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 Viktor's style quest

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Viktor's style quest  Vide
MessageSujet: Viktor's style quest    Viktor's style quest  Icon_minitimeDim 10 Mai - 20:30









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Type du sujet : [] Flash-Back [x] Présent
Date du rp : Début mai 1962
Météo (approximative) : Plein soleil o/
Matin, après-midi, soir : Un peu avant midi.
Statut du sujet : [] libre [x] privé
Statut du rp : [x] en cours [] terminé



Les bureaux de la CIA étaient surprenants. L'endroit était étonnement immense. Étonnement vert, de prime abord. Chimiquement vert. Pelouse maigre tondu à la perfection. Chaque brin d'herbe faisant la même taille, la même grosseur, la même épaisseur. Chaque chose avait sa place dans ce drôle d'univers aux apparences à son avis trompeuses et équilibrées en extérieure uniquement. Mais c'était un comportement plus qu'enfantin qui le faisait traverser les pavés, sourire aux lèvres. Il ignora rapidement les quelques regards à son égards, il balançait ici et là une carte aux visages qui tentaient bien de s'interposés, écrit en grosses lettres noires moulées ''Invité'', signé par un fonctionnaire quelconque dans le coin droit du carton suspendu à son cou. Bien que ce n'était pas de toute beauté et que ça l'agaçait plutôt, il supportait de le montrer à tout bout de champ pour le moment. Sans doute aurait-il tôt fait de le jeter dans la première poubelle qu'il croisera dès que l'occasion se présenterait. S'il en croisait une: ce n'était pas encore le cas.

Rapidement, son valet d'accueil repéra sa tête décoiffée qui fourrait à présent son nez dans un groupe en blanc qui ne s'attendait certainement pas à le voir débarquer à ce moment précis. Il s'apprêtait d'ailleurs à les harceler de questions, mais une prise sure son bras l'entraina, heureusement sans doute, avant vers les portes d'entrée. Il entendait les mots qu'on lui avait déjà répété avant de se retrouver là. Et, bien qu'il sentait la bonté de l'autre couler sans grande vigueur sur l'allemand, il l'arrêta subitement, d'un mouvement de la main, main qu'il secoua vivement devant son visage pour qu'il cesse abruptement de parler. On n'avait pas besoin de lui expliqué, encore et encore, le prenant pour un imbécile qui n'écoutait rien ou ne comprenait rien... Enfin, il était vrai qu'il n'écoutait vraiment que ce qui lui plaisait. Peut-être les avait-on averti à ce propos, d'ailleurs... peut-être était-ce la raison de cette insistance particulièrement ennuyante. Mais il n'avait pas besoin qu'on lui répète qu'il était un ''invité'' en ''stage d'observation'', parce que c'était ce qui était écrit sur le petit carton suspendu à son cou, que c'était aussi écris sur les quelques papiers qu'il trainait dans une petite pochette fragile qu'il serait vite tenter d'échapper dans une flaque d'eau par ''accident'' monotone. Il n'avait pas besoin qu'on lui répète qu'il avait signé des papier de confidentialité: il l'avait fait, il s'en souvenait. Avait-on peur qu'il se mette à raconter des bêtises à qui voulait bien l'entendre?

«Stop! Arrêtez de parler! Non! Chut! Écoutez-m... ARRÊTEZ!»

C'est qu'il était insistant, le petit homme nerveux qui s'accrochait encore à la manche de sa veste. Il lui plaqua brusquement une main sur la bouche, tout sourire agacé qu'il pouvait exprimer.

«Je sais déjà tout ça. Arrêtez de me casser les oreilles! Vous êtes un bon toutou qui obéit à celui qui vous dit de le faire, mais ce n'est pas nécessaire!»


Il sembla momentanément opiné du chef, mais il resta néanmoins désespérément agrippé à sa manche, comme s'il s'attendait à le voir s'éclipser. Ce n'était pas une mauvaise idée en soit, tout de même. En fait, ça ne serait pas si étonnant que ça... La NASA avait bien été obligée d'arrêter des tests parce que sa tête s'était retrouvé à fixer de très près un réacteur qu'ils s'apprêtaient à enclenché... Ce n'était pas par stupidité. Il avait seulement quelques moyens peu conventionnel de faire comprendre ses idées aux gens: le réacteur était défectueux. Il le savait. Comme il savait aussi qu'on n'écoutait pas les ''paroles'', il avait fait autrement. Mais du coup, on le prenait pour un taré. Il aimait toujours mieux sacrifier sa réputation que de voir un réacteur exploser en pleine expérience... Ses méthodes sortaient de l'ordinaire, mais on ne pouvait pas dire qu'elles n'étaient pas efficaces, n'est-ce pas?

Il passa près d'une heure ainsi, à fait le tour du bâtiment, à se lasser rapidement des commentaires de l'autre avec qui l'allemand se montrait de moins en moins ''gérable''. En effet, on le perdait très rapidement de vue pour se faire dire qu'il se trouvait à une autre étage. Comment on faisait pour constamment le retrouver, en revanche, ça lui semblait être un mystère. Il se sentait un peu espionner, comme si on surveillait qu'il n'aille pas fourrer sa curiosité dans des affaires un peu trop confidentiel: on connaissait sa réputation à le faire avant même qu'il ne débarque, faut croire. Ce qui l'amusa quelque instant d'ailleurs. Et qui n'amusait à présent plus du tout son ''hôte'' qui se retenait de perdre patience de façon un peu vulgaire sur son ''invité'' qui n'avait de cesse à présent de se montrer aussi irritable que possible. C'était une mauvaise habitude du prodige: il valait mieux éviter de montrer la moindre faille ou faiblesse, il en profitait toujours pour se glisser un peu vilement, ne serait-ce que pour provoquer, parce qu'il s'ennuyer. L'ennui, comme s'il était condamné à toujours trouvé le temps un peu trop long. L'ennui, oui, était probablement la cause majeur à son comportement risible et gamin. Mais jouer avec les nerfs des autres, c'était une bonne distraction. Il ne posait donc aucune question et s'éclatait à jouer celui qui savait déjà tout... Même si ce n'était pas forcément vrai, au sujet de la CIA, on le croyait vaguement sur certains points. C'est qu'il savait être convainquant, sous ses allures un peu trop euphoriques.
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Neal Mathesson
Neal Mathesson

Agent de la CIA

Viktor's style quest  5824369dc2cec5733d59be897f103c7dbd188a

▬ Date d'inscription : 22/05/2013
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▬ Métier/études : Agent de la branche anti-mutants à la CIA



Viktor's style quest  Vide
MessageSujet: Re: Viktor's style quest    Viktor's style quest  Icon_minitimeSam 23 Mai - 10:58


Cela faisait plus de quatre mois qu’il était revenu, quatre longs mois et pourtant les regards que l’on posait parfois sur lui étaient toujours teintés du même voile de sentiments. Oui il était revenu et il avait depuis cette étrange sensation qu’on arrivait plus à le comprendre. Pourtant presque rien n’avait changé, il continuait chaque jour de porter le masque de sa vie professionnelle, comme il l’avait toujours fait. Il était dans les premiers à arriver et dans les derniers à partir, comme si la vie en dehors des bureaux de la CIA ça n’existait pas pour lui. Peut-être le faisait-il juste un peu plus qu’avant, mais en dehors de ça sa vie restait toujours celle d’un agent double, la vie d’un agent secret, la vie d’un menteur professionnel, la vie d’un homme tout simplement. Et pourtant si, tout avait vraiment changé. Mais on ne comprenait pas. On le pensait à la dérive, ne comprenant juste pas qu’il faisait toutes ces choses pour ne pas se sentir inutile. Au moins quand il était installé derrière son bureau, il avait l’impression que tout n’était pas vain, qu’il était au moins utile à quelqu’un, ne serait-ce que les dirigeants de l’agence gouvernemental pour qui il œuvrait.

C’est donc derrière son bureau que ses collègues l’avait trouvé à leur arrivé, avec trois dossier sur le bord de son bureau et un quatrième ouvert sous son nez. Il avait ainsi passé la matinée, le nez plongé dans toute la paperasse qu’il fallait bien remplir un jour ou l’autre. C’était bien beau le travail sur le terrain, les voyages, la carrière d’espion, mais même eux n’échappaient pas à l’administration. Le seul moment où il avait donc levé les yeux avait été quand un de ses collègues l’avait interpellé en s’approchant de son bureau.

-Hey Neal ! J’ai besoin de ta signature concernant l’affaire 1255.

Il avait à peine levé les yeux quand on lui avait présenté le papier sur lequel on lui demandait d’apposer sa signature. Pas même un des traits de son visage n’avait bougé tandis qu’il relisait d’un œil le contenu du document officiel. D’un simple geste de la main, il avait ratifié le document qui rendait compte de tout ce qui avait été dit lors du dernier débriefing auquel Neal avait assisté la veille. Ainsi, son collègue était reparti sans plus attendre de sa part, laissant le géant brun terminer d’examiner son dernier dossier. Relevant enfin les yeux plus de dix secondes, il s’était étiré discrètement, observant ce qui pouvait bien se passer au-delà de son bureau. Il ne savait pas si cela venait de lui, mais rien que le fait de s’arrêter cinq petites minutes et déjà il avait l’impression que le temps semblait s’écouler dans la pièce à une vitesse incroyablement lente. De même que le lourd silence lui rendait l’atmosphère presque pesante. Oui il était vraiment nécessaire qu’il occupe son esprit, sinon tout ceci n’allait pas tarder à lui être proprement insupportable.

C’est vrai que parfois tout lui paraissait insupportable, au point de refuser cette idée de se ressaisir. Parce qu’il ne voulait pas s’habituer à la mort d’Aby. C’était déjà assez insupportable d’admettre que le monde reviendrait à la normale après sa mort, s’il n’était pas déjà revenu à la normale, alors admettre que sa propre vie reviendrait à la normale après cela… Non il n’était décidément pas encore prêt. Mais bon, cela aussi finirait par passer, qu’il le veuille ou non, il s’y habituerait. Il se réveillerait un matin pour se rendre compte que sa douleur chronique s’était enfin dissipée, et même si cette blessure l’élancerait de nouveau de temps en temps, elle se serait cicatrisée. Et en attendant ce jour, le mensonge était le maitre mot. Même si au fond ça faisait déjà des années que le mensonge c’était installé. Il n’y avait que le sujet qui variait au fil du temps.

Sortant de ses pensées, il s’était finalement levé, emportant avec lui le dernier dossier qu’il venait d’examiner pour s’aventurer dans les couloirs de la CIA. Grimpant les étages, s’arrêtant parfois au bureau d’un autre collègue, il arriva finalement en vue de l’agent qu’il cherchait pour lui remettre le dossier, qu’il avait sous le bras. Il ne s’attendait toutefois pas à le trouver accompagné d’un invité. Toutefois, une fois le bonjour donné, il avait quand même tendu le dossier marqué con du sceau de la CIA au petit homme, impression renforcé par la grande taille de Neal.

-Tiens Weiss, j’ai fini d’examiner ton dossier, à toi de reprendre la suite.

Son travail sur ce dossier été terminé et trois autres attendaient encore sur le coin de son bureau, aussi pensait-il s’éclipser, mais le second agent semblant plutôt content de l’occasion qui se présentait de se débarrasser de son irritant compagnon ne le laissa pas filer.

-Parfait je m’en occupe. Tu pourrais terminer la visite de notre nouveau consultant. Il est là en observation.

Ne laissant pas le temps au géant de comprendre ce qui lui arrivait et de répondre qu’il n’avait pas le temps, l’agent Weiss était parti sans attendre et sans demander son reste, le remerciant simplement.
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http://www.xmen-first-class.com/t3476-neal-mathesson-drawing-the http://www.xmen-first-class.com/t3506-carnet-de-neal-mathesson http://www.xmen-first-class.com/t3507-agenda-de-neal-mathesson

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MessageSujet: Re: Viktor's style quest    Viktor's style quest  Icon_minitimeMar 16 Juin - 0:58


C'était un peu comme si l'allemand prenait un malin plaisir à rendre tout le monde qui le côtoyait un peu barge. En même temps, sans doute était-il le pire, actuellement. Enfin, barge était un terme généralisé: ce n'était pas exactement ce qui le décrivait mieux en réalité, mais on se plaisait à le surnommer de la sorte. Il tapota le petit carton toujours suspendu à son cou, non pas de nervosité ou de quoi que ce soit du genre. Plutôt en signe de réflexion lorsque son regard se perdit sur l'absurdité des lieux. Suffirait de quelqu'un comme lui, infiltré en invité d'une manière ou d'une autre (il y parvenait bien, lui...) et, et de se faire sauter soi-même (si on est stupide) ou alors de faire sauter quelque chose d'autre à l'angle-mort des caméra qu'il avait déjà repéré. Et boum! Plus de CIA. Mais c'était le genre de chose à laquelle il avait tendance à penser tout en se faisant passer pour un crétin agaçant auprès de l'agent qu'il accompagnait, peut-être le faisait-il exprès, ne serait-ce que lui-même pour s'en débarrasser plus rapidement. Pas de chance, leur route croisa celle d'un géant qui aurait raté son café du matin vue la tête qu'il tirait. Même un troll des montagnes aurait eu l'air de meilleure humeur. Il aurait peut-être besoin d'un petit coup de main pour tirer sur la manivelle de la joie, non? Un drôle de sourire étira d'ailleurs son air réfléchit, en l'observant rapidement. Il tiqua néanmoins, momentanément: l'autre ne s'était jamais vraiment présenté à lui. Ou peut-être que oui et que le mutant s'en était trop désintéressé pour s'en souvenir. Weiss comme... blanc. Comme connait. Comme le cratère lunaire. Comme la rivière d'Alsace. Weiss comme beaucoup de choses, finalement. Il aimait la résonnance du nom, quoi qu'il en soit.

«Salut WEISS!» avait-il crié, assez fort pour que ledit interpellé l'entende, et en tout cas, assez fort pour qu'il comprenne que l'allemand n'avait pas fini de l'embêter, même en son absence. Et peut-être que le petit homme s'arrangerait pour longer les murs en espérant ne pas le croiser pour les quelques prochains jours.

Et de tourner finalement sa curiosité vers Goliath qui lui lançait déjà un air à la samouraï déshonoré qui lui donnait surtout envie de sortie un calumet de la paix et de fumer en sa drôle de compagnie jusqu'aux petites heures du matin. Peut-être que ça le dériderait.

«Hooou t'es mal barré, ce n'était pas exactement ce à quoi tu t'attendais, hein? Pas de chance!»

C'était une façon comme une autre de saluer quelqu'un qui ne lui paraissait pas particulièrement agréable. Il n'espérait rien de bien précis, ne serait-ce peut-être de se faire envoyer balader ailleurs pour pouvoir profiter d'un instant de liberté pour fourrer son nez là où l'envie le lui prenait. C'était une méthode comme une autre, non, de ce libérer des agents à qui il était obligé, non? Pas de bol, on l'avait refilé à quelqu'un d'autre, c'était à recommencer.
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