est dommage. Mieux je ne suis pas sûre. C'est comme si l'on devait se cacher aux yeux du monde, parce qu'on est comme des monstres. On ne peux pas vraiment être nous même, je trouve que c'est dommage, d'une part cela m’attriste ! » Rosalee n'avait pas tord. Se cacher n'était pas la meilleure des solutions, mais elle permettait aux mutants de rester vivants. « En effet. Mais vous imaginez, si tout le monde se servait de ses pouvoirs pour régler ses comptes ? Le gouvernement a peur de ça. Peur de nous voir dominer le monde. Ils sont tout en bas de la chaîne de l'évolution, après les animaux. Nous, nous sommes une menace. » Surtout les personnes capables de lire les pensées, de se téléporter, d'exploser toute une ville...

William n'avait plus qu'une légère coloration à faire dans son tatouage. Il trempa les aiguilles dans l'encre qu'il lui fallait avant de la reposer sur la peau de la jeune femme. « J'ai hâte de le voir fini vraiment ! Cela faisait longtemps que je le voulais. Je te remercie de ton travail en tout cas ! » William était toujours ravi lorsque ses clients l'étaient aussi. Il termina à peine de colorer avant d'arrêter sa machine. « Voilà, c'est terminé ! Et de rien, j'ai beaucoup aimé faire ce tatouage, il est très intéressant. » Il avait une histoire, ça suffisait à plaire à William. Il aimait plus tatouer les gens qui voulaient des dessins pour une raison profonde plutôt que par effet de mode. « Si jamais tu veux repasser pour un nouveau tatouage, n'hésite pas. Ou si tu as besoin de parler à quelqu'un qui est comme toi... » Trouver des mutants, ce n'était pas simple. Aujourd'hui avait été un coup de chance autant pour William que pour Rosalee.

‘’En effet. Mais vous imaginez, si tout le monde se servait de ses pouvoirs pour régler ses comptes ? Le gouvernement a peur de ça. Peur de nous voir dominer le monde. Ils sont tout en bas de la chaîne de l'évolution, après les animaux. Nous, nous sommes une menace.’’

Soudain le visage de Rosale se fit plus grave, elle imaginait fort bien une monde chaotique avec tous un tas de mutations. Une partie d’elle se demandait cependant si tous les temps recouraient toujours à leur mutation pour régler leur problème. C’était une chose qu’elle ne faisait pas, par peur, possible. Bien sûr que ces gens avaient peur, comme tous les autres dirigeants ou espèces inferieur de ceux qui pourrait les écraser.

‘’Je comprends cela serait sans doute un désordre sans nom ! Bien entendu qu’ils ont peur, tout comme la gazelle à peur du lion parce qu’elle se sait faible à côté de lui. Ils se basent sur une vue assez néandertalien qui veux que le plus fort survive. Ces gens-là crois et vénère un dieu qui aurait le pouvoir de crée et détruisent toutes choses, mais nous voient comme des monstres, visiblement il y a quelque chose qui ne colle pas quelque part. Mais de tous temps, la différence et le pouvoir on fait peur, particulièrement aux gens qui tiennent le pouvoir…’’

Depuis toute petite, Rosalee avait pu voir ce genre de chose, autant dans ses études que dans sa famille. Les plus fort dissuade par la force ceux qui pourraient les détrôner ou les détruiraient. Même dans l’entreprise titanesque que ses parents avaient, elle pouvait voir toutes cette hiérarchie complexe et quelque peu tyrannique. La demoiselle sentit petit à petit la course de l’aiguille se calmer.

‘’Voilà, c'est terminé ! Et de rien, j'ai beaucoup aimé faire ce tatouage, il est très intéressant.’’

Un petit sourire naquit sur les lèvres de la mutante. C’était fini, enfin le dessin quelle avait imaginé, le projet sur lequel, la mutant avait planché était enfin réalisé. Doucement Rosalee bougea un peu ses épaules pour se détendre. Sa peau la brulait un peu, un très léger tiraillement, mais rien d’insurmontable. Dans un geste souple la brune remit un peu ses vêtements contre elle. Elle n’avait pas envie d’attendre d’être chez elle pour voir le résultat.

‘’Si jamais tu veux repasser pour un nouveau tatouage, n'hésite pas. Ou si tu as besoin de parler à quelqu'un qui est comme toi...’’

Hochant doucement la tête, la jeune femme se releva un peu plaquant son vêtement au niveau de sa poitrine.

‘’Bien sûr, avec plaisir, autant pour l’un que pour l’autre, pourrais-je voir le résultat maintenant ?’’

Respirant doucement, les muscles de la jeune femme se crispèrent d’un cou. Durant quelques secondes, elle eut peur que sa cicatrice puisse se voir mais non elle était bien plus basse. Petit à petit ses muscles se détendirent, la mutante se demanda si cette hésitation et cette petite peur c’était vue.

Le monde à la portée des mutants. Étonnant que ce ne soit pas déjà le cas. Les humains étaient beaucoup plus puissants, contrairement aux apparences. Ils avaient le pouvoir de réduire un mutant à l'état de misérable insecte en un claquement de doigt, avec des produits et des armes efficaces. Voilà pourquoi la chasse aux sorcières a été remportée par les humains. Les mutants ont peur d'eux. Depuis toujours. Un monde où les mutants règnent serait de toute façon un chaos total, d'après William. Bien qu'il souhaiterait vivre libre, le mutant n'est pas contre le fait de mettre de côté ses pouvoirs dans certaines situations. « Je comprends cela serait sans doute un désordre sans nom ! Bien entendu qu’ils ont peur, tout comme la gazelle à peur du lion parce qu’elle se sait faible à côté de lui. Ils se basent sur une vue assez néandertalien qui veux que le plus fort survive. Ces gens-là crois et vénèrent un dieu qui aurait le pouvoir de créer et détruisent toutes choses, mais nous voient comme des monstres, visiblement il y a quelque chose qui ne colle pas quelque part. Mais de tous temps, la différence et le pouvoir on fait peur, particulièrement aux gens qui tiennent le pouvoir… » William ne pouvait qu'être d'accord avec Rosalee et acquiesça d'un mouvement de tête. « C'est tout à fait ça. »

William avait maintenant terminé le tatouage. Il l'annonça à sa cliente et commença à ranger ses affaires, à désinfecter les aiguilles, à jeter ses gants. Puis, il proposa à Rosalee de revenir si elle le souhaitait, même si ce n'était pas pour un tatouage. « Bien sûr, avec plaisir, autant pour l’un que pour l’autre, pourrais-je voir le résultat maintenant ? » Ravi d'avoir laissé une bonne impression à sa cliente, William afficha un large sourire en déposant un miroir dans la main de sa cliente après lui avoir passé de l'antiseptique sur la zone tatouée. « Il y a un miroir pas loin. Lorsque vous aurez fini et si tout vous convient, je vous appliquerai une pommade et un bandage, qu'il faudra souvent nettoyer pour bien cicatriser. » William se leva en rangeant le reste de ses affaires.

Après que Rosalee est expliquée son propre point de vue, William hocha la tête. Confirmant ensuite à voix haute, qu’effectivement il était d’accord avec elle. La jeune femme se souvint qu’un jour une de servante de ses parents, lui avait dit alors qu’elles étaient seules dans la pièce. Qu’il aurait mieux fallu la tuer à la naissance que la laisser grandir c’était prendre le risque de la voir prendre des forces et des pouvoirs par la suite. Finalement qu’elle détruise tous ceux qu’il lui aurait fait du mal. Un frisson remonta dans le dos de la demoiselle, ce point de vue ce tenait, ce qui expliquait la peur des humains. Certes Rosalee détestait ses parents et certains membres de sa famille pour ce qu’ils lui avaient fait, mais de là à tuer toutes les personnes qui se trouvaient au château. Non cette pensée lui semble horrible, cependant une part d’elle savait très bien qu’elle aurait pu le faire, faire geler toute la maison, les faires mourir de froid.

‘’Il y a un miroir pas loin. Lorsque vous aurez fini et si tout vous convient, je vous appliquerai une pommade et un bandage, qu'il faudra souvent nettoyer pour bien cicatriser.’’

Marchant d’un geste souple jusqu’au miroir, la jeune femme regarda du mieux qu’elle put, se servant d’un jeu de miroir qui se trouvait au fond de la salle. Durant quelques secondes Rosalee se stoppa, regardant se dessins noir à jamais gravé dans sa peau. Il était superbe réellement, parfait, ses yeux brillèrent de cette petite lueur malicieuse qui lui était propre. Se retournant dans un geste gracieux la brune eu un petit sourire

‘’Parfait ! Finis en ont pour de bon !’’

Tenant encore fermement ses vêtements contre sa poitrine, elle laissa William passer la pommade dans son dos. Bien qu’il lui fallut du selfe contrôle pour ne pas plier le dos pour que ses doigts ne rentrent pas en contact avec sa peau. Une aiguille était une chose, une main humaine en était une autre. Cependant elle réussit à se laisser faire jusqu’au bout, quand le tatoueur posant le bout d’adhésive pour tenir le tour Rosalee se recula d’un coup soupirant doucement. Il ne fallait pas qu’il le prenne personnellement, c’était ainsi avec quasi tout le monde.
Le jeune homme la laissa ensuite se rhabiller en privée, aillant remit correctement ses vêtements, elle revint vers le comptoir. Déposant le totale du tatouage en billet sur la planche de bois. Regardant une dernière fois William dans les yeux elle lui dit alors un petit sourire aux lèvres

‘’Je suis sûr que nous nous reverrons.’’

Avec un geste souple, la jeune femme tourna les talons, poussa la porte et sortie dans la rue, allant se fondre avec les passants.