La géochezpasquoi des particules de farine ? Mais, qu’est ce qu’on en avait à faire ? Azraël ne savait vraiment pas en quoi cela lui servirait pour être un mutant et en plus, il n’y comprenait rien.Qu’est ce qu’il aurait donné pour une cigarette… Le jeune homme regardait autour de lui. Ils étaient toujours plus jeunes que lui, toujours ! Ce n’était pas sa faute s’il n’avait pas été au collège ! Il était d’accord qu’il n’avait certainement pas les connaissances de la plupart de ces gamins mais, ce n’était pas la peine de le foutre dans un niveau de classe aussi minable ! C’était presque une insulte ! M’enfin bon, l’adolescent ne pouvait pas vraiment dire quelque chose, le professeur avait fait beaucoup pour lui : il lui avait permis d’avoir un toit, de quoi manger et puis, il lui apprenait à contrôler se fichu pouvoir. Pour tout cela, il pouvait endurer l’humiliation d’être sous-traité. La seule chose qui lui était presque insurmontable, c’était le fait d’être enfermé. Il aimait la liberté depuis toujours et il était trop indépendant pour apprécier le fait qu’on lui dicte sa conduite. D’ailleurs, depuis son arrivé il avait déjà fait le mur déjà plusieurs fois, espérant que le prof magique ne remarquerait rien. Il avait besoin d’occupation plus intéressant que de traîner dans un parc, il n’avait même pas le droit de se battre, lui qui avait fait partit d’un gang jusqu’à l’année dernière, il en était presqu’en manque ! C‘était comme la cigarette, une fois qu’on avait gouté à la violence, on ne pouvait pas s’en échapper. La fête était aussi quelque chose qui lui manquait énormément et puis, il n’aimait pas la façon protectrice que certains adultes avaient envers lui, il avait survécut sans eux pendant longtemps, il avait fait des choses que personne ne croirait s’il les racontait. Oh ! Et puis s’il mettait tous sa de côté un instant pour se concentrer sur son escapade de cette nuit. Le but serait de ne pas se faire remarquer, il voulait juste s’éclater un peu… Cela lui rappelait certains soirs avec Liam, son ex, enfin si on pouvait dire qu’ils avaient été ensemble.

Liam, était le chef du gang dont Azraël avait fait partit et peut-être la seule personne qui n’est jamais compté pour lui. Mais, il l’avait quitté en venant ici, il avait préféré rompre tout contact, cela aurait été trop dur. Alors qu’il marchait dans le couloir, une des filles lui fit un sourire plutôt osé, il n’y répondit pas. Ce n’était pas qu’il n’aimait pas les femmes, non du tout, mais, il préférait quand même quand elles évitaient de le draguer… Et puis, les femmes, elles étaient seulement bonnes à faire le ménage non ? En tout cas, ce n’était pas sa mère qui l’avait aidé apprécier la gente féminine, ils s’étaient toujours cordialement détesté et quand il avait quitté le nid familiale, cela avait du être un véritable soulagement pour elle, elle avait enfin réussi à se débarrasser de son impotent de fils… Il finit par arriver dans sa chambre, ouvrit la fenêtre pour s’allonger sur son lit. Normalement, il était interdit de fumer dans les locaux mais, les règles existaient pour être brisées et il fallait bien que quelqu’un prouve cela ! Il alluma le bout de papier en inspirant une bouffée au passage et ferma les yeux.
-« Espèce d’idiot ! Tu ne vaux pas mieux que ton père ! Un incapable ! Voilà ce que tu es ! Regarde ta sœur, elle au moins, elle réussit à quelque chose ! »
SBAFFFFF

Le bruit d’une main qui ‘abattait sur la peau tendre d’un enfant venait de retentir. Azraël assassina sa sœur du regard avant de reporter son attention sur l’adulte en face de lui. Elle se dressait menaçante, une main levée vers son fils. Le garçon en avait plus qu’assez, il subissait cela tous les jours depuis le départ de son père 6 ans plutôt. Sa mère le tenait pour responsable de tous ses malheurs et se vengeait sur un pauvre gamin. La colère qu’il contenait en lui déborda alors qu’il se prenait une nouvelle baffe et ses yeux virèrent au gris. La pièce se remplit alors d’un air tourbillonnant effrayant, qui arrachait les planches du sol, des morceaux du mur et commençait à faire voler les meubles les plus légers. Le gosse tandis la main vers le vent puissant et lui indiqua sa sœur. Celui si lui obéit, attaquant la demoiselle. Madame Isle complètement paniqué se précipita vers son trésor tandis que le brun s’échappait par la porte. Juste avant de sortir, il hurla :

-« ALLEZ MOURIR EN ENFER SALOPES : »

Jamais plus il ne reviendrait ici, oh que non !

Et il se réveilla avec un mal de crâne pas possible, sa cigarette avait brûlé et il la lança avec un geste de rage à travers la fenêtre, tant pis pour le pauvre idiot qui passerait en dessous. Il avait mieux à faire !

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