Une journée ordinaire ... [Tristan Gabriel Troy]

Il était seize heures quand Liliana quitta son bureau du New York Times. Il faisait encore tôt pour que Liliana rentre chez elle. Elle n'en avait pas vraiment envie, après tout, qu'est-ce qui l'attendait ? Personne ne l'attendait dans son petit appartement. La veille, un petit incident s'était produit dans son petit salon, elle avait mis le feu à son canapé. Evidement, elle l'avait fait sans le vouloir. Elle n'avait pas les moyens de s'offrir un nouveau canapé ce qui l'a mettait en rogne. Elle ne pouvait pas se permettre de tout faire brûler chez elle, mais elle ne contrôlait pas du tout le fait de créer des boules de feu. Une crainte ne la quitter jamais, c'était d'utiliser le feu en public, de ne rien contrôler encore une fois.

Liliana quitta son lieu de travail et décida de se rendre au café de l'autre côté de la rue. Elle emporta avec elle quelques dossiers de travail. Elle avait prit l'habitude de se rendre dans se café après ses heures de travail. Elle allait toujours -ou presque- à la même table. Un petit coin tranquille ou elle aimait continuer ses affaires en cours. A vrai dire, la, ce n'était pas pour le travail, c'était plutôt personnel.

Liliana entra dans le café, elle salua le personnel et se dirigea vers la petite table dans le coins. Elle y sortit ses affaires et commença à y regarder de plus près. Quelques minutes plus tard, un serveur arriva et déposa un thé sur la table de Liliana. La jeune femme leva la tête et remercia le serveur avec un sourire. C'était une habituée, elle commandait toujours la même chose.

Plusieurs feuilles étaient éparpillées sur la tables. Sur l'une d'elle on pouvait y voire écrit " Les mutations ", sur une autre " Les gènes ". Cela faisait quelques jours qu'elle avait commencer à effectuer ses recherches. Elle avait besoins de réponses à ses questions. Pourquoi pouvait-elle faire sortir du feu de ses mains ? Que lui arrivait-elle ? Tant d'années avec ses questions sans jamais avoir eu une seule réponse. Liliana n'avait jamais parler à personne de ce qui lui arrivait. On la prendrait sûrement pour une folle, et ils auraient certainement raison. Quelle genre de personne pouvait-faire ça ? Etait-ce une malédiction ? C'est ce que pensait parfois Liliana. Le feu c'était le mal pour elle. Le feu sa tue, et sa a tué ses parents, rectification, elle a tué ses parents. Et ça, personne ne le savait non plus. Elle avait sept ans à l'époque, et même elle ignorait ce qu'il s'était produit exactement, et aussi, comment elle avait survécu à cela alors que ses parents y avaient succombés. Elle ne se le pardonnera jamais, elle elle devra vivre tout sa vie avec cela sur la conscience. Il y a mieux comme vie. Mais pour le moment, ses recherches n'avançaient pas trop. Elle n'avait rien trouver de bien intérressant, enfin, rien qui n'avait fait avancer la situtation en tout cas, ce qu'elle aimerait ! Elle ignorait aussi si il y avait d'autres personnes qui se trouvaient dans la même situation qu'elle. Si c'était une punition ou une malédiction, elle n'était surement pas la seule. Il devait bien y avoir au moins une autre personne sur cette terre qui avait les mêmes problèmes qu'elle, non pas qu'elle le souhaite, mais cela la rassurait un peu de ne pas être seule.

La ville est un endroit que j'affectionne pas particulièrement.. Pour tout vous dire, j'ai horreur de ce lieu, et cela depuis ma tendre enfance.. Trop de monde, de bruit, de pollution, de chaleur, de fumée.. En somme, tout ce que je peux détester, et ne peut supporter a petite dose.. C est pour cela que je ne vais que rarement en ville, préférant nettement me reposer dans des endroits beaucoup plus calmes.. Malheureusement, il y a des jours, ou je ne peux hélas m'empêcher de m‘y rendre a cause de certaines priorités.. Comme en ce jour, ou je manque cruellement d’affaires, que ça soit pour l’habillement, le dessin ou autres.. Entre nous, j ai pratiquement plus de croyons, ni de pantalons et encore moins de bougies.. Bien qu’un bon nombres de personnes jugerons peu vitale de se déplacer pour un paquet de bougies, moi je sais que trop bien que j’aurais beaucoup mal a m’en passer.. J’ en utilise une quantité considérable, une tonne par mois, j’en ai toujours besoin.. Le soir, par exemple, je préfère nettement m’éclairer avec des bougies qu’allumer la lampe.. Je trouve que ça s’harmonise mieux avec l’ambiance du soir, de la nuit.. Bref, il est a peut près quatre heure de l’après midi, lorsque je sors d’une petiteboutique.. Enfin j’ai trouvé ce que je voulais niveau bougies, depuis le temps que je cours les rues.. J’en ai royalement marre, j’en peux plus, je ne souhaite que rentrer a l’institut des mutants.. Alors que je ne porte que trois sacs d’achats, j’ai l’impression d’en porter cent avec chaleur infernal.. Mon corps en transpire même, ne réclamant qu’une bonne douche froide, ou de se poser dans un endroit frais.. Le pire dans tout ça, c est que la transpire et moi ne font pas du tout un bon ménage.. Au contraire, tous mes vêtements que je porte, mon simple débardeur noir et mon jean, sont totalement trempés.. Sans compter que je sens pas du tout la rose, malgré la tonne de parfum que j ai mis en prévention.. Malgré mes bons achats, faut bien que je trouve quelque chose de positif dans cette maudite sortie, je ne désire que me barrer de la.. Navré de cette expression, mais quand j‘en ai marre.. J EN AI MARRE ! Colérique comme je peux l‘être dans ce genre de situation, je vous préviens que je peux m‘emporter pour a rien.. Sérieusement, je suis en ville depuis ce matin, dans cette chaleur étouffante, dans ce monde de fou ! Le cauchemar, surtout que je me suis juré de revenir avant deux heures de l’après midi.. Tu parles, je suis encore dans les rues a rechercher le dernier trucs: Un pantalon a ma taille et a mon gout ! Non pas que je sois difficile dans mes choix de vêtements, mais il y a tout de même des limites ! Les seuls qui me plaisent vraiment sont a des prix hors de porté; déjà que j'ai encore craqué pour un beau bougeoir.. Oui, encore un ange noir style gothique, sur qui j'ai encore eut un grand coup de coeur.. 60X quand meme ! C'est pas donné.. Tendis que je passe mon temps a trainer des pieds, a me lamenter sur mon sort, mes yeux repèrent un petit café.. Il se situe dans une rue un peu plus loin de la boutique, et ma fois.. Je le trouve bien sympathique.. Je décide donc d'y aller pour me rafraichir un peu, en espérant qu'ils ont une climatisation.. J'ouvre la porte, je m'avance un peu; je regarde autour de moi.. L'homme qui tient le bistro me fait un signe de la main en guise de salutation, dont je fais de même pour lui répondre.. Après quoi, je me retourne vers une petite table dans le coin de la salle.. je m'y assois en déposant mes sacs sur le coté, je lève la tête vers la serveuse.. je me prends une bonne limonade a la menthe; la boisson bien fraiche.. Au moment ou la serveuse repart, je suis attirer par un gros titre d'un livre concernant la mutation.. Hm, a première vu, il y aurait des humains qui intéressent a notre cas.. a moins que ca soit un mutant? Curieux comme je peux l'être et voulant en savoir plus sur cette personne, je me lève de ma chaise pour aller a sa table.. La, je lance directement la conversation, sur un ton plutôt naïf avec un langage familier ..

" Pas mal le livre que tu lis... Les mutants.. On dit que ca existe.. vous croyez ?"

Un ton un peu trop familier ? Le vague dans mes mots ? c est totalement voulu ! j'essaie de gagner sa confiance pour avoir les réponses a mes questions.. laissant une grande possibilité de réponses, c est toujours comme ca que je procéde quand je veux obtenir une information.. Je ne sais pas du tout comment elle va réagir, mais je sens que cette conversation ne va pas me déplaire.. Après tout, c est ainsi que j ai rencontrer la jeune mutante Elenna Vartes.. Enfin bon, le temps qu'elle me réponde, me laisse un moment pour jeter un oeil sur mes affaires et de boire ma boisson.. Ca fait du bien, ca apaise mon corps en surchauffe, bien qu'il soit deja servit par un ventilateur juste dernière moi.. La chance que j ai, je ne regrette pas du tout d'être rentré dans ce café, je le trouve très bien ! de plus qu'il y a pas grand monde, ni de musiques troublantes ou bruyantes.. Je me dis que si jamais je dois retourner en ville par ce temps, je ferais plus de hate dans cet endroit.. Je repose délicatement le verre sur la table, je m'amuse a faire tourner mon doigts sur le rebord..

Liliana se trouvait tranquillement assise à sa table. Le nez plongé dans ses dossiers. Elle ne remarquait rien autour d'elle. Ni les serveurs qui circulaient entre les tables servant les quelques clients, ni la personne qui venait d'entrer et qui s'était assise non loin d'elle. Elle ne l'entendit pas parler, rien. Elle était concentrée, lisant, dévorant chaque mots pour essayer d'y comprendre quelques choses. Car bien que cela puisse être fascinant ou non, la génétique était compliquée, bien compliquée hélas. Liliana ne décrochait même pas sa lecture, même pour boire une gorgée de son thé. Ni même la chaleur ne pouvait la déstabiliser dans sa lecture. Sans même savoir pourquoi, elle ne craingnait pas la chaleur du soleil. Elle sentait la chaleur sur sa peau, mais cela ne la faisait pas transpirer. Le soleil ne la dérangait pas du tout. Elle savait juste que cela était du au fait qu'elle pouvait faire sortir du feu de ses mains. Enfin, c'est ce qu'elle disait, mais elle n'était sure de rien en faite, elle ne pouvait que douter sur tout ce qu'il lui arrivait.

Cela l'agaçait de ne rien trouver. Sa faisait seulement quelques semaines qu'elle faisait ses recherches, mais Liliana était fort impatiente sur ce cas la. Dans son métier de journalisme, elle devait être patiente, c'était une qualité nécéssaire voir essentiel. Mais comme c'était personnel, la, elle était vraiment impatiente. En faite, elle attendait depuis ses sept ans, alors elle avait le droit d'être impatiente, c'était normal après tout. Il devait bien exister quelqu'un qui pourrait lui fournir des explications, et l'aider à résoudre son problème.

Soudain, une présence se fit sentir en face de Liliana. Elle n'y fit que trop attention, trop absorbée par sa lecture. C'est une voix qui la fit sortir de son livre. En faite, c'était plutôt le mot mutant qui l'interpella.

Liliana releva vivement la tête sur son interlocuteur. Il lui fallut néanmoins quelques secondes pour capter les paroles que l'homme avait prononcé. " Mutants ... vous croyez ?" Si il y a bien une chose qu'elle ne voulait pas, c'était porter l'attention sur elle. La, elle n'avait pas vraiment été discrète en éparpillant tout ses dossier dans un lieux public. Elle aurait du réserver cette recherche personnel pour chez elle, à l'abri des regardes indiscret. Liliana remarqua ensuite que l'inconnu c'était assis à sa table, en face d'elle. Après cette brève observation, Liliana ouvrit enfin la bouche.

- Les mutants ? Si ça existe ? Non, j'y crois pas vraiment.

Liliana s'était contentée de répondre cela. Elle ne savait pas trop quoi penser de ce mot, Mutant. Liliana referma son livre le posant à côté d'elle et en essayant d'entasser le reste de ses dossier discrètement. Même si cela était personnel, elle n'aimait pas qu'on se mêle de ses affaires. C'était pareil au boulot, quand un collègue venait fouiller dans ses affaires pour une de ces enquête, elle détestait ça et elle l'envoyait balader. Dans le monde du journalisme c'est chacun pour soi.

Et puis, elle ne connaissait pas l'homme qui était assis en face d'elle. C'était peu être un fou qui sait. Enfin bon, à première vu, il n'avait pas l'air dangereux. Mais elle ne faut pas s'arrêter à la première vu. Quand vous voyez Liliana, est-ce que vous vous dite qu'elle a tués ses parents en foutant le feu ? Non, je ne crois pas. Liliana savait mieux que quiquonc que les gens ne sont pas vraiment ce qu'ils sont en apparences. Il y avait bien plus que cela, bien plus! Néanmois Liliana n'était pas quelqu'un de méchant, mais elle avait commis une faute grave, cela suffisait à faire basculer la balance du côté des méchants. Elle ne quittait pas des yeux cet homme. Elle lui demanda ensuite:

- Et vous, vous y croyez ?

L’air frais d’une fin d’après midi, d’un petit café éloigné des grandes rues, d’une nouvelle rencontre.. Il règne en ce lieux, passant partout, même dans les moindres recoins.. Mon visage perçoit sa présence, mon corps sent le rafraîchissement qu’il provoque.. Je ne sais ce que peuvent penser les individus autour de moi, mais en ce qui me concerne.. Cet air est le bienvenu en ce lieu, qui s’éloigne doucement de l’ambiance infernal de la ville.. Cette pause me satisfait pleinement, je m’en régale tout bonnement.. Malgré ce qu’on pourrait croire, j’aime la simplicité des choses.. Un petit rien peut me faire plaisir, du moment ou on connaît mes goûts.. A présent, je continue calmement a siroter ma limonade a la menthe, tout en gardant un œil autour de moi.. Pour l’instant, il n’y a pas grand-chose a signaler, que du banal: le café se remplir a la même allure qu’il se vide.. Celui qui le tient garde toujours son sourire, sa bonne humeur.. Je me demande comment fait il pour garder les mêmes sentiments depuis tout a l’heure.. Non, mais je vous jure, a chaque fois que je le regarde, j y trouve toujours un sourire sur son visage.. Après, je remarque rapidement que la jeune femme, qui m’intrigue, est en train de fermer tous ses livres pour les ranger sur le coté.. A première vu, j’ai touché la corde sensible en avançant le sujet des mutants.. Pour moi, ça ne fait aucun doute qu’elle possède un gêne X.. Ca se voit a ses réactions, quelque peu réservés, qui ne ressembleraient guère a un humain normal.. J‘observe très attentivement ses gestes, sous mes airs de rêveur.. Oh, aux yeux de tous, je me fais passé pour un simple jeune homme qui tenterait de draguer.. Cependant, je ne sais que trop bien les motivations de cette rencontre: Savoir les raisons de son penchant pour les livres sur les mutants.. Et a mon avis, je sens que je vais pas tarder a obtenir les réponses mes questions.. Si jamais, il s‘avère qu‘elle est de la même espèce que moi, j‘irais beaucoup plus loin.. A commencer par ses pouvoirs, qui m‘intéressent le plus.. Trop curieux sur une personne qui m‘est totalement étrangère ? Ça me ressemble pas du tout, et pourtant je l‘admets m‘être fait piqué.. Néanmoins, je comprends rapidement que les choses ne vont pas être aussi simples, rien que par sa brève réponse.. Elle me dit catégoriquement qu’elle ne croit pas a l’existance des mutants, ce qui laisse un petit rire s’échapper du fond de ma gorge.. Je n’y crois pas un seul instant, et je compte bien la faire passé aux aveux.. Déterminé dans tout ce que je fais, je me jure que je ne sortirais pas de ce café sans des véritables explications.. Comment je vais m’y prendre ? Oh, je trouverais bien un moyen, comme toujours d’ailleur.. Enfin bon, pour le moment, j’y vais doucement pour pas la brusquer.. Après tout, j’ai déjà entendu dire par charles et d’autres professeurs de l’école, que certains mutants rejettent ce qu’ils sont.. Ce qui est tout a fait compréhensible dans un sens, lorsqu‘on regarde certaines mutations.. Je parle bien sur pour ceux qui sont physiquement très transformer, comme Raven, la sœur de charles.. Après avoir recommander un verre de limonade, vu que j‘avais fini le mien, je poursuis la conversation en gardant le même ton que tout a l‘heure..

« si tu n’y crois pas.. Tu peux me dire ce que tu fais a lire ce genre de bouqins ? »

D’accord, je me suis pris comme un pied.. D’accord, j’y suis allé un peu trop brutalement.. Cependant, je veux la faire réagir, lui faire prendre conscience que je ne suis pas si dupe.. Par contre, si jamais elle persiste ou qu’elle m’envoie sur les roses, c est clair que je ne pourrais plus rien dire.. En espérant qu’elle ne le ferra pas, mais j’en doute fort avec la réplique que je lui ai sortie.. Soudainement, une étrange idée vient illuminer mon esprit.. Si jamais elle est mutante, elle déclanche forcément ses pouvoirs sous l’effet de surprise ? Euh oublies ça Tristan, n oublies pas que tu es dans un lieu publique.. Je ne pense pas que ça soit le moment idéal, surtout si tous ces humains sont contre les mutants.. Ma conscience marque un point pour ce coup la, pensais je avant de voir la serveuse arrivée pour me donner mon verre.. Elle a eut juste le temps de le déposer sur la table, que je m’empresse a en boire une grande gorgée.. Comme quoi, j’ai encore soif de cette chaleur étouffante.. Après qu’elle soit partie, je reprends une profonde inspiration avant de répondre a sa denière question:

« Hm, et pourquoi pas ? Après tout, beaucoup de gens croient que dieu existe, ou autres.. »

Il faisait si chaud aujourd'hui, mais Liliana n'y faisait pas vraiment attention puisqu'elle supportait bien la chaleur du soleil. En revanche, elle voyait bien que le jeune qui venait de s'asseoir à sa table avait chaud. Quoi de plus normal pour une personne, comment dire, ben normal. Mais Liliana se demandait pourquoi il avait décidé de venir s'installer à sa table alors qu'elle était tranquillement en train de s'occuper de ses affaires. Elle avait toujours été tranquille dans ce bar, les seuls personnes qui venaient l'accoster étaient des mecs qui venaient la draguer. Mais ce jeune homme assis en face d'elle n'avait pas l'air de vouloir la draguer, ou alors il s'y prenait comme un pied. L'homme commanda un autre verre, par cette chaleure, il était si bon de se rafraichir, quand à Liliana, elle avait à peine but quelques gorgées de son thé. Il lui demanda alors pourquoi elle lisait se genre de livres si elle n'y croyait pas. Liliana ne chercha pas bien loins une réponse appropriée à la question du jeune homme. Non pas qu'elle avait l'habitude de mentir, mais elle avait toujours une bonne réplique pour se sortir des situations plus ou moins embarrassante pour la jeune femme. Mais elle ne laissa pour autant rien paraître sur son visage, elle était passible, paisible.

Liliana avait un comportement assez réservé, mais avec les personnes qu'elle ne connaissaient pas, c'était normal pour elle. Elle se voulait prudente, elle se devait de l'être, que se soit pour sa sécurité ou pour celle des personnes qui l'entouraient. L'ignoré ne préservait pas les personnes qui l'approchaient malheureusement, Liliana ne se contrôlait pas, elle ne contrôlait pas se feu qui sortait de ses mains. Sa lui arrivait souvent d'avoir les mains brulantes, parfois trop et sa lui faisait mal. Mais pour le moment, elle contrôlait la situation, ses mains était à une température normal pour un être humain des plus normal qui soit. Sa suffisait à la rassurer. Suite à la question du jeune homme, Liliana laissa paraîte un petit sourire au coin de ses lèvres.

- Si je lis ce genre de bouquin c'est pour le boulot, et non par plaisir loin de la.

C'est vrai, ce n'était pas vraiment par plaisir, elle préférait lire un autre livre. La génétique, mais c'était du chinoi pour elle. Elle n'était pas du tout scientifique, et avait toujours détesté ça à l'école. Il y avait des matière bien plus intéressante que de se casser la tête à faire des équations et des formules qui ne lui ont rien servit dans la vie. Enfin, jusqu'à aujourd'hui en tout cas.

Mais que cherchait-il exactement ? Pourquoi lui posait-il toutes ces questions. C'était peu être un mec qui s'ennuyait et qui cherchait à passer le temps, ou alors c'était peu être un détraqué. Liliana n'envisageait rien d'autres. Enfin, la serveuse lui apporta son autre verre qu'il ne manqua pas de boire une gorgée avant de répondre de nouveau à Liliana. Beaucoup de gens croient en Dieu ... est-ce qu'elle y croyait elle-même ? Elle ne savait pas vraiment. Elle n'aimait pas trop penser à se genre de chose, cela lui faisait trotter trop de question dans son esprit et sa finissait toujours par lui donner un mal de crâne. En tant que journaliste, il lui fallait toujours des preuves, on a rien sans preuves.

- Si ça vous plaît de croire à ça, tant mieux pour vous.

Liliana n'avait pas dit cela sur un ton aggressif mais plutôt sur un ton détachée, comme si elle trouvait l'idée de croire aux mutants était ridicule et dénués de sens. Après tout, c'est ce qu'elle pensait, pour le moment.