23 septembre 1946.

Jeune enfant passionné par les fleurs et autres plantes vertes qu'il s'amuser à récupérer lors de ballade en forêt avec son oncle. C'est un petit garçon en colère de dix ans qui rentra dans sa chambre après avoir été réprimandé par son oncle. Il décida de se calmer en s'occupant de ses plantes, arrosant sa plante préférée avant de lui arracher une feuille séchée, seulement quelques minutes plus tard cette même plante, vira au marron et se dessécha sans raison, Garrett ne compris pas immédiatement ce qui s'était passé, mais il pensait que c'était de sa faute... Il parcouru la maison pour serrer son oncle dans ses bras.

- Je crois que j'ai fais quelque chose de mal.

22 mai 1953.

Adolescent angoissé qui avait réussi à demander à une jeune demoiselle d'être sa cavalière et tout ça sans bégayer ni virer au rouge. Mais par contre faire son nœud de cravate c'était une autre paire de manche, et sans l'intervention de son oncle il serait toujours devant ce miroir à s'énerver tout seul. Une fois arrivé au bal tout ne se passa pas exactement comme Garrett l'aurait imaginé. Il avait bien la plus belle jeune femme de l'école à son bras mais vers la fin de la soirée, Garrett pu noter que les mêmes veines noires qui parcouraient de temps à autre ses bras, se propageaient sur la nuque de sa cavalière qui ne tarda pas à se sentir mal.

Il rentra tard cette nuit-là, après avoir appris ce qu'il pouvait faire, il ignorait encore comment mais le jeune homme savait que c'était de sa faute. Garrett faisait les cent pas dans le salon familiale quand son oncle tenta de le réconforter, en lui racontant que les Macmillan étaient censé rester seuls, qu'ils ne mettaient que les gens qu'ils aimaient en danger. Son oncle lui avouera posséder lui-même une capacité un peu spéciale...

19 octobre 1959.

Une dispute, quoi de plus normal dans un couple ? Ca arrive, ce n'est pas un drame, sauf quand vous viviez avec quelqu'un comme Garrett, habituellement loin des conflits, de la colère et de tout ce que ça pouvait engranger, le jeune homme avait tendance à tout laisser passer. Sauf que ce soir-là alors qu'il rentrait tard d'une soirée pour fêter le succès de son premier film, c'est une petite amie folle de jalousie qui l'attendait, valise en main. Persuadée que Garrett la trompée elle avait décidée de mettre un terme à cette comédie. Dans un premier temps amusé le mutant était habitué aux crises de jalousie de la jeune femme, et il tenta de la rassurer. Mais sa petite amie n'avait pas dit son dernier mot, ne supportant plus l'absence du jeune homme, ou même que ce dernier n'ose répondre aux piques de la jeune femme ou même s'énerver. Et si elle ignorait pourquoi, Garrett le savait très bien, tant qu'il restait calme son don restait parfaitement inoffensif, mais dès que le mutant été émotionnellement perturbé, ce n'était plus la même histoire, alors pour ne pas blesser sa belle, Garrett garder le contrôle prenant un maximum sur lui.

Sauf que ce soir-là, entre la fatigue dû au tournage et à la soirée légèrement arrosé et tout ce qu'il ne pouvait pas se permettre de dire remonta à la surface et ce n'était plus la même histoire, Garrett si doux et calme semblait déchaîné tel une tempête. Le couple se livra à une dispute des plus violentes verbalement parlant. Et quand le mutant atteignit le point de non-retour il mit tout en œuvre pour ne pas toucher sa petite amie de peur de lui faire du mal après tout, tant que le mutant ne la touchait pas tout irait bien non ? Il dormirait sur le canapé et parlerait de cet échange le lendemain matin plus calmement. Mais si tout était si simple ça ne serait pas drôle, et Garrett hors de lui riva un regard noir sur sa petite amie, et après quelque secondes il remarqua que les veines noires se rependaient sur le corps de sa petite amie, qu'il ne tarda pas à faire soigner. Voilà comment Garrett découvrit qu'il n'avait plus besoin de contact pour que sa mutation entre en jeu...

Alors qu'il attendait d'avoir des nouvelles de sa petite amie, la jeune Amy, Garrett ne tarda pas à recevoir la visite de son agent, qui se trouvait être son meilleur ami. Le jeune mutant était affalé sur une des chaises attendant patiemment la moindre nouvelle, il était nerveux à en juger par l'agitation de sa jambe, mais il avait le contrôle, la peur de ce qu'il avait fait à Amy l'avait tout de suite calmé.

- Bon sang Garret, mais qu'est-ce que t'as fait ? Jamais je vais pouvoir empêcher les journalistes de publier cette histoire, ils pensent que tu l'as empoisonné.

- Laisse les dires. Ils n'ont pas de preuves...

- Mais tu penses à ta carrière ? Ca va pas être bon pour ta réputation ça...

Le mutant arqua un sourcil relevant la tête que son poing tenait appuyé sur l'accoudoir de la chaise, sa rage sembla le reprendre et en quelques secondes il n'était plus assis mais debout maintenant son agent contre le mur d'en face, dans un élan de colère que Garrett ne se connaissait pas.

- Tu crois franchement que je me soucie de ma réputation ou de ma carrière-là ?

20 novembre 1959.

Un mois après que le jeune homme avait mis Amy en danger il c'était réfugié chez lui, sa petite amie était rentrée avec ses parents, ses derniers refusant que Garrett puisse passer du temps avec la jeune femme. Eux aussi pensaient que l'incident était intentionnel, l'homme envoya valser un des nombreux tabloïds que son agent lui envoyé, pourquoi ne parlaient-ils que de ça, "l'acteur qui s'en serait pris à sa petite amie"... Le mutant émit un soupir avant de rejoindre le canapé qu'il ne quittait plus, incapable de dormir seul dans son lit. Depuis un mois Garrett n'était plus que l'ombre de lui-même... Et quand on toqua à sa porte, il hésita longuement avant de se lever, n'ayant pas vraiment envie de voir qui que ce soit. Mais quand il s'apprêta à ouvrir la porte, la voix d'une jeune femme s'échappa, pour le presser d'ouvrir. Chose que le mutant refusa de faire, calant son front contre la porte, il tenta de la convaincre de partir.

- Vas t'en Amy. C'est mieux comme ça.

Sauf que cette dernière en pleurs face à une porte fermée, n'était pas prête à partir, elle tenta de lui rappeler les nombreux bons souvenirs qu'ils avaient eus ensembles. Et l'homme dû se faire violence pour ne pas ouvrir cette fichue porte pour consoler la jeune femme. Mais il l'avait mise en danger. C'était tout ce qu'il retenait, pas que ça aurait pu être pire, mais qu'il avait perdu le contrôle et que la jeune femme en avait fait les frais.

- Je sais que c'est faux tout ce qui se dit dans la presse.

- Tu as tort Amy, je suis dangereux et je ne suis pas quelqu'un de bien pour toi. Tu mérites quelqu'un de bien mieux.

C'était la seule solution qu'il avait, lui faire à nouveau du mal, lui briser le cœur pour être certain que plus jamais il ne lui ferait subir une chose pareille. Il renonçait tout simplement, à l'égoïsme, garder quelqu'un qu'il ne pourrait que faire souffrir. Non, elle méritait mieux que ça, c'était grâce à elle qu'il avait repris confiance à lui, encore elle qui l'avait poussé à prendre des cours de théâtre à l'université. Toujours Amy, avec qui il avait décidé d'emménager, de partager son quotidien, et la remarque de son oncle lui revient en mémoire que les Macmillan ne pouvait pas être heureux...

- C'est terminé, on ne se reverra plus. Je demanderais à mon agent de déposer tes affaires chez tes parents. C'est mieux comme ça, je suis désolé.

12 février 1962.

Garrett se préparer à affronter une interview, il avait encore quelques minutes, et le mutant adorait lire pour se détendre, et comme son agent le savait il ne tarda pas à lui apporter de quoi lire. Un article qui parlait d'un certain professeur Xavier qui avait fait une thèse sur la mutation.
Garrett demanda à son ami d'annuler l'interview, ne voulant qu'une chose trouvé cet écrit, et quand il réussit enfin à mettre la main dessus, le jeune homme buta sur un mot, qui allait tout changer... La voilà la réponse qu'il redoutait, voilà ce qu'il était réellement : un mutant.

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