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 Car souvent, je m'évade.

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Car souvent, je m'évade.  Vide
MessageSujet: Car souvent, je m'évade.    Car souvent, je m'évade.  Icon_minitimeSam 11 Aoû - 23:40


Plus rien n'était banal. La ville me semblait enivrante et chacun de mes pas dehors était comme ceux de Neil Amstrong. Ils avaient beau être minuscules, pour autant j'avais l'impression de fouler la terre promise d'un monde fait de découverte surprenante. Au début, la transition a été douloureuse. Voir autant de voitures et tous ces gens à la peau si blanche me rendait vraiment mélancolique. J'avais quitté ma vie pour tenter de trouver ma place ailleurs, et j'ai été forcé de constater que l'herbe de Central Park n'était pas plus verte que celle que broutait la chèvre de mon ancien voisin. Pourtant, si on oubliait la population, tous ces bâtiments et ces rues immenses m'émerveillaient toujours des mois après mon arrivée. Souvent, il m'arrivait de simplement marcher, découvrir la ville, et assez vite, j'avais décidé que Central Park était mon endroit préféré. La raison était simple.Jamais dans un endroit je n'avais vu autant d'arbres. L'air y était toujours frais et agréable, même lorsqu'il pleuvait. Et les fois où la neige tombait, ce petit coin de verdure avait des airs de paradis. Peut-etre n'avais-je pas encore trouvé la famille de substitution que je m'étais attendu à rencontrer, mais j'avais apprivoisé mon nouveau chez soi.
Ce matin-là était une matinée particulièrement agréable. Le genre de matinée suspendue et hors saison. Ces jours où le soleil irradie d'une quiète chaleur en plein hiver ou que le vent frais souffle doucement dans les feuilles en plein été. Je me surprenais à fredonner une chanson espagnole qu'on avait l'habitude de chanter aux mariages. L'air était assez joyeux, empreint d'une solennité particulière et assez entrainant. Je marchais avec entrain jusqu'à la place que je m'étais attitrée. J'y avais mes habitudes. Souvent – et comme en ce jour – je venais mon cahier à la main, et j'esquissais l'histoire des États-Unis sans grande conviction, mais encouragé par le cadre, j'écrivais sans mal.
L'herbe était quelque peu humide, mais sans gêne je m'y suis allongé plusieurs fois, essayant soit de dormir, soit de rêvasser. Parfois, me venait à l'esprit regretté n'être un américain moyen. D'où j'étais, leur folle insouciance semblait un repos légitime à tout être qui entrait de ce monde. Et c'est souvent que je cherchais le pourquoi de ma situation. Pourquoi pouvais-je bouger aussi vite, et faire vibrer tout autour de moi ? J'arrachais un peu d'herbe à mon flanc et lança en l'air les brins dénués de vie en entonnant le refrain de la chanson plus intensément que quelque autre partie des paroles. J'avais même élevé la voix, sans forcément le vouloir. Je riais de ma bêtise, de me croire si seul et unique alors que je n'avais jamais été autant entouré de ma vie.

Fichu cahier qu'une force étonnante m'empêche dersomais d'ouvrir.
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Car souvent, je m'évade.  Vide
MessageSujet: Re: Car souvent, je m'évade.    Car souvent, je m'évade.  Icon_minitimeDim 12 Aoû - 5:14


Lord Impérial ne faisait jamais les choses sans avoir au moins une idée derrière la tête et ça, lui seul le savait. Il ne se montrait jamais en public sans avoir un plan de secours dans sa poche. Il ne forçait jamais quelqu’un à lui obéir sans avoir toujours passé en revu ses autres options. Il n’aimait pas du tout qu’on lui désobéisse. Si c’était le cas, il pouvait entrer dans une colère aussi forte que la rage qu’il éprouve envers les humains qui l’entourait. Pour lui, les hommes n’étaient que des moins que rien. Seul les mutants avaient le droit de vivre et si ça ne tenait qu’à lui, il les tuerait tous jusqu’au dernier mais heureusement pour l’espèce humaine, ça ne tiens pas encore à lui. Le roi noir avait appris l’existence d’un nouveau mutant avec une capacité qui pouvait s’avérer utile pour la suite de ses plans. Un mutant venant de loin pour s’inscrire à l’institut Xavier. Il ne comprenait pas du tout les choix de ce jeune homme mais les respectait quand même. D’après les informations qu’il avait recueillies sur lui, il parlait le portugais tout comme lui. Ça faisait une chose en commun pour les deux hommes même si dans la tête du milliardaire, il n’était pas des tout questions pour lui de se comparé à un enfant de dix-sept ans. Car oui, Vibraciòn comme il se faisait appeler n’avait seulement que dix-sept ans. Une information des plus importante pour Roberto puisque la façon de penser d’un homme de cette âge-là n’était pas la même qu’un homme plutôt mûre dans sa tête.

Dacosta avait donc encore la possibilité de le recruter dans son club, même malgré son jeune âge. Il avait aussi besoin d’un bras droit d’occasion et grâce à son pouvoir, Carlo de son prénom pouvait aisément faire l’affaire. Roberto avait donc décidé de le rencontrer en personne pour lui proposer ce boulot. D’après les informations qu’il avait encore recueillies, le jeune homme aimait central park. Il y passer le plus clair de son temps libre et avait même chaque semaine, un crénom où il y venait passer de tel heure à tel heure le même jour. Roberto décida donc de tenter sa chance à ce moment-là de la semaine. Marchant d’un pas lent mais décider en plein central park, il était en train de réfléchir et prévoir chacune des réactions que pourrait avoir le jeune garçon pour ensuite y prévoir une réponse. S’il s’énervait et lançait un de ses séismes, Roberto allait devoir le calmer grâce à ses pouvoirs. Il pouvait le faire aisément grâce à son expérience du combat et à sa maitrise parfaite de son don. Même si entre nous, il n’allait sûrement pas risquer de montrer au grand jour que les mutants existaient vraiment et qu’il avait décidé de se battre en plein central park. C’était vraiment stupide de sa part s’il venait à faire ça. Toujours en marchant, il n’avait pas accélérer la cadence. Le roi noir aimait se faire attendre, même si en l’occurrence l’homme ne savait pas du tout que Lord Impérial allait lui rendre une petite visite.

Regardant au loin, il vit le jeune homme assis sur un banc avec un cahier à la main. Un cahier qui de loin semblait être un carnet de croquis mais au fils des mètres, se transforma en cahier tout à fait normal qui servait seulement à prendre des notes. Arrivant à environs un mètre du jeune homme, El Gringo se mit entre l’homme et le soleil de manière à lui faire de l’ombre. Une sorte d’avant test pour Dacosta qui voulait avant tout voir sa réaction. Il ne voulait pas d’un bras droit qui se laisser marcher sur les pieds. Il ne voulait pas d’un homme qui avait oublié ses cojones dans son lit. Il voulait d’un homme, un vrai, qui ne se laisse jamais marcher sur les pieds malgré toutes les difficultés. Un homme avec du cœur et du sérieux dans tout ce qu’il entreprend. Si il était l’homme qu’il recherchait, Dacosta allait pouvoir le former et peut-être qu’un jour lointain, une fois qu’il sera prêt, il lui laissera le HellFire Club ainsi que le commandement de son organisation secrète. Si ce n’était pas le cas, Dacosta allait connaitre une connaissance en plus et puis c’est tout.
    « Carlo Alvares ? Je suis Roberto Dacosta, ravis de faire enfin votre connaissance. »

Il avait pris les devants, lui donnant directement son vrai nom. Un pari risqué mais qui portera ses fruits. Il avait aussi mis la pression sur le jeune homme en lui montrant qu’il connaissait son nom avant même que celui-ci ne lui donne. Attendant la réponse du jeune homme, Roberto analysait la situation. Il adorait les défis de ce genre et recruter un membre de l’institut dans son club n’était jamais facile. Attendons donc de voir ce qui aller en ressortir.
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Car souvent, je m'évade.  Vide
MessageSujet: Re: Car souvent, je m'évade.    Car souvent, je m'évade.  Icon_minitimeLun 13 Aoû - 1:26


Après ma séance d'abdominaux et de zygomatiques, je m'étais redressé et regardais autour de moi. Le calme habituel régnait en maitre absolu. Des enfants jouaient en ignorant la notion même de silence, des joggers suaient à grosse goutte, quelques amoureux étaient dans leur monde et il y avait moi. J'avais mis suffisamment longtemps à l'écart mes devoirs et le temps filait. Il fallait que j'avance un peu mon travail. En un saut athlétique, je me remis debout et regagnait mon banc quitté précédemment. Qui aurait cru que j'aurais repris l'école un jour ? Pas forcement moi. Pourtant, je n'étais pas un trop mauvais élève. J'avais jusque-là été dans la moyenne haute. J'aimais bien apprendre dans l'ensemble. Mais l'école commençait à être chère. Mes parents n'avaient pas réellement les moyens de tous nous maintenir dans le système scolaire, et j'ai dû rapidement travailler. Je livrais des gens pour la poste locale, à travers les différents villages qui bordaient la grande ville. C'était assez amusant, j'adorai mon scooter et mon patron, bien que patibulaire, avait un bon fon qu'il m'arrivait parfois d'apercevoir, surtout aux périodes de fête.

Je m'étais installé sur un banc qui me connaissait bien, je pense. Je m'étais assez éparpillé, à demi allongé. J'écrivais le cahier sur le ventre, sans trop voir ce que je faisais. Je voyais les dissertations comme de grosses plaies, et même si j'aimais l'histoire, en parler n'était pas mon truc. J'essayais de rendre l'épreuve moins triste, m'accordant des pauses des temps à autre, à observer la population encore et toujours. J'étais déjà arrivé à la fin de ma deuxième page et mon poignet commença à me faire souffrir. Je m'étais donc redressé legerment, pour me soulager un peu, quand alors, le soleil qui m'éclairait cessa de me faire plisser les yeux et une ombre se découpa, surgissante, au milieu de mes lettres imparfaitement dessinées. Machinalement, je détournai les yeux vers ce qui me faisait de l'ombre. C'était un homme, même si je n'allais pas risquer de l'appeler "monsieur" de peur de me méprendre. Il avait les cheveux un peu hirsutes, il avait l'air d'être un homme assez classe. Rien ne me laissait présager avoir affaire à un homme étrange comme c'était souvent le cas. Beaucoup de détraqués ont croisé mon sillage, et mon premier réflexe à chaque fois fu de les ignorer, ou de faire mine de ne pas comprendre ce qu'ils baragouinaient en leur parlant en Espagnole. Cependant, cette fois-ci, je ne pus échapper à la conversation.

Cet homme parlait bien. Aucun propos douteux qui proposait d'aller me faire je ne sais quoi je ne sais où, ni même une once d'agressivité dans la voix. Je me mis à retenir mon sourire lorsqu'il prononça mon nom. Comment pouvait-il le savoir. Aussi, méfiant, je me mis à le questionner directement. « Comment connaissez-vous mon nom ?» avait été la réplique évidente, que j'ai sortie, contrairement à lui avec une pointe moins émoussée. A l'institut, on nous avait prévenus qu'il existait des gens mal intentionnés. Ceux là même que des équipes mieux formées que moi affrontaient. Je ne participais pas encore aux escarmouches, et pour être sincère, depuis le débriefing par le directeur lors de mon arrivée et les rares conversations qu'il m'arrivait d'entendre, je ne savais pas plus des ennemis que j'allais un jour combattre – bien que l'idée ne m'enchantait guerre, j'avais tout de même conscience que ma condition était particulière. Puis, j'avais trouvé des gens en qui je pensais avoir confiance, et qui travaillaient pour mon bien. J'en constatais volontiers les résultats même maintenant. Pourtant, à entendre son nom, rien ne me vint à l'esprit, et je maudissais ma mémoire défaillante, car j'avais l'intime certitude que j'aurais du savoir qui était Roberto DaCosta. De nature prudente, je préférais rester sur mes gardes. Je m'étais levé et j'avais rassemblé mes affaires. Je balbutiais. « Desolé, j'ai à faire. Au revoir monsieur.» Je me sentais pris par défaut. La dernière fois qu'on m'avait abordé comme ça, quelques semaines plus tard j'arrivais à New York. Cependant, il fallait que je me méfie de tout le monde. J'ai vu dans quels états finissaient quelques "camarades". Et je ne voulais pas prendre le risque de finir comme tel. Même si, au fond, n'avait-il aucune mauvaise intention à mon égard. Peut-être même n'était-ce quelqu'un qui n'avait aucun rapport avec l'institut. Il semblait venir de loin. À son nom, je devinais qu'il était probablement brésilien, tout en pensant déceler, entre ses syllabes, son accent subtil, mais reconnaissable pour qui y était habitué.
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MessageSujet: Re: Car souvent, je m'évade.    Car souvent, je m'évade.  Icon_minitime


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