Des jours entiers passés à essayer de recommencer, et ce jour-là alors que je n'avais pas voulu je me retrouvais avec cette sorte d'orbe blanche dans les mains. Je l'observais attentivement pendant quelques secondes, et quand j'essayais de la toucher elle se volatilisait dans l'air. Je ne comprenais pas ce que c'était et ce que j'avais pu faire, mais la disparition de cette orbe alors que j'avais eu énormément de mal à la faire apparaître m'énervait plus qu'autre chose. Je fis un mouvement, un seul, et pu sentir comme de l'air contre mes mains. Si je savais ce que c'était, tout ce bordel ? Absolument pas. Et si j'avais peur ? Absolument. Pour la première fois, je pouvais ressentir le contact de l'air sur presque tout mon corps, j'étais juste effrayé et je ne comprenais pas ce qu'il se passait, mais ce dont j'étais certain c'est que je devais à tout prix le cacher.


J'entendais ma mère parler avec je ne savais encore trop qui, ils parlaient encore de cette affaire de mutant. Ma mère y croyait dur comme fer et je le savais. Cependant, et c'était une autre chose que je savais, elle voulait trouver des mutants uniquement pour comprendre en leur gêne et en leur sang comment ils étaient formés. Et ça m'effrayait. En réalité, ça m'effrayait parce que je savais qu'elle finirait par comprendre que son fils n'était rien d'autre qu'un mutant, visiblement. Qui contrôlait l'air par ses mouvements. J'essayais de plus en plus, dans ma chambre, de contrôler cette chose que je possédais, cette chose dont je ne savais rien et qui ne m'avait pas donné le pourquoi, pourquoi est-ce qu'elle était tombée sur moi. Mais bien sûr aucun des entraînements que je me faisais à moi-même ne payait. Et je ne contrôlais rien. Ce fut d'ailleurs à cause de ce manque de contrôle que ça arrivait. J'avais appris l'ouverture de l'Institut Xavier quelques jours auparavant, mais je refusais catégoriquement de quitter ma mère. Mais ce jour-là, ce jour me fit changer totalement d'avis.

« Zielge ! Je fais ça pour ton bien, pour ta sécurité. » « T'essayes de m'enfermer et de me séquestrer ici pour ma sécurité ? Ma sécurité est en danger justement quand je suis enfermé avec toi dans cette maison ! » J'avais fais un geste, juste un geste trop brusque devant ma mère qui avait fait apparaître de nouveau cette orbe. En voyant son visage se décomposer, en voyant le regard qu'elle portait sur moi, je n'avais pas pu m'empêcher de reculer. Le contact de l'air contre la peau de mes mains me donnait des frissons, il y avait des moments où je n'en pouvais plus de le sentir, ce contact. « Tu.. En es un ? » « Je ne suis pas un jouet, maman. Est-ce que tu t'entends quand tu parle de l'affaire mutant ? On dirait que tu parles de bêtes de foire. » « Viens là Zielge. Laisse moi faire. » Alors qu'elle posait sa main sur mon bras, je lui dégageais d'un mouvement assez brusque avant de reculer, la voyant suffoquer alors qu'elle reculait de quelques pas, pouvant de nouveau respirer. Ce fut une seconde fois la même chose alors qu'elle s'approchait de nouveau de moi, me parlant doucement. « Tes yeux... Zielge, tes yeux sont jaunes. » « Je veux plus que tu me touches. »

Ce fut les derniers mots que j'avais pu adresser à ma mère, alors qu'elle était la seule famille qu'il me restait. Mon père était mort de la tuberculose en 1953, et j'avais pris ma mère comme coupable du fait que je ne puisse pas avoir de figure paternelle et masculine présente pour m'aider. Et après avoir quitté ma mère aussi lâchement, après avoir fuit, je me cachais, tout simplement. Dans quelques rues, cachant mes mains dans des gants étant donné que j'avais trouvé que cette solution pour ne pas déplacer de l'air ou en sentir le contact contre ma peau. Mais finalement, une idée, cette idée finit par traverser mon esprit. J'étais un mutant, j'étais cette sorte d'être surnaturel qu'ils protégeaient à l'institut Xavier. Et j'irais.

Ce fut que en Mai 1962 que j'osais enfin m'approcher de l'institut. Oui, j'étais dans un état misérable et à la limite même de mourir de faim. Et je n'avais pas voulu implorer la pitié au près de cet institut, mais je me rendais finalement compte qu'il pourrait m'aider plus qu'autre chose. Déjà, à survivre. Puis à contrôler mes pouvoirs, à vivre. Et à rencontrer d'autre personnes qui, comme moi, ont trop de mal à contrôler ce qu'ils sont. Ou qui alors se foutraient complètement de ma gueule parce que moi, je n'y arrive pas.

Prénom : Je m'appelle Marine.
Pseudo(s) : Seaphie, Esserdew et Empty. Mais appelez moi comme vous voulez.
Âge : Je suis jeune ehe. J'ai 15 ans.
Anniversaire : 10 Septembre :B
Pays : France.
Comment as-tu connu le forum : Je cherchais un forum sur Misfits, et puis j'ai basculé sur les xMens et après une bonne heure de recherche, alors que je désespérais.. Je vous ai trouvé :3
Fréquences de connexions : 7/7 jusqu'au 2 septembre, puis 4/7.
Commentaire(s) Je vous trouve déjà juste parfait, vous êtes tout mignons et tout. Et je vous aimes, vous êtes mes licornes voilà ♥.