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 Close to my fire [Keane]

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Close to my fire [Keane] Vide
MessageSujet: Close to my fire [Keane]   Close to my fire [Keane] Icon_minitimeJeu 13 Juin - 23:18


Aujourd’hui, c’est le jour de repos d’Arleen. Enfin, un de ses jours de repos. Le deuxième…Elle avait passé sa journée à glandouiller et à sautiller partout à l’idée d’aujourd’hui. Certes, elle était quelqu’un de joyeuse à l’origine, quelqu’un qui aime les choses simples et bonnes de la vie, mais trépigner comme ça pour une simple journée était assez rare. Pas impossible, juste rare. Or, aujourd’hui n’était pas une journée normale. Elle faisait une sortie hors de New-York. Avec Keane. Ca n’avait rien d’exceptionnel dit comme ça, sauf que Keane, c’est un nouvel agent du poste de police, laissé aux bons soins de James (il était bien tombé en plus avec le blond comme mentor au poste), qui a l’air d’aller enterrer sa grand-mère tous les jours. Qu’on ait des bons et des mauvais jours, elle pouvait tout à fait comprendre – personnellement elle en avait cinq par mois obligatoire alors hein, elle savait de quoi elle parlait – mais lui…Elle s’était donnée comme mission personnelle de lui tirer des sourires quand elle le pouvait…Et de lui redonner un semblant de vie sociale. Il en avait probablement une avant son arrivée, mais le voir arriver avant elle et partir après elle la déprimait un peu pour lui. Donc elle avait commencée à le trainer avec elle dans les bars ou simplement à déjeuner avec elle pour qu’il découvre un peu. Pas seulement la ville mais aussi comme quoi il était bon de pouvoir sortir simplement avec un autre être humain. Elle avait considéré comme une victoire personnelle énorme qu’il lui propose cette journée hors de la ville tonitruante et exubérante.

Alors oui, elle avait hâte de partir la faire, cette journée elle ne savait trop où. Si Keane lui avait dit hors de Nexw-York, il n’avait pas dit où précisément pour autant. C’était aussi ça qui l’amusait, je pas savoir exactement où ils allaient, le plaisir de la surprise. Déjà qu’elle avait cru avoir une hallucination sonore en l’entendant lui proposer ça l’autre jour. D’ailleurs certains agents du poste de police ne s’étaient pas cacher pour aller de leurs commentaires douteux quand le jeune homme fut parti. Jamais ils n’oseraient le faire en sa présence, ayant eu vent de son impulsivité et de son tempérament, tout en étant eux-même des poules mouillées qui se faisaient appeler des hommes sans réelle raison. Pourtant, Arleen savait quel homme adorable le brun était. Il semblait un peu brut de décoffrage comme ça, un peu bourru, alors qu’au fond c’est un gros nounours.

Elle avait préparé un petit sac à dos avec quelques trucs qui pourraient leur servir durant cette journée, notamment une grande bouteille d’eau. Fraîche ou pas, de l’eau restait de l’eau et ça servait toujours d’en avoir une avec soi. Et puis…Deux-trois bricoles. Puis elle avait rejoint l’adresse de chez Keane, le pas léger et le sourire aux lèvres. Après tout, ils étaient sensé passer une bonne journée, non ? Alors elle monta puis sonna à sa porte, attendant sagement qu’il ouvre et qu’ils puissent partir dans cette nouvelle aventure qui n’attendait qu’eux sans que les intéressés ne sachent quoi en attendre. Intriguant, n’est-ce pas ?
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Close to my fire [Keane] Vide
MessageSujet: Re: Close to my fire [Keane]   Close to my fire [Keane] Icon_minitimeSam 15 Juin - 17:39




« Everytime you smile at someone, it is an action of love, a gift to that person, a beautiful thing. »

Treize. Treize. Exactement treize tâches d’humidité à mon plafond... Je les connais par cœur, avec toutes ces nuits passées à les compter dans la semi-obscurité. La plus petite à gauche, la plus grande au milieu. Je vivais vraiment dans une gargote mais ça avait au moins le mérite d’occuper mes nuits d’insomnies... Et elles étaient nombreuses. Passées dans la sueur, la douleur et d’atroces souvenirs qui refusaient de fuir. Qu’est ce que j’espérais ? Ce genre de blessure ne pouvait pas guérir avec un long trajet en bateau et presque un an dans un autre pays... Pourtant j’étais dépaysé, perdu, trop souvent seul. Peut-être que c’était ça le problème dans le fond, cette solitude qui me rongeait petit à petit. Je passais le plus clair de mon temps dans mon bureau à régler des affaires qui ne me concernaient même pas.

Ce n’était pas entièrement de ma faute, la douleur me tirait toujours des bras de Morphée autour des quatre heures du matin et il fallait bien que je m’occupe. Alors j’étais toujours le premier au bureau. En revanche je n’ai pas vraiment d’excuses pour justifier le fait que je sois le dernier à partir... L’ennuie sans doute ? Je ne suis pas réellement un être social, je ne l’ai jamais été... Et pourtant j’ai déjà quelques amis ici, mes parties de poker plus ou moins légales pendant les insomnies un peu trop violentes, les collègues... Et elle. Comment ne pas être ami avec elle ? Arleen, une petite blonde absolument adorable et débordante de vitalité. Je dois admettre qu’elle m’agace un peu parfois mais c’est sûrement parce que je ne sais plus ce qu’être heureux veux dire...

En arrivant ici, je pensais parvenir à m’isoler un peu; être seul et loin de mes souvenirs semblait être la meilleure alternative. L’avoir presque tous les jours autour de moi n’était pas facile, et son acharnement à tenter de me faire sortir du bureau, à m’arracher des sourires... Je n’étais plus habitué à ça, elle me rappelait tellement ce que j’avais vécu quelques années auparavant. Et je ne souhaitais pas du tout reproduire le même schéma, plus jamais. Tous les gens que j’aimais disparaissaient, comme si j’étais la victime d’une malédiction ou simplement d’un cruel manque d’humour de la part du destin... J’avais peur, tout simplement, peur de revivre tout ça. J’ai lu quelque part que le meilleur moyen de fuir la tristesse était de se protéger du bonheur et je ne peux qu’approuver.

Seulement le destin -et Arleen- semblent en avoir décidé autrement.
Assis sur le rebord moite du lit, je procède à mon obligation médicale du matin. Enfin. La douleur peut atteindre des sommets si je ne m’en occupe pas à temps, mais le faire trop tôt m’oblige à récidiver peu de temps après le déjeuner... Alors je souffre en silence quelques heures, allongé dans un four brûlant. Mon entraînement de SAS m’a offert quelques méthodes pour lutter contre la douleur, pas toujours efficace quand elles se mêlent à l’épuisement d’une insomnie... Question d’habitude. Je soupire doucement alors que le liquide coule doucement dans la seringue. Cette sensation de soulagement s’accompagne toujours à merveille d’une première cigarette... S’en suivra un bon café, ou peut être deux. Aujourd’hui rien ne presse, je ne travaille pas, chose que je déteste particulièrement en fait...

Il faut impérativement que je trouve une occupation, mais pas avant d’être vraiment bien réveillé: Le premier café est toujours salvateur. La brume de la douleur se dissipe peu à peu et je reprends mes esprits. L’heure qu’il est ? Je n’en sais rien et ça n’a jamais vraiment d’importance à mes yeux. Sûrement relativement tard en vue de la lumière qui entre allègrement dans ma petite cuisine. Une belle journée, idéale pour faire un peu de sport. Le regard fixé au fond de ma tasse, une nouvelle cigarette se consumant doucement dans le cendrier, j’entends à peine la sonnette de ma porte. Je n’attends personne, pas même un colis, mais je n’ai pas de raisons particulières de m’inquiéter, et ce même si je suis simplement vêtu d’un vieux pantalon de survêtement... Mon cerveau tourne encore au ralentit mais il se remet bien vite en route quand j’aperçois le minois d’Arleen, toujours aussi rayonnant, et même plus encore.

Vous est-il déjà arrivé de promettre quelque chose à quelqu’un sans vraiment y songer ? Une sorte d’envie inconsciente que votre bouche formule sans même que votre esprit n’est et le temps d’y songer ? Vous est-il déjà arrivé d’espérer que la personne en question oublie cette promesse ? C’était mon cas, ou du moins un peu... Je ne me suis jamais considéré comme quelqu’un d’intéressant et je ne voulais surtout pas qu’Arleen pense la même chose que moi; j’avais peur que cette journée tourne au désastre tout en détruisant cette amitié naissante. Je n’avais aucune idée de programme, de discussion, de rien du tout... Mais voir son air ravie, la lumière dans ses yeux, c’est typiquement le genre de choses qui peuvent vous faire déplacer des montagnes... Sans compter que je suis dans une impasse, hors de question de lui poser un lapin maintenant.


    « Hey ! Mince... Je n’ai pas vu l’heure passé je suis désolé ! » Dis-je en passant une main dans ma crinière histoire d’être un peu plus présentable. « Entre, je vais vite enfiler quelque chose de plus correct et on file ! Tu veux boire un café ? »

Une chance que je n’ai pas beaucoup de biens et un bon sens du rangement sinon, j’aurai probablement eu honte de la recevoir à l’improviste... Remarque il est difficile d’être bordélique quand on vit avec l’équivalent d’une valise ou deux. Pourquoi s’encombrer ? Toujours est-il qu’Arleen est à présent dans mon petit appartement, peut-être un peu déçue de ne pas me voir déjà prêt à partir, ce qui pourrait être la preuve d’un manque certain d’enthousiasme... Faux ! Enfin, ça ne l’était pas totalement il y a deux minutes mais la voir aussi joyeuse m’a rapidement fait changer d’avis. Je ne sais toujours pas quel sera notre programme mais je sais que nous allons passer une bonne journée. Ou du moins je l’espère très sincèrement. Je me demande ce que les collègues de bureau s’imaginent...

Ils n’ont pas été très discrets la dernière fois... Mais je les soupçonne de penser qu’une femme ne peut pas passer une journée avec un homme sans devoir écarter les cuisses... Ils sont stupides, je leur collerai volontiers un bon poing dans la figure, seulement il est nettement plus amusant de leur faire peur. Et ce n’est pas très difficile ! A croire qu’ils me prennent eux aussi pour un dangereux psychopathe ! Après tout il est de notoriété publique que je consulte un psychiatre depuis mon arrivée et que je pourrais être amené à quitté mon poste ci ce dernier estimait cela nécessaire... Mais on a tous le droit d’avoir des problèmes non ? Moi peut-être plus que les autres seulement ça ne fait pas de moi un monstre. Et je crois qu’Arleen est l’une des rares personnes à en être consciente. Je crains même qu’elle ne m’imagine beaucoup plus... Correct que je ne le suis vraiment. En même temps, je ne porte pas forcément sur mon visage toutes les horreurs que j’ai vécues et... Commises...

Mais qu’importe, nous sommes là pour passer une bonne journée, pour oublier tout ça et pour faire travailler l’imagination de nos collègues imbéciles. Une fois Arleen installée, je file dans la chambre pour m’habiller. L’étape douche ayant déjà été passée peu de temps après mon rituel médical, il ne me fallut que cinq petites minutes avant de réapparaître dans le salon. J’avais adopté une tenue discrète et confortable capable de s’adapter à n’importe quelle activité. Une tenue finalement assez semblable à mes habitudes, je n’étais pas du genre à me prendre la tête pour ce genre de détail (mon esprit ayant déjà beaucoup à faire afin de me garantir une belle dépression digne de ce nom). Avec un sourire satisfait, je récupérais son sac et l’invitais d’un geste à se diriger vers la sortie.


    « Madame... »

Dis-je avec un sourire en coin en lui tenant la porte que je refermais rapidement derrière nous. C’était plus fort que moi, elle avait l’habitude et savait très bien que ce geste ne cachait pas la moindre mauvaise intention de ma part. Ma Mustang mach 1 n’était pas garé loin et elle devait être tout aussi impatiente que moi de reprendre la route. J’avais acheté ce bolide de 1969 à mon arrivée à New York, une excellente affaire avec laquelle j’envisageais très sérieusement de faire un road trip à travers le pays... À part ça, elle n’avait pas vraiment eu l’occasion de rouler car je n’étais pas très loin de mon travail et je préférais très nettement m’y rendre en métro... Qu’à cela ne tienne, elle allait bien se dégourdir aujourd’hui ! De nouveau, je tenais la porte à Arleen avant de déposer son sac à l’arrière et de monter à mon tour dans le véhicule.


    « J’ai entendu parler de Poconos en Pennsylvanie, c’est à un peu plus d’une heure d’ici. Un peu de nature peut nous faire du bien non ? À moins ce que tu es une idée ? Je n’ai jamais mis un pied hors de New York alors un guide pourrait m’être utile ! »

J’avais beau être plutôt sombre et déprimé en public, j’étais un garçon adorable et presque jovial en privé. Bon, ce n’était pas totalement sincère en vue du mal qui me rongeait mais... Avec certaines personnes c’était on ne peut plus honnête ! Et Arleen faisait partie de cette petite poignée de personne à avoir droit à un Keane presque comme celui du bon vieux temps, un sourire plaqué sur les lèvres et un air insouciant. Mon Dieu, qu’est ce que je peux être paradoxal ! Je comprends pourquoi le psy ne m’aime pas tant que ça... Je vais vraiment finir par le pousser à consulter le pauvre... Bha, tant pis pour lui, il avait quoi choisir une autre vocation, moi je suis en route pour une journée fort sympathique et oh combien surprenante...

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Dernière édition par Keane C. Lawson le Jeu 27 Juin - 9:23, édité 1 fois
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Close to my fire [Keane] Vide
MessageSujet: Re: Close to my fire [Keane]   Close to my fire [Keane] Icon_minitimeMer 19 Juin - 14:44


Il fallait bien le dire, elle s’était attendue à beaucoup de choses, mais certainement pas à ça. Keane qui lui ouvre la porte à moitié nu et visiblement pas encore tout à fait réveiller. Elle écarquilla un peu les yeux de surprise et réprima le rire qui lui vint. Ce n’était pas un rire moqueur cependant ; le brun avait, de ce qu’elle voyait, de quoi faire jalouser les deux tiers du poste de police. Non, c’était plutôt l’ensemble de la situation et son propre enthousiasme mêlé à une excitation toute particulière – celle qui allait avec son impression d’avoir réussi à préparer un exploit et de le voir se dérouler sous ses yeux – qui lui donnait envie de rire. Enfin, imaginez un peu. Elle, qui arrive, sa robe bleue sans manches à motifs floraux colorés, un sac à dos prêt pour une escapade elle ne savait trop où et lui, même pas totalement habillé, encore dans le coton du sommeil, qui semble se rendre compte que non, il ne rêve pas, elle est bien là. La possibilité qu’elle tombe mal lui passe par la tête et la calme, un peu. C’est qu’il n’est pas simple d’arrêter un début de fou-rire. Cependant elle se reprend quand il parle et elle entre, comme elle y est invitée, embrassant de ses yeux noisette l’endroit qu’elle découvre pour la première fois. C’est ordonné, rangé et à première vue propre. Ca ne l’étonnait pas tant que ça. Elle dépose son sac au sol alors qu’il a disparu dans un autre coin de l’appartement pour se changer.

"Oh non, pas de café pour moi, sinon je pense que je te fatiguerais très vite." Déclara-t-elle d’un ton léger et amusé.

Elle était déjà excitée comme une puce, alors si elle ajoutait de la caféine dans son organisme, elle deviendrait purement et simplement insupportable. Trop vive, trop énergique…Il finirait sur les rotules rien qu’à la regarder s’agiter toute seule. Pourtant, habituellement, elle était certes joyeuse mais elle était aussi douce. Une jeune femme tout en finesse qui ne se laissait pas abattre par la vie malgré tout. Elle n’était pas de ces gens trop lisse qui paraissent suspects par leur platitude justement. Arleen avait du caractère, une forte personnalité, même elle s’exprimait surtout par une douceur et une vitalité quasiment à toute épreuve. Pourtant elle était loin d’être la petite secrétaire sans histoire que les gens croyaient connaître. Elle avait aussi sa part d’ombre, ses casseroles qu’elle voulait garder cachée, mais qui ne la définissaient pas. C’est peut-être pour ça aussi qu’elle avait été tant touchée par le cas de Keane. Lui aussi semblait avoir vu et vécu des choses qu’il aurait préféré ne jamais avoir à rencontrer, le fait qu’il doive aller voir un psy en était une preuve, mais elle n’avait pas peur. Elle n’était pas suspicieuse pour autant envers lui. Elle apportait la seule chose dont on avait besoin dans ce genre de cas : une amitié sans curiosité mal placée, une amitié où le passé resterait le passé et n’aurait aucune sorte d’importance sur l’avis que l’on pouvait avoir de cette personne. L’un comme l’autre n’avaient aucune idée de ce qui avait fait le passé de l’autre avant aujourd’hui (à quelques détails près) et c’était très bien ainsi.

Entendant des pas revenir vers elle, Arleen tourna la tête pour voir un Keane habillé et prêt à partir. Retournant sur les deux pas qu’elle avait faits dans l’appartement, elle voulut reprendre son sac à dos, mais son ami s’en était déjà saisi. Lui lançant un regard qui disait qu’elle aurait très bien pu le porter elle-même, aucun commentaire ne sortit de sa bouche pour autant. D’une part ça ne servirait à rien et il était toujours agréable de constater que la chevalerie n’était pas totalement disparue de ce monde de brutes. Elle se comptait dans les brutes soit dit en passant. Elle le laissa donc lui tenir la porte et la refermer par la suite, puis descendit jusqu’à la rue où ils marchèrent en silence pour arriver à une voiture. Pas n’importe quelle voiture. Une superbe machine qui, bien que restant très obscure pour la jeune femme, avait attiré sa curiosité. Elle n’était pas douée en mécanique ou en voiture en général. Tant que la sienne roulait, tout allait bien. Changer une roue était dans ses cordes aussi mais pour tout le reste…Sans elle. Sauf que dans ses amis, elle comptait Michael. Or, ce dernier était un mordu de mécanique et de belles voitures. Tout son blablatage sur les moteurs et/ou modèles de voitures avaient fini par entrer dans le cerveau de la secrétaire qui, sans savoir vraiment pourquoi, sentait que ce modèle de bolide plairait très certainement au brun.

"Dis-moi que tu as montré cette merveille à Mic…" elle fit un rapide tour autour de la voiture pour l’observer un peu puis monta quand il lui tint la portière "Parce qu’il est un féru de voiture et que ton petit bijou ne pourrait qu’attiser sa curiosité. Tu devrais discuter mécanique avec lui si ça t’intéresse."

Ayant fini son petit commentaire, elle se tut. En tout cas, même sans rien y connaître en mécanique, elle pouvait déjà dire que le voyage allait valoir le détour. Il démarra, elle profita de la vue par la vitre avant de tourner son visage vers lui, écoutant attentivement ce qu’il proposait avant d’éclater de rire.

"Si c’est un guide que tu cherchais tu es mal tombé mon pauvre. Le seul endroit hors de New-York que je connais c’est la région de New-Orleans, en Louisiane, mais c’est à plus de vingt heures de route d’ici ! Cependant Poconos me semble être une bonne idée…Attends." Elle profita de l’arrêt à un feu rouge pour se tourner sur son siège et attraper la carte qu’elle avait emmené dans son sac à dos. Oui, elle avait prévu ça aussi "On peut dire tout ce qu’on veut d’un sac de femme, qu’il est bordélique ou qu’il est trop rempli, mais une femme aura toujours de quoi subvenir à ses besoins dans son sac…Ou presque." Finit-elle avec une note joyeuse et amusée dans la voix.

Observant la carte tranquillement dépliée sur ses genoux, elle repéra Poconos, effectivement pas très loin et nota Philadelphie dans un coin de son esprit. Il paraissait que c’était sympa comme ville…Elle repensa à ce qu’elle avait dit, à propos de la Louisiane. Une chance pour elle que ce soit beaucoup trop loin pour qu’ils puissent se tenter un voyage, sinon elle aurait eu droit à devoir faire un refus clair et net à cet homme qui n’avait rien demandé. Ce n’était pas sa faute à lui si la famille d’Arleen venait de là-bas et résidait à présent dans cette partie des Etats-Unis et si la jeune femme avait une boule au ventre à chaque fois qu’elle repensait à la Louisiane. Elle aimait sa région natale pourtant. Elle l’aimait très fort. Mais avec ce qu’il s’est passé, elle ne voulait pas y retourner, pas tant que ses parents seraient vivants. Pas tant qu’il y aurait autant de personnes qui la connaissent là-bas…Elle avait beau venir de Bâton-Rouge, elle allait souvent à New-Orleans était une petite fille et elle connaissait les rues de cette ville comme sa poche et certains commerçants (s’ils sont toujours là) la connaissaient très bien…Non, définitivement, ce n’était pas un endroit où elle souhaitait emmener Keane.

"Sinon, si jamais il s’avère que Poconos ne nous convient pas, il y a Philadelphie. C’est plus au Sud mais j’ai entendu dire que c’était sympa comme ville…Mais d’abord, Poconos !"

Il faut dire que, ne connaissant pas vraiment les alentours de New-York, l’un comme l’autre l’intéressait tout autant et puis, c’était lui qui avait proposé cette sortie, alors il décidait. Elle rangea donc sa carte et profita de la balade, la fenêtre légèrement ouverte pour laisser un peu d’air rentrer dans l’habitacle.
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MessageSujet: Re: Close to my fire [Keane]   Close to my fire [Keane] Icon_minitime


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