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 Même la nuit on se fait taper dessus

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MessageSujet: Même la nuit on se fait taper dessus   Même la nuit on se fait taper dessus Icon_minitimeSam 25 Juin - 17:36


Même la nuit on se fait taper dessus 6

    Il était une heure du matin, mais Anton n’arrivait pas à dormir. Il s’était pourtant couché assez tôt, parce qu’il savait qu’il aurait du travail le lendemain, mais il s’était réveillé à 23h et il n’arrivait pas à se rendormir. Il avait beau se retourner et encore et encore dans son lit, rien n’y faisait. Il s’était levé pour aller jusqu’à la fenêtre, regarder un peu à l’extérieur, mais toujours rien. Alors, allongé sur le dos, il se demandait ce qu’il pourrait faire pour enfin trouver le sommeil. Passant un tee-shirt et un pantalon, il sortit de la chambre, sans faire de bruit. Il n’avait pas besoin de réveiller tout le monde non plus. Allant au rez de chaussée, il alla dans la cuisine. Manger à cette heure-ci, très peur pour lui. Par contre, boire un peu pourquoi pas. Non pas de l’alcool. De l’eau lui irait parfaitement bien. Se servant donc un grand verre d’eau, il en but tranquillement, tout en réfléchissant à ce mois qu’il venait de passer depuis qu’il avait fait la rencontre du professeur Charles Xavier. Cet homme lui avait dit qu’il lui avait été recommandé par une personne de l’institut. Ca faisait un mois qu’Anton se demandait qui avait bien pû le recommander. Le chef qu’il avait eu à l’hôpital de New-York ne lui avait rien dit, donc ça ne devait pas être lui. Il avait beau chercher qui cela pouvait être, il n’arrivait toujours pas à trouver. Pendant quelques secondes, il avait imaginé que ça pouvait être ses parents. Parents qu’il n’avait jamais connu, mais pourquoi ces derniers se manifesteraient aujourd’hui ? Non, ça devait être une personne qui le connaissait et qui l’avait déjà vu dans son métier d’infirmier, mais il ne voyait vraiment pas qui cela pouvait être.

    Puis, il y avait cet institut où il s’était installé et dont il découvrait l’existence. Ca faisait d’ailleurs un mois qu’il voyait des choses assez étranges. Il se demandait même parfois si tous avait besoin d’un infirmier. Certains pouvaient se soigner eux même ce qui était assez exceptionnel aux yeux du jeune homme. Il apprenait également beaucoup de choses au niveau scientifique aux côtés de ses mutants. Vivre avec eux, c’était vivre différemment et ça n’était pas pour lui déplaire. Finissant son verre, il le nettoya et le rangea avant de sortir de la cuisine. Marchant dans les couloirs, il n’y pas le temps de faire trois pas qu’il entendit crier. Fronçant les sourcils, il partit vers la source du cri et entendit crier une seconde fois. Allant plus vite, il ouvrit la porte du grand salon. Une personne était allongée sur le canapé. Avançant doucement, il hésita à aller trop près. Il semblait que la personne allongée là était une jeune femme. Avançant tout de même un peu plus, Anton posa sa main sur l’épaule de la jeune femme pour voir si elle dormait ou pas au vu des cris qu’il venait d’entendre.

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MessageSujet: Re: Même la nuit on se fait taper dessus   Même la nuit on se fait taper dessus Icon_minitimeLun 27 Juin - 0:53


Même la nuit on se fait taper dessus Tumblr_ln6cds7IKw1qgc7ezo1_500


Lise avait tenté de dormir sur ce matelas affreusement mollasson et parmi ses semblables féminins. Mais rien à faire, au bout de deux heures, elle n’avait toujours pas réussi à s’endormir. Elle avait tourné, viré, tenté de se vider l’esprit mais à chaque fois qu’elle avait le malheur de fermer l’œil, ses cauchemars étaient d’autant plus durs. Elle s’était donc levée, sa longue chevelure blonde complètement échevelée, « profitant » du fait qu’elle n’ait besoin d’aucune lumière pour se faufiler à peu près discrètement hors de son dortoir. Il allait sans dire qu’elle avait pris sa canne d’aveugle dans une main, et qu’elle n’était pas sortie sans se saisir de son chiot, Sam, de son bras libre. Parvenir jusqu’au salon lui parut être un périple affreusement dangereux. Il semblait y avoir trente-six statuts dans ces maudits couloirs, sans compter les escaliers n’en finissant plus. Lise était même à deux doigts de se décourager et de s’asseoir en plein milieu d’une marche lorsqu’elle atteint enfin le carrelage du hall où elle souhaitait se rendre. La peur au ventre, le rythme cardiaque complètement affolé, il lui fallut faire un effort monumental pour ne pas sursauter au moindre souffle de vent suspect, ou même au moindre petit chant d’oiseau parvenant à ses oreilles alors qu’elle n’y avait pas été préparée. A vrai dire, même sa canne d’aveugle ne l’aidait pas toujours à se déplacer facilement dans cette immense bâtisse. Il y avait bien trop de couloirs pour qu’elle espère se repérer avec aise, quant à se rendre à un lieu dit, cela relevait du niveau de l’un des douze travaux d’Hercule. Pourtant, par on ne sait quel miracle, Lise parvint au bout d’une bonne heure d’effort à pénétrer dans le grand salon, complètement vide à cette heure-ci. Le poste de télévision était évidemment éteint, sans grande surprise, et le silence de cette immense pièce offrit à Lise une sorte de réconfort qu’elle ne s’attendait plus à trouver. Ce fut à partir de là qu’elle pu prendre ses aises, bercée par cette presque solitude qu’elle n’avait de cesse de chercher depuis des semaines. En journée, les cris des autres élèves faisaient bourdonner ses oreilles de manière tellement désagréable qu’elle était tentée de se stopper net dans un couloir pour mieux pouvoir se les boucher à l’aide de ses mains. Lise avait la fâcheuse sensation de n’être jamais entourée que de bruit, un brouhaha passablement inutile qui ne pouvait que lui faire ressentir sa cécité de manière plus imposante. Elle n’eut donc aucun scrupule à installer son petit labrador miniature sur le fauteuil à côté du canapé qu’elle souhaitait occuper, non sans avoir tâtonné de longues minutes afin d’éviter toute casse superflue. Ce n’est qu’ensuite qu’elle s’allongea, en poussant un immense soupir de soulagement. La fatigue lui tomba sur le coin du nez de manière tout à fait immédiate, et Lise n’eut aucun mal à clore ses yeux quelques minutes seulement après s’être installée sur le fauteuil on ne peut plus confortable. A partir de là, ce fut pire que tout. Ce cauchemar qu’elle fit était des plus oppressants, et c’était à peine si elle n’était pas secouée par des soubresauts incontrôlables. Il n’était guère étonnant qu’elle pousse de profonds hurlements dans son sommeil, en revanche, ce qui l’était, c’est que personne n’ait été réveillé à cause desdits hurlements. La seule personne au monde que cela pu alerter, ce fut Anton, ce jeune infirmier dont Lise avait fait la connaissance quelques années auparavant et dont les rapports avaient toujours été aussi divers qu’enrichissants. Mais tandis que son cauchemar semblait la retenir coûte que coûte, elle était à des lieues d’imaginer que cette main posée sur son épaule, se voulant rassurante, était celle d’Anton. Ce contact imprévu eut pour effet de la réveiller certes, mais de la paniquer tant et si bien qu’elle brandit vaillamment son poing jusqu’à ce qu’il heurte la joue du jeune homme. Le rythme cardiaque de Lise était complètement affolé, son front était en sueur quant à ses yeux d’un bleu saisissant, si leur expression était toujours aussi vides, étaient légèrement humides sous le coup des larmes qu’elle n’avait pas été en mesure de pleurer. Il fallut quelques minutes pour qu’elle se rende compte qu’elle venait de cogner quelqu’un de toutes ses forces, et que sa poigne n’était pas celle d’une fillette. Lise ne payait pas de mine, pourtant…Son corps était frêle, tremblant cette fois, et on aurait presque pu dire qu’une brise légère aurait été capable l’emporter. Mais elle avait frappé, se fiant à sa peur et au cauchemar atroce qu’elle avait fait, avant de prendre une violente inspiration et d’énoncer, d’une voix toute aussi paniquée : « Je suis vraiment navrée ! J’ai les nerfs à vif et vous vous trouviez en mauvaise posture… » Traduction, tu es trop près de moi couillon pourquoi tu ne t’es pas écarté ou pourquoi n’as-tu pas passé ton chemin comme n’importe qui d’autre à ta place ! Anton ne devait pas l’avoir sentie venir cette baigne, tout comme Lise n’avait pas été en mesure de prévoir que quelqu’un allait vouloir lui venir en aide. Puisqu’elle ne l’avait pas reconnu, elle était presque douce, sans être débordante de chaleur humaine, et lui donna même son coussin en gage de sa bonne foi. Si elle avait su qu’il s’agissait d’Anton, en revanche, elle aurait probablement déchanté rapidement. « Prenez ceci. Je n’ai pas de mouchoir et ne sait pas où en trouver, mais si vous saignez comprimez votre nez avec. La pression devrait être suffisante car il est relativement compact. » Lise n’avait pas fini ses études, certes, et elle était toujours aveugle, mais ses réflexes n’étaient pas idiots. Ce qui allait prochainement l’être, ce serait sa seconde réaction, une fois qu’elle aurait saisit le pot aux roses.
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MessageSujet: Re: Même la nuit on se fait taper dessus   Même la nuit on se fait taper dessus Icon_minitimeLun 27 Juin - 22:47


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    Aider les autres, c’était pour ça qu’Anton avait décidé de faire médecine. Evidemment, il s’était vite rendu compte que tout le monde ne voulait pas être aidé. Ca il le savait, mais le voir et l’entendre, c’était autre chose. Se faire taper dessus également. Certains patients ne voulaient pas se laisser approcher et d’autres laissaient faire mais partait tout d’un coup à frapper. Anton avait déjà vu ce genre de choses et il devait avouer qu’il avait reçu quelques coups et ça n’était pas vraiment plaisant. Ca l’était encore moins ce soir, ou plutôt cette nuit. Il avait entendu des cris et il avait voulu savoir si la jeune femme qui était allongé sur le canapé allait bien ou pas. Seulement, il venait de se manger son poing en plein visage, ce qu’il n’apprécia pas vraiment, mais il n’eu pas le choix. Se retrouvant par terre, il posa sa main sur sa joue, puis dévia vers son nez. Pensant seulement qu’il aurait un bleu d’ici quelques jours, il sentit quelque chose de chaud se faufiler entre ses doigts. Il vit en effet du sang. Elle avait réussit à lui érafler la joue et le faire saigner du nez. Non seulement il s’était retrouvé déséquilibré sous la surprise du choc, mais en plus il avait avoir une belle marque sur la joue. Ne disant rien aux propos qu’elle prononça, il haussa un sourcil. D’accord, merci ! Il avait simplement voulu savoir si elle allait bien, pas se faire démolir. La voyant finalement lui tendre un coussin, il fronça les sourcils. Un coussin ? Pour faire quoi ?

    Je sais déjà tout ça.

    Se redressant, il ne prit pas pour autant le coussin. Relevant légèrement la tête, il ne la pencha pas totalement en arrière. Il n’avait pas envie de devoir avaler du sang parce que ça coulerait dans sa gorge. Il ferma les yeux, posant ses doigts sur son nez pour savoir s’il n’était pas fracturé.

    Je sais que tu ne m’aime pas particulièrement, mais je ne pensais pas que c’était à ce point là.

    Baissant doucement la tête pour avoir la tête droite, il fronça les sourcils. Sentant le sang couler à nouveau, il releva la tête et toucha ses poches. Un mouchoir, pas vraiment frais, mais au moins, il pouvait l’appliquer doucement sur son nez. Baissant à nouveau la tête, il fixa la jeune femme.

    Je t’ai entendu crier, je voulais juste voir si ça allait, mais apparemment c’est bien le cas.

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MessageSujet: Re: Même la nuit on se fait taper dessus   Même la nuit on se fait taper dessus Icon_minitimeMar 28 Juin - 18:32


Même la nuit on se fait taper dessus Tumblr_ln6cds7IKw1qgc7ezo1_500


Tout allait bien avant qu’Anton ne vienne à s’exprimer et à dévoiler son identité. Jusqu’ici, Lise était à des lieues d’imaginer que son interlocuteur puisse être ce crapaud visqueux, cette personne qu’elle ne portait pas dans son cœur et qui à chaque respiration lui donnait des envies de meurtre. Cependant, son sentiment envers lui restait très paradoxal : Elle avait beaucoup de mal à rester dans la même pièce que lui dix minutes d’à filée, mais c’était tout de même elle qui l’avait recommandé auprès du professeur Xavier afin qu’il intègre l’institut en tant qu’infirmier. C’était bien là la preuve ultime qu’elle était loin d’être idiote. Elle avait su reconnaître son talent en matière de médecine, talent qu’elle avait elle aussi par le passé mais qu’elle n’aurait malheureusement plus l’occasion de perfectionner désormais. En un rien de temps, son visage se crispa et ses traits de porcelaine se transformèrent bientôt en un rictus nerveux qu’elle ne pu contrôler. Non seulement cette nuit n’était pas des plus agréables, mais elle se retrouvait contrainte de supporter la dernière personne au monde à vouloir son bien. En vérité, elle ne connaissait pas réellement les intentions d’Anton envers elle, et c’était pourquoi elle s’abstenait de tout commentaire sur le fait d’avoir été à l’origine de son intégration à l’institut. Il n’en savait rien, et cela allait rester son petit secret. En attendant, elle regrettait amèrement de s’être montrée aussi avenante, alors que cela ne lui ressemblait aucunement, surtout envers lui. Elle s’écarta légèrement, tout en lui laissant tout le loisir de s’exprimer, préparant le venin qu’elle comptait lui rendre au centuple dès lors qu’il aurait enfin décidé de se taire. Son seul regret, c’était de ne pas avoir frappé suffisamment fort pour lui cacher le nez et ainsi lui apprendre à vivre. Comme quoi, il arrivait parfois à Lise d’avoir des pensées particulièrement violentes, sans pour autant que celle-ci se transforment en pulsions effectives. Une chance pour Anton qu’elle ne mette pas en action ce à quoi elle pensait actuellement ! « Épargne-moi ton discours soporifique, la douleur c’est toujours dans la tête. Et si tu allais dans les cuisines pour te tartiner le visage avec de la viande ? Ca te donnerait probablement un genre du meilleur effet…Surtout pour l’odeur. » Aucun doute, elle l’avait bel et bien reconnu et avait mis de côté sa diplomatie naturelle. Celle-ci était non seulement annihilée par le fait qu’il soit présent en face d’elle, mais aussi par le manque cruel de sommeil qu’elle traînait dans sa carcasse depuis des semaines. Rien n’y faisait, Lise n’était jamais capable de se détendre et était on ne peut plus secouer par ses visions, de plus en plus dures. A croire qu’elle ne soit pas capable de voir quoi que ce soit de positif en cette vie, tout en pensant à raison que ses visions étaient toutes plus véridiques les unes que les autres. « Et dire que je ne t’avais pas reconnu ! » Lise blâmait une fois encore son handicap, contre lequel elle ne pouvait malheureusement rien. C’était d’une tristesse absolue, pourtant, elle était presque contente qu’il ne la traite pas comme une pauvre petite chose fragile. Ce n’était pas tant qu’elle ait les épaules particulièrement solides, mais elle n’avait pas pour habitude de mettre en avant cette fragilité on ne peut plus vraie. « Tu ne m’apprécies pas non plus et je te le rends tout à fait. C’est un échange de bons procédés. » De son point de vue, du moins. Mais Lise n’était pas empreinte de cruauté, ce fut sans doute pourquoi elle se leva du canapé, se mettant à la hauteur d’Anton après l’avoir cherché à tâtons, avant d’appuyer contre ses épaules pour le faire asseoir à son tour sur ledit canapé. Il n’était pas question qu’il s’en aille et qu’elle soit accusée de « non assistance à personne en danger ». Pour quelqu’un qui souhaitait devenir médecin, ce serait tout de même le comble du comble. Du bout de ses doigts, elle commença donc à frôler sa joue blessée, qui semblait légèrement plus ferme que l’autre, avant de tâtonner sur son nez. A priori, il n’était pas cassé, mais cela n’empêcha pas Lise de prendre son temps pour s’en assurer. « Trois fois rien, à vue de nez…Et sans mauvais jeu de mots. Si j’avais su, j’aurais peut-être frappé plus fort. » Lise plaisantait. Mais ça, Anton était bien parti pour ne pas s’en rendre compte…
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MessageSujet: Re: Même la nuit on se fait taper dessus   Même la nuit on se fait taper dessus Icon_minitimeSam 2 Juil - 16:33


Même la nuit on se fait taper dessus 6

    Se faire frapper ainsi n’était pas prévu au programme d’Anton. Il était juste venu voir ce qui se passait, mais pas pour se faire taper dessus. En plus, quand il vit qui était allongée là après avoir crié deux fois, il se disait qu’il aurait dû s’abstenir de venir jusqu’au grand salon. En même temps, il ne pouvait pas savoir à l’avance qui était là. Faisant alors en sorte que le sang ne coule pas trop de son nez, il écouta la jeune femme parler. Pourquoi irait-il dans la cuisine ? Quoi qu’être loin de la jeune femme ne le dérangeait absolument pas. Au contraire même ! Au vu de tout ce qu’elle lui faisait subir. Madame voulant devenir médecin, l’avait souvent rabaissé, seulement, même en temps qu’infirmier, il avait plus d’expérience qu’elle. Il ne s’était jamais laissé faire et au contraire, il attaquait toujours. Il était prêt à se battre avec elle très souvent. Puis, l’entendant dire qu’elle ne l’avait même pas reconnu, il se mit à rire.

    T’es aveugle ou quoi ?

    Il continua à rire, avant de sentir du sang passer à travers du mouchoir. Replaçant alors comme il le fallait le tout, il lui expliqua qu’il ne s’attendait pas vraiment à ce qu’elle lui en colle une comme celle-là un jour.

    Sauf que moi je ne frappe pas.

    Parce que oui, pour l’échange de bons procédés, il allait falloir en parler. Anton n’était pas du genre violent, en aucun cas d’ailleurs et encore moins auprès des femmes. D’accord, il pouvait être désagréable et mauvais parfois, mais il ne ferait jamais de mal à une femme. Relevant un peu la tête, il entendit du bruit, mais ne bougea pas pour autant. Sentant qu’on l’obligeait à s’asseoir, il grogna, mais se laissa faire. Fermant les yeux, il se laissa faire et fronça les sourcils. Qu’est-ce qu’elle cherchait à faire là exactement ? Faisant une grimace quand elle toucha son nez, il resta aux aguets près à riposter si son but était de lui casser le nez.

    Très drôle. Tu n’a pas une poigne de jeune fille, alors ne t’étonnes pas si d’ici quelques jours tu entends des rumeurs comme quoi tu es un homme.

    Plaçant sa main sur son nez, il respira doucement. Evidemment ce qu’il venait de dire n’était pas vrai, il n’irait jamais laisser ce genre de rumeurs circuler, mais il n’avait pas aimé ce qu’elle avait dit quelques secondes avant.

    Et puis qu’est-ce que tu fais ici ? Tu as une chambre, tu devrais y être.

    Baissant doucement la tête, il regarda la jeune femme qui était face à lui. Il remarqua à ce moment là qu’elle était plus grande que lui vu qu’elle était debout et il fronça les sourcils. Il ne l’avait jamais vu pendant la nuit et même s’il ne l’aimait pas, il devait avouer qu’elle restait belle malgré tout. Remuant la tête pour enlever ces drôles d’idées de son esprit, il la regarda, pour écouter sa réponse.

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