C'est aussi glissant que sur une pente glissante! [ Wil & Wolvy]

C'est aussi glissant que sur une pente glissante! [ Wil & Wolvy] 2yvtbbd

C'est aussi glissant que sur une pente glissante! [ Wil & Wolvy] 30hwhom

« Yeah yeah, what'd I say, all right
Well, tell me what'd I say, yeah
Tell me what'd I say right now
Tell me what'd I say
Tell me what'd I say right now
Tell me what'd I say
Tell me what'd I say yeah »

Ma voix recouvrait le bruit du jet d’eau. Heureusement pour moi et les oreilles je chantais pas trop mal, j’étais pas une diva mais je n’étais pas non plus une casserole!! Sous ma douche, je me déhanchais sous le rythme de la voix du grand Ray. Une fois bien rincée je pus quitter ma cabine de plastique. Tout en dansant sur place je me dirigea vers ma glace au dessus du lavabo de ma salle de bain. J’avais aménager et décoré cette pièce sur le thème de la mer. Ainsi le sol était en lino avec comme motif des galets, les mur bleu avec des vagues un peu plus foncé, des meubles blanc dont les poignets étaient des coquillages, la lampe au plafond avait la forme d’une étoile de mer. Passant un regard vite fait dans la glace, tout en éteignant mon poste radio sur une étagère, enrouler dans une serviette, ainsi que mes cheveux, je me dirigea dans ma chambre. Celle-ci était dans les ton rouge bordeaux, noir avec des touches de blanc, dans un style plutôt colonial. Une fois mon armoire ouverte je me posta devant. Je voulais me faire belle. Bien qu’il était déjà difficile d’être belle avec des yeux et des cheveux rouge, mais disons m’embellir. J’avais donner rendez vous à des amis. Non ce n’était pas un rencard ( difficile d’avoir un rencard avec deux hommes en même temps -_-). Je voulais passer du temps avec mes meilleurs pote. Pas que mon ancien collègue Mike, n’étais plus dans mes amis mais j’avais envie d’une soirée entre mutants, il se serait sentit seul. Je ne savais pas trop comment m’habiller, de façon cool mais pas trop provocante. J’avais trouver une robe, simple rouge et noir avec un collant filet. Les chaussures qui vont avec et hop toute prête!! Enfin presque, il fallait me coiffer mais encore simple, une demi-queue de cheval suffira!!

Le manteau sur le dos, mon sac à main bah à la min je pris direction du bar où j’avais donner rendez-vous à mes deux mutants préférés. J’eus d’ailleurs du mal à me garer, c’était assez pleins les parking à cette heure de la journée!! A l’intérieur je m’installa au bar, laissant mon manteau sur le dossier de la chaise haute où j’étais, je commanda une bière, en espérant voire débarquer mes rendez vous.

C'est aussi glissant que sur une pente glissante! [ Wil & Wolvy] Alison

Un sourire est un brin d'amour déposé sur les lèvres.- Ariane Angeloglou

Boutique Sinner - 1961 Top 50 Hits

49.THE MAR-KEYS - Last Night

L’heure...

Je la regardais sans cesse depuis le début de l’après-midi. Elle défilait lentement, trop lentement pour que je garde mon calme. J’essayais d’éviter le cadran juché au dessus de la porte de mon atelier, mais c’était plus fort que moi. Je savais ce qui allait se passer à une heure précise et je ne pouvais penser autrement. Ma main dans ma chevelure ébène, j’avais du mal à me concentrer sur mon travail. Cela faisait plus de 20 minutes que je n’avais rien touché imaginant encore cette heure fatidique sonner.

Je le souhaitais tant. Je le souhaitais trop empêchant mes mains d’agir convenablement. Ils faisaient complètement à leur tête évitant d’être utile. Je prenais de grandes respirations essayant de garder mon coeur dans ma cage thoracique. Ce n’était pas comme d’habitude. Sa voix était différente au téléphone. Elle souriait davantage dans sa voix. Je ne peux m’empêcher de faire de même en la regardant si joyeuse. Une voix si magnifique à mes oreilles. Plus douces caressant mes tympans sensibles. De la vraie musique.

Elle voulait m’inviter à notre bar pour une soirée spéciale. Très spéciale. Ce mot si banal prenait une tout autre signification pour moi. J’étais nerveux au bout du fil ne sachant pas comment répondre. Mike, mon collègue de travail, me vit jouer avec mon drum stick comme jamais le passant entre mes doigts. Qu’est-ce que je devais faire pour cette soirée spéciale ? Qu’est-ce qu’elle voulait me dire ? Je me posais mille et une questions dans ma tête. Je n’ai même pas répondu en passant devant Mike qui cherchait le bon de commande des disques reçus cette semaine.

Je ne suis pas ainsi d’habitude envers une femme. Je suis plutôt confiant, mais Sydney: c’est toute autre chose. Quand vous sentez que cette femme est différente et qui ne faut, en aucun cas, la perdre: l’enjeu est tout autre. Je désire la faire sourire, rendre nos moments ensemble les meilleurs possible sans trop pousser le bouchon. Je ne veux pas être mise de côté. J’essayais de rester zen et reprendre sur moi. Je continuais de faire ma paperasse pour la comptabilité, mais l’heure ne cessait pas de me tourmenter. Elle approchait à grands pas.

Heureusement, la gang de Greg est venue détendre l’atmosphère. Ce grand noir est un véritable musicien. Un prodige. Il vient régulièrement me visiter et voir les nouveautés. Son sens de la musique m’impressionne chaque fois. Avec lui, je peux avoir bien des surprises et des conseils. Je ne suis jamais déçue. Souvent, il amène sa très belle guitare et nous nous retrouvons dans la boutique à «jammer» au centre des clients amusés par cette belle atmosphère. Je me retrouve le seul blanc de la place à jouer de la musique noire et j’adore cela.

19 h...

Je me levais d’un coup donnant ma guitare à Sirius, le copain de Greg et je replaçais mon col de chemise:

« Wil..On en fait une autre ?»

« Une autre fois, mon vieux. Sydney m’attend au bar.»

«Ohhhh, alors ne la laisse pas filer, cette....jolie demoiselle.»

Je souriais aussitôt sachant fort bien que ces messieurs savaient de qui nous parlions. Rares sont ceux qui restent indifférents face à elle. Je les laissais rire un peu pendant que j’ajustais mon manteau de cuir. Je m’assurais d’avoir mon petit cadeau dans mes poches. Je pris un temps pour essayer de placer mes cheveux correctement. Rien à faire...Mike riait à chaque fois que je tentais quelque chose avec cette montagne de cheveux sur ma tête.

Je saluais les gens au passage alors que ma vieille voiture démarre. Je connaissais le chemin par coeur pour me rendre. La musique à plein régime, les lunettes fumées sur mon nez : j’avais le sourire aux lèvres: la soirée avec Sydney...Ma Sydney...

J’ouvris la porte du bar pour faire mon entré et je la vis aussitôt au loin dans une sublime robe rouge. Aussi vif, aussi soyeux que sa chevelure. Elle épousait ses courbes à merveille. J’observais les finitions qui la rendaient encore plus étincelante...J’étais presque figé pendant un moment. C’était une jeune cliente qui me réveillait en me saluant. Je retirais mes lunettes en marchant vers cette dame de coeur. Je restais calme et je n’ai pu m’empêcher de sourire. Je continuais de saluer des clients réguliers tout en m’approchant d’elle. Je m’arrêtais derrière son tabouret pour la surprendre par un petit baiser sur la joue:

« Vous êtes jolie, mademoiselle...Que d’honneur.»

Je pris la place à ses côtés en demandant une bière au barman. Je me tournais aussitôt vers Sydney ayant toujours ce sourire sur mes lèvres.

« Moi aussi, je veux une soirée spéciale avec toi.»

Je sortis aussitôt mon cadeau de ma poche:

« J’ai déniché les fameux billets pour aller voir Hamlet, ce soir...Notre soirée va être encore plus spéciale, ma belle. Tu en cherchais tellement...J'ai pensé à toi. »

Je savais qu'elle les cherchait énormément ces billets. Shakespeare fait partie des plus grands de son temps. Je voulais rendre cette soirée encore plus belle: pour la voir sourire.

Je me regardai dans le miroir et arrangeai le col de ma chemise rouge. Je n’étais pas du genre à faire attention à mon apparence, mais cette jeune femme avait un effet dévastateur sur la façon dont mon cerveau fonctionne. J’étais maintenant prêt pour aller dans ce vieux bar miteux, là où tout à commencé…

Il y a deux jours, j’étais dans un petit bars prêt de mon hôtel, assez prêt pour que je puisse y aller à pied. Comme cela c’était moins tentant de prendre sa voiture et de finir la nuit en prison. Bref, je buvais tranquillement un bière lorsque mes yeux remarquèrent une jeune demoiselle aux cheveux rouges. Je ne pu m’empêcher de la regarder et de la trouver très jolie, je resta cependant à mon siège, prenant une gorgée de temps en temps. C’est lorsque j’entendis un homme lui parler grossièrement que je commençai à avoir de plus en plus de difficulté à rester sur place et lorsqu’il leva le ton sur elle je me leva d’un bon et alla directement dans sa direction. Bon, le gars était plus gros que moi, mais cela ne m’avait jamais impressionné. C’est lorsqu’il vint pour me frapper que je senti un brin de colère monter en moi (Je sais c’est pas mon genre) j’esquiva le coup qui me frola tout de même un peu et sorti mes lames de la main gauche que je vins lui accoter sous la gorge.

-Tu sors ou j’te sors comprit?

L’homme parti finalement, me regardant comme tout humain regarde un mutant. Dans les premières secondes qui suivirent mon geste, je n’osai point regarder la demoiselle que j’avais l’intention d’aider. Je connaissais beaucoup trop le regard dégouter des humains envers mes pouvoirs pour le supporter une fois de plus. Prenant mon courage à deux mains et osant finalement, je me retrouva devant deux yeux magnifiquement rouge. J’en eu le souffle couper. Il était dorénavant évident que la femme devant moi était une mutante. Mes griffes avaient déjà retrouver leur place habituelle, n’ayant plus peur de subir le dégout de cette ravissante femme je lui présentai mes excuses.

-Pardonnez moi de cette intrusion, mais je n’apprécie guère les hommes ayant de tels comportements avec les femmes. Moi c’est Logan …

Après avoir discuté un peu, elle m’avait redonné rendez-vous dans le même bars aujourd’hui. Comme je l’avais fait la dernière fois, je me motiva à faire le trajet à pied. L’exercice c’est bon pour la santé à ce qu’il parait … c’est dans cette optique que je sorti un cigare de ma poche et l’allumai. Le trajet était juste assez long pour que j’aille le temps de le finir. J’arrivai devant la porte et vit la multitude de voiture dans l’entrée. Je soupirai et lançai mon cigare dans le gazon. C’est là que je remarquai que sur le terrain voisin il y avait des bacs de fleurs dont des roses rouges identiques aux cheveux de la belle. Je sorti une griffe et coupa la fleur pour la prendre me disant que cela allait faire un beau cadeau. J’entrai par la suite et prit moins d’une seconde pour la trouver, je fus quelque peu contrarié lorsque je l'a vis discutant avec un autre homme. J’allais encore devoir me battre pour éloigner les vilains pervers de ma nouvelle amie. J’approchai donc d’elle et lança un regard noir à l’homme avant de faire un sourire lorsqu’elle se retourna. Je m’assis prêt d’elle et en lui donnant la fleur je dis;

-Merci pour l’invitation, tu m’avais manqué.

[HJ: haaaaaa Logan en tout galant O_o j'ai été inspirer aujourd'hui XD]

Je sirotais tranquille dans mon coin mes yeux rouge faisant le tour de la pièce. J’étais une habitué de cet endroit et le barman commençait à connaitre mes habitudes, c’était d’ailleurs le seul dans cet endroit qui me regardait pas bizarrement. J’attirais les regards, mais pas dans le bon sens, cela aurait été car j’étais mannequin ou bien faite pourquoi pas ( bien que je suis mal à l’aise dés qu’on s’intéresse à moi) mais là c’était surtout par ce que j’avais un physique différent. Tellement différent que j’attirais les regard de dégout ou de pitié, j’avais pas besoin de leur pitié, je n’avais besoin de personne. C’était des gens raciste au plus haut point avec un grand R qui m’avait voler ma famille. Mon père que j’avais vut quitter la maison à 8 ans car il était juif et que j’avais plus jamais revue. Dans un sens j’ai eue de la chance que mes parents étaient pas marié, ma mère étant catholique j’étais née catholique, et on avait été épargné des Nazis. Alors ses gens qui ne supporte pas la différence et bien je les emm**des!! La vie était trop courte et trop dure pour en rajouter des couches, profiter de la vies sans donner de l’importance aux détails si futile, qu’une couleur de peau, qu’une religion. L’Homme était prédestiner à s’auto détruire avec sa mentalité.

Je fus sortie de mes pensées par des lèvres venant se poser sur ma joue, accompagnées d’une voix familière. Wilhmen venait d’arriver. J’eue un sourire en le voyant, si moi j’avais des soucis de couleur niveau chevelure lui c’était tout autre chose, mais cela lui allait à merveille!!

-Je voulais être un peu prêt potable pour une fois. C’est pas souvent que je sort avec des amis.

J’eue la plus grande des surprises depuis la découverte de mes pouvoirs. Wil venait me sortir des place pour Hamlet. Il était fou, cela avait dût lui coûter la peau des fesses!! Surtout juste pour….moi?? C’était peut ça qui me mettais si mal à l’aise, que quelqu’un fasse quelque chose pour moi, encore plus une personne de proche.

-Wil fallait pas, cela à dût te coûter cher…..En tout cas je suis ravie, totalement je sens que je vais adorer. Cela fait des années que je suis aller voire du Shakespeare !! Merci t’est adorable!!

Je le pris vite fait bien dans mes bras comme remerciement. Oui vite fait bien fait, sans trop le toucher. Pas que je voulais pas de Wilhmen mais avec un pouvoir comme le mien j’évitais les contact physique, je voulais pas le cramer sur place ou qu’il repeigne les murs du bar. On second et dernier invité venait d’arriver. Mon sourire ne fit que s’agrandir. Il ne manquais plus que Mike et j’avais presque tout ce qui me fallait pour être heureuse. Promis demain à la première heure appel mon ancien collègue et lui fait le résumer détaillé de la soirée. Il aimait bien se sentir au courant de ce qui m’arrivait, enfin il jouer surtout les grands frères avec moi.
Logan m’avait apporter une rose, une superbe rose rouge. J’étais touché de cette intention. N’allait pas croire, bien que le rouge était la couleur qui m’avait pourrie la vie, j’adorais cette couleur cela avait toujours été ma couleur préférer. J’étais né brune au yeux marron et arriver vers l’adolescence tout à rougie. J’avais plutôt bien pris la chose, il y avait pire, y’a toujours pire que soit, geindre et pleurer sur son sort n’allait pas arranger les choses. Cela aurait put être pire, cela aurait pu être vert!! C’était les conséquence qui était moins marrant. Je pris la fleur et la mit dans mes cheveux.

-Super tout le monde est là!! Logan je te présente Wilhmen, après mon partenaire de travail la personne qui me connais le mieux. Wil voici Logan, il m’a sortie d’un jolie pétrin…..j’étais à deux doigt de faire exploser un mec….

J’avais sortie la dernière phrase à voix base pour pas trop qu’on m’entende, cela aurait causer pas mal de question chez les gens autour de nous.

Ce bar...

Ce n’est guère le plus beau de New York, mais c’est notre bar. Notre bar à nous deux. Nous allons souvent prendre les mêmes places devant le barman. Celui-ci nous reconnait parmi la foule qui se présente à son comptoir. Des habitués qui commandent la même chose depuis toujours. Je me laisse souvent entraîner par les clients qui me demandent de monter sur scène et jouer quelques morceaux. C’est devenu une habitude. Je possède maintenant un petit contrat avec le propriétaire. Il me paye un petit montant pour que j’anime ces clients pendant quelques heures les fins de semaine. J’adore cela. Un public qui écoute mes dernières compositions ou les grands classiques de la musique. Souvent, Sydney me regarde et est la première à m’applaudir. Je suis le plus heureux du monde. La voir claquer des doigts, danser et m’accompagner dans un doux murmure. Une sensation fantastique me transperce. Je me sens important à ces yeux. Je me sens un tout autre homme auprès d’elle.

Ce sentiment me lancine il y a fort longtemps. Je pourrais décrire l’arrivée de l’étincelle comme si c’était hier.

La galerie était presque vide. Nous étions les deux dans l’espace. Nous regardions tous les deux ce grand tableau accrocher un centre du mur blanc. Le silence complet. L’image, les couleurs, le message nous ont parlé. Puis, tout d’un coup, j’ai entendu sa voix jaillir entre ces lèvres. Je n’ai pas pu m’empêcher de me retourner et la regarder. Elle racontait si bien l’émotion d’amour qui se dégageait de l’oeuvre. Une telle puissance, une telle force, tant de douceur. J’étais hyptnotisé par son visage, captivé par ses paroles. Je m’abreuvais sur chacun de ses mots comme si c’était les derniers. Elle m’avait tout simplement renversé. Mon coeur fit trois tours. Une bouffée de chaleur m’envahissait. Ma bouche devenait pâteuse. En l’espace d’une seconde, je venais de découvrir l’amour. Je savais que j’étais différent avec elle, mais ce fut ce moment précis que Cupidon a joué son rôle. J’ai toujours cette frousse de ne pas être à la hauteur, de commettre l’irréparable. Une parole de trop, un geste déplacé: mon univers avec Sydney peut s’écrouler. Je veux trouver le bon moment pour me déclarer, mais plus j’avance, plus je me rends compte qu’il n’y aura jamais d’instant magique. Je dois, moi-même, m’imposer.

J’aurais cru le faire à ce bar, seul avec elle. Je me suis tant battu pour elle. J’ai cherché partout pour trouver ces fameux billets. Shakespeare est un de ces dramaturges préférées. Ainsi, nous irions ensemble à cette pièce. Ensuite, un petit souper dans un restaurant et je ferais ainsi ma déclaration. Quand j’ai vu son sourire, son euphorie de voir ces sièges de théâtre, tout l’acharnement a disparu. Je ne pouvais m’empêcher de fermer les yeux en sentant Sydney près de moi. Mon nez captait cette belle odeur parfumée de ces cheveux rouges. Je touchais sa peau soyeuse sous mes doigts curieux.

« Ne pense pas à cela. Tu dis merci, c’est tout. Je voulais te faire plaisir... »

Je la serrais contre moi espérant que cette étreinte ne finirait jamais, mais encore une fois, je fus dérangé.

Je croyais qu’il allait simplement s’installer sur le tabouret à côté de Sydney, prendre sa bière et filer comme tout ivrogne qui se respecte. Non, cet homme d’un certain âge s’approchait de nous avec une assurance qui m’inquiétait. C’était la rose qui tenait entre ses mains qui me rendait perplexe. C’était presque une incohérence de voir cet homme incarnant la virilité au maximum porté une rose des plus délicate et féminine. Quand je le vis regarder Sydney, je sentis la pression m’envahir. Je ne pouvais pas croire que cet homme avec le culot de venir nous déranger et faire cadeau de cette rose en ma compagne. J’étais sur le point de m’imposer et prendre la parole lorsque j’entendis ces mots qui m’avaient complètement cisailler:

« Merci pour l’invitation, tu m’avais manqué. »

Tu m’avais manqué ????

Mon visage se crispait par la colère. Sydney acceptait la rose achetée probablement au coin de la rue. Elle osait se la faufiler dans sa belle chevelure de la même couleur.

Ce n’était pas un rendez-vous entre nous. Juste nous deux. Non, Sydney avait aussi invité ce mec à notre soirée. J’étais outré, fortement outré de constater que j’allais devoir partager l’attention de Sydney avec un pur inconnu que je n’appréciais déjà pas. Cela se sent entre homme comme chez les animaux mâles. Je le regardais dans les yeux durant un long moment. On aurait pu entendre une mouche. Son regard était tout aussi noir que le mien. Il n’appréciait pas ma présence et c’était réciproque. Je sentais la confrontation, la discorde, la compétition. Je sentais ce qu’il voulait. Ce qu’il espérait. Il ne l’aura pas. Pas du tout. J’allais m’opposer quoi qui ce passe. Je ne veux pas faire de peine à Sydney. Je tenterais de faire bonne impression, mais au moindre doute, j’agirais...

Je me levais d’un coup de mon tabouret et je restais droit comme une barre. Malgré mes sentiments, je tendis la main par pure politesse. J’étais très fier que Sydney me déclare comme une personne fort importante à ces yeux comparativement à ce Logan qu’elle venait tout juste de rencontrer. J’avais une longueur d’avance sur son respect et sa confiance. Mes yeux braqués sur l’inconnu:

« Merci de l’avoir protégé. C’est... fou ce que l’on peut rencontrer comme... type de personne. On pourrait être surpris. »

J’essayais d’être courtois, mais mon commentaire n’était pas très plus glorifiant. Un sous-entendu qui faisait référence à cet inconnu que je tendais la main. Sydney ne le comprendra pas, probablement. La soirée risquait d’être longue.

Avant toute parole, Sydney mit la fleur dans ses cheveux. Je fus soulagé qu’elle aime son petit cadeau. Le rouge aurait pu être une couleur qu’elle n’aimait pas du tout et son visage ne laissait pas transparaitre un tel sentiment. Sans plus attendre elle me confirma ce que je redoutais. L’homme assit prêt d’elle était un ami, un certain Wilhelm très étrange comme nom d’ailleurs. Je me demandais bien d’où il sortait et probablement qu’il se posait la même question à mon sujet. J’eus un petit rire lorsque je l’entendis dire à voix basse qu’elle avait passé proche de faire exploser quelqu’un. C’était tout de même drôle d’entendre ça de la bouche d’une fille, mais je me doutais bien qu’elle devait être capable. Ses pouvoirs avaient l’air beaucoup plus puissants que les miens, bien que je les contrôlaient surement mieux.

« Merci de l’avoir protégé. C’est... fou ce que l’on peut rencontrer comme... type de personne. On pourrait être surpris. »

Je compris tout de suite le sous entendu derrière cette phrase. L'inconnu ne voulait pas parler du mec qui avait harcelé Sydney, mais bien de moi. Je garda mon sourire devant la demoiselle, mais je commençais à rager intérieurement. Je me doutais bien qu'il n'était pas plus au courant que moi de cette petite soirée en duo à trois. Il allait cependant devoir m'endurer et j'allais me faire un plaisir de lui pourrir la soirée. J'avais bien l'intention de tester sa patience et son endurance. Il me tendis sa main que je n'hésita pas à serrer. Bon, ok! J'ai serré peut-être un peu fort et c'est surement par orgueil que je n'ai pas vu son visage se crisper.

-Enchanté! Content de voir que je ne suis pas le seul à me battre avec mon peigne tout les matins.

Ce Wilhelm avait un petit quelque chose de particulier, je pouvais le sentir dans toute la pièce. J’en déduis presque immédiatement qu’il était un mutant, c’était évident que Sydney allait s’entourer de personnes comme nous. Je me demandais cependant ce que pouvais être son pouvoir? J’allais surement le savoir assez rapidement. Une chose était sur, c’était un pouvoir bestiale, je le ressentais et cela ajoutait une tension entre nous. Heureusement nous n’étions pas assit un prêt de l’autre cela aurait été beaucoup plus contrariant.

Je m’étais rassit après cette poignée de main tout à fait amicale. Sydney avait déjà une bière ouverte devant elle. Je regarda donc le barman non loin de nous que je connaissais bien et lui fit signe de m’apporter deux bière. Une pour moi et une pour Wilhelm. Bien que je n’appréciais pas l’inconnu je n’allais pas faire mon sauvage devant la jolie femme prêt de moi. Le temps que l’homme derrière le comptoir m’apporte la commende, je me tournai vers Sydney. Je n’avais même pas remarqué la merveilleuse robe qu’elle portait. Une belle robe rouge avec de la dentelle noire, j’aimais bien ce style plus Gothique. Et cela allait bien avec ses cheveux et ses yeux de la même couleur.

-Ta robe est magnifique et te va très bien Sydney.

Moins de cinq minutes plus tard, nos bières étaient respectivement déposés devant nous. Je lui donna l’argent qu’il fallait ainsi que le pourboire.

En observant les deux hommes se saluer des plus froidement je sentis comme une tension entre eux. Comme si un éclaire venait de frapper le vide entre eux deux, ou venait de me frapper moi. Je ne pouvais pas savoir pourquoi cela était devenue aussi froid qu’un hiver russe entre eux, car je n’étais pas dans leur tête. Mais l’idée me déplaisait, je voulais passer une bonne soirée avec mes amis, prendre un peu de bon temps et mes seuls amis mutants que j’avais se faisait déjà la guerre. J’allais devoir déminer le terrain, et connaissant le caractère des deux cela n’allait pas être simple. Et puis j’avais beau être patiente et les adorer, si la situation me prenait trop le choux, j’étais capable de me barrer les laissant en plan avec leur querelle, alors qu’ils ne se connaissait même pas. Il fallait qu’ils apprennent à ce connaitre ils avaient pas de choses en commun, sans compter celle de base : un gène X en plus!! Moi qui était existé à l’idée de passer une bonne soirée, la vision que j’avais de se moment s’envola de mon esprit.

-Ta robe est magnifique et te va très bien Sydney.

La phrase de Logan me redonna le sourire. J’espèrerais bien qu’elle m’allait bien j’avais pas dépensé 37 $ pour que la robe ne embellie pas ou serait un total échec de ressemble à quelque chose. J’aimais beaucoup le gothique et le baroque, le mélange des deux donnait un style rien qu’a moi. Cela m’avait fait sourire mais aussi rougir, dés que j’avais un compliment c’était comme ça. Je n’avait pas l’habitude d’en avoir, j’avais donc la manie d’éviter les compliments et de me sentir mal à l’aise quand j’en avais.

-Merci Logan c’est gentil. Alors vous avez passer de bonnes journées tous les deux??

Moi qui croyait à une belle soirée avec Sydney.

Tout venait de s'écrouler en l'espace d'un coup de vent. Un vent dégageant une mauvaise odeur. Celle d'un autre homme. Un homme dont je n'aimais déjà pas sa présence.Je n'arrivais pas à croire que Sydney appréciait ce genre de type.En fait, je le savais puisque je ressemblais à certaines exceptions près. Ce qui me dérangeais était son âge, premièrement. Il était, sûrement plus vieux que nous. Une quarantaine d'années sûr. Je voyais mal Sydney auprès d'un homme de cet âge. Ce n'était pas ces critères habituellement. Oui, elle aime les hommes mûrs, mais il y a une différence entre mûr et passée date. Malgré l'âge, ce qui me titillais encore plus était son aura. Ce qu'il dégageait. J'avais cette possibilité de sentir ce genre d'atmosphère autour de moi, tel un animal. Ce que je sentais chez lui ne me donnais rien de bon. Rien de bon en mon égard. Et cela semblait être réciproque.

Dès le croisement de notre regard, je savais que nous partions sur un désaccord. J'essayais d'être respectueux, mais c'était plus fort que moi. Je devais exprimer mon opposition de sa présence entre nous. J'ai été aussitôt surpris de le voir encore plus explicite en mon égard.

-Enchanté! Content de voir que je ne suis pas le seul à me battre avec mon peigne tout les matins.

J'avais la faciliter de me laisser emporter par ma colère. Je me devais de rester calme devant Sydney, mais ce commentaire envers ma chevelure m'a fortement brusqué. Je savais que c'était une de mes caractéristiques fortes, mais de l'insulter n'était aucunement approprié.

On m'a toujours dit de rester polie envers les personnages âgés. Je restais donc calme, mais je me permis de pousser une léger grognement inaudible aux oreilles des humains. Même Sydney n'a probablement pas entendu. Je voulais juste que ce Logan soit conscient qui n'affronte pas n'importe qui. Je savais me contrôler, mais jusqu'à un certain degré. Je ne connaissais pas tous mes capacités.

Heureusement, tout passa alors que le barman me tendit une bière offert par le quinquagénaire. Je laissa un silence passé tout en le regardant. Je pris donc une gorgée permettant à Logan de faire un commentaire:

-Ta robe est magnifique et te va très bien Sydney.

C'était d'un ridicule. Il venait de remarquer la beauté de Sydney. Était-il aveugle en plus ? Pauvre de lui, seigneur. Je ne pouvais pas m'empêcher de le regarder avec attention comme si je surveillais le moindre de ces gestes. Un de trop et je me sentais prêt à bondir.

-Merci Logan c’est gentil. Alors vous avez passer de bonnes journées tous les deux??

Je ne pris pas de temps. Je glissais sur mon tabouret pour me rapprocher de Sydney afin de saisir son attention. J'étais collé contre elle posant un sourire sur mes lèvres. J'aurais pu lui dire mille choses: J'ai pensé à toi toute la journée, je t'ai écrit une chanson, je pensais qu'à notre soirée...

" Ouais, quand même. Tu vas être contente, ma belle. Le fameux single d'Elvis, Little Sister, vient de sortir. Je l'ai reçu ce matin. Je t'ai gardé une copie. On m'a proposé pour jouer en fin de semaine dans un club. J'aimerais bien que tu viennes et me dire ce que tu en penses...comme tu l'as toujours fait."

Notre amitié dure depuis longtemps. Je voulais qu'il le sache.Démontrer qu'il s'attaquait à quelque chose de fort et quasi indestructible. Je n'avais pas l'intention de la partager.

Je ne mis pas longtemps avant de prendre ma première gorgée de bière. Il y avait une tension de plus en plus palpable dans l’air. Je me demandais si Sydney se rendait compte de la situation ou si nous étions assez subtile pour qu’elle ne voit rien aller. À mon commentaire sur ses cheveux, l’individu ne répondit rien, ou presque. J’entendis une sorte de grognement et arqua les sourcils. Venait-il vraiment de grogner? Ce son était à peine audible, mais avec mon ouïe très développée j’avais pu l’entendre. Je me contentai de le regarder de temps en temps, ma curiosité faisant surface.

-Merci Logan c’est gentil. Alors vous avez passer de bonnes journées tous les deux??

Wilhelm répondit le premier à la question de la belle. Il avait reçu un sigle d’Elvis, je ne connaissais guère ce type c’était peut-être un chanteur amateur de fond de bar. En tout cas il lui en avait fait une copie, c’était un geste très gentil de ça part. Est-ce un geste purement amical? J’en doutais bien à voir la façon dont il posait son regard sur Sydney. ‘’On m'a proposé pour jouer en fin de semaine dans un club. J'aimerais bien que tu viennes et me dire ce que tu en penses...comme tu l'as toujours fait." Un musicien? Voilà ce qui expliquait certaines choses. J'attendis qu'il finisse sa phrase pour dire moi aussi ce que j'avais fait aujourd'hui. Je n'avais vraiment pas fait grand chose. J'étais allé dans un magasin quelquonque m'acheter des vêtements avec de l'argent que j'avais volé sur un macabé pour remplacer ceux que j'avais déchirés en me battant avec mon frère la veille. Je n'étais pas pour leur raconter toute cette histoire sans queue ni tête. Je me contentai alors de dire :

-Je n'ai pas fait grand chose, j'ai visité la ville et acheter des nouveaux vêtements. Je commence à être moins perdu dans New-York. Tu joue de quel type de musique Wilhelm? Dis-je faisant semblant de m'en intéreresser.

Je ne connaissais absolument rien en musique et encore moins depuis mon amnésie totale. Le seul nom que j'étais en mesure de nommer était celui d'un certain Mozart que j'avais entendu quelque fois dans des hotels et des restaurants avec des pianos. J'aimais bien cette musique et heureusement, car c'était la seule que j'avais entendu depuis quelques mois.
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[HJ: faut que je trouve un truc pour faire bouger un peu les choses XD faut que sa bouge les mecs ^^]

J’avais bien sentis que Wilhelm c’était rapprocher de moi. Il voulait prendre mon intention. Il voulait rendre jaloux Logan, j’étais pas aveugle que tout les deux s’envoyait des éclaires, s’envoyait des piques. C’était un combat discret, comme cette guerre froide entre l’Amérique et l’URSS. Le trophée c’était moi, j’étais la récompense ) celui qui arriverait à jeter l’autre. Il fallait que je fasse quelque chose qui les calmes. Alors que je cherchais de quoi calmer les ardeurs animal des hommes, Wil m’indiqua qu’il avait reçut le nouveau single d’Elvis. C’était un chanteur que j’adorais. Edith Piaf était une chanteuse que j’adorais beaucoup aussi, que j’avais découvert lors de mon voyage en France. J’étais pas si difficile en musique j’écoutais de tout, il m’arrivait de me fait des journée de Mozart ou de Bach. Cette nouvelle me faisais plaisir, j’allais pouvoir passer à sa boutique et me prendre le single et l’écouter pendant que je passerais les annonces de travail dans le journal au peigne fin.

-Mais pas de problème Wil, tu sais très bien que c’est un plaisir pour moi. J’aime bien te voir jouer, tue joue très bien c’est toujours agréable à écouter. Faudra que tu me donne l’adresse.

A côtès des journées de Wil, celles que mon voisin de gauche était pas aussi intéressante. C’était un mutant qui vivait au jour le jour et qui devait vivre dans une endroit miteux et délabrer. Cela me faisais mal au cœur car c’était quelqu’un de bien, de sympa et de chaleureux. Il méritait d’avoir son chez soit.

-Tient pendant que j’y pense, dis-je en me retournant vers Logan, comme tu as pas vraiment de toit ou vivre, j’ai une chambre chez moi de libre. Si tu veut, c’est dommage que tu vive comme ça un peu à la bohème.

J'essayais pourtant, mais on ne peut pas contrôler l'incontrôlable. C'est spontané, impulsif.

Le corps s'exprime sans donner notre avis. Il agit selon l'environnement ou des situations qui l'entourent. Une émotion trop forte, une tension, un malaise, le corps répond voulant retrouver le confort. Certains fuient d'autres affrontent. Moi, j'endure...

Oui, j'endurais...

J'endurais ce que je voyais, ce que j'entendais, ce que je sentais. Rien de bon. Vraiment rien de bon se tramait autour de moi. Rien qui allait rendre la journée meilleure. Non, elle empirait. Elle empirait de plus en plus en ayant ce grand personnage comme compagnie entre Sydney et moi. Il ne passait pas inaperçue de par sa carrure et de la force qu'il dégageait. Pour être honnête,à côté de lui, j'étais une véritable échalote. Non pas que je suis maigre, mais je n'étais pas de calibre. Un homme très imposant d'ailleurs. Il ne laissait pas sa place. Toujours un commentaire ou une attention qui parvenait à m'effacer Le regard de Sydney qui se posait sur lui. En effet, je n'existais.

Voulant me montrer plus intelligent, j'essayais de rester humble et calme.Rare dans mon cas d'user de cette stratégie, mais c'étais justement le but de me démarquer. De me présenter sous un autre jour et surprendre Sydney.C'est pourquoi je n'avais pas répliquer à cette insulte de la part du vieux costaud.Passer par dessus et m'intéresser à cette demoiselle si importante à mes yeux.

" Génial, ma belle. C'est le même bar que d'habitude. Le propriétaire semble m'apprécier. Tu es mon porte-bonheur..."

Et cela s'est calmé par une question simple provenant de cet homme que je redoutais dès son intrusion dans ma relation avec Sydney.Tout comme moi, il essayait de recoller les pots cassés, de jouer les hommes polis devant elle. Je savais très bien qui ne s'intéressait aucunement à mon parcours, mais le paraître lui apporterait beaucoup aux yeux de notre amie commune. Je buvais une gorgée avant de répondre dans un respect:

" Je ne suis pas tellement la tendance, en fait...C'est un genre underground. Un rock sans dentelle, si je peux dire.Pas de flafla. Un rock sale, brute. On joue avec le stricte minimum dans les garages. Très minimaliste. Guitare, batterie, basse....Voilà. Un jeune groupe anglais possède ce style...Les Beatles, je crois. Enfin, je joue de temps en temps dans les bars. On commence à apprécier ce genre. Au moins, j'ai une fan..."dis-je en souriant à ma belle Sydney

Encore là, j'étais dans le brouillard. Elle ne m'avait pas regardé ayant un petit quelque chose dans la tête. Chose que j'appréciais rarement. Elle avait le don de se mettre les pieds dans les plats....

-Tient pendant que j’y pense, comme tu as pas vraiment de toit ou vivre, j’ai une chambre chez moi de libre. Si tu veut, c’est dommage que tu vive comme ça un peu à la bohème.

J'aurais pu cracher ma bière dans ma bouche si ce n'était pas de mon contrôle.J'avalais difficilement ce houblon dans la gorge, mes yeux sorties de leur orbite. Je fixais Sydney ayant du mal à encaisser ce que je venais d'entendre.

Elle était prête à recueillir ce gars, chez elle. CHEZ ELLE !

Cet homme est un sans-abris qu'elle connaissait à peine et lui offre une chambre...J'étais outré, offusqué et effrayé. Savait-elle à qui elle avait à faire ?Qui sait ce que ce gars souhaite réellement . Elle a une confiance aveugle en donnant cette chambre.Cet homme est assez mur pour se trouver un logis. Pourquoi faisait-elle cela ?...

...Parce qu'elle l'apprécie au point à l'aider...à l'avoir près d'elle.

Cette idée me faisait frissonner. Je me sentais pas bien, pas bien du tout. Je voulais rester calme, mais ma main serrait bière et je m'empressais aussitôt à me pencher la tête pour boire une gorgée.Aucunement rassuré. Ma tension montait . J'avais chaud et mes muscles de partout ce contractait. Une douleur vive me montait à la tête.

J'étais en colère. frustré de savoir que Sydney était prête à donner sa confiance, sa chambre et son attention sur lui, alors que....que j'attendais cela depuis longtemps.Il passait devant moi sans aucun effort comme si j'avais construit le chemin avec acharnement pour laisser ce Logan me doubler et emboîter le pas. Injustice totale...

Par contre, la justice n'a aucun pouvoir là-dessus...comme moi j'avais aucun pouvoir sur moi.

Je serrais mes mains formant des poings voulant écraser cette montée de rage à l'intérieur de moi. J'avais de plus en plus mal à la tête.Je devais me calmer et vite.

Je n'étais aucunement dans leur champs de vision, beaucoup trop occuper à s'admirer l'un l'autre.Fort heureusement pour moi.

Néanmoins, je ne pouvais pas la laisser faire de la sorte. Je devais la protéger. J'ignorais qui était ce type et elle aussi d'ailleurs.Elle ne pouvait pas proposer une telle chose.

Je redressais la tête tranquillement essayant de jouer le jeu du garçon inquiet. Je ne me souciais pas de mon aspect, cependant, lorsque je levais mon regard, mes yeux avaient changés. En l'espace de quelques secondes, ils avaient miroités. Une lueur jaunâtre étincelait ne voyant aucunement mes iris. J'avais regardé Logan. Ma colère ne s'était pas estompé à temps.

Cette éclat disparaissait tout en essayant de prêter à ma cause. Je jouais la surprise:

" Je...je croyais Sidney, que tu voulais faire de cette pièce ton bureau ?..."

Elle a fait une erreur et c'était une erreur. Mon attitude de chien battue, je contemplais Sidney espérant qu'elle se rétracte ou que Logan décline son offre. Il avait déjà gâché ma soirée. Pas question qu'il gâche mes visites chez elle.