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 Fire & Furious King [Pietro Maximoff]

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Kassima Isabelle
Kassima Isabelle

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Fire & Furious King [Pietro Maximoff] Vide
MessageSujet: Fire & Furious King [Pietro Maximoff]   Fire & Furious King [Pietro Maximoff] Icon_minitimeSam 19 Sep - 2:25






formulaire d'intro


Type du sujet : [] Flash-Back [X] Présent
Date du rp : 1962-09-02
Météo (approximative) : Ciel dégagé
Matin, après-midi, soir : Nuit
Statut du sujet : [] libre [X] privé
Statut du rp : [X] en cours [] terminé





Terrain à ciel ouvert, Voiture no.07 - King of Hearts, 01:52 a.m.



À l'intérieur de ce casque et de ce costume, j'étouffais au coeur de la chaleur. La canicule nous battait de son plein fouet. J'étais détrempée de ma propre sueur. Même sans dessous, cette veste était insupportable. Certes rien ne pouvait m'arrêter pour atteindre la fin de notre tour. Je devais terminer ce que j'avais commencé. C'était de la vitesse au volant pure et simple. Toutefois, mon obsession était légale et autorisée. Je pouvais tous les dépasser. Employer les techniques de mes entraîneurs pour les déjouer sur la piste. Ce sentiment d'être la meilleure, d'être la perfection, d'être la reine...N'avais-je pas le droit de vouloir dominer les autres à mon tour? Mon engin les asservissait. Il coupait les autres de justesse: aussi vif et fier que mon orgueil en cette seconde.


Car, oui, l'espace d'une minute, je m'emportais. La suivante, j'étais démolie. Anéantie par le bolide qui venait de me dépasser et le second, je libérai un cri dont la RAGE ne me ressemblait pas. Cette perte de contrôle fit apparaître des étincelles. Celles-ci me déstabilisèrent complètement. King of Hearts valsa une fois, deux fois, trois fois. La deuxième voiture qui concourrait avec moi dévia légèrement de sa trajectoire. Sans être accidentée : sa sortie fut très risquée et arrogante. Je réussis à reprendre ma trajectoire, bien que mon flanc droit ait embrassé les plates-bandes à son tour. J'entendis les autres pilotes héler leur rage à mon égard. Mon esprit sous l'ombre du défi se révéla encore plus efficace. Je voulais gagner cette course, et la poursuite de la première place créait une adrénaline féroce à l'intérieur de mon être tout entier. Ma respiration était sifflante, superficielle. Mon regard s'embrouillait entre l'impossibilité de dépasser mon adversaire et l'urgence d'atteindre la ligne d'arrivée.

Même si nous n'étions qu'à l'avant-dernier tour, je ne pouvais pas supporter d'être dépassée. En toute honnêteté, depuis ma première course sur la piste no.12, je n'avais su m'arrêter. Les autres pilotes ne connaissaient que ma voiture et mon uniforme de course. Mon identité, c'était une rumeur assez vague. Je n'accompagnais personne pour prendre un verre après une journée passée aux courses. Je m'éclipsais dès l'annonce du vainqueur. L'admiration indésirée, rien n'était plus inutile à mon quotidien. De toute manière, dès que je retournais à mon état normal, c'est-à-dire en dehors de mon poste de pilote de course, ma fierté se noyait. Nous étions au tiers de la loupe. Le prochain tournant serait le plus abrupte. L'engin aussi jaune qu'un poussin - Golden Fire – frappa un poteau. L’engin libéra des vapeurs noires. Son pilote demeura immobile à cause de l'impact. Il semblait intact.

Victoire. Enfin. Une chose indescriptible me poussait à rejoindre le Golden Fire dans son agonie. Je ne pouvais pas revenir sur mes pas, mais je pouvais aller de l'avant. J'arrivai en l'espace de cinq minutes. Cependant, je m'arrêtai aux côtés de l'accidenté. Je sortis de mon véhicule. D'abord, je marchai d’un pas lent, épuisée.. Je me dirigeai vers lui, vers Tommy qui était encore sonné. Nous ne devions pas bouger son corps, mais une chose me poussait vers son véhicule.


En m'assurant de protéger sa nuque et sa tête, je débouclai sa ceinture. Sans prononcer un seul mot, je laissai le conducteur étendu sur le sol. Tommy était hors du danger - le gaz coulait à l'intérieur du véhicule. Je ne pus identifier cette force qui m'invitait à m'approcher de l'engin. J'accusai la chose. Je tournai la clé de contact. Je filai dans le stationnement jusqu’aux tréfonds du stationnement déserté, là où la poussière seule savait régner. Sans comprendre pourquoi, la fumée naissante charma ma raison tel un serpent venimeux. L'excitation naquit en moi lorsque les étincelles miroitèrent sous mes yeux. Golden Fire devint un feu en mouvement. Plus je m'éloignais, plus je me noyais dans cet incendie mineur. Mes flammes jaillirent, explosèrent avec une férocité. Plongée dans une ivresse monstrueuse, je savourai la vue de toutes ces matières flamber. Je revins à moi-même aussitôt. Les flammes m'enlaçaient, réchauffaient tout ce vide que je ressentis autrefois. J'étais amoureuse de ce feu doré, et nous séparer revenait à assassiner une partie de mon être.

Mon uniforme de cuir à moitié enflammé, je restai dans ce véhicule dangereux pour me rassurer sur ma nature que je savourais. Pourtant, après quelques instants qui semblèrent des siècles, mon pouvoir annonçait notre rupture. Je ne pouvais pas exprimer ma peine. Sous mon casque, je sentis la moitié de mon visage brûler. Le jetant au bout de mes bras, il roula à plusieurs mètres, enflammé lui aussi. C'est ainsi que je pus voir mon contrôle prendre la fuite. La moitié du haut de mon uniforme brûla, révélant mon dos tourmenté. Je ne pouvais que les entrevoir, les toucher du bout de mes gants. Je sentis bientôt la vitre de mon casque fondre et révéler une moitié de mon faciès enflammé. Mon énergie se vidait. Je sentais la conscience se faufiler, et je ne voulais que sombrer - sans jamais y parvenir. Je ne restais qu'une épave en train de se consumer. Ma gorge ne fit que libérer des cris insignifiants pour témoigner de ma douleur. Je miaulais à l'intérieur de cette fumée. Je réussis à sortir ma silhouette du véhicule, rampante à peine trois mètres. Éreinté, mon corps s'immobilisa. Certes ma conscience luttait encore. Elle voulait faire naître plus de flammes, emporter tout sur son passage. J’abandonnai ma raison. Je voulais purifier ce terrain à ciel ouvert de ma détresse. Or, je ne fis qu'accueillir la réalité de mon délirium et de mon oubli.


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Pietro Maximoff
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MessageSujet: Re: Fire & Furious King [Pietro Maximoff]   Fire & Furious King [Pietro Maximoff] Icon_minitimeSam 19 Sep - 20:15


Il était déjà 1h du matin à New York, dans le Queens. Tu ne trouvais pas le sommeil, allongé sur ton lit. Tu tentais pas mal de solution pour t’endormir. Créer une petite histoire dans ta tête, penser à des choses qui te détendaient, compter les moutons (dernière option que tu as utilisée hein) . Malgré tes tentatives, aucune n’a fonctionné.
Soupirant en guise d’abandon mais également d’ennui, tu te lèves en te frottant les cheveux. Tu te diriges ensuite sous la douche pour penser à autres choses. La chaleur de l’eau te massait le dos, cela te procurait un bien fou.
Cependant, cette chaleur te refit penser tout à coup au passé que tu essayais d’enfouir depuis plusieurs années. Le souvenir d’une explosion provoquée par ta tendre sœur qui engendre la mort de Marya, ta mère. Ce souvenir atroce, te remplissait de colère. Ce n’était pas la faute de Wanda, mais bel et bien ceux des villageois qui tenaient à donner une correction aux Bohémiens dont ta famille. La peur, mais également la haine envers ce drame te poussait à ne pas aimer la vie que tu vivais. Elle était cruel, terrifiante, sans pitié.

Finissant de prendre ta douche, tu t’habilles pour ensuite songer à te promener un peu pour oublier ce mauvais souvenir. Ouvrant un peu la porte de chambre de ta sœur, tu la vois dormir paisiblement. T’approchant, tu remets doucement sa couverture, et ensuite repartir de cette pièce en fermant la porte calmement.

Prenant un double de clé de l’appartement, tu refermes la porte d’entrée derrière toi. Les ruelles où se trouvait ton habitation semblaient être peu éclairée. Sûrement du fait que c’est un quartier pauvre.

Cachant ta chevelure parsemée de mèches blanche avec ta capuche, tu marches tranquillement pour t’éloigner peu à peu de ton chez toi. À ce moment, tu entends des bruits de moteur non loin de ta position.

Emporter par ta curiosité, tu t’approches des bruits sans utiliser ton pouvoir. Mettant tout de même quelques minutes à arriver, tu rencontres des spectateurs placés dans l’ombre, observant ce qu’il semble être une course de voitures.

N’ayant jamais vu de course d’automobiles, tu prends également place dans l’ombre en t’asseyant pour contempler ce qui se trouvait devant tes yeux.

Une des voitures semblait prendre la tête, mais elle se fait automatiquement doubler par les trois autres. Tu possédais un petit sourire moqueur pour la personne qui venait de se faire doubler. Tu la voyais dans ta tête entrain de rager. Cependant, cette même voiture réussit à reprendre du fil de la bête. Provoquant un accident à la voiture King of Heart, et manquant d’en déclencher un autre à un autre pilote, tu portais à présent une grande attention à la voiture du pilote qui affrontait la Golden Fire.

Tu entendais les personnes près de toi qui pariaient sur celui qui gagnerait, mais également d’autres qui hurlaient leur mécontentement sur l’automobile sans nom, qui provoquait les accidents.

Quelques secondes plus tard, la Golden Fire, heurte un poteau. A cause du dommage, la voiture s’arrête laissant la victoire à son adversaire. Une étrange fumée noire commençait à s’échapper de la voiture. Tu connaissais bien cette fumée. Tu l’avais déjà aperçu lors de l’explosion de la roulotte des Maximoff.

Un incendie va avoir lieu.

Te levant, tu aperçois le gagnant de la course se diriger vers la Golden Fire. En quelques minutes, le pilote est sauvé. Mais quelque chose d’étrange arrive ensuite. Le sauveur entre dans la voiture accidentée et l’éloigne le plus possible. Tu penses tout de suite qu’à ce train-là, le pilote risque la mort vue l’état de la Golden Fire. S’éloignant du circuit, mais aussi des autres personnes, tu la suis immédiatement en utilisant ta mutation une fois être éloignée des spectateurs louchent.

Tu détenais la vérité. La Golden Fire commençait à brûler, laissant le pilote en ressortir quelques secondes plus tard entouré de flammes. Le voyant s’écrouler sur le sol à la merci des flammes, tu décides de l’aider.

Commençant à courir, le temps venait de ralentir pour prendre un rythme extrêmement lent. De la fumée bleue commençait à suivre tes pas. Arrivant près de la personne, tu commences à tourner autour de lui. Plus tu courais, plus l’oxygène autour du pilote disparaissait. Le feu commençait à s’éteindre de plus en plus pour disparaître complètement.

Stoppant ta course, un énorme courant d’air apparut laissant la fumée bleue laisser par tes pas, disparaître un peu partout de ton entourage. Remettant ta capuche, tu la regardes. Tu ne savais pas si cette personne venait d’être témoin de ce que tu avais provoqué.

« Tu l’as pas vu venir celle-là ?! »

T’accroupissant, tu remarques qu’elle n’est plus vraiment en danger.

« Je dois dire que cette course était vraiment enflammée ! Je t’emmène à l’hôpital le plus proche, où tu préfères le crématorium ? »

Tu prends tout à coup un air convaincu.

« Tu es bien parti pour le crématorium en fait. »
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Kassima Isabelle
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MessageSujet: Re: Fire & Furious King [Pietro Maximoff]   Fire & Furious King [Pietro Maximoff] Icon_minitimeDim 20 Sep - 7:54


Mon esprit perdit le fil une seconde ou deux - avant qu'un vent incroyable ne me suffoque. J'étouffais au milieu. Impossible d'en sortir sans me faire mal, impossible de retourner me lover contre mes flammes adorées. Tout ce que je vis fut une silhouette vague, une ombre vive. Les flammes étaient décédées. Des larmes coulèrent sur mes tempes, entre deux flammes qui s'éteignaient. Je me sentais brisée, anéantie. Le véhicule et moi-même furent sauvés par un courant suffoquant l'air qui nous entouraient. Lorsqu'une silhouette apparut de nulle part, croyant presque rêver, je levai ma tête du sol qui fixait sur un côté. Mes yeux plongèrent sur l'inconnu, qui commentait sur sa lenteur à l'avoir vu arriver. La seconde remarque emmena deux solutions possibles: l'hôpital ou ledit crématorium. Une affirmation appuya la seconde offre. Cet homme parlait tel un chauffeur. M'emmener comme si je voulais aller ailleurs.

Ma dernière visite au crématorium avait eu lieu afin de récupérer les cendres de mon maître qui s'était enlevé la vie. À cet instant, je suis certaine que le premier regard que je lançai en direction de cet homme étrange fut d'une détresse des plus sincères. Les survivants du trafic humain avaient un regard unique: un de ceux dont la souffrance est d'un silence tragique. Je sentis mon orgueil s'effondrer au fil des larmes qui coloraient mes tempes. Je tentai de formuler une réponse, mais avec mon talent inexistant en relations sociales - ce ne fut qu'un soupir avorté. Il était à un niveau supérieur à moi. Je me relevai grâce à mes mains, oubliant mes vêtements en lambeaux. Seules mes bottes de cuir semblaient intactes après l'impact des flammes. Je tirai sur mes shorts déchirés au point de ne plus tenir sur l'une de mes cuisses. Le dos de mon haut était aussi envolé. Je repoussai mes boucles blondes en bataille derrière mes oreilles, et je laissai quelques mots s'échapper.

« Je n'ai rien vu venir. »

Je me relevai à son niveau, sur mes genoux clos. Je gémis, mais je réussis à bien me tenir. Mes boucles étaient si longues qu'elles traînaient sur le sol. Closant mes bras sur moi-même, je déglutis en regardant l'inconnu dont la capuche cachait une chevelure claire. Pendant un instant, je crus halluciner. Mon index se tendit vers son genou, frôla une matière solide et fut rassuré. La chose revint. Une passion brûla ma colonne vertébrale, grimpa sur mes épaules pour les alourdir. Mon souffle devint chaud, tandis que mes chairs s'avéraient bouillantes. Mon index revint vers moi, et ne put cacher la flamme qui était née de nouveau au creux de ma paume. Je fixai mes mains qui s'allumaient, pendant que je reculais à genoux d'un mètre de l'inconnu. Les flammèches grimpèrent sur l'une de mes épaules puis sur mon dos. Je tentai de les éteindre en me concentrant, mais rien n'y fit. Mon corps désirait s'enflammer. Mes habits prirent feu de nouveau. Je respirais rapidement, inquiète de libérer mon secret aux yeux d'un étranger arrogant, mais dont le cœur semblait assez vaillant pour offrir son aide à son prochain.

« Je vous remercie de votre aide, mais je suis un crématorium. »

Ces mots me blessèrent comme aucun assemblage de lettres ne l'avait fait auparavant. Je devins mon propre bourreau. Ma voix fut détendue, résolue à la dure vérité. L'une de mes mains passa son revers enflammé dans mon faciès pour essuyer mes larmes. Mes tempes demeurèrent intactes. C'est ainsi que je me remémorai les images brèves que j'avais lors de l'arrivée de l'inconnu. Rien n'avait l'air normal. Toutefois, ma silhouette qui brûlait à vue d’œil sans me réduire en cendres devait être plus agressif comme présentation. Je me relevai, vacillante et enflammée. Je reculai, encore et toujours. Des voix hantèrent mon ouïe, tandis que je retombai au sol. Personne ne semblait s'approcher du Golden Fire. Je dus m'asseoir parterre. J'étais encore trop faible pour me relever. Je tournai le dos à l'inconnu, ne sachant pas quoi ajouter à notre échange verbal. J'attendais le dégoût, l'horreur ressentie. Ma différence prenait lieu en cette seconde, réconfortant la moitié de mon être. C'est alors que je songeai au véhicule dont la porte était encore ouverte. Mon regard s'y porta de nouveau. Je parvins à me redresser, toujours faible. Mes pas furent lents, mais je m'approchais du Golden Fire. Mes mains frôlèrent la portière, tandis que je prenais place sur le siège du conducteur à moitié détruit. Ce que j'allais entreprendre semblait dangereux, mais garantissait mon enterrement.
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MessageSujet: Re: Fire & Furious King [Pietro Maximoff]   Fire & Furious King [Pietro Maximoff] Icon_minitimeDim 20 Sep - 16:46


Le feu venait enfin de disparaître, laissant la jeune demoiselle un peu perdue de ce qui venait de se passer. Tu ne pensais pas te retrouver devant une jeune femme d’ailleurs. Pensant que les pilotes de course étaient composés plutôt d’hommes que de femmes, tu semblais assez bluffé.

Malgré ton arrogance maladive, tu venais sans doute de blesser cette dame à ta deuxième remarque. Ta façon de plaisanter, prenait parfois un humour assez noir, qui ne plaît pas forcément à tout le monde. Mais c’était encore plus marrant pour toi. Regardant l’état de la caisse, tu aperçois tout à coup des larmes coulant depuis les joues de la jeune femme quand ton regard s’arrête à nouveau vers elle. Cette dernière semblait te lancer un appel de détresse. Mais de quoi ? Ça, tu l’ignorais totalement.

À présent, elle tente de se lever pour se mettre à ta hauteur. Malheureusement, tu es bien plus grand qu’elle, ce sera difficile. Tu constates ensuite que ses vêtements commencent à partir en lambeaux, excepté ses bottes en cuir quasiment intact. Ne voulant pas la laisser dans cet état, tu commences à descendre la fermeture éclair de ton pull. Cependant, tu t’arrêtes en entendant son gémissement. Sûrement causé par la douleur des flammes.

Instinctivement, tu poses ta main droite ornée d’une mitaine grise électrique sur son épaule.

« Tout va bien ? Je crois que l’hôpital serait une sage décision. »

Tes iris bleus s’arrêtent à présent sur les paumes des mains de la fille. Du feu venait d’apparaître. Surpris, tu te recules immédiatement, tombant à la renverse sur tes fesses. Tu venais sans doute de rêver. Tu semblais avoir aperçu une flamme apparaître comme par magie depuis ses paumes. Était-ce une mutante tout comme toi et ta sœur ? Le monde semblait fou, tu pensais que les Maximoff étaient les seuls mutants de ce monde. Des genres de déchets. Mais finalement, la vie cachait sans doute, d’autres mutants.

Tu la vis reculer ensuite d’un mètre de ta position. Avait-elle peur de ce que tu pouvais voir sous tes yeux ? Peut-être que oui. Découvrir à des inconnus ta mutation est toujours effrayant. Les réactions des personnes peuvent blesser, ou être réconfortante. Néanmoins, la première solution est beaucoup plus plausible. Les personnes ordinaires sont toujours jalouses de ceux qui sortent de la normalité. Voulant toujours acquérir ceux qu’ils n’ont pas. Soit en se moquant, soit en frappant, soit en leur montrant que ce sont des véritables monstres.

Les flammes commençaient presque à recouvrir la demoiselle en détresse. Elle ressemblait limite à une torche humaine. Sa respiration devenait forte et inquiétante.

Voilà qu’elle te remercie de ton aide et t’affirme que c’est un crématorium. Sa voix te confirmait sa peur d’être vu sous sa véritable forme. La jeune femme se blesse même à cause de ses paroles. Essuyant ses larmes, la demoiselle tombe sur le sol, épuisée. S’asseyant, toi tu te relèves en enlevant la poussière sur ton pantalon.

À ce moment, l’inconnue rentre dans le véhicule presque en miettes. Tentant de repartir, tu agis tout de suite en utilisant à nouveau ta mutation. Le temps reprend une allure extrêmement lente. Tu commences au début à courir vers la place conductrice pour enlever les clés du contact puis les jeter dans les airs.

Ne voulant pas te brûler, tu refais le même numéro. C'est-à-dire recouper l’oxygène pour éteindre son feu qui pourrait causer l’explosion de la voiture. Une fois les flammes éteintes à nouveau, tu prends dans tes bras la jeune femme et disparais aussitôt de cette zone qui commençait à attiser la curiosité des autres personnes.

Courant à toute vitesse dans les ruelles, tu trouves un appartement abandonné par hasard. Enfonçant la porte avec ton dos, tu ressens une violente douleur de quelque chose de pointu. Essayant d’oublier cette fâcheuse souffrance, tu poses la femme sur un canapé bien vieux mais encore en bon état.

« Il faudrait éviter de recommencer… »

Essoufflé, tu t’assois, le dos contre le mur. Passant une main dans tes cheveux, tu remets aussitôt ta capuche. Instinctivement, tu places ton autre main derrière ton dos pour essayer de trouver ce qui te fait mal. Trouvant la cause, tu serres les dents et arraches un clou planté dans ton dos.

« Et merde… »

Tu avais du mal à reprendre ton souffle. Utiliser ta vitesse sous le coup de la panique est parfois dangereux. Te relevant, tu enlèves ton pull et le places à côté de la jeune femme.

« Tu n’es pas la seule à cacher quelque chose. Enfile ça, tu auras plus chaud. »

Tu ne possédais à présent plus ton pull qui contenait la capuche pour cacher ta chevelure presque blanche.

« Je suis Mateo Maximoff, enchanté de connaître une personne comme moi. »

Tu ne mentionnais pas ton véritable prénom. Seul ta sœur pouvait avoir le privilège de connaître ce prénom. Mateo devenait l'identité publique pour les autres personnes.
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Kassima Isabelle
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MessageSujet: Re: Fire & Furious King [Pietro Maximoff]   Fire & Furious King [Pietro Maximoff] Icon_minitimeLun 21 Sep - 9:00


J'ouvrai les yeux sur les clés qui s'envolèrent au loin. Le souffle me fut coupé une seconde fois tout à coup. Je crus mourir asphyxiée. Les flammes me quittèrent avec la passion. L'étranger, auparavant inquiet de mon état physique, avait disparu simultanément. Je sentis la tristesse m'enlacer lorsque les flammes furent éteintes par le même phénomène précédent. Récupérant mon souffle, je pus respirer normalement. Je regardais des deux côtés, incertaine. J'avais l'impression d'apercevoir un fantôme. Je sentis des mains se poser sur moi, des bras me soulever. Mon regard surpris se déposa sur les mains de l'inconnu. En cette seconde, il me fut impossible d'identifier mes propres impressions. Une partie de mon être se sentait rassurée. Et cela me figea. Un tremblement grimpa le long de mon échine dorsale. Tel qu'il tomba sur les fesses un moment plus tôt, je relevai ma tête pour entrevoir son visage. Les autres scènes furent d'une lenteur incroyable. Je ne pus m'empêcher de regarder cet homme. Des questions fusèrent au sein de mon crâne, dont certaines que je n'aurais songé avoir au cours de mon existence. Être dans une telle position, je dus avouer que je ne l'avais jamais vécu. C'était ma première fois. Je n'avais connu personne qui se comportait comme cet étranger. Pour des fautes qui m'auraient valu une arrestation, voir un emprisonnement, il m'avait aidé sans demander quoi que ce soit en retour. Tout ce temps, bien qu'il fut d'une durée vive, mes prunelles violacés n'avaient pu quitter l'ombre de son faciès.

Un choc brutal me tira de ma rêverie déplacée. J'entendis le bruit d'une porte défoncée, de l'étranger essayant d'oublier une douleur soudaine - certes pas aussi soudaine que ses derniers actes. L'instant d'après, il m'installe sur un vieux meuble d'un endroit qui semblait abandonné. Le désordre y régnait. Certes la salubrité n'était pas des plus mauvaises. D'une phrase simple, l'étranger m'invitait à ne pas répéter mes erreurs. Pour seule réponse, je lui lançai un regard résolu. Rien n'était assuré en ma présence. Je demeurais un danger potentiel pour qui que ce soit. La seule solution demeurait de m'enlever la vie, et parfois je regrettais de ne pas en avoir le courage. Je m'étais senti prête au cœur de ce stationnement, mais un être avec une vitesse argentée m'en avait écarté. Le mutant s'enleva un clou du dos. Dès que le clou toucha le sol, je me levai d'un bond. Malgré mon épuisement, je pus entrevoir le sien. Bientôt, sa veste à capuche fut placée à mes côtés. Je devinai que l'état de mes vêtements devait être lamentable et révélateur. Mes mains prirent le vêtement, faisant la déduction de l'endroit où le clou avait blessé son dos. J'y remarquai du sang. Mes yeux cherchèrent la salle d'eau immédiatement.


En tournant le dos à celui qui m'avait aidé lors de sa présentation, je sortis une carte de mon short. Brûlée sur le contour, ma photo y apparaissait suivi de mon nom rassemblant mes origines innombrables: Kassima L. Byakuren Isabelle. Ma carte d'identité indiquait aussi mon statut d'infirmière chef spécialisée en salle post-opératoire et à l'urgence. L'information désuète que j'étais veuve y figurait en trop. Ne sachant que ma chevelure déplacée sur l'une de mes épaules divulguait mes cicatrices, je m'éclipsai dans une pièce obscure. Sans électricité, je cherchai du bout des doigts dans la pharmacie. J'allumai une chandelle du bout de mon doigt - en brisant l'interdiction de l'autre mutant après un si court instant. Je découvris plusieurs seringues vides. D'autres objets dont j'étais incertaine furent repoussés. Je soufflai sur la petite boule de cire orangée. Tombant sur ce que je cherchais depuis une minute éternelle, je revins devant Mateo sans douter un seul instant de ses paroles. Afin de donner des présentations réciproques, je m'inclinai vers l'avant. Mes mains se posèrent sur mes cuisses, tenant une boîte dans l'une de mes paumes. Il s'agissait d'une trousse de premiers soins. Dissimulant ma pièce d'identité dans ma dernière poche existante, je me redressai. Je revêtis la veste à capuche, et la fermai.

« M. Maximoff, je suis enchantée de vous connaître. »


Le luxe du tutoiement m'était inconnu. De plus, je n'employais pas de marques de familiarité avec facilité. Je ne pouvais même pas me rappeler si j'avais déjà tutoyé une seule personne en toute honnêteté. Laissant mes yeux errer sur sa tête blanche, je me repris aussitôt pour ouvrir la boîte blanche ornée d'une croix rouge. Mon hésitation fut brève, mais j'osai prendre l'avant.

« Je peux vous aider, au moins pour ça. »

J'employai un ton ferme, déterminé. L'acte suivit ma parole. Mes mains sur ses épaules l'incitèrent à s'asseoir. De toute manière, s'il n'approuvait pas, il était libre de s'éloigner, de s'en aller. Certes m'emmener à l'écart me prouvait qu'il voulait éviter les ennuis, et l'attention inutile. Mes paumes d'une chaleur radieuse entourèrent la plaie. Cette dernière était petite, mais profonde et désagréable. Avec des pinces, deux morceaux de bois furent enlevés. Nettoyant la plaie avec de l'eau stérile, je vins assécher le tout. Le pansement fut exécuté en moins de trente secondes. Je m'écartai de son dos, inquiète d'avoir agi avec impolitesse. Je m'adossai à mon tour au mur, y glissant le long pour m'asseoir. Je sentis le mur laisser ma chevelure épaisse s'y faufiler aussi. Mes jambes se croisèrent, pendant que je sentais mes mains frôler le sol. J'y laissais traîner mes pupilles aussi. Posant mon attention sur Mateo, je grimpai sur mes genoux. Ma serviabilité ne connaissait aucune limite. À moitié distante, à moitié présente, je baissai ma tête légèrement pour énoncer ma pensée d'esclave.

« Mon maître m'avait exorcisé plusieurs fois. Je croyais que j'étais un démon ou une erreur, quelque part entre les deux...»

Je m'aperçois d'un fait frappant: l'absence de mensonges. L’appellation normale pour moi-même, et spéciale pour autrui de celui qui avait accompagné mon enfance. Immédiatement, je m'interromps. Debout à nouveau, je me contente de regarder ailleurs. Ne connaissant que peu de choses sur l'entretien d'une conversation sérieuse quant à la chose, je dissimulai tant bien que mal le tremblement de mes mains à l'intérieur de ces manches. Je me retournais pour tenter de lui faire face, mais mon courage me filait entre les doigts, toujours atteints de soubresauts. L'incompréhension me gagnait, et je ne pouvais rien faire d'autre que de ressentir mon idiotie inavouée d'avoir parlé d'un tel sujet devant une autre personne. Retirant le vêtement prêté de mes épaules, je lui rendis soudainement. Mes avant-bras trahissaient la neutralité de mon visage.
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MessageSujet: Re: Fire & Furious King [Pietro Maximoff]   Fire & Furious King [Pietro Maximoff] Icon_minitimeLun 21 Sep - 15:20


Après t’être présenté, tu t’assois sur une chaise. La douleur commençait à revenir. C’était vraiment très malin de ta part d’enfoncer une porte. Tu aurais pu utiliser ton pied, au lieu de ton dos. Mais non, monsieur doit montrer qu’il n’est pas n’importe qui. Surtout avec les demoiselles. Ton égoïsme risque de te perdre un jour. Que penserait Wanda en te voyant ? Une inquiétude de sa part à cause de tes conneries. En poursuivant ce chemin, tu pourrais bien mourir pour des actions débiles.

Tu observais l’extérieur sans te soucier de la jolie jeune femme. Encore une chose peu intelligente de ta part. Tu ne la connais pas et tu lui tournes le dos en montrant une bien grosse faiblesse. Elle pourrait te frapper par-derrière ou bien te poignarder. Après tout, cette habitation pourrait cacher des objets pointus. Seulement, tu pensais plutôt à ce qu’il pourrait se produire ensuite. Tu venais à présent de t’introduire dans une situation difficile. Cette femme semblait aimer ces fameuses flammes qui causaient pas mal de dommage. Elle pourrait très bien recommencer une nouvelle fois. L’aider comme tu l’as faits deux fois, ne servirais plus à rien. Tu es exténué et également blessé. Recourir à ta mutation t’ouvrirait un chemin vers la mort.

Des pas commencent à résonner dans la pièce. Ton regard se dirige vers l’inconnue qui ne s’est toujours pas présenté. Elle sort une carte d’identité à moitié brûlé de son short. Curieux, tu regardes la carte sans la prendre. À présent, tu connaissais son identité. Kassima L. Byakuren. Son nom de famille devait être d’origine asiatique. Peut-être Chinois, ou bien Japonais. Tu apprends également son métier d’infirmière en chef spécialisé en salle post opératoire et à l’urgence. Pourquoi ne pas faire plus court ? Rangeant sa carte d’identité, tu remarques également qu’elle est veuve. Elle aurait donc été marié ? Tu es bluffé. Kassima semblait si jeune pour être mariée. Mais l’amour peut accélérer les choses dans un couple. Jamais tu te marierais, une perte de temps et trop d’engueulade par-dessus le marché.

Tu la regardes ensuite partir fouiller dans quelques pièces du logement, c’est à ce moment précis que tu remarques comme des cicatrices vers son épaule qui semblait descendre à son dos. Étais-ce une femme battue ? Cette réflexion te fit penser à la gérante de l’orphelinat qui n’hésitait pas à utiliser les bonnes corrections pour punir les orphelins. Tu y avais goûté un jour lorsque ta sœur venait de briser un vase sans faire exprès. Tu préférais prendre les coups plutôt que ce soit destiné à ta sœur.

Revenant à tes esprits, tu la revis avec une petite mallette blanche ornée d’une croix rouge. Tu compris qu’elle désirait te soigner au vu de ce que tu as vu sur sa carte d’identité. Enlevant ton T-shirt, tu dévoiles un torse assez musclé mais également rempli de petites cicatrices. Le début de ta mutation était imprégné dans ta chair.

Après quelques minutes, Kassima finit par enlever deux morceaux de bois de la porte dans ton dos grâce à une pince. Tu sentis ensuite un pansement après que les soins soient finalisés.

« Merci… »

La voyant s’éloigner, tu remets ton T-shirt.

« Ton maître ? »

Tout à coup, ton cerveau fit tilt. Rassemblant les informations des cicatrices de Kassima puis ayant appris qu’elle possédait un maître, tu conclus qu’elle devait être une sorte d’esclave, ou plutôt un objet.

« Tu es esclave ? »

Tu tentais tout de même à t’assurer si tu étais dans la bonne déduction.

« Tu n’es ni un démon, ni une erreur de la nature. Nous sommes justes, différents des personnes normales. Ton maître essayait juste d’éliminer quelque chose qu’il ne contrôlerait jamais, et rien d'autre. »

Tu t’assombris légèrement après tes paroles. Ton dégoût envers les gens normaux commençait à grandir de jour en jour. Déjà avec ta sœur puis ensuite cette jeune mutante qui semblait presque avoir ton âge, elles étaient apeurées par ces personnes.

Tu te lèves de ta chaise en soupirant.

« Tu es une mutante et rien de plus. Tu viens de me soigner, ce qui fait de toi une personne gentille, n’hésitant pas à aider son prochain. Merci encore. »

Tu fis apparaître un sourire pour essayer de la rassurer un peu plus. Puis, en la voyant te tendre ton pull, tu t’approches d’elle et tu essaies de la convaincre de garder le pull.

« Garde-le, tu vas attraper froid. C’est un cadeau pour t’être occupé de ma blessure. Je pense qu’on devrait s’aider entre mutants. Nous devrions arrêter de garder cette souffrance seule. Tu peux me tutoyer également, me vouvoyer me fait prendre de l’âge et j’aime pas trop ça. »

Tu te rassoies sur une chaise.

« Tu habites loin d’ici ? »
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Kassima Isabelle
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MessageSujet: Re: Fire & Furious King [Pietro Maximoff]   Fire & Furious King [Pietro Maximoff] Icon_minitimeJeu 24 Sep - 11:57


« Je l'étais quand il vivait. »

Un silence lourd. Suivi de paroles rassurantes. Je remis le vêtement, à défaut d'admettre le froid qui me hantait depuis quelques instants. Écouter chaque mot, déceler chaque intonation et décortiquer avec admiration. J'allai vers une fenêtre, tirai légèrement le rideau afin d'entrevoir l'extérieur. Cet appartement abandonné semblait définitivement isolé. Cela ne semblait pas très loin du terrain à ciel ouvert. J'abandonnai ma vue sur les ruelles enterrées de noirceur pour me retourner vers Mateo. Je tournai ma longue chevelure de l'autre côté afin de la ressortir de la veste. Ce dernier m'adressait un sourire. Je tentai d'y répondre, brièvement. Certes je ne pouvais pas continuer à arborer cette allure indifférente. Me déplaçant vers le canapé, j'y repris place. Je passai mes paumes sur ma chevelure blonde, pensive. Le visage de mon maître revint à son esprit, me donnant quelques tremblements visibles aux doigts.

« Au lieu de le contrôler, il était plus simple d'en tirer avantage. »

Promenant mes prunelles du tapis au mur, je passai d'une position recroquevillée à une posture plus détendue et droite. Refermant mes bras sur moi-même, je redressai ma tête.

« Je suis une mutante, et toi tu es un mutant. »

Le pronom tu me claqua le dos tel le revers d'une main ou le cuir d'un fouet. Mon corps entier se cambra, me ramenant vers l'avant. Je tournai ma tête d'un côté et de l'autre. Le tout devait être très comique à observer. J'étais si raide que je dus prendre quelques respirations lentes pour me remettre à l'aise. Sans comprendre le motif, je libérai un autre sourire. Je crus que cette conversation me soulageait vis-à-vis de ma nature. Me relevant, mes mains triturant les fils pendant sur mes cuisses, je répondis enfin à sa question.

« J'habite à une demie-heure d'ici. Quant à toi, je ne crois bien qu'aucune destination ne soit trop loin. »

Un rire mince, doux, simplet.

« Mon problème est de mettre feu à toutes mes fringues, et à tout en temps normal. Je dors dans ma cheminée, parce que c'est plus sécuritaire. »

D'autres larmes coulèrent, mais plus joyeuses. Je détournai mon visage, riant à la même occasion d'avouer l'un de mes secrets les plus farfelus et les plus gardés. Bien que ma joie soit principalement exprimée à l'égard de mes enfants biologiques, je n'étais qu'une tante lointaine à leurs yeux. J'acceptais cette situation à contrecœur, mais je respectais le besoin d'une enfance normale pour eux. Être mère, je ne l'avais été que dans mon esprit. J'avais refusé de les prendre dans mes bras. Leurs parents adoptifs les attendaient à la porte de la chambre. Neuf mois alitée pour ma grossesse qui avait résulté par une césarienne longue et périlleuse - sans compter l'hémorragie interne en supplément. En m'approchant de Mateo, je le contournai pour m'asseoir devant une petite étagère remplie d'objets poussiéreux. Prenant une boîte en bois, je l'ouvris. Il s'y trouvait des cigares qui sentaient mauvais. Ensuite, ce fut du rhum brun. Mes dernières trouvailles furent des photos de famille. Je les abandonnai sur la tablette. Revenant sur mes pieds d'un seul coup, je me penchai vers l'oreille de mon interlocuteur - à une distance respectueuse tout de même. J'avais une notion prioritaire de la bulle individuelle de chaque être vivant. Or, je ne m'étais jamais sentie parmi les autres au cœur d'une telle idée.


« Vous », et j'insistai sur ce mot avec un ton moqueur dont personne n'aurait soupçonné l'existence chez moi, « avez sûrement des gens que vous aimez, des gens que vous devez protéger. » Je m'éloignai, les bras croisés, le regard plus profond qu'un océan composé des pires tourments. « Les esclaves ont cette incapacité à se sentir humains...»

À cet instant, je plongeai mes yeux dans les siens. Dans l'ignorance, je ne me doutais pas de cette allure fière qui accompagnait mes gestes. Mes mots avaient cette conclusion tragique, certes réaliste de mon vécu.
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MessageSujet: Re: Fire & Furious King [Pietro Maximoff]   Fire & Furious King [Pietro Maximoff] Icon_minitimeSam 26 Sep - 19:01


Tu restais assis sur ta chaise, tu te contentais de la regarder. Elle remettait ton haut. Kassima aurait bien plus chaud comme ça. Tu ne souhaites pas qu’elle attrape froid. Non seulement c’est embêtant mais en plus ça brise nos journées. D’ailleurs, tu pourrais choper froid toi aussi, mais tu te rétablis vite. Un bon chocolat chaud te fera du bien une fois rentré. Du moins, si tu arrives à rentrer. Qu’est-ce que ta sœur penserait en voyant l’appartement vide. Du souci ? De l’habitude ? Un sentiment de solitude ? Toutes ces questions te troquaient la tête. Mais elles finirent par disparaître lorsque la jeune femme s’approche d’une des fenêtres de l’abri. Elle venait de tirer légèrement le rideau pour sûrement regarder l’extérieur. Il n’y avait rien de passionnant dehors malheureusement. Peu de monde traînait dans les quartiers. Le plus souvent c’était des gangs ou bien des sans-abri.

N’ayant pas remarqué qu’elle venait de se retourner, Kassima reprend place sur le canapé assez poussiéreux. Tu distinguais même de la poussière en ressortir.

Alors ce fameux maître, tentait de tirer avantage de la mutation de la jeune femme. Les hommes normaux semblent être tous pareils. Toujours contrôler ce qu’ils n’ont pas. La jalousie, le pouvoir, ces deux termes déclenchaient souvent des guerres. Des petites et parfois des grandes. Ces hommes aimeraient sûrement pouvoir tirer à profit le pouvoir de Wanda. Une malédiction destructrice, immense. Ces personnes seraient prêts à produire un bain de sang pour l’obtenir. Jamais, oui, jamais ils ne l’auront. Quitte à mourir pour les en empêcher. Pour oublier ces pensées noires, tu te pinces la poignée. Ne voyant aucun effet, tu continues jusqu’à perforer ta peau et en faire échapper le sang.

La conversation commençait sans doute à apaiser la jeune mutante se trouvant en face de toi, et tant mieux, car c’est ce que tu souhaitais faire. La sentir à l’aise et lui prouver qu’elle n’est plus seule à présent. C’est vrai, tu pourrais la qualifier à présent d’une amie. Même si tu ne la connais absolument pas. Enfin très peu.

Elle habitait donc à une demi-heure d’ici. C’est vrai. Tu pouvais t’y rendre en quelques secondes, aucune destination ne semblait vraiment loin. Seulement tu possédais des limites. Tu contrôlais encore très mal ce pouvoir qu’on venait de te donner à ta naissance. Chaque jour, tu t’entraînais pour assurer une protection beaucoup plus résistante à ta jumelle Maximoff. Tu contrôlais avec plus d’aise ta mutation, alors que pour Wanda, ce n’était pas du tout le cas.

Un rire de Kassima te remis dans le monde réel. Tu souris immédiatement.

Dormir dans la cheminée n’est pas très bon pour la santé. C’est vrai que rien ne pourrait être brûlé, à part elle bien sûr, mais tout de même…

« Si tu arriverais à contrôler ce pouvoir que tu as, tu pourrais dormir dans un bon lit douillet. Penser à autre chose que des malheurs. Voir les personnes que tu aimes sans danger. »

Voilà qu’elle s’approche de toi à présent, puis te contourne pour s’asseoir sur une petite étagère. Plusieurs objets remplis de poussières y régnaient sur l’étagère. Prenant une boîte en bois, tu aperçois non loin d’elle des cigares, puis elle trouvait une bouteille de rhum. Ces drogues, tu ne les aimes pas. Ayant déjà essayé dans le camp bohémien quand tu demeurais encore d'être un gosse, tu venais de rejoindre le royaume des songes. Cette fois-là, ton père venait de te donner une bonne engueulade. Plus jamais tu retoucherais à ces choses.

Tu la vis avec des photos de famille. Les gens qui ont dû quitter cette maison ont sans doute oublié des choses très importantes. On pense toujours à prendre les souvenirs de famille, nan de Dieu. Kassima recule ensuite, sûrement à cause de ces photos.

S’approchant de toi à une distance raisonnable, elle te pose des questions beaucoup plus importante. Tu n’avais personne dans ta vie amoureuse, le célibat était une routine pour toi. D’ailleurs tu ne savais pas trop quoi penser de cette situation. Seul ta sœur demeurait la personne la plus importante à tes yeux.

Devais-tu dire que tu protégeais ta sœur à cette jeune femme, fort sympathique mais tout de même, mystérieuse. Tu ne savais pas trop qu'en penser.

Plongeant son regard dans le tien, tu la regardes attentivement sans émettre un seul mot. Une minute passait puis deux. Tu semblais être muet à cette question.

« Je n’ai pas eu la chance de rencontrer, une personne qui fasse rater un battement de mon cœur. »

Tu venais de redire une phrase de Wanda. Elle disait souvent ça quand on lui posait cette question. Kassima venait sans doute d’heurter quelque chose en toi. Oui, tu protégeais bien ta sœur jumelle. Mais en parler serait de trop.

Tu détournes le regard. Tu commençais à être perdu.

« Je ne suis pas un ange gardien, je ne protège personne. Je préfère les aider. Surtout des personnes comme toi et moi. Les mutants. »

Tu venais un peu de contourner sa question. Tu lui montrais une de tes faiblesses sans le vouloir. Tu mentais parfois très mal, alors contourner une question, c’est autre chose…

Tu te lèves enfin de ta chaise pour te diriger vers la porte de sortie de la maison abandonnée.

« Je peux te raccompagner chez toi si tu veux. Il est dangereux de se promener tard la nuit. Surtout dans ta tenue actuelle, chipie. »

Tu te retournes pour lui montrer un sourire moqueur mais sincère également. Prêt à l’aider en cas de besoin.

« Je ne peux pas utiliser mon pouvoir, j’ai mes limites malheureusement. J’espère que cela ne te gêne pas. »
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