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 Where the hell I am ? [PV Roberto]

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MessageSujet: Where the hell I am ? [PV Roberto]   Where the hell I am ? [PV Roberto] Icon_minitimeVen 10 Aoû - 21:37


« Allez-vous faire foutre ! Vous et votre école de débile mental ! »

Pour comprendre le pourquoi de cette scène faudrait faire un retour en arrière. Pourquoi je m’énerve ? J’en sais rien, j’ai peur et quand j’ai peur, je m’emporte. J’ai vu mon copain sauté par la fenêtre part ma faute. Je crois que ça a de quoi faire flipper n’importe qui qui porte le nom de genre humain. Je ne sais pas ce qui m’arrive, je me sens différente et le pire, je crois que je ne peux rien faire contre ça. On me dit que je ne suis pas folle, que c’est normal et naturel, mais quoi ? Tuer des gens en les touchant c’est naturel peut-être ? Je veux bien que je ne portais pas Julien dans mon cœur, c’était qu’un obsédé qui ne pensait qu’à me sauter, mais quand même. Il ne méritait pas de crever, j’aurais tout aussi bien pu le plaquer. J’avais de l’avenir, j’avais une vie, aujourd’hui ? Je n’ai plus rien. Alors oui, maintenant tu comprends peut-être pourquoi je sors de cet établissement en claquant la porte. Je ne sais même pas dans quelle ville je me trouve, je ne sais plus rien, j’ai l’impression d’être la réincarnation de l’absurdité même. Je m’allume une clope pour passer le temps, mais aussi pour me calmer. Dehors ça pleut des trombes, mais je m’en branle. Dans le pire des cas je choppe une mononucléose et alors, qui s’en soucierait ? Si je crève, c’est même pas sure que l’on s’en aperçoive, c’est triste. La pluie humidifie ma clope qui s’éteint.

« Et merde ! »

Un murmure qui sort d’entre mes lèvres serrées, j’en ai marre, je veux rentrer chez-moi. Marchant dans la rue, je ne pense à rien je crois, je veux juste boire un verre, oublier la vie merdique dans laquelle je viens d’entrer alors que je n’avais jamais rien demander à personne. Combien de temps je marche, j’en sais rien, je crois que je n’ai même pas envie de le savoir en fait. J’ai les vêtements trempés, ça fait sploch, sploch dans les chaussures, je commence à avoir froid, je crois que je ne me suis jamais sentie aussi seule au monde, je n’ai même pas envie de faire la fête, de m’amuser, je veux juste.. oublier. J’ai l’impression de me trouver très loin de Sacramento. Je ne peux oublier cette frustration, et dire que j’aurais dû danser ce soir, j’aurais dû être la vedette de la soirée, c’était mon instant de gloire, et jamais je ne le connaitrais. Une goutte coule sur ma joue, je ne sais même pas si c’est de la pluie, ou bien, une larme, alors je l’essuie, simple réflexe dans le doute, j’ai vraiment horreur de me sentir vulnérable. Aller Swan, putain t’es une grande fille, ça va aller. Qu’est-ce que j’aimerais m’en convaincre, mais franchement j’en doute.

Tournant à l’angle d’une rue, je rentre dans le premier bar que je trouve, m’installant spontanément au comptoir. Je suis trempée, mais je m’en fous, j’ai le maquillage qui a coulé, ça me fait des yeux de panda. Je commande un whisky,, je voudrais fumer, mais mon paquet dégouline de flotte. Je pourrais en rire, tu sais, le genre de rire forcé, jaune, celui qui confirme que, quand rien ne va, rien ne va, et quelque chose me dit que les choses ne vont pas aller en s’arrangeant. Je vide mon verre, en commande un deuxième. Je voudrais juste, effacer ce que je sois disant proff m’a foutu dans la cervelle tout à l’heure, mais un mot ne peut disparaitre. Mutant… Monstre… C’est ça que je suis alors ? Un monstre ?

« Laisses la bouteille ça ira plus vite. »

« T’es pas un peu jeune pour ça ? »
« Qu’est-ce que t’en as à foutre tant que je paye. »

Le barman me regarde en me souriant. Oui, j’ai marqué un point, je le sais. Je suis plutôt douée pour ça. Je voudrais rester tranquille, mais comme dit, jamais rien ne se passe comme on le voudrait. Un espèce de type, complétement imbibé vient me voir, me tendant son paquet de clope. Il va pas bien lui, je sais pas où il a été les chercher, ni même, ce qu’il aurait potentiellement mis dedans. Je voudrais l’ignorer, mais c’est le genre de mec super méga lourd qui pense que tu lui a envoyé des signaux, alors que t’as absolument rien fait. Ca me gonfle déjà.

« Tu veux un verre ? »
« J’en ai déjà un merci. »

Des échanges, furtifs, froids, distants. Mais le lourdos insiste et vient poser sa main sur ma cuisse. Il cherche quoi ? Mon poing dans sa gueule ? Je descends un autre verre, avant de soupirer un coup. Ca me gonfle. Sans réfléchir je l’attrape par le colback, lui retournant le bras dans son dos lui écrasant la tête contre la table qui se trouvait derrière nous. Toisant vite fait l’homme qui se trouvait là, je me rends compte que dans la rapidité du geste je lui ai renversé son verre. Putain c’est bien ma veine.

« Maintenant tu me lâche ok ! »

Ou je te fais bien pire. Retournant au comptoir je récupère la bouteille de whisky, pour aller la reposer sur la table du type. Plutôt vieux, mais plutôt beau mec.

« Désolé pour le verre. C’était pas prévu. Bonne soirée. »

Sans ajouter un mot je retourne au comptoir. Il est peut-être comme moi, il a peut-être envie de rester seule, et en tant que misanthrope émérite, j’ai pas envie de le faire chier lui non plus. S’il veut parler qu’il vienne me voire, mais je sais même pas où je suis alors j’évite de parler aux inconnues. C’est surement la seule et utile règle que ma salope de mère a dénié m’apprendre…
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MessageSujet: Re: Where the hell I am ? [PV Roberto]   Where the hell I am ? [PV Roberto] Icon_minitimeSam 11 Aoû - 2:15


    Un meurtre. Une mutante rejoignant l’institut Xavier. Une mutante complètement perdu, qui ne savait pas où aller ni comment gérer ses pouvoirs. Une cible facile pour le roi Noir qui, en homme plutôt curieux voulait découvrir comment cette femme avait réussis à convaincre son petit ami de se jeté par la fenêtre. Marchand d’un pas régulièrement lent, Dacosta était perdu dans ses songes. Il réfléchissait au comment il allait faire pour gagner la confiance de cette femme sans pour autant lui révéler sa vrai identité. Il créer un personnage d’occasion qu’il allait jouer chaque fois qu’il allait rencontrer la jeune femme dans le futur. D’après ses informateurs au gouvernement américain, elle s’appelait Terry et Swan était son nom de famille. Elle était née le 8 mars à Sacramento, en Californie et avait des origines amérindiennes. Son contact lui avait même précisé de quelle coté était ses origines, celui de sa mère, pour vous dire que s’était bien des informations fiables. Et puis même si ça n’était pas la vérité, Roberto n’avait qu’à se débarrasser de lui et trouver un autre homme prêt à lui donner des informations. Avec mademoiselle Frost en sa compagnie et le jeune Sylvester, obligé les gens à l’aider par le biais du contrôle mentale ou les attraper par les sentiments était une chose aisée pour lui.

    Malgré son informateur et les hommes qu’il avait envoyé surveiller l’institut, il n’avait aucune information sur le pouvoir de Terry. Des hommes qui l’avaient prévenu plutôt dans la soirée alors qu’il était en pleine partie de golf avec un de ses amis milliardaires. Bien-entendu, Roberto avait usée de son charme légendaire pour s’éclipser sans pour autant préciser la raison. Les hommes du roi noir suivirent la jeune femme sans pour autant se faire repérer jusqu’à ce qu’elle entrait dans un des bars de la ville. L’un des hommes sortit son téléphone pour prévenir Lord Impérial mais avant qu’il n’eut le temps de faire quoi que ce soit, le Brésilien vint tapoter à la fenêtre de la voiture et lui fit signe comme quoi il pouvait disposer pour ensuite entamer son entrer en scène. Une scène qu’il ne connaissait que trop bien. Le mensonge, les manipulations et la fausse amitié. Dacosta n’avait que des connaissances. Il n’avait aucuns amis comme il aimait tant dire. Marchant donc d’un pas régulier mais assez lent, l’homme le plus charismatique et énigmatique du Club des Damnés entrait dans le bar où se trouvait justement Terry, la femme à qui il devait gagner la confiance. Regardant autour de lui sans pour autant attirer l’attention, il alla s’asseoir a une table assez proche de l’endroit où se trouvait la jeune femme et celle-ci ne semblait pas avoir l’air de s’ennuyer. Jetant quelque regard vers elle de temps en temps, le milliardaire se demandait bien comment il allait faire pour l’aborder sans pour autant paraitre pour un grossier personnage.

    Ses hommes de mains lui avait dit qu’elle était très colérique et qu’elle avait un tempérament de feu. Elle s’énervait vite, donc il ne fallait pas faire de faux pas sinon tout était raté. La chance était avec le roi noir puisqu’un homme tenta sa chance avant lui. Un grossier personne puisque quand il fût rembarré violement par la jeune femme, il retenta tout de suite sa chance. Chose que Roberto détestait plus que tout. Cet homme venait de le mettre en colère mais il ne le montrait pas, restant la sans bouger à siroter son verre de Scotch. Puis, une chose en entrainant une autre le grossier personnage essaya le tout pour le tout en mettant une de ses mains sur la cuisse de la jeune femme. C’était le signale, le moment opportun pour intervenir et se faire passer comme un héros pour avoir sauvé la jeune femme en détresse mais c’est une tout autre version de l’histoire qui se produit. Ce n’était plus la femme mais l’homme qui avait bien besoin d’aide. Terry l’avait pour ainsi dire malmené pour le geste déplacé qu’il avait eu envers elle et avait, dans sa folie vengeresse, renverser mon verre de scotch au sol. Heureusement qu’elle n’avait pas touché Lord Impérial, sinon elle allait sûrement avoir à payer un bon pressing et sans discussion. Elle repartie ensuite verre l’endroit où elle avait laissé sa propre bouteille et la posa sur la table de Roberto accompagné d’excuses puis elle partit sans dire un mot. Le premier contact était établi pour notre roi noir, il fallait donc enchainer. Il ferma les yeux, prenant son souffle il savait déjà ce qu’il allait dire. Se relevant de sa table, il partit en direction de la jeune femme et reposa la bouteille sur sa table et tout en restant debout sourire à sur les lèvres, Dacosta lui répondit avec la plus douce des gentillesses.

      « Le Whisky, ce n’est vraiment pas mon dada mais c’est très aimable à vous d’avoir essayé de réparer votre erreur. »

    Roberto était un vrai beau parleur. Un de ces hommes à qui le tout puissant avait donné le don de baratiner n’importe qui sans le moindre problème. Il faut dire qu’un homme de sa trempe, gérant sa fortune d’une main de fer comme il le faisait n’avait pas sa langue dans sa poche. Cherchant dans la poche de sa veste, il trouva un deux de ses vieux cigares préférer. Des cubains qu’il faisait spécialement importer juste pour son plaisir. En dehors de concocter des plans et de les réaliser, en dehors de se servir des gens, de leurs mentir pour son propre profit, Roberto ne vivait que pour ses cigares et les gens qui le connaissait, ses connaissances comme il aime les appeler, l’appelle le connaisseur de Cuba. C’est dire qu’il a su se faire un nom dans la jet set New-Yorkaise. Dacosta sortie les deux cigares de sa poche, en pris un qu’il plaça directement dans sa bouche et proposa l’autre à la jeune femme en bon gentleman et toujours avec son même sourire légendaire.

      « Je n’ai pas de cigarette mais laisser-moi vous proposez un cigare peut-être ? Tout droit importer de Cuba, une petite merveille. »

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MessageSujet: Re: Where the hell I am ? [PV Roberto]   Where the hell I am ? [PV Roberto] Icon_minitimeSam 11 Aoû - 9:28



Contre un bon cigare on oublie toujours les principes débiles de sa mère, soit, celui de ne jamais parler à un inconnu, qu’il s’agisse de boire un verre, ou encore moins, de monter dans sa voiture. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression de sauter en plein dedans, mais je ne m’en rends pas complétement compte. Je ne suis pas stupide, mais dans l’état de décrépitude dans lequel je me trouve, il se serait agi de Double Face devant moi que je n’aurais même pas réagis. La gentillesse n’est pas spécialement la plus grande qualité de l’homme, et quand un homme vous regarde, avec des yeux comme les siens, normalement, il vaut mieux se dire, casses-toi avant qu’il ne soit trop tard. Y’a toujours un compromis, une clope contre une pipe, un verre contre une branlette, un cigare contre une nuit. Ce sont des pronostics que je me suis fixé, mais avec ma parano je monte vite dans les tours. Pourtant j’en sais rien, mon taux de naïveté monte de plein grade quand je tends ma main en sa direction pour attraper le cigare qu’il me tend. J’ai envie de fumer et vu l’état de mes clopes, je prends ce que j’ai. Et en faisant ce geste, surement involontairement de ma part, cela veut dire « prends une chaise et on va d’abord parler. » Oui, d’abord parler parce que toi, vu ta gueule et tes fringues tout me laisse à penser que tu n’es pas de la basse société. Joues pas à ça avec moi Casanova, moi aussi, je suis de la haute. On se détecte, c’est comme des signaux ce genre de truc.

Des questions, j’en aurai à te poser. Où je suis, ce que je fous là, et potentiellement, qui je suis. Parce que tu vois, vu le bar miteux dans lequel on se trouve et tout le reste, je me dis que, peut-être bien, tu n’es pas là par hasard. Je te l’ai dit, je ne suis pas naïve. Me penchant en avant j’attrape une boite d’allumette qui se trouve derrière le comptoir, mon feu est mort à cause de la pluie, et ne penses pas qu’en plus du joli Havane que tu me tends je vais te laisser m’offrir du feu, la bague au doigt on en parlera plus tard. Je tire une bonne barre avant de te regarder enfin. J’aimerais tellement pouvoir comprendre tes intentions à toi tu sais. Mais malheureusement je n’ai pas eu le don de télépathie, ça aurait sans doute plus simple pour tout le monde, j’ai l’impression de créer l’enfer autour de moi, je ne sais pas si tu imagines une seule seconde ce que je peux ressentir. Parce que non, je suis peut-être pas très stable comme nana, je te l’accorde, je ne suis pas non plus un ange, mais merde, j’ai une gueule à vouloir tuer des gens ? Je crois pas non. Je voudrais briser le silence, mais je n’ose pas parler, je sais pas pourquoi. J’ai peur de dire un truc déplacé, et toi, je crois que, je n’ai pas le droit de te toucher, ou de te parler comme si on avait élevé les poules ensemble. Par contre je te jure, si t’es un mac, que t’es là parce que tu me trouves potentiellement motocultable, je te ferai ta fête et ça, je m’en fais la promesse.

« Vous êtes quoi au juste ? Une sorte de… Télépathe ? »

Je ne sais pas pourquoi je fais ça, mais je viens poser ma mains sur ton avant-bras et là, je crois que, y’a un truc qui fait tilt dans ma tête. Putain de merde de fait chier. Si je pouvais dire ça tout haut je le ferais, Mais je tente de rester polis, mais surtout de me calmer. Sans même te demander ton avis, je t’agrippe la manche sans te toucher ton épiderme, je ne te connais pas, mais je veux pas que tu crèves non plus. Je coince le cigare entre mes lèvres pour emporter avec nous la bouteille, je crois que là, j’ai besoin de boire, d’oublier, de me défoncer le crâne et me lever avec une putain de gueule de bois pour oublier la journée de merde que je suis en train de passer. Machinalement je regarde l’heure au-dessus du bar, et là c’est comme un pincement dans le cœur que je ressens. 21h, le spectacle commence, j’aurais dû danser et à la place de ça, je suis là, en train de me poser des putains de questions existentielles sur le pourquoi moi. C’est pas juste. Me relevant, je t’embarque dans un coin au fond du bar, là où on pourra être un brin tranquille, sans que personne ne puisse écouter ce que j’ai à te dire. Ou tout de moins, ce que toi tu as à me dire.

« Vous êtes quoi au juste ? C’est ce Xavier qui vous envois ? Charles, whatever his name, I don’t care ! Je suis où ? Et on me veut quoi ?”

Ca y est, je panique. Je les sentie, ce mec, il est comme moi, une chose infecte, un monstre, un homme qui n’est pas normalement constitué… C’est quoi cette histoire de dingue ?

« Je l’ai senti, je sais que vous êtes comme moi… Ou peut-être bien que c’est moi qui est comme vous. Qu’est-ce qui m’arrive putain ? »

Je ne sais pas ce qui me prends, mais je perds complétement mes moyens. Empoignant ma tête dans mes mains, je craque, et je laisse ces putains de larmes couler, je ne les retiens plus. J’ai que dix-huit ans et j’ai l’impression que ma vie est en train d’être complétement gâchée. Je ne voulais pas finir comme ça, je voulais juste vivre de ma passion, quitte à être la première des garce pour avoir les rôles que je voulais, je voulais juste danser, vivre de ça, je ne demandais rien d’autre. Là, je suis là, dans ce bar pourri alors que j’aurais dû être sur scène et ça me fout la mort. Et en plus, je suis un véritable danger public. Ce truc va me bouffer c’est une certitude. Relevant les yeux en ta direction, je tente de reprendre mes moyens, le peu qu’il me reste de dignité. J’essuie les larmes à l’aide de ma manche complétement trempée avant de tirer une bonne taffe sur le cigare, plus pour me calmer qu’autre en chose en fait.

« Je vais guérir dites-moi ? Je veux pas mourir…»

Non, je veux pas crever… Mais si c’est pire que le cancer, qu’est-ce que je vais devenir ?
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