J'étais dans ma chambre à regarder par la fenêtre mes nouveaux coéquipiers de la confrérie s'entrainer. Je repensais à tout ce qu'il s'était passé avant d'en arriver là, comment on était passé d'un groupe soudé, avec comme leader Charles et Erik, à deux groupes aux principes opposé, l'un essayant de faire comprendre aux humains que les mutants ne sont pas différents d'eux, l'autre se tenant prêt à combattre les humains à la moindre occasion valable. J'avais rejoint ce second groupe, ne partageant pas l'avis de Charles à propos des humains. Je pense que les humains ne nous accepterons jamais, ils pensent que nous sommes des monstres. J'étais néanmoins un peu triste que nos opinions divergentes nous aient séparés moi et Charles, il était comme mon frère et maintenant c'est devenu compliqué, on n'est pas ennemis, mais peut-être qu'un jour ça arrivera. Je redoutais un peu ce moment, lorsque le jour arrivera où l'on devra affronter nos anciens amis, car il arrivera Erik et moi en sommes presque sûr. Je fus sorti de mes pensées par l'entrée de celui-ci dans ma chambre.

- Raven c'est l'heure.

Je me levais et le suivis. Il y a peu on avait repéré un jeune mutant qu'il serait bien intéressant d'avoir au sein de la confrérie. À l'heure actuelle des choses, avec la CIA à nos trousses, il était essentiel de recruter de nouveaux éléments, car même si on avait réussi à les faire reculer ils allaient forcément revenir à la charge et d'autres viendront également. Lors de ce genre de mission on partait généralement qu'à deux, attirant ainsi moins les regards sur nous. Mais on était pas les seuls à recruter de nouveaux mutants, même si ce n'était pas pour les mêmes raisons, nous on voulait former un groupe de combattant, Charles lui voulait juste les aider à maitriser leurs pouvoirs et leur offrir une protection. Je me tournais vers Erik afin de savoir si justement Charles avait pris une longueur d'avance sur nous.

- Charles a-t-il déjà tenté une approche auprès de lui ?

Il me fit un signe négatif de la tête. Tant mieux alors, les mutants étaient plus difficiles à convaincre lorsque Charles les avaient déjà approchés, surtout s'ils n'avaient pas encore eu conscience du mépris et de la haine que les humains éprouvent pour nous.