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 Once I called you brother... [PV Charles]

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MessageSujet: Once I called you brother... [PV Charles]   Once I called you brother... [PV Charles] Icon_minitimeJeu 10 Juil - 23:37


Castiel claqua la porte de son lieu de travail, une paire de lunettes noires cachant ses yeux couleur d'encre. Les araignées qu'il gardait dans son bureau – une fantaisie que son patron lui avait autorisée grâce à la dévotion qu'il montrait à son travail – s'étaient malheureusement échappées de leur vivarium pendant une dispute qui avait opposé l'arachnopathe à un de ses collègues. L'homme avait reproché à l'entomologiste d'avoir pris tant de temps à autopsier une jeune fille aux cheveux naturellement bleus au lieu de terminer le rapport d'autopsie d'un homme victime d'un infarctus au milieu d'un braquage. Rapport qu'il avait d'ailleurs terminé et envoyé aux enquêteurs qui, apparemment, avaient de sérieux problèmes d'organisation. La dispute avait alors dégénéré et toutes les araignées présentes dans la pièce s'étaient approchées de l'importun et l'avaient toutes mordu. Parmi elles, se trouvait une veuve noire. L'homme avait dû être transporté d'urgence à l'hôpital et les bêtes responsables allaient être tuées. Quand le jeune mutant avait tenté de protester, son patron lui avait conseillé de prendre sa journée, s'il ne voulait pas d'ennuis. Il connaissait la nature de l'entomologiste et gardait le secret. Tant que le jeune homme faisait bien son travail et ne blessait personne, il se fichait bien pas mal de savoir si c'était un mutant ou non.
Castiel s'en voulait d'avoir perdu le contrôle à ce point. Il se fichait bien pas mal de l'homme que ses araignées avaient attaqué – il pouvait bien crever, si ça ne tenait qu'à l'arachnopathe – mais savoir qu'il avait condamné d'innocentes araignées à être éliminées comme ça, cela lui brisait le coeur. La vie humaine lui tenait à coeur, bien sûr, mais il n'avait aucune pitié pour ceux qui méprisaient ouvertement les gens différents. Il avait été la victime préférée de ce genre de personnes pendant toute sa scolarité. Avec les araignées, il pouvait sentir leurs émotions, savoir ce qu'elles pensaient et parfois même voir le monde à travers leurs yeux. Il avait l'impression de les comprendre et qu'elle le comprenaient.
Pestant contre lui-même, il héla un taxi qui s'arrêta devant lui et lui demanda de le ramener chez lui. Il prit une douche rapide et mit des vêtements propres et ne sentant pas la mort. Il n'arrivait pas à se calmer. L'homme que ses araignées avaient blessé avait fait l'erreur de traiter les mutants d'abominations, d'erreurs de la nature et d'insinuer qu'ils ne méritaient rien de mieux que d'être traqués et massacrés. Et quand les yeux de Castiel avaient pris leur couleur noire, le policier n'avait eu que le temps de le traiter de monstre avant de sombrer dans l'inconscience.
Ces mots avaient réveillé des vieilles blessures dans le coeur du jeune homme qui choisit d'aller se promener à Central Park pour essayer de se calmer. Tout en marchant, il frottait légèrement le bracelet à son poignet gauche. L'enquêteur avait utilisé exactement les mêmes mots que son ex-petit-ami et son père, le jour de sa tentative et la douleur était toujours aussi forte. Il pensait qu'il avait enterré cette histoire et la souffrance qui l'accompagnait, mais le saignement de son coeur ne pouvait pas le laisser dans l'erreur.
Après avoir marché une bonne heure sans pour autant réussir à se calmer, il s'assit sur un banc et se prit la tête dans les mains.
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MessageSujet: Re: Once I called you brother... [PV Charles]   Once I called you brother... [PV Charles] Icon_minitimeVen 11 Juil - 14:55




Once I called you brother...
Manhattan, Central Park

- Alors. J’aimerais faire un débat aujourd’hui, avec vous. Vous êtes les plus âgés de l’Institut, j’aimerais savoir vos avis sur la question ; Pourquoi ne devrions-nous pas être en guerre avec les non-mutants ? Vous avez deux petites heures.

Les heures passent rapidement, et j’observe, en silence. Ils sont comme moi en ce moment, ils écrivent une « thèse », qu’ils exprimeront dans la soirée. Les plus vieux sont les exemples des plus jeunes. S’ils pensent les bonnes choses, les plus jeunes penseront comme eux. C’est un cercle vicieux, mais qui fonctionne parfaitement, à mon goût. Les heures passent doucement, et je suis face à la baie vitrée, j’observe le cours de sport que Ororo organise en ce moment même. (J’ai enfin finie…) venais-je d’entendre dans les pensées d’une de mes élèves. Je tourne doucement ma tête sur le côté, et je garde un immense sourire voyant les stylos posés.

- Professeur ?
- Oui ?
- Pourriez-vous nous donnez votre avis, votre propre avis sur la question ?
- Bien-sûr, mais pas aujourd’hui. Peut-être demain, à la première heure. Vous pouvez partir, le cours en terminé.
- Très bien, bonne journée professeur !

Et voilà, encore une belle matinée. J’attrape leurs rédactions, je regarde rapidement, un sourire aux lèvres. Que de bonnes pensées, heureusement. Je m’avance vers mon bureau, et je pose toutes les feuilles dans une pochette que j’enfourne ensuite dans une des étagères. Rapidement après, mes sourcils se froncent, et mon index suivit de mon majeur se pose sur ma tempe. J’ai légèrement mal, et j’indique ma douleur à Ororo, qui arrive la minute suivante. Je lui explique qu’il faut que j’aille au Cerebro. Le plus rapidement possible. J’étais tellement loin de savoir que j’allais te revoir un jour, Castiel. Ororo me pousse rapidement, et Hank prend ensuite sa place. J’arrive rapidement face à la grande porte en fer, qui s’ouvre doucement laissant mes pupilles s’écartées quand j’observe le Cerebro. Je m’avance ensuite seul, j’indique à Ororo de préparer notre véhicule, notre transporteur. J’avance lentement, je ne quitte pas des yeux ma cible. Et une fois assez proche, j’enfourne mon crane dans l’appareil, qui automatiquement fait écarquille les yeux, et ma respiration se saccade doucement. Mes mains attrapent rapidement les accoudoirs de mon fauteuil, et je te cherche, toi.

Le mutant encore inconnu, presque oublié à mes yeux. Et je te vois, sur un banc, la tête dans tes mains. Mes sourcils se froncent doucement, et j’arrête le Cerebro. J’appelle rapidement Ororo pour qu’elle puisse m’accompagner dans le transporteur, sans pour autant venir avec moi, te voir. (ELLIPSE) Nous arrivons enfin. Le transporteur est caché en ce moment, et j’arrive à Central Park. Je demande sagement à Ororo de repartir, je serais en sécurité avec toi. J’en suis certain. J’avance, lentement. Je me demande comment réagiras-tu en me voyant sur un fauteuil. J’arrive bientôt à te voir. Quand mes yeux bleus se posent alors sur toi, un sourire arrive sur mon beau visage. Tu as bien grandi, et bien changé. Je tousse encore assez loin de toi, raclant ma gorge pour parler clairement. J’arrive en face de toi, tu as encore la tête dans tes mains.

- Beau temps, n’est-ce pas, Castiel ?

Mon sourire s’intensifie, et j’attends désormais avec hâte que tu lèves enfin les yeux sur moi. Je reste là, face à toi. Ma télépathie venait de m’indiquer que ça n’allait pas, que tu étais aussi perturbé que la fois où je t’ai rencontré. Oxford, tu venais d’avoir quelques ennuis, et avant que tu fasses un crime, j’étais là. Et nous avions parlés, sympathisés, pour devenir d’excellents amis, le bon temps, ô grand dieu oui. Le bon vieux temps.




Dernière édition par Charles F. Xavier le Dim 13 Juil - 16:52, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Once I called you brother... [PV Charles]   Once I called you brother... [PV Charles] Icon_minitimeVen 11 Juil - 22:18


Castiel faisait tout son possible pour se calmer, mais la blessure qu'il avait dans le coeur était encore très fraîche. Son ex-petit ami lui avait brisé le coeur et l'avait rabaissé plus bas que terre. Simplement parce qu'il était mutant. Le seul homme que Castiel avait aimé au point de l'appeler son âme-soeur et au point d'envisager d'emménager avec lui, l'avait rejeté et traité de tous les noms, simplement parce qu'il était différent. Être rejeté par son père avait déjà été assez douloureux, mais entendre l'homme qui le matin-même lui disait qu'il n'avait jamais aimé quelqu'un comme il l'aimait, lui, lui dire qu'il ne méritait rien d'autre que d'être traqué et tué comme un animal dangereux avait été la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase.
Et voilà que cet idiot d'inspecteur lui avait rappelé la pire soirée de sa vie, rouvrant la blessure qu'il espérait avoir enterré et refermée. Il avait perdu le contrôle et avait paniqué en voyant ça. Il avait beau savoir que la peur était pire que tout pour maîtriser son pouvoir. Il avait compris depuis longtemps comment fonctionnait son pouvoir et dans les meilleures conditions, il n'avait aucun mal à le contrôler. Mais quand il n'avait pas le temps d'ériger ses défenses ou qu'il perdait son self-control, il avait l'impression de ne plus rien maîtriser du tout et il paniquait. Souvent, cette perte de contrôle était sans conséquence, soit parce qu'il n'y avait d'araignée de lui ou parce qu'elles n'étaient pas mortelles pour l'homme.
À ses pieds, un petit groupe d'araignées s'était rassemblé et Castiel essaya de se concentrer sur les sons qu'elles produisaient pour se calmer un peu. Parfois ça l'aidait – c'était d'ailleurs pour ça qu'il avait un petit vivarium dans son bureau à l'institut médico-légal. Mais là, cela ne marcha qu'un tout petit peu, son coeur saignait trop.
Soudain, il reconnut une voix qu'il n'avait pas entendue depuis bien des années. Il releva la tête, ses yeux toujours cachés sous ses lunettes noires, mais sourit en voyant Charles. Il fut surpris de le voir dans un fauteuil roulant, mais il était tellement heureux de le voir qu'il se leva directement pour aller le prendre dans ses bras.

- Charles Francis Xavier... « long time, no see », comme on dit ! Ca me fait tellement plaisir de te voir!
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MessageSujet: Re: Once I called you brother... [PV Charles]   Once I called you brother... [PV Charles] Icon_minitimeSam 12 Juil - 1:43




Once I called you brother...


J’ai bien plus de chance que toi sur certains points, tout de même. Quand je m’énerve, je n’ôte pas des vies… Mais je crois que les différences rapprochent les personnes. Et dans le fond, tu n’es pas bien différent de moi, tu es un homme incroyablement intelligent, calme, et à l’écoute des autres. Un peu comme moi. Sachant que c’était toi dans la mauvaise posture quelques minutes avant, je ne pouvais pas ne pas venir te voir. Je m’interdisais moi-même de ne pas venir, après tant d’années. J’ai déjà voulu te contacter, de nombreuses fois, mais je ne faisais rien pour finir. J’étais encore trop occupé, à ce temps-là. Maintenant, les choses vont véritablement mieux, à mon plus grand des bonheurs. Mon sourire ne quitte pas mes lippes quand ton regard traverse enfin mes yeux. En une fraction de seconde, tu es dans mes bras, j’entoure ton torse avec mes fins bras, te tapotant doucement le dos avant de me libérer de ton emprise. Je te regarde, dans les yeux, enfin dans les verres noirs de tes lunettes, en souriant. Bien-sûr que ça faisait longtemps, de longues années, très longues années. Au moins, tu n’avais pas vraiment changé physiquement, toujours aussi grand à mes yeux, charismatique, et ça m’arrache un sourire encore plus grand sur mes fines lippes, laissant cette fois apparaître mes dents naturellement blanches. J’acquiesce de nombreuses et faibles fois du visage tes paroles.

- Oh oui, ça me fait plaisir de te voir, Castiel !

Ma voix était ponctuelle, et je gardais ce ton joyeux pour celle-ci, je suis vraiment, même extrêmement heureux de te revoir, après toutes ses années. J’espère que depuis tout ce temps, tu maitrises parfaitement tes facultés plus qu’avantageuses. Avoir un contrôle parfait sur certains insectes est vraiment une chose formidable. Mais j’ai toujours peur d’une certaine petite chose. Quand j’ai scanné ton esprit sans que tu ne le sache, j’ai appris pour ton père. Et j’espère vraiment que tu n’as pas fait cette bêtise, celle d’aller chez Erik. Même si d’un côté, j’en étais déjà à cinquante pourcents sûr. Je ne te quitte pas du regard, souriant toujours autant.

- Alors, que deviens-tu ?





Dernière édition par Charles F. Xavier le Sam 12 Juil - 23:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Once I called you brother... [PV Charles]   Once I called you brother... [PV Charles] Icon_minitimeSam 12 Juil - 20:05


Charles avait toujours eu un don pour aider Castiel à reprendre le contrôle. Après une ou deux profonde inspirations, il parvint à se maîtriser et ses yeux reprirent leur couleur initiale. Quand il se rendit compte que son pouvoir était de nouveau sous contrôle, il retira ses lunettes noires. Il souriait avec bonheur, quelque chose qui était devenu si rare depuis quelques mois. Une partie de son esprit – la plus paranoïaque – lui disait de se méfier de lui, mais son coeur ne pouvait s'y résoudre. Le télépathe avait été un soutien important à Oxford et était un ami très cher à son coeur. À leur rencontre, Charles l'avait aidé à ne pas provoqué d'accident avec son pouvoir et lui avait révélé que sa soeur et lui n'étaient pas seuls au monde. Ils avaient souvent eu de longues discussions sur des thèmes divers et variés et partageaient un certain point de vue sur les mutants. Ils s'étaient perdus de vue après Oxford, mais comment Castiel aurait-il pu oublié son ami ?
Son regard s'attarda un peu sur le fauteuil de son interlocuteur, assez surpris de le voir en chaise roulante. Que lui était-il arrivé ? Un accident, une agression ? Il ne savait s'il devait lui poser la question, ne voulant pas paraître indélicat ou irrespectueux. Il se rassit sur son banc et replongea son regard dans celui de son ami. Il avait toujours été fasciné par la couleur des yeux de Charles, d'un bleu aussi clair que le ciel par un bel après-midi d'été. Il ne pouvait s'empêcher de se sentir intimidé par cet homme capable de lire en lui comme dans un livre ouvert, même s'il avait l'intime conviction qu'il pouvait avoir une absolue confiance en lui.

- Je travaille pour l'institut médico-légal en tant qu'entomologiste et médecin-légiste. Je vis toujours avec ma soeur, mais sinon, rien de bien spécial. Je suis ma voie comme je le voulais à l'époque. Et toi, professeur Charles Francis Xavier, que deviens-tu ?
Son ton était enjoué, même s'il était un peu sur la défensive. Il ne savait comment son ami réagirait en apprenant qu'il avait rejoint la Confrérie avec sa soeur et il se doutait bien qu'il lui suffirait de lire dans son esprit pour l'apprendre. Ce que Castiel avait toujours trouvé extrêmement dérangeant, d'ailleurs. Il se sentait très mal à l'aise avec l'idée qu'il ne pouvait pas avoir de secret pour son camarade, qu'il ne pouvait pas être sûr que ses plus douloureuses blessures étaient bien cachés aux yeux de tout le monde. Et même s'il le voulait, il ne pouvait pas empêcher son esprit de s'emballer à chaque fois qu'il pensait à ça. À Oxford, il n'avait pas grand'chose à cacher, mais aujourd'hui, certaines blessures étaient trop douloureuses pour que l'arachnopathe accepte que quelqu'un les voient.
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MessageSujet: Re: Once I called you brother... [PV Charles]   Once I called you brother... [PV Charles] Icon_minitimeSam 12 Juil - 23:55




Once I called you brother...


Ce sourire, ce sourire que tu m’offrais. Magnifique, et tellement rare. Je te rends alors me même sourire, croisant cette fois mes mains ensembles, ne te quittant pas des yeux pour autant. Je t’observe ensuite prendre place sur le banc, face à moi, et je plisse doucement des yeux quand tu laisses la barrière de tes lèvres s’ouvrirent doucement, laissant quelques mots adorables sortirent de celles-ci. Je garde les sourcils faiblement froncés en t’écoutant, et quand tu finis enfin tes paroles, je baisse le regard, en pouffant faiblement. Puis, je relève doucement mes yeux sur toi, en secouant faiblement la tête de gauche à droite, souriant.

- Je suis incroyablement fier de toi, Castiel. Tu as réussi ton rêve, après tout. Mais je sais parfaitement qu’il n’y a pas que ça. Si je suis ici, face à toi, c’est que tu as eu un problème il y’a quelques minutes, n’est-ce-pas ? Je ne suis pas du genre à me tromper, Castiel, tu le sais bien..

Mon regard s’intensifie alors un peu plus, je savais que tu étais en train de mentir, qu’il n’y avait pas que cela dans ta vie. Mon esprit vient simplement de sonder le tien, et ma bouche reste incroyablement close. Des mots horribles, une rupture incroyablement complexe, et que vois-je ? Erik. Tu es donc un Confrériste… Je vois… Et dire que nous avions échangés tellement de mots sur ce sujet délicat qu’est la mutation. Un petit soupire s’échappe alors de mes lèvres, et je reprends la parole avant même que tu puisses me répondre.

- Mon ami. Quand cesseras-tu les mensonges à mon égard ? Hm ? Bon. Et si… Nous allions parlés de ça autour d’un bon verre, entre ami.

Mon sourcil droit s’arque alors doucement, et un sourire orne mon beau visage. Comme quoi, il ne faut pas avoir peur de moi, je ne te quitte pas des yeux, en souriant toujours autant. Je recule alors doucement mon fauteuil avec la manivelle qu’Hank m’avait intégré dans le fauteuil, et je t’observe te mettre à mes côtés, et j’avance lentement, en silence. Je sais que tu mens, mais je ne peux pas t’en vouloir, tu as toujours était un homme plutôt distant avec les autres, tu n’es pas du genre à dire tes sentiments à tout le monde, même à moi. Mais ça ne me dérange pas, c’est normal pour un Homme d’avoir des secrets intimes, ou pas. Je ne t’en voudrais pas pour si peu, loin de là.






Dernière édition par Charles F. Xavier le Dim 13 Juil - 11:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Once I called you brother... [PV Charles]   Once I called you brother... [PV Charles] Icon_minitimeDim 13 Juil - 1:07


Castiel sourit en entendant que Charles était fier de lui. Il lui semblait que c'était la veille qu'il lui parlait de son rêve de travailler dans la médecine-légale, d'aider la police à résoudre des crimes et arrêter des assassins. Et si possible d'y mêler sa passion pour les insectes. Le télépathe l'avait toujours soutenu avec toute l'amitié dont il était capable et ce n'était pas peu dire. Charles avait un coeur immense et l'arachnopathe le savait. C'était d'ailleurs pour ça que malgré sa légère méfiance, il n'était pas totalement sur la défensive avec lui. Il savait que même s'il lisait dans ses pensées, il n'utiliserait jamais ce qu'il y trouverait contre lui. Castiel pouvait baisser son bouclier, ce qu'il ne pouvait jamais faire en dehors de chez lui.
Son sourire s'effaça légèrement quand son aîné mentionna le problème qu'il avait eu quelques minutes auparavant. Il baissa les yeux et se mit à triturer son bracelet d'un air nerveux. Si Charles avait senti son trouble, il en connaissait certainement la cause. Et il devait certainement avoir vu aussi qu'il était dans la Confrérie. Castiel avait un peu peur de la réaction de son ami, c'était d'ailleurs pour cela qu'il avait omis ce détail. Une partie de lui se disait qu'après tout, il n'avait aucun compte à lui rendre, qu'il était grand et que ses décisions ne le concernaient pas, mais il ne pouvait s'empêcher de voir en Charles le mentor qui lui avait toujours manqué durant son adolescence. Il savait qu'il pouvait se confier à lui et lui demander conseil. Cependant, une partie de son être refusait de s'ouvrir. Il avait un jour donné sa confiance aveuglément et sans retenue à quelqu'un d'autre que sa soeur et il s'était retrouvé à l'hôpital, à moitié mort et le coeur en miettes. Quelque chose s'était définitivement brisé en lui et il ne savait plus faire confiance.
Quand Charles proposa d'aller boire un verre entre amis, le jeune homme releva la tête et lui sourit gentiment.

- Ce sera avec grand plaisir, mon ami... dit-il en se levant et en se mettant à ses côtés.

En marchant, Castiel ne pouvait s'empêcher de s'interroger sur l'événement qui avait conduit son aîné à se retrouver en chaise roulante. Il ne savait pas s'il pouvait poser la question, car la dernière chose qu'il souhaitait, c'était blesser son ami avec une question indiscrète. Pourtant cela le perturbait et la question lui brûlait les lèvres.

- Excuse-moi de te poser cette question, Charles – je comprendrais que tu ne veuilles pas y répondre - , mais comment est-ce arrivé? demanda-t-il en désignant la chaise d'un signe de tête.
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MessageSujet: Re: Once I called you brother... [PV Charles]   Once I called you brother... [PV Charles] Icon_minitimeDim 13 Juil - 11:15




Once I called you brother...


Pour moi, Casti était un peu comme mon petit frère. Un jeune homme souvent chamboulé, perdu. Un jeune homme qui mérite d’avoir l’aide des autres, et pas les critiques, jamais. De toute manière, personne ne doit avoir des critiques, mais je dois encore être buté pour ne pas ouvrir les yeux sur des choses aussi visibles, comme la haine des non-mutants envers les mutants. Erik voulait me faire comprendre ça, et à cause de mes idéologies parfaites, j’ai perdu un ami, mon ami, et même plus. Un sourire s’écorche alors sur mes lèvres, si je faisais ça, c’est que mes raisons sont bonnes. J’observe les personnes qui marchent non-loin de nous, et quand tu poses la question, ma bouche j’entrouvre et je baisse les yeux sur le fauteuil, avant de lever ceux-ci sur toi.

- Oh, ça… ? Eh bien… Nous en parlerons à l’intérieur, veux-tu !

Je détourne mon regard alors sur la route face à moi, et nous traversons. J’avance encore quelques mètres avant de pénétrer dans un des bars dans cette allée. J’avance, j’observe, je garde un sourire. Une serveuse arrive et retire la chaise, je la remercie gentiment avant de mettre mes mains sur ta table, ensembles. Je t’observe en souriant, et la serveuse revient pour prendre commande. J’avance déjà une boisson alcoolisé, je ne change pas vraiment sur ce point, et tu demandes toi aussi une boisson, avant que la serveuse reparte doucement derrière son bar. Je la suis des yeux, et je repose ensuite mes yeux intensément bleus dans les tiens, en souriant.

- Alors, le fauteuil. Eh bien… Je sais que tu connais Erik Lehnsherr, n’est-ce-pas ?

J’arque un sourcil à ce moment, un sourcil qui confirmait mon interrogation, avant de reprendre dans mes paroles qui brisent la barrière de mes lèvres.

- Eh bien, il en est la cause. Vois-tu, c’est lui qui m’a causé ce mal-être. Mais je ne peux lui en vouloir toute ma vie, il est aussi buté que moi, mais dans le sens inverse !

Un léger rire s’échappe alors de mes lippes, signe que dans le fond, je ne peux vraiment pas lui en vouloir. Je garde donc ce sourire, en baissant les yeux sur mes doigts que je fais alors remuer ensembles, avant de relever directement mon regard dans le tien, en reprenant la parole.

- Maintenant, pourquoi es-tu dans la confrérie, Castiel.






Dernière édition par Charles F. Xavier le Dim 13 Juil - 13:56, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Once I called you brother... [PV Charles]   Once I called you brother... [PV Charles] Icon_minitimeDim 13 Juil - 13:37


Castiel avait toujours considéré Charles comme un mentor, un grand frère. Il lui avait permis de comprendre comment faire pour que les araignées ne deviennent pas folles chaque fois que la colère ou la peur prenaient le dessus sur lui, lui avais appris l'existence des mutants- de ses frères et soeurs, comme l'arachnopathe les appelait à présent. Le télépathe avait trouvé les mots pour qu'il cesse d'avoir peur de son potentiel. La peur était le meilleur moyen de perdre le contrôle et de provoquer des accidents comme celui qu'il avait provoqué aujourd'hui. Dieu merci, aucune des araignées qui avaient attaqué le policier n'était mortelle seule. Même la veuve noire était rarement mortelle pour l'homme. Cependant, un tel nombre de morsures pouvaient causer de sérieux dégâts et l'homme allait devoir rester à l'hôpital au moins quelques jours. Tout ça parce que Castiel n'avait jamais été aussi vulnérable psychologiquement. Sa rupture avec Killian et sa tentative de suicide ratée l'avaient laissé totalement sans défense et amer comme jamais. Il lui fallait le temps de se reconstruire et remettre les choses au clair dans son esprit. Il s'était jeté à corps perdu dans son travail et ses histoires sans lendemains pour tenir son esprit occupé. Les mots d'Erik, relayés par la voix de Lauralee alimentaient son ressentiment et sa colère, mais son coeur refusait de se laisser submerger par la haine.
Quand ils arrivèrent dans le bar, Castiel fit un geste pour retirer une chaise, mais il fut devancé par une serveuse qu'il gratifia d'un sourire reconnaissant. Une fois que Charles fut installé, il s'assit face à lui, les bras croisés, dans une attitude inconsciemment défensive. Il commanda un bourbon et reporta son attention sur son ami. La question ne le surprit guère, car si le télépathe avait pu sentir son trouble, il savait forcément qu'il connaissait Magnéto et qu'il faisait partie de la Confrérie.

- Je le connais, oui. C'est un homme que j'admire beaucoup. répondit-il en se mettant à jouer avec ses lunettes noires.
La révélation de Charles l'atteignit comme un coup de poignard. C'était à cause d'Erik que son ami était dans ce fauteuil ? Lui qui clamait haut et fort qu'il ne blesserait jamais un de ses frères mutants ? Castiel ne pouvait y croire, mais en même temps, pourquoi le télépathe lui mentirait ? Il n'avait aucune raison de lui cacher la vérité. Qu'est-ce que cela signifiait ? Pourquoi Magnéto aurait-il fait cela ? Ça n'avait aucun sens.
Ses yeux reprirent leur couleur d'encre et quelques araignées vinrent sur la table, près de Castiel. Ce dernier essayait de garder le contrôle en se concentrant sur les sons produits par les bêtes, mais sa panique revint. D'un geste fébrile, il remit ses lunettes pour cacher la couleur de ses yeux et fit partir les araignées d'une pensée. Il se mit à trembler légèrement.

- Pourquoi aurait-il fait cela ? Je ne comprends pas. Comment est-ce arrivé ?
La voix de Cas' se voulait assurée, mais quiconque le connaissait un peu pouvait déceler la panique qui s'emparait de lui quand il perdait le contrôle. Cela arrivait, heureusement, assez rarement. Il n'entendit pas la question, trop occupé à essayer de se calmer. C'était un cercle vicieux : il perdait le contrôle, ce qui le faisait paniquer, ce qui faisait qu'il avait encore moins de contrôle, et caetera.
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MessageSujet: Re: Once I called you brother... [PV Charles]   Once I called you brother... [PV Charles] Icon_minitimeDim 13 Juil - 16:55




Once I called you brother...


Pourquoi avait-il fait ça ? Car il voulait détourner des balles. J’avais déformé moi-même ma phrase, pour faire déjà montrer dans l’esprit de Castiel, qu’Erik peut faire mal aux autres, aux autres mutants. Et quand tu oses dire que tu l’admires beaucoup, je ne peux t’en vouloir. Tu as toujours eu besoin d’une aide dans ta vie, ta sœur est un bon exemple. Et Erik est un excellent orateur, il peut rapidement embobiner les personnes dans ses délires les plus fous. Mais pas toi, Castiel, ô grand dieu non, pas toi. Je ne veux pas perdre un second ami, surtout un ami de longue date, comme toi, jamais. Tu semblais plus anxieux, tu commençais à perdre le contrôle, des araignées grimpaient rapidement sur la table. Une petite grimace prend place sur mon visage, calme-toi, Casitel. J’entre alors rapidement dans tes pensées.

- Met ton esprit en paix.

Je quitte alors ton esprit quand la serveuse dépose doucement les boissons sur la table. J’attrape un des verres, mon verre, dans ma main, portant doucement le liquide à mes lippes, qui celui-ci franchit rapidement la barrière de mes lèvres sans aucun soucis. Le liquide brûlant vient alors contre ma gorge, et je pose doucement le verre en fronçant des sourcils. Je n’aime pas vraiment te savoir dans cet état, et rapidement, les quelques bestioles sur la table partent doucement. Je les observe faire, avant de soupirer doucement, et je pose mes yeux dans les tiens. Je pince avec mes dents ma joue intérieure, et je soupire une nouvelle fois, avant de reprendre la parole.

- Nous devons parler calmement, comme deux personnes civilisés, Castiel. Tu comprends ?

|J'ai eu du mal pour cette réponse, je me rattraperais. :luv:



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MessageSujet: Re: Once I called you brother... [PV Charles]   Once I called you brother... [PV Charles] Icon_minitimeDim 13 Juil - 22:38


La voix de Charles dans sa tête le surprit un peu, mais il ne sursauta pas et fit son possible pour reprendre son calme, ce qui n'était pas chose aisée. Il essaya de se remémorer un moyen de faire cesser la panique et reprendre le contrôle. Les araignées criaient, il sentait leurs moindre sentiments. Il sentait la peur d'une bête causé par l'agitation d'une jeune femme qui hurlait à son compagnon de la faire partir. Il essaya de faire abstraction de ses émotions qui n'étaient pas les siennes pour se calmer et reprendre les rênes. Le souvenir d'une discussion avec Charles, à Oxford lui revint à l'esprit et il essaya d'appliquer l'un de ses conseils. Le point médian entre la rage et la sérénité. Le point médian entre la rage et la sérénité. La rage, il savait très bien ou la trouver, il lui suffisait de puiser dans son amertume envers son père. Dean Putnam avait gagné : il n'avait plus de fils. La somme de toutes ses déceptions qui portait son nom de famille était à présent son ennemi. Un ennemi qui n'hésiterait jamais une seconde à le tuer de ses mains.
Cependant la sérénité était trop enfouie sous l'amertume et la douleur pour qu'il puisse l'atteindre. Ou du moins, c'était ce qu'il pensait. Il veillait à garder son esprit occupé le plus souvent possible et même la présence de Lauralee avait du mal à lui rappeler ce que cela faisait d'être serein. Il avait érigé un mur autour de son coeur pour éviter de souffrir, mais il y avait une blessure à vif qui ne demandait qu'à se rappeler à son bon souvenir. Parfois le mur se fendillait et la douleur revenait, lancinante et transformait son amertume en haine, malgré les efforts qu'il faisait pour ne pas se laisser submerger.
Les araignées continuaient de s'agiter autour de lui et il fut tenté de sortir. L'arrivée de la serveuse l'en dissuada et il accepta sa boisson avec son plus beau sourire factice. Un sourire qui ne pourrait certes pas tromper Charles, mais qui serait bien suffisant pour des inconnus. La brûlure de l'alcool coulant dans sa gorge parvint à le distraire légèrement du désordre qui régnait dans son esprit.

- Charles... comment est-ce arrivé ? Que s'est-il passé avec Erik? demanda-t-il d'une voix apparemment calme, mais qui pouvait aisément trahir son trouble pour quiconque connaissait Castiel aussi bien que le télépathe le connaissait.
En voyant les araignées continuer à s'agiter, il se concentra sur une simple phrase, à l'attention de Charles. Il ignorait si cela allait marcher, mais il devait le tenter. La discussion avec le télépathe avait brisé une partie du mur déjà fragilisé par l'accident de tantôt et Castiel ne se sentait pas la force de reprendre le contrôle tout seul. Mais il ne pouvait formuler sa demande à voix haute, Ils n'étaient pas seuls et il ne voulait pas attirer l'attention sur eux. Et son regard était caché sous des lunettes de soleil pour éviter qu'on remarque ses yeux entièrement noirs comme de l'encre. Alors il se concentra sur ces deux phrases.

*Je n'y arrive pas, Charles. Je n'y arrive pas.*
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