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 Ne jamais se fier aux apparences.

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Anonymous

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Ne jamais se fier aux apparences. Vide
MessageSujet: Ne jamais se fier aux apparences.   Ne jamais se fier aux apparences. Icon_minitimeLun 20 Juin - 21:46



Ne jamais se fier aux apparences







Une femme me regardait dans le blanc des yeux, leurs couleurs étaient un mélange de bleu et vert avec une petite touche de marron. Elle avait la bouche pulpeuse qui attendait encore un vrai baiser passionné. Elle était de taille moyenne, une "normalité" dans toutes ses différences. Cette femme c'était moi, ou plutôt mon reflet. Il était encore très tôt, le soleil venait à peine de se lever. J'avais mis ma radio en route près à écouter le peu de musique qu'il avait. J'étais d'humeur massacrante, battante... Me regardant toujours dans mon miroir, je m'écarte de quelques pas et envois un champ de force dans un vase juste parce qu'il y avait un roulement de tambour dans la chanson. Je ris en voyant les morceaux par terre. Vous savez ce que c'est d'être différent ? Vous vous sentez tellement libre et pourtant si prisonnier. Prisonnier de vous-mêmes, car vous ne savez pas vos limites, si c'est vraiment normal ça ? Bien sûr que non, pouvoir voler, faire bouger les choses, ce n'est pas ce qu'on peut appeler : "normalité". Mais qu'est-ce que c'est après tout, ce mot ? Pendant que je réfléchissais ma mère adoptive qui avait entendu le vacarme, regardait le désastre en m'apostrophant : « Bon Dieu Nésia ! Mais qu'est-ce que tu as fait ??? ».
J'entrais dans le salon. Un salon bien modeste pour nos moyens, mon père était un responsable de la banque du coin et ma mère travaillait dans le droit. Nous aurions pût acheter la dernière maison dite à la mode, avoir notre jardin et son potager, même une bonne si nous l'avions voulu. Seulement, cette maison était la demeure la plus parfaite pour eux, comme pour moi, car il pensait à eux avant moi. En effet, elle était reculée, mais pourtant proche de tout en ce qui concerne le transport et ville. Aucun voisin aux environ de deux kilomètres, ce qui veut dire que je peux avoir des « pertes de contrôle ». Bref, une maison parfaite. « Désolé, maman, je ferais attention », elle me regardait d'un air pensif avant d'éteindre ma radio « fais attention quand même, il y a des affaires dans cette maison auxquelles je tiens ». Elle s'approchait de moi, ses yeux dans les miens, compréhensif et sans aucune peur ou forme de dégout. C'était cela que j'aimais chez ma famille, ils me respectaient comme si j'étais une fille parfaitement normale, comme si j'étais leur vraie fille. Elle m'embrassa mon front pendant que je répondais : « oui maman, promis. » J'ajoutais pendant qu'elle s'éloignait dans le jardin : « Je sors ! A tout à l'heure ! » Avant même qu'elle est pût dire sa phrase mythique : « Fais attention chérie ! » J'étais dehors.
Le soleil était enfin levé, il devait être neuf heures, dix heures. Je regardais devant moi, heureuse qu'à cette heure-ci les humains dorment encore. La grasse matinée du dimanche matin, quoi de mieux ? J'allais dans un bar boire quelques sodas avant de s'aventurer dans le parc. Tout était silencieux, presque personne. Je m'avançais vers le barman : « comme d'habitude, s'il te plaît ». Il me servi ma boisson préférée, je la bus à vitesse grand V. Puis je me dépêchais de rejoindre « mon endroit » dans le parc. L'endroit où ma mère adoptive m'avait trouvé. L'endroit où j'avais passé presque une semaine à dormir. Je m'amusais avec un bâton, à le faire bouger : en haut, en bas, à gauche, à droite, en diagonale, toujours très concentrée. Soudain j'entendis un bruit. Personne ne venait par ici, dans cette zone très reculée de Central Park, encore un stupide humain. Enervée parce qu'il ou elle m'avait coupé dans ce que je fais, je me reculais pour que personne ne me voit. Ce n'était pas que cette zone était interdite, mais que personne n'aimait la fréquenter à cause des soi-disant « meurtres » « bataille » ici. Je reculais encore, m'enfonçant dans les bois, sans regarder derrière moi. Soudain mon pied perdit l'équilibre et je commençais à chuter. Quelques mètres plus bas, je réussis à me lever. Seulement, après quelques minutes, le temps de me débarrasser des feuilles accrochées à mes cheveux, quelque chose me percuta de plein fouet, me faisant retomber dans les feuilles. Stupide humain.





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