Nouveau départ.

Sujet: Nouveau départ. Jeu 28 Mai - 0:02

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Type du sujet : [] Flash-Back [✓] Présent
Date du rp : 27 Mai
Météo (approximative) : Temps clair
Matin, après-midi, soir : Après-midi
Statut du sujet : [] libre [✓] privé
Statut du rp : [✓] en cours [] terminé (à changer dès que vous terminez votre sujet pour qu'on puisse le verrouiller. Merci )

New-York. Une ville. Une grande ville. Qui aujourd’hui était le principal refuge de la jeune liechtensteinoise. Refuge qu’elle avait déjà occupé auparavant quand son statut avait encore un quelconque sens à ses yeux. A présent, elle ne devait plus vivre en fonction de son rang, au contraire, elle devait faire passer sa personne en priorité avant ses « devoirs ».

Enfermée dans une boîte ! C’était ce qu’avait toujours été sa vie avant que son frère ne soit tué. Certes elle avait toujours été libre de faire ce que bon lui semblait et quand elle le voulait, mais au-delà de ça son mode de vie avait toujours cantonné à une ligne droite figée dans le temps où aucune autre variable n’était tolérée. Tenter de faire quelque chose par elle-même sans se préoccuper du reste, elle pouvait le faire mais pas sans risquer de se heurter aux barreaux et se blesser.

Mais aujourd’hui cela lui paraissait loin, très loin même. Elle pouvait faire ce que bon lui semblait, manger de la pizza en petit-déjeuner pourquoi pas, faire nuit blanche pourquoi pas, se balader toute seule sans personne pour l’escorter, c’est ce qu’elle faisait. Toutes les fois où elle était en voyages à New-York, son séjour se trouvait restreint à Manhattan, jamais elle n’avait été au-delà de Central Park. Cela l’avait toujours intrigué.

Maintenant qu’elle était seule, sans surveillance, elle avait enfin le droit de décider d’elle-même ce qu’elle pouvait faire et ne pas faire. Et visiter Brooklyn faisait partie des choses qu’elle voulait faire. Depuis qu’elle avait fui le Liechtenstein, Taylor s’était faite toute petite, elle n’avait pas attiré l’attention, et elle espérait que le carnage que son frère avait provoqué ne s’étendrait pas jusque dans les recoins de New-York. Mais la princesse connaissait son frère, il était tenace, c’était un requin, et elle savait qu’elle ne finirait pas la partie sans avoir été un minimum amoché.

Et c’est principalement à cause du côté carnassier de son aîné que Taylor faisait très attention, les quelques jours suivants sa fuite avaient eu raison d’elle, la rendant complètement paranoïaque et méfiante à tout ce qu’il l’entourait. Depuis son arrivée Taylor se faisait discrète, et c’est bien la première fois qu’elle osait mettre le nez en dehors du loft où elle se cachait. Elle savait que son frère allait traquer et ce jusqu’à ce qu’il finisse par la trouver, elle devrait être prudente et essayer de se fondre dans la masse, chose qu’elle ne savait pas toujours bien faire. « Je suis invisible ! Je suis invisible ! » En plus d’être discrète, Taylor voulait que l’on pense qu’elle était indécelable, insaisissable mais surtout introuvable, et si elle voulait que cela arrive, elle devait le croire elle-même. Et si pour cela elle devait faire croire qu’elle avait été éradiquée de la surface de la planète, elle le ferait.

Pour l’instant, elle voulait voir le pont de Brooklyn. Elle avait marché plusieurs kilomètres, tout en essayant de parler à personne et de ne pas passer pour une touriste ce qui paraissait compliqué vu son accoutrement. Grand bien lui fasse, elle verrait ça plus tard. Alors qu’elle se trouvait à l’abord du pont de Brooklyn, elle tomba sur une scène plus ou moins explicite de New-York, elle ne le savait pas encore, mais tout ce qu’elle savait c’est que ça sentait les problèmes. Problème, c’est sans aucun doute le patronyme qu’elle aurait dû hériter.

Sujet: Re: Nouveau départ. Dim 31 Mai - 18:26

Ce matin-là, ce n'était pas le bip strident du réveil qui se chargea de me sortir des bras de Morphée, mais l'un de mes amis, un autre voleur avec qui j'avais sympathisé, Peter dormait de temps à autre ici, et je n'y voyais aucun problème jusqu'à ce matin quand ce dernier en guise de réveil donna un coup de pied dans mon matelas, j'émis un grognement avant de me tourner, bien décidé à ne pas bouger du lit.

- Allez le loir, il est temps de te lever.

- Fiche-moi la paix. C'est pas toi qui as passer la moitié de la nuit à semer des flics...

Peter émit un rire sans oublier de rajouter que ma soirée avait été plus animée que la sienne. Je soupirais avant d'enfouir ma tête sous l'oreiller, ne trouvant pas sa très drôle, surtout que j'étais passé très près de me faire coffrer. Et ça s'était ni drôle ni fantastique et encore moi super... Le jeune homme ne tarda pas à s'éloigner et j'arquais un sourcil en l'entendant farfouillé, avant qu'il ne revienne s'asseoir sur mon matelas, m'empêchant bien évidemment de me rendormir. Génial.

- Bon, il est temps qu'on fasse notre chiffre t'as plus rien dans ton frigo. Ni dans tes placards... Donc ? On sort faire les poches de quelques riches et on se fait un bon repas.

Je ne tardais pas à me lever, j'avais de l'argent de côté, mais je n'avais pas eu le temps de faire les courses, entre les cours que je tentais de suivre, et mon "travail" ce n'était pas toujours évident. Je me dirigeais vers la cafetière, mais quand je tentais d'avoir du café chaud, rien ne se passa.

- Je déteste ta machine à café Echo.

Je ne tardais pas à donner un coup sur cette dernière avant de l'incliner légèrement au-dessus de ma tasse avant de voir le liquide chaud se déverser. Peter s'approcha et je lui adressais une petite tape sur la main quand il tenta de me piquer ma tasse.

- Réflexion faite, c'est toi que je te déteste...

Je le foudroyais du regard avant que l'on échange un petit rire. Je ne tardais pas à boire mon café avant d'abandonner Peter pour prendre une douche et enfiler des affaires propres il avait raison, il était temps que l'on s'adonne à notre activité du jour pour financer ce qui nous manquer pour celle de la nuit, pour les plus gros casses.

A moitié endormi je suivais le jeune homme un peu au radar, scannant autant que je pouvais les alentours à la recherche de notre proie de choix. Je repérais un homme, la trentaine qui avait un café à la main qui reluquer une pauvre fille de l'autre côté, je fis signe à Peter qui venait de récupérer son premier billet, fier de lui. Et je ne tardais pas à foncer vers l'homme d'un pas décidé tournant la tête au dernier moment, je me rattrapais habillement à l'homme que je venais de percuter lui fauchant son portefeuille, j'arrivais à extraire un billet avant de remettre le portefeuille à sa place, pendant que l'homme contemplait la tâche de café sur sa chemise blanche.

- Oh pardon, je suis terriblement désolée, j'étais distraite et... Enfin vous connaissez la suite.

- Ca va, ça va. Et pour ma chemise aussi vous êtes désolée ?

- Je peux l'être mais ça ne va pas faire partir la tâche de café...

L'homme sembla surprit par ma réponse alors que j'arquais un sourcil, histoire de ponctuer ma phrase, Peter sembla prendre ça pour son signal puisqu'il arriva à temps, m'attrapant par le bras avant de prendre la parole.

- Excusez mon amie je ne peux pas la laisser cinq secondes toute seule...

Peter ne tarda pas à m’entraîner un peu plus loin et alors qu'on échangeait un nouveau rire, je ne tardais pas à prendre la parole pendant qu'il scannait la foule du regard.

- Alors ? J'étais comment ?

- Deux cent dollars, bonne pioche Echo, et tu étais bien.

J'émis un léger sourire avant de relever la main gauche dans laquelle figurer la grosse montre de l'homme que je venais de percuter et d'alléger de cent dollars. En voyant la tête ahurie de Peter je ne tardais pas à lui donner une explication.

- Bah quoi ? Le métal ça me connaît.