nom : Holtzer. prénom : Mason. autre(s) prénom(s) : Ernest, Eugene. date de naissance : Dix janvier 1934. Âge : Vingt-huit ans. lieu de naissance : New York, Hell's Kitchen. origines : Autrichiennes. Nationalité : Américaine. Cheveux : Bruns. Yeux : Verts. Taille : 1m76, ouais, je suis petit tu vois. lieu de résidence : New York, Little Italy. étude(s) : De médecine – mais c'était long et chiant alors j'ai arrêté. métier(s) : Ancien aide-soignant, contorsionniste. orientation sexuelle : Les femmes. statut social : Célibataire difficile. groupe : Les damnés. rang : Il vise celui de fou blanc, l'ancien rang de son père. surnom mutant : Oz, son nom de scène. personnage [X] inventé [] tiré des comics/films.

➜ C'est quoi son pouvoir et quelle est sa puissance ? Si son corps est sa ligne de front, Mason n’est en rien un contorsionniste – du moins, pas comme les autres j'entends. Ce job ne l’amuse pas, il le fait uniquement pour l’argent et parce qu’il le peut. Il ne considère pas sa mutation comme un don mais comme une étrangeté. C’est un homme élastique, flexible pour les non-croyants. Un pouvoir qu’il maîtrise mais qu’il n’exploite que partiellement.

➜ A-t-il une mutation physique ? Il allonge, transforme, tord et détord certaines parties de son corps. Au-delà de cette mutation, physique, Mason garde cet aspect « normal » qui le rattache à l’homo sapiens. Un troisième oeil ne lui pousse pas sur le front selon la température de la pièce. Il se fond dans la masse. Paradoxalement, il boite depuis un malheureux accident de cheval.

➜ Comment a-t-il découvert sa mutation ? Par la grande porte, la Peur. Une fissure, et puis dix, une banquise capricieuse. Le Canada, la neige et cette glace qui jamais ne cède, qui l’obsède encore aujourd’hui. La chute n’est pas longue, sa prise est ridicule, son frère cadet. Mason entraîne maladroitement Wilhelm – de cinq ans son cadet – à l’eau. Seulement, la glace s’effrite, très vite, trop vite, mesquine Mère Nature. Piégés qu’ils sont, infanticide qu’elle est. Mason s’extirpe de son tombeau, par chance, par hasard, il ne sait même pas nager. Son corps se tord, son âme aussi. Il a peur de la mort, c’est la première fois, la dernière fois. Et le miraculé tape, tape, tape. Il ne peut pas entendre son frère crier, mais il le voit, là, payer le prix de quelques jeux d’enfants.

➜ Comment vit-il sa vie de mutant ? Aucune larme. Une expression neutre, il était impassible. Wilhelm Blevsk est resté un instant devant ce cercueil, pensif. Son second fils venait de perdre la vie et il s’en moquait. Mason était l’héritier, il était là depuis tout ce temps. Ce sale rejeton, pour ne pas dire bâtard serait son successeur. La mutation avant le nom, il était gagnant au change. Dès lors, son père l’a emmené faire le tour du monde, choyé. Il a façonné Mason à son image. La prudence en moins, l’humilité en plus. Ainsi, le mutant ne fait que perpétuer la politique de son père au sein du Club. Il ne souhaite pas spécialement l’entière extermination de l’espèce humaine – il ne cherche qu’à mettre hors d’état de nuire les humains « à risque ».

➜ Quelles sont ses qualités ? Le presque fou blanc n’est pas si timbré puisqu’il a – quand même – quelques cartes dans sa manche. Pour commencer, Mason a ce don, presque, il met de suite les gens à l’aise et croyez-le ou non mais c’est très pratique. Il n’est pas effrayant. Il est petit et il peut faire très simplet quand il s’y met. C’est pourquoi, on se confie volontiers à lui – parce qu’il ne brille pas par son intelligence. Son QI est même, très largement, en dessous de la moyenne. Néanmoins, il serait regrettable de l’enterrer dans une boîte avant l’heure. Mason est loyal au point de donner de sa vie, de sa personne. Se priver volontairement d’un tel élément ? C’est comme se tirer une balle dans le pied. Mason est quelqu’un qui s’implique au nom du Club, forcément. C’est simple, il est toujours volontaire, on peut compter sur lui.

➜ Quels sont ses défauts ? Des défauts il en a. Mason est des introvertis. Il est le fou et le garde-fou. Seulement, parfois, le verrou cède. Il n’est pas naïf mais il s’écrase aisément afin de passer outre les conflits. Paradoxalement, il est acerbe, violent dans le choix de ses mots. C’est encore un sale gosse, il est sage mais impertinent. Et si il semble hermétique aux sentiments, c’est qu’il se protège. Il n’est pas seulement le « monstre », il est aussi et surtout « le mongole », l’idiot, le stupide Mason. Alors le voilà, à présent, à se plier en 4 pour convenir à ses frères mutants. Sa seule famille. Auprès de celle-ci, Mason est constamment dans la représentation. Il veut être apprécié à sa juste valeur, être aimé – un besoin presque maladif. C’est un lèche-botte. Il ne fait pas l’unanimité, au contraire, il est constamment contesté. Une position qui ne fait qu’accroître cette amertume qui le ronge littéralement de l’intérieur, il est fier et orgueilleux.

➜ Des signes physiques particuliers ? Depuis un malheureux accident de cheval, Mason boite. Il n’a jamais fait de rééducation. Son père y était opposé, alors, il se déplace, parfois, à l’aide d’une canne – quand la fatigue se fait sentir, quand la douleur devient trop vive, trop forte, qu’elle prend le pas sur sa dignité. Sa mutation est un refuge, un remède à cette souffrance qu’il s'inflige presque volontairement en refusant de se soigner. Son faible QI est aussi une des particularités du personnage. Il n’est pas très intelligent, en effet, mais il est loin d’être naïf. Dans tous les cas, il est lent.

➜ Autre chose à dire sur ton personnage ? //.