J'avais récemment acheté un vieux pickup Ford 1947 à un vieil homme dans une station service. J'en avait marre de marcher sans arrêt. Bien entendu je prennais des pauses dans certains motels et bars du coin, mais depuis quelques mois je marchais sans cesse parcourrant les États-Unis de long en large. Aujourd'hui j'arrivai à New York, une énorme ville en pleine expansion. C'était très différent des rocheuses canadiennes où il y avait beaucoup plus d'ours que d'habitants. Je me gara dans l'entrée d'un vieux bar. L'extérieur laissais à désirer. L'affiche indiquant l'édifice était sur le point de tomber tout comme le toit de celle-ci. Je sortis de mon véhicule, un jeans et une camisole blanche comme seuls vêtements.

J'entrai dans le bar et me dirigea directement vers le comptoir. Il y avait trois âmes solitaires que j'avais pu apercevoir. En plein milieu de l'après midi, peu de gens se trouvait dans ce genre d'endroit. Le barman, qui lavait un verre me fit un signe de tête en guise de salutation et tout en m'assisant devant lui je lui demanda un double scotch. Rien de mieux pour commencer la journée. L'homme acquiessa et moins de deux minutes plus tard j'avais mon alcool avec des glaçons devant moi.

Je pris deux ou trois verre avant de commencer penser à certaines choses. Le silence des lieux nous amenaient tous dans cette tragique direction. Je pensais entre autre à mon vieil ami Victor. Je ne l'avais vu depuis un moment déjà, mais le connaissant il ne devait pas être bien loin. Toujours là lorsque je mis attend le moins. Puis ensuite je repensai à certaines guerres, certains actes que nous avions commis. Je prennais une gorgée, une fois de temps en temps, fixant une mouche morte plus loin sur le comptoir du bar, toujours dans mes pensées.

La guerre contre les X-men allait pouvoir commencer, il étant pour le Club des Damnés de recruter des mutants dans ses rangs, car ces derniers étaient assez vide. Maintenant, les mutants « gentils », ceux qui refusent de soumettre les humains savent qui nous sommes, certains d'entre eux ont même pu me voir dans toute ma splendeur, exécutant un nombre impressionnant d'agent de la CIA. Les pauvres, ils n'auront même pas eu le temps de voir le soleil se lever, mais ce n'est pas à l'ordre du jour. Aujourd'hui, je devais rendre visite à un homme qui me devait ou qui me doit plusieurs faveurs. Pourquoi ? Je l'ai épargné, lui et sa bonne femme, je n'aurai peut-être pas dû le faire, car pour le moment cet insecte ne m'a servi à rien, j'espère qu'aujourd'hui il le sera, sinon il risque de ne pas voir le soleil se coucher. Ah oui, un coup c'est le soleil se lever et l'autre coup le soleil se coucher, cela se fait écho. Avant de partir voir cet individu, je vérifiais que mon équipement se trouvait à la bonne place, ma dague était présente, elle se trouve sous ma veste au niveau de ma poitrine, ma queue était cachée, je pouvais donc me hâter. Dans un petit sifflement, je disparaissais du salon du Club des Damnés dans un nuage de poussière pourpre. En moins de deux secondes, j'apparaissais dans un endroit insolite, qui n'avait rien à voir avec celui d'où je venais.

Je me trouvais dans une pièce relativement crasseuse, sombre, il y avait même de la pourriture sur les murs. Finalement cet homme était vraiment tombé bien bas, cela devait faire au moins cinq ans que je ne l'avais pas revus, sa vie est toujours aussi misérable. J'aurai espéré qu'il aurait fait des efforts pour améliorer sans train de vie, mais ce n'est pas le cas. Je voyais une porte non loin de moi, il fallait que je quitte cette pièce, car si je restais une minute de plus, il serait fort probable que mon costume soit tâché par l'une des substances insolites qui se trouvaient sur le plafond sombre et miséreux. Je poussais la porte dans un grand fracas, pénétrant dans une grande pièce où il y avait plusieurs personnes. Apparemment, je venais d'atterrir dans un bar miteux, je voyais mon homme au comptoir qui nettoyait ses verres avec un chiffon trouer. Je le regardais avec un regard sombre, il était paralysé par la peur, sans doute ne s'attendait-il pas à me voir après toutes ces années. Je balayais du regard la salle, il y avait quatre clients.

"Bonjour Joe, je te demanderai de fermer boutique, j'ai à te parler en privé, donc fait sortir tes clients dans le plus grand calme et dans la plus grande rapidité, sinon je vais devoir m'énerver et si c'est le cas, tu risques de passer un sale quart d'heure !" Lui dis-je avec une voix terrifiante.

Le barman demandait à tous ses clients de quitter le bar et que sa réouverture se ferait dans deux heures. Trois des quatre clients quittèrent la salle, mais il en restait un, ce dernier se trouvait au comptoir, il buvait, il n'avait même pas levé les yeux. Alors, je marchais vers lui dans son dos, me tenant derrière lui comme si j'étais son ombre, mon regard était plus menaçant que jamais, je grimaçais légèrement, cela montrait que je n'étais pas de très bonne humeur et que j'étais à deux doigts de commettre un meurtre.

"Le patron t'as demandé de partir, tu as deux choix soit tu t'en vas tranquillement et tu reviens plus tard, soit je m'occupe personnellement de ton cas, as-toi de voir ?"

J'attendais que l'homme dise un mot, sa réponse allait être capitale pour lui et pour Joe.

J'étais toujours là, sirotant ce breuvage qui devenait de moins en moins amère chaque fois. C'étais surement l'effet de l'alcool qui faisait cela. J'entendis à peine la porte s'ouvrir derrière moi. Le vieux bois pourri de la porte craqua et des pas d'homme (vu la lourdeur) marchèrent vers le comptoir du bar. Je ne levai même pas les yeux pour voir qui c'était. Je n'avais jamais été de nature curieuse en fait. Je l'entendis s'adresser au barman d'un ton très familier et lui demander de virer tous les clients.

Je fis comme si rien n'était, restant assit sur mon vieux tabouret chambranlant et prennant une énième gorgée. Après tout ils pouvaient bien discuter comme cela leur convient moi je n'en avait rien à faire de leurs problèmes. Je resta donc immobile jusqu'à ce que l'homme perturbe ma tranquillité.

"Le patron t'as demandé de partir, tu as deux choix soit tu t'en vas tranquillement et tu reviens plus tard, soit je m'occupe personnellement de ton cas, as-toi de voir ?"

Entendant cela je pris une énorme respiration, bu rapidement ce qu'il restait de mon verre pour ensuite le déposer lentement sur le comptoir et me retourner. C'est lorsque je vis à qui j'avais affaire que j'eus un recule. Qu'est-ce que c'était que cette chose encore?! Pas que cela me troublait, mais disons que ce n'est pas tout les jours qu'on croise des créatures aussi étrange. Mes sourcis ce levèrent automatiquement de stupéfacton.

-J'avais déjà entendu la première fois qu'il me l'a demander, mais je n'avais pas l'intention de partir d'ici. C'est ta couleur au naturel ça? On ne t'a jamais dit que le rôle du prince des ténèbres était déjà prit?

Disant cela je jeta un coup d'oeil au à ce 'jo', le pauvre semblait plus que terrifié. Je pouvais même appercevoir une goute de sueur perlée son front tellement il était appeuré. Je me demandais bien ce qu'il avait pu faire pour qu'un homme me rappelant le dernier testament débarque dans son bar.

J'étais derrière l'homme en camisole blanche et au jean bleu, il buvait lentement son verre et quand il eue terminer sa boisson, il posa son verre lentement sur le comptoir. Joe était terrifié, il savait de quoi j'étais capable, je voyais des sueurs froides dégouliner sur son front et ses tempes. Je lui faisais un petit sourire pour lui montrer que son cauchemar ne faisait que de commencer. Puis il marmonna dans sa barbe comme quoi il ne voulait pas partir d'ici, chose qu'il regrettera amèrement dans quelques instants si je ne fais pas preuve de « self control ». Mais comme si ce n'était pas tout, l'inconnu c'est permis de me regarder, il voyait quel homme, j'étais et il ne devait pas s'attendre à une telle surprise. Je fus tout de même étonner par la réaction de ce bougre insolent, certes j'ai vu de la stupéfaction sur son visage, mais sans plus. Pourtant, n'importe quel humain aurait détalé en me voyant ainsi, on ne voit pas tous les jours un homme avec une peau rouge et des oreilles fourchues de la même couleur. Heureusement pour lui, ma queue était cachée ainsi que ma dague, car si je sors cette dernière, c'est que j'ai l'intention de supprimer la personne qui la voie, du moins s'il a le temps de la voir, ce n'est pas comme ces agents de la CIA, qui n'ont pas eu le temps de riposter à mon attaque et de voir ce que si passait dans leur quartier général. Pour en revenir aux paroles de l'inconnu, ce dernier c'est permis de me faire une remarque et m'a posé aussi question : si ma peau était naturelle et m'a fait la remarque que le rôle du Prince des Ténèbres était pris. Je lui souriais avant de lui répondre, mais déjà cet énergumène n'indisposait, je ne préoccupais plus du barman, mes yeux étaient braqués sur ce guss qui se tenait devant moi, droit comme i, comme s'il n'avait pas peur et qu'il avait confiance en ses moyens et capacités.

"Je crois que tu ne te rends pas compte de la situation dans laquelle tu es en train de te mettre ! Cela ne m'étonne pas, vous les humains vous ne connaissez que le Prince des Ténèbres et ces forts dommages, surtout qu'il est mon cadet." Mon regard était sombre, je marquais un petit temps d'arrêt avant de reprendre la conversation.

"Alors, je te demande pour la dernière fois, quitte ces lieux sinon Joe va devoir te ramasser à la pelle et je doute qu'il est envie de faire cela, hein Joe ?" Dis-je en interpellant le barman qui resta derrière son bar, sans dire le moindre mot comme s'il était plongé dans un profond mutisme.

J'attendais une réponse de ce dernier, ne pouvant pas sortir le moindre mot, car sa gorge était serrée et nouée de peur, il acquiesça d'un signe de la tête pour répondre à ma question. Je regardais de nouveau le client, pendant que mes yeux sombres étaient plongés dans son regard, ma queue commerçait à sortir doucement, glissant par la même occasion sur ma jambe gauche de façon à ce qu'il ne la remarque pas. J'attendais une nouvelle fois encore la réponse de ce rustre et j'espérai pour lui qu'elle soit positive, sinon il risquait de finir dans l'une des poubelles qui se trouvent derrière le bar miteux. Je croisais mes bras, scrutant la moindre réaction de l'homme, je me méfiais de ce dernier, il ne m'inspirait pas confiance et il avait l'air d'avoir un petit quelque chose que les humains ne possèdent pas. Peut-être que je me trompais, l'alcool l'avait sans doute trop enivré et il ne devait pas se rendre compte de ce qu'il était en train faire, tant pis pour lui, celui lui apprendra à boire en pleine journée.

Je m'étais finalement levé de mon tabouret, me tenant droit devant lui. Il devait faire facilement vingt centimètres de plus que moi, mais cela ne m'impressionnait guerre. Je m'étais battu avec des hommes beaucoup plus costaux que cela. Le voyant me sourire, mais ne répondant point, je me dis qu'il ne devait pas être si fâché que cela. Je pris un boitier dans ma poche arrière et l'ouvrit. Il y avait à l'interrieur quelques cigarres. Je tendis le boitié vers le camarade devant moi et c'est à cette instant que je vis une queue de diable sortir de son manteau, définitivement, j'avais peut-être mal interprété ce sourire. Je reserra finalement le boitié jugeant que ce n'était pas le meilleur moment pour fraterniser. Le prince des ténèbres sont cadet? Oups ...! Je pouffa de rire lorsqu'il me dit que les humains ne connaissaient que ça. Moi ? un humain? pas vraiment non.

Ce n'est pas parce que je ne suis pas peinturé d'une couleur ridicule que je suis un humain.

Sentant la colère monter en moi, je ne retins plus mes griffes qui sortirent immédiatement de mes falanges. Je me souvenais la première fois que cela m'était arrivé. Je n'avais pas beaucoup de souvenir, mais ça je m'en rappelait comme si c'était hier. L'amandium que j'avais dans le corps me rendait indestructible. Par contre, je n'étais pas du tout convincu de flotter sur l'eau. Je n'allais certainement pas esseyer tout de suite. Je regarda Jo qui était désormait de couleur blanche semblable à un cadavre et lui demanda ;

-Hey Jo! Rassure moi! Il est assuré ton bar?

Il ne répondit pas, tout comme il n'avait pas répondu à la demande de l'homme rouge. Avait-il envi de me ramasser avec une pelle? Quelle bonne blague me dis-je en sourriant de plus bel. Moi qui venait de m'acheter des vêtements tout neuf j'avais une certaines impression que j'allais devoir en acheter d'autres très bientôt. C'était plus ou moins éthique que de marcher dans des endroits avec des vêtements criblés de trous. Sans vraiment répondre à sa dernière phrase je m'exclamai sans regarder le barman.

-Jo! Prépare moi un double scotch, j'en ai pour quelques minutes.

Mon interlocuteur se leva de son tabouret, me montrant une boite de cigare, mais cette dernière ne resta que quelques instants dans mon champ de vision, l’homme venait de la refermer d’un coup sec, comme s’il avait aperçu quelque chose qui le gênait. Sans trop réfléchir, je comprenais qu’il venait de voir ma queue, car c’est pile poil à ce moment précis que l’inconnu décida de ne plus me proposer un cigare. Très vite, le mutisme fut brisé, il me sortit une phrase pleine de sens, je n’avais pas devant moi un simple humain, loin de là, il était un mutant et j’ai eu très vite confirmation en voyant une paire de griffes sortirent de ses phalanges de chaque main. Bin, dit donc, j’avais tiré le bon numéro, j’avais en face de moi un très beau spécimen, ses griffes avaient l’air très solide, elles brillaient de mille feux, comme si elles étaient faites dans un alliage quasiment indestructible. Je n’avais plus l’intention de me battre et de tuer cet individu, voyant qu’il était de la même race que moi, il était donc inutile que je cherche les ennuis avec l’un de mes frères. Je lui souriais, non plus avec un sourire sadique et démoniaque.

"Je suis navré, il y a eu erreur sur la personne, je ne vais pas me battre avec l’un de mes frères mutants, cela serait totalement ridicule !" Lui dis-je avec une voix rauque.

Soudain, en une fraction de seconde, je disparaissais dans un nuage de fumée rouge pour réapparaitre derrière le mutant aux griffes acérer. Je me trouvais également au bar au côté de Joe, je m'approchais de lui et je lui murmurais à l'oreille. *Tu peux sortir de ton bar, il ne t'arrivera rien, j'ai eu ce que je voulais, pour une fois je suis content de t'avoir laissé la vie sauve, reviens dans une heure, j'aurai disparu et je te laisserai tranquille pour le restant de tes jours* Bien sûr, je lui mentais, un jour il me reverra et ce jour je le tuerai de ma main, car après tout je déteste le genre humain et je ne rêve que d'une chose : les assouvir et les exterminer dans un second temps. Le barman quitta la salle comme je lui avais demandé, sans dire le moindre mot, mais je remarquais un soulagement dans sa démarche et sur son visage, il n'était plus aussi livide qu'au début. Je regardais l'homme droit dans les yeux.

"Je me présente, je suis Azazel et tu as pu le voir à l'instant mon pouvoir, c'est que je peux me téléporter sur n'importe quel distance et toi comment te nommes-tu ?" Dis-je avec un ton interrogateur.

Je n'avais pas besoin de lui demander son pouvoir, j'en avais assez vu, avoir des griffes comme celle qui a, on s'attend à une mutation assez bestiale et je n'ai pas trop envie d'entrer dans ce sujet, car je ne suis pas totalement à l'aise, même si cela ne se voit pas sur mon visage machiavélique. Pendant qu'il me répondait, je lui proposais son double scotch et oui quand on est membre du Club des Damnés, on sait servir de l'alcool à tous ses invités, quant à moi je me servais un verre de whisky et je le délectais à petite gorgée. J'étais plongé dans mes pensées, j'espérai que cet homme soit séduit par ma future proposition, mais pour le moment, ce sujet ne sera pas encore aborder. Je n'ai pas envie que l'inconnu devienne farouche et s'en aille en ayant une mauvaise image du Club, sinon Shaw me fera un petit speech en m'expliquant qu'il faut être plus diplomate avec certains mutants.

J'étais maintenant près à me battre. Je pouvais désormais repartir mon compteur à bagarre. Jour 1 sans bagarre. Jour 0 sans bagarre. C'est à cet instant que la réaction de l'homme devant moi me laissa sans voix. Lui qui me regardait la minute d'avant avec un visage que je pouvais qualifié de diaboliquement méchant, il s'était maintenant transformé en expression de 'joie'. Il m'expliqua immédiatement ensuite qu'il me croyait un humain. En effet j'avais quelques ressemblance avec un humain lorsque mes griffes étaient rangées. Je comprenais mieux son élan d'optimisme. Avec un peu de méfiance je rangeai mes griffes lentement.

Je ne répondis cependant rien à ses explications. Il disparu subitement de devant moi dans un nuage de poussière rouge et réapparu derrière moi ainsi que près de Joe qui n'avait toujours pas perdu conscience. Je m'étais tourné vers eu pendant qu'il lui disait de partir et de revenir plus tard, une fois que nous allions avoir discuté probablement. Je resta silencieux regardant le pauvre homme quitter son bar.

"Je me présente, je suis Azazel et tu as pu le voir à l'instant mon pouvoir, c'est que je peux me téléporter sur n'importe quel distance et toi comment te nommes-tu ?"

-Très intéressant comme pouvoir! Moi c'est Wolverine, où Logan comme tu veux. Tu as vu mes griffes, sinon je guéris aussi vite que le temps que ça te prend pour me couper en deux, c'est surement pour ça que je suis encore en vie...

Je n'en dis pas plus sur mon côté plus bestiale que je ne connaissais d'ailleurs pas plus que lui. Je haïssais de plus en plus cette amnésie qui me suivait partout. Le démon rouge me semblait très conviviale, il prit une bouteille de Whisky qu'il me présenta , question de savoir si j'en voulais un verre puis j'acceptai bien évidemment. Rien de mieux pour commencer une sérieuse discutions qu'un bon verre d'alcool forte. Au même moment où mon verre se posa sur le comptoir, je ressorti mon baquet de cigare, le laissant ouvert sur la table pour qu'Azazel se serve.

-C'est quoi ton histoire toi? Dis-je en allumant le cigare qui était dans ma bouche.

Dès que mon visage vint sympathique envers l'inconnu, il rangea ses griffes, il n'y avait plus de danger pour aucun de nous deux. Maintenant que je savais qu'il était un mutant, j'avais davantage de considération pour l'homme. Lorsque je lui est servi son verre et quand je me suis présenté le dénommé Wolverine en fit de même. Si je dis qu'il se nomme Wolverine, c'est parce qu'il vient tout juste de me répondre, je pouvais aussi l'appeler Logan. Il m'expliqua son pouvoir, même si je l'avais déjà remarqué, mais il me signala également qu'il avait un facteur guérisseur hors norme. Au moment où j'ai entendu ceci, j'ai tout de suite vu en lui une possible recrue. Je savais quelle mission m'attendait aujourd'hui, je devais convaincre ce mutant de rejoindre le Club des Damnés. Il est très utile d'avoir dans ses rangs des personnes qui sont capables de soigner leurs propres blessures par eux-mêmes. Malheureusement, cette tâche allait s'avérer plus rude que je ne le pensais. J'avais devant moi un individu un peu bougon, il fallait donc que je le séduise avec mes paroles, sans lui bourrer le crâne. Pour cela je devais y aller par étape et le seul moyen efficace et bien évidemment de créer un climat de confiance. Il posa sa boite à cigare sur le comptoir afin que je me serve, ce que je fis pour ne pas fâcher mon interlocuteur. Pendant que j'allumais le cigare, Logan me demanda ma petite histoire. Je ne pus m'empêcher de faire un petit sourire lorsque j'entendis cette question. Je m'étais le cigare à ma bouche, je regardais droit dans les yeux le fauve aux griffes de fer et je lui dis en sortant une grande fumée grisâtre ceci :

"Elle risque d’être un peu longue. Je suis bien plus vieux que je n’y parais et certains traits de ma vie risque de te laisser de marbre, car ils sont d’une certaines complexités. Tout ce que je peux te dire pour l’instant, c’est que je suis un mutant qui a trouvé sa voie ! Je fais partie d’un groupe de gens comme nous." Lui dis-je.

Je ne voulais pas trop en lui dire, je voulais qu'il se pose des questions, qu'il s'interroge et j'espérai que cela fonctionne. Je ne disais plus rien, je me taisais, j'attendais qu'il m'en demande plus. Pour le moment, je me contenterai de répondre à ses questions, du moins si je peux le faire, si certaines venaient à être trop personnelles ou indiscrètes, je lui annoncerai poliment que je suis dans l'incapacité de lui répondre. Quand il aura terminé son petit interrogatoire, j'en ferai de même et surtout et c'est bien le but de cette conversation. Je chercherai à avoir son avis sur le monde d'aujourd'hui. Je lui poserai des questions comme : quels sont ses projets d'avenir dans ce bas monde ? Pourrait-il rejoindre un groupe de mutant pour servir une noble cause ? Est-il favorable pour la domination des mutants sur ce monde ? Et plein d'autres questions encore, mais bien sûr, il faudra qu'il accepte de me répondre. Je n'ai pas la chance d'avoir la mutation d'Emma Frost qui permet de lire dans les esprits d'autrui. Je fumais le cigare de mon nouvel ami avec plaisir et je buvais le verre de whisky que je mettais servi avec délectation. La fumée de nos cigares commençait à rendre la pièce sombre, ce qui rendait l'atmosphère que plus plaisante, du moins de mon point de vue.

La fumée remplissait lentement la pièce, alors que je m’adonnais à une discutions plus qu’étrange. En fait, avoir une discutions avec un homme ayant l’allure de Satan c’est toujours étrange. Je lui avais demandé son histoire et il me répondit qu’il était beaucoup plus âgé que ce que je croyais et que bien des parties de sa vie seraient plus qu’ennuyantes. Je n’insistas pas sur les détails, probablement que plus tard dans la soirée j’allais avoir plus d’informations sur le pourquoi du comment. Sa dernière phrase attira mon attention. Au même moment je sortis le cigare de ma bouche pour souffler la fumée plus loin dans la pièce. Un groupe de mutant comme nous? Définitivement cette ville était la capitale des mutants du monde entier.

-C’est quoi ce groupe de mutant?

Bien peu de choses m’intriguaient dans la vie en général, mais ça. J’avais envi d’en savoir plus. Est-ce que j’étais tanné de la vie en solitaire? Peut-être. Traverser le canada et les États-Unis seul, ça fait réfléchir. Bon j’avais rencontré deux-trois personnes, mais aucun d’eux n’étaient assez attachant pour que je reste plus longtemps. Il est vrai que nos directions n’étaient pas les mêmes, mais bon, j’osai poser de nouveau une question avant de prendre ma première gorgée d’alcool.

-Vous êtes combien dans ce groupe? Les mutants ça ne court pas les rues quand même.

Le Whisky était définitivement beaucoup trop addictif. Azazel avait l'air d'un homme sérieux, pas un crétin d'une secte ou quelque chose du genre, déjà rien qu'en regardant son habillement, mais bon vaux mieux ne pas se fier aux apparences et attendre qu'il m'en dise plus sur son groupe. Je fumais mon cigare en silence, regardant de temps en temps voir que personne n'était entrée sans qu'on ne l'entend. Le patron, lui, devait être rendu très loin à l'heure qu'il était avec la frousse qu'il avait eu un peu plus tôt.
-

Il voulait savoir ce qu’était le groupe de mutant auquel je m’étais joint. J’aimais beaucoup cette question, car cela voulait dire que je l’intéressais, il devenait de plus en plus une nouvelle recrue possible. Surtout que sa mutation était des plus intrigantes, il ferait un véritable atout majeur dans notre guerre, j’avais devant moi une véritable perle rare que l’on ne peut voir qu’une fois dans sa vie. Il fallait donc que je me montre le plus séduisant possible, sans l’offusquer. On dit souvent que le diable se cache sous une forme des plus attirantes, il fallait que je fasse que ce proverbe devienne réalité. Il voulait également savoir combien nous étions, j’allais lui donner les informations soi-disant officielles, il ne devait pas encore connaître les véritables objectifs du groupe temps qu’il n’était pas des nôtres.

"Nous nous faisons appeler le Club des Damnés, notre mission est bien évidemment de donner suprématie au genre Mutant. Nous ne voulons plus être persécutés par les hommes, nous allons nous montrer au grand jour, mais pas tout de suite, et prendre ce qui nous reviens de droit, tu n'es pas d'accord avec moi, mon ami ? Ensuite, je dirai que nous sommes une petite vingtaine, mais nos rangs, ne cessent de s'accroître si nous continuons ainsi, nous serons bientôt une petite centaine. Certes ce n'est pas énorme, mais c'est suffisamment pour montrer que nous sommes l'évolution. J'aimerai te dire Logan, que nous sommes bien plus nombreux que tu ne le crois, c'est juste que certains se cachent très bien, et qu'il nous est difficile de les trouver, mais nous avons un atout dans notre manche. Le Club est très riche, ce qui nous permet d'avoir d'énorme fond. Voudrais-tu être un membre dans notre noble cause ? " Lui dis-je.

Je me dégoûtais en parlant ainsi, comment pouvais-je parler ainsi ? Vivement que cette guerre commence pour que je puisse mettre mon plan en oeuvre, j'en ai vraiment marre d'attendre.

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