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 The Beauty and the convict

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The Beauty and the convict Vide
MessageSujet: The Beauty and the convict   The Beauty and the convict Icon_minitimeSam 2 Juil - 5:15





Alex & Savannah
The Beauty and the Convict


"Hey! Sale poulets, vous pouvez pas y aller mollo un peu?" dit Alex d’une voix encore enrouée par le sommeil. "Ta gueule p’tit con." lui avait répondu sèchement l’homme en uniforme. Le jeune homme ne comprenait pas du tout ce qui lui arrivait. Il était complètement perdu et il détestait ça. Ce matin, alors que son cadran n’affichait même pas encore sept heures, deux officiers de police étaient débarqués chez lui pour le mettre en état d’arrestation. Aucun des deux molosses qui avaient frappé à sa porte ne lui avait dit pourquoi on l’arrêtait et cela foutait Alex en rogne. Sur le coup, il avait immédiatement pensé au pire; on venait le chercher pour ÇA…pour cette vieille histoire qui l’avait forcé à se séparer de ses amis…Mais c’était impossible, n’est-ce pas? "Vous allez m’expliquer ce qui se passe bordel de merde? Pourquoi vous m’embarquez?" hurlait-il alors que les policiers le trainaient de force à travers les couloirs de l’immeuble de son appartement. À moitié habillé, ils ne l’avaient même pas laissé se vêtir convenablement. Un jogging gris foncé et une camisole blanche, c’est tout ce qu’il portait, pas de souliers, ni même une paire de bas. Alors que les portes de l’ascenseur se refermaient devant lui, Alexander pouvait déjà voir les dizaines de regards curieux qui baladait leur regard avide et sans pitié vers lui…Des regards qui jugeaient déjà, sans même connaître la vérité, sans même se douter de ce qui se déroulait sous leurs yeux. Aucune question, aucune information, ils étaient déjà prêts à sauter aux conclusions. Alexander n’était pas télépathe…Mais il n’avait pas besoin de l’être pour savoir ce qu’ils pensaient tous en ce moment. Son voisin de pallier, un grand homme en peignoir avec une paire de lunette à monture épaisse masquait très mal son petit sourire en coin. Il devait déjà se réjouir de son départ, tout en espérant qu’on ne le relâche jamais. Juste en face, c’était la vieil Jenkins, portant encore sa robe de chambre rose et ses bigoudis multicolores. Elle, elle devait déjà s’imaginer le pire. Dans quelques heures, tout le monde dans l’immeuble allait être au courant…Et elle inventerait surement le pire, racontant qu’Alex avait tué quelqu’un ou quelque chose de la sorte. Sympa comme voisin en y repensant…

Le premier policier, le plus costaud des deux, plaqua Alexander contre la portière de sa voiture en le menottant, tandis que le deuxième, plus petit et bedonnant allait prendre le volant. "Tu as le droit de garder le silence. Tout ce que tu diras pourras être retenu contre toi." dit-il avec fierté, comme s’il récitait un acte d’amendement à la chambre des représentants, comme s’il était le président récitant son discours…"Pffff c’est toi qui ferait mieux de la fermer." L’homme de loi resserra ses menottes d’un autre cran, les refermant ainsi au maximum, compressant les poignets du jeune mutant de manière très désagréable et inconfortable. Il ouvrit la portière d’un seul coup avant de balancer violement Alex sur la banquette arrière. Le trajet sur le siège de la honte lui parut comme une véritable éternité. Jamais il n’aurait cru se retrouver dans une telle position un jour. Dans la rue, il apercevait tous ces étrangers qui le regardaient, tout comme ses voisins l’avait fait. Chacune de ces paires d’yeux curieux le faisait se sentir comme une véritable bête de foire, comme un être immonde et à part. Serait-se ainsi lorsqu’ils découvriraient son secret? C’était pour cette raison, pour ne pas sentir le poids des regards, qu’Alex n’avait jamais révélé son secret à personne. Plus le temps passait assis sur cette banquette et plus il se questionnait sur les motifs de son arrestation. Le jeune homme avait beau se creuser les méninges, il ne trouvait rien à se reprocher…Il avait eu une semaine très chargée, s’occupant d’un nouveau contrat d’entretien plutôt important pour un riche philanthrope de la métropole. Tous les jours il avait travaillé de dix-sept heures à une heure du matin, après quoi il était systématiquement rentré chez lui pour dormir…La seule chose qui lui revenait en tête, c’était l’incident au MIT il y a quatre ans…Mais comment était-se possible? Mais plus le temps passait, plus il se rapprochait du poste de police, plus il croyait s’être finalement attrapé.

Finalement, l’automobile s’immobilisa et les deux molosses le firent entrer au poste. On l’installa dans une salle d’interrogatoire au mur capitonné, sauf un qui était recouvert d’un grand miroir. Assis derrière la vieille table branlante, sur sa chaise de bois inconfortable, Alexander souriait. Intérieurement, il avait la chienne, peur qu’on ait découvert son plus grand secret, après sa mutation bien entendu. De l’extérieur, le jeune homme paraissait droit et calme, son regard, rivé sur le miroir, était sérieux et confiant. Son sourire avait pour but de provoquer quiconque se trouvait derrière cette fameuse vitrine, probablement des officiers pompeux qui s’amusaient à parier sur le temps qu’il prendrait à confesser son crime. À l’exception de quelques gouttes de sueur qui perlait sur son front et sa nuque, rien de trahissait son inconfort. C’était son orgueil qui lui dictait sa conduite, Alex ne voulait montrer à personne sa faiblesse, sa peur et ses craintes. "Hey! Bandes de connards, je sais que vous m’entendez! Vous allez m’enlever ces menottes un jour? Je connais mes droits vous savez?" cria le jeune prisonnier en guise de provocation. Alex s’attendait au pire. "Et il est où mon avocat? J’veux un putain d’avocat!"

Pete, Lily…Désolé si je vous ai abandonné…
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MessageSujet: Re: The Beauty and the convict   The Beauty and the convict Icon_minitimeSam 2 Juil - 7:01


Sept heures cinquante.
Un son désagréable, puis un autre encore. Le bruit du cadran probablement, objet maléfique, qui la tirait chaque matin de son lit chaud et douillet. Savannah prit quand même son temps : elle programmait toujours son réveille pour qu’il sonne dix minutes avant la véritable heure fatidique. C’est qu’elle aimait bien se faire à croire qu’elle pouvait dormir encore longtemps, replonger dans ses rêves pour quelques minutes de plus, où tout semblait tellement plus facile et surtout, sans anormalie. Vingt-deux ans déjà que sa vie avait été chamboulée, son existence, changé à jamais…

Sans ouvrir les yeux, elle étira mollement un bras hors de la couverte pour taper sur le bouton snooze. Après plusieurs tentatives lamentables, elle finit par le trouver un peu plus haut qu'elle ne le pensait et appuya dessus plusieurs fois. Pourtant, ce matin, il ne fonctionna pas… Le désagréable bruit résonnait encore dans la pièce, nimbée des premiers rayons de Soleil New-Yorkais. Fronçant les sourcils, elle s’obligea à ouvrir un œil, puis un deuxième, pour se rendre compte qu’il était une heure trop tôt pour se lever et que le son venait de son téléphone. Maintenant tout à fait alerte, elle prit l’appel, répondant d'une voix qu'elle voulait réveillé, se demandant ce qui se passait de si important pour être interpellée à une heure pareil. Attentive, elle écoutait son interlocuteur tout en échafaudant déjà un plan d’attaque.

Vingt-cinq minutes plus tard, elle était lavée, peignée et maquillée pour se rendre au boulot. Un petit chemisier rose, sur une jupe droite, accompagné de jolis escarpins noirs bouclait le style si étudié de Savannah. Elle avait une théorie toute simple : ce n’est pas parce qu’on est avocat, qu’il faut s’habiller de façon terne. Les complets tout en noir, très peu pour elle. Ces réflexions lui valaient quelques commentaires désapprobateurs de ces collègues mais elle s’en fichait. Elle s’habillait d’une manière professionnelle, mais avec plus de couleurs, plus d’originalité. Ça ne changeait rien à son cas. C’était l’une des meilleures dans son domaine et les gens le savaient. Déterminée, directe, elle en bouchait plus d’un avec ses répliques piquantes. Elle était très en demande, peu importe son style vestimentaire. La plupart des hauts placés avaient déjà entendus parler d’elle au moins une fois, d’elle et de sa carrière qui ne cesse de se développer. Mais voilà, il y a également ce qu’on appelle les heures bénévoles, où les avocats sont commis d’office à n’importe qui, n’importe quand, selon la demande du marché. Savannah adorait ces affaires, où elle pouvait diriger le tout à sa façon, sans patron pour toujours la surveiller, puisque l’affaire ne rapportait rien au cabinet et que la plupart des associés ne s’occupaient que de ce qui rapporte beaucoup d’argent. Pour elle, chaque cas était unique et devait être traité avec la même importance. C'est ce qui fessait d'elle une avocate si appréciée auprès de toutes sortes de clients. Très peu aimait être commis d’office, mais pour Savannah, c’était des expériences d’autonomies importantes, qui l’aidait à se rapprocher de l’un de ses rêves les plus chers : ouvrir son propre cabinet.

Savannah parcourra rapidement les couloirs jusqu’à la salle d’interrogatoire. Elle savait exactement où elle se dirigeait, pour y être venue de si nombreuses fois. Et comme d’habitude, au même moment précis, une bouffé d’adrénaline l’envahissa, signe inévitable du désir de victoire et de surpassement de soi. Elle saluait distraitement les connaissances des lieux, trop concentrée sur son affaire pour remarquer quoi que ce soit. Elle aurait foncé dans quelqu’un, qu’elle n’aurait su faire preuve d’aucune courtoisie. Arrivée devant la fenêtre miroir, elle salua brièvement les deux policiers qui montaient la garde et examina son nouveau client. Vêtu d’un jogging, d’une camisole blanche et pieds nus, il avait dû être tiré brutalement du sommeil, comme elle. Il abordait une expression détendue, presque provocatrice, mais de petits signes trahissaient un stress intérieur, qu’il essayait visiblement de cacher. Brun, probablement la vingtaine avancée comme elle, il dégageait un comportement si indifférent à son cas, que Savannah aurait bien voulu le secouer de toutes ses forces, pour essayer de le tirer de son monde perdu, où tout était beau mais si loin de la réalité. Elle s’approcha du policier le plus prêt et lui demanda les chefs d’accusations. Après un hochement de tête et quelques notes, Savannah sourit. « Je vois. » dit-elle.

Un soupir, un redressement d’épaules, elle s’avança et ouvrit la porte qu’elle referma sitôt l’avoir traversé d’un pas décidé. Elle tira une chaise pour s’asseoir face à son client et se présenta, façon coutumière d'ouvrir l'entretien. « Je suis Savannah Harmegnies, votre avocate commis d’office. Que ce soit clair entre nous; si vous voulez vous en tirer et je suis sûr que c’est le cas, il faudra me dire la vérité et uniquement la vérité. Aucun mensonge ne sera permis et pour l’amour de dieu, ôtez-moi ce sourire arrogant de votre visage! »


Dernière édition par Savannah Harmegnies le Dim 3 Juil - 6:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: The Beauty and the convict   The Beauty and the convict Icon_minitimeDim 3 Juil - 3:41


TIC…TAC
TIC…TAC
TIC…TAC

L’horloge au-dessus de la porte faisait craquer et cliqueter ses aiguilles selon le fils du temps. Chaque seconde qui s’écoulait amenait son petit cliquetis désagréable aux oreilles d’Alexander. Il n’en pouvait absolument plus, ce son allait le rendre fou. Le jeune homme tentait de remettre ses idées en place, pour essayer de trouver une solution à cette situation plus que ridicule, mais il n’y parvenait pas. Peu importe à quoi il pensait, il ne faisait qu’entendre les tic tac de l’horloge murale. Alex n’espérait qu’une chose, qu’on le relâche le plus tôt possible, ou du moins qu’on lui envoi un avocat rapidement pour qu’il puisse enfin comprendre ce qui lui arrivait. Son regard avait quitté le grand miroir et était maintenant rivé sur l’horloge et ses aiguilles mouvantes. Comme le temps était long…Il avait l’impression que le cours du temps s’était complètement arrêté dès qu’on l’avait assis sur cette chaise incroyablement inconfortable. La solitude le rongeait et l’énervait encore plus que le stress et la peur. Pourtant, à peine dix petites minutes s’étaient écoulées. Combien de temps cela allait-il encore durer?

Soudainement, comme si une force divine avait décidé de s’en mêler, la porte s’ouvrit. Comme un ange envoyé pour exaucer ses prières désespérées, une femme entra dans la pièce. Pas très grande, de longs cheveux bruns, un chemisier rose, une jupe droite et des escarpins, le tout mettant joliment en valeur ses délicates jambes. C’était la première fois qu’il la rencontrait, mais pourtant, elle lui semblait familière…Décidément, le destin était de son côté ces derniers temps. Si Dieu existait, il savait qu’Alex avait un faible pour les jolies demoiselles, en plein dans ce genre là en plus. D’un simple coup d’œil, Alex devinait qu’elle ne travaillait pas au poste. Non, elle avait beaucoup trop de classe pour travailler avec les lourdauds et les incompétents d’ici. Par logique, il supposa qu’elle devait être celle choisie pour le défendre. Sûrement pas volontaire pour ce genre de boulot, le mutant de s’attendait pas à des miracles ou un grand enthousiasme de sa pars. Mais au moins, se disait-il, elle pourrait lui expliquer la situation avec un peu plus de détails que les deux imbéciles qui étaient venus le recueillir à son domicile. Lorsqu’elle mit le pied dans la salle d’interrogatoire, l’atmosphère changea d’un seul coup. La jeune femme dégageait une assurance et une attitude qu’Alex n’avait vue que très rarement chez une femme. Plus il la regardait et plus son attitude et son physique lui rappelait quelqu’un…Sans un mot, elle s’installa devant lui et le regarda avant de prendre enfin la parole. C’est là que la ressemblance le frappa le plus. Lily! La jeune avocate lui ressemblait étonnement. « Je suis Savannah Harmegnies, votre avocate commis d’office. Que ce soit clair entre nous; si vous voulez vous en tirer et je suis sûr que c’est le cas, il faudra me dire la vérité et uniquement la vérité. Aucun mensonge ne sera permis et pour l’amour de dieu, ôtez-moi ce sourire arrogant de votre visage! » Et en plus elle avait la même assurance et manière bien spécifique de lui parler que son ancienne collègue. Avec une telle attitude à son égard, les choses commençaient mal pour elle. Autant qu’il appréciait les belles femmes, il détestait les grands gueules qui ne savaient pas se mêler de leur affaire. « J’ai une meilleure idée pour vous; commencez d’abord par me dire pourquoi on m’a amené ici et PEUT-ÊTRE que je ferrai disparaître ce beau sourire. » C’était l’un de ses mécanismes naturels de défense. Dans ce genre de situation, Alex ne pouvait pas s’empêcher de se montrer arrogant et désagréable. D’autant plus que cette ressemblance avec Lily le dérangeait au plus au point et ne l’aidait pas à rester concentrer. « Et si vous me faites sortir d’ici, j’vous laisserai même mon numéro. » ajouta-t-il en renforçant son expression si arrogante qui semblait déranger son avocate.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: The Beauty and the convict   The Beauty and the convict Icon_minitimeDim 3 Juil - 6:57


Spoiler:
EDIT : vraiment désolée pour l'attente, je suis assez débordée, mais je ne t'oublie pas toi et notre super topic promis!!

EDIT2:
Savannah attendait patiemment la réplique de son partenaire. Parce que réplique, elle était sûre qu’il y aurait. Le petit jeu d’avocate assez directe et bête lui allait bien, collant parfaitement à sa véritable personnalité. Elle espérait l’intimider un minimum, puisqu’elle savait qu’elle devait se montrer dure, pour se faire respecter et pour éviter de se faire mentir en pleine face… Elle l’avait appris à ses dépens. Sinon, elle aurait recours au plan B, c’est-à-dire utiliser son pouvoir pour qu’il lui dise la vérité, mais c’était vraiment à utiliser en dernier lieu, car elle détestait tricher de cette façon. Elle le fixa donc yeux dans les yeux et lui montra son plus beau sourire sarcastique. La réponse fusa immédiatement. « J’ai une meilleure idée pour vous; commencez d’abord par me dire pourquoi on m’a amené ici et PEUT-ÊTRE que je ferrai disparaître ce beau sourire. » Il ne manque pas de culot, même pas capable de se présenter… Mais Savannah appréciait ce style de réponses chez ses clients. Malgré le ton de défensive qu’il employait, où l’on pouvait détecter quelques pointes d’arrogance, on pouvait noter la force de caractère dont l’homme faisait preuve, chose qui l’aiderait à gagner un procès. Quelqu’un qui ne se laissait pas facilement avoir était une très bonne chose. Son client lui parût cependant un peu nerveux, comme si quelque chose le troublait. Quelque chose qui semblait hors de l’affaire, quelque chose qui la concernait elle, à voir la façon qu’il la regardait, mais elle ne pût déterminer quoi avant la prochaine réplique de l’homme. « Et si vous me faites sortir d’ici, j’vous laisserai même mon numéro. » ajouta-t-il malheureusement. Les yeux de Savannah se voilèrent immédiatement, signe inévitable de sa colère naissante. Elle n’était pas ici pour s’amuser, mais bien pour gagner une affaire. Les quelques points positifs qu’elle lui avait trouvé laissèrent immédiatement place à des insultes. Impoli, arrogant, dédaigneux, désagréable ne veux que s’amuser, ne se rends pas compte de la situation… Pauvre type. Elle fît cependant comme si elle n’avait rien entendu, racla sa gorge afin de bien lui faire comprendre que cette phrase était plus que hors-sujet et reprit le dessus sur ses sentiments rapidement, afin de se concentrer sur l’affaire.

Les informations que les deux policiers lui avaient transmises lui semblaient improbables et non fondés. Un homme à tout faire, qui reçoit probablement son meilleur salaire à vie avec ce gros client, s’il était un tant soit peu intelligent n’irait pas le voler pour ensuite voir sa carrière et sa réputation voler en éclats. Il devait être à peu près sûr de se faire coffrer par la suite, étant toujours le dernier à quitter la bâtisse. C’était assurément lui qu’on accuserait en premier... Idéal pour quelqu’un qui veut voler ces informations cependant. Il aurait le temps des revendre avant de se faire attraper… Elle ne doutait pas que l’homme assis en face d’elle n’avait pas quelques personnes qui ne le portaient pas dans son cœur, mais cela lui semblait pousser de lui faire porter ce chapeau pour un si grand crime. Ce doit être quelqu’un de l’intérieur alors… Elle se garda bien cependant de lui faire part de ses conclusions un peu hâtives. Elle devait d’abord écouter sa version des faits et ses arguments pour le sortir de la merde où il se trouvait.

Elle releva fièrement la tête, sortit son carnet de note et un stylo, pour finalement essayer de se montrer chaleureuse, bien qu’elle n’en ait aucune envie avec ce type. C’est que c’était le tour de la gentille avocate de montrer son visage. Un battement de cils, un petit sourire, la jambe qui croise et sa partie préférée pouvait enfin commencer. L’interrogatoire lui permettait, en plus d’avoir la version de son client sur l’affaire, de se faire un portrait de celui-ci, seulement en l’écoutant parler et le regardant gesticuler. Un client qui bégaie, avec des tics nerveux vous ment assurément, tandis que quelqu’un de posé, vous dis la vérité. Cette hypothèse marchait… La plupart du temps.

Savannah se pencha doucement vers son client et lui parla avec délicatesse. « Écoutez Monsieur hum, Sheppard, si j’en crois ce que m’a dit les policiers. Je ne suis pas votre ennemie, je suis ici pour vous aider. Comme vous m’avez si bien demandé tout à l’heure pourquoi vous êtes ici, j’en conclus que vous ne savez pas que vous êtes accusé de vol et de revente d’informations importantes de haut niveau. » Savannah prit une pause, le temps de voir la réaction d’Alexander face aux accusations. Malgré son animosité naissante contre celui-ci, elle ne pût s’empêcher d’être satisfaite lorsqu’elle vit l’incompréhension peindre son visage devenu maintenant doux et sans méchanceté. « Je vais maintenant vous posez une question très simple à laquelle je veux seulement la vérité. Et je suis très bonne pour la savoir, ne vous inquiétez pas. Plaidez-vous coupable à de tels chefs? » Voilà, le principal avait était dit. Tout dépendait maintenant des réponses qu’Alexander allait lui donner.
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