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 painfully common. [/w. Christopher]

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MessageSujet: painfully common. [/w. Christopher]   painfully common. [/w. Christopher] Icon_minitimeJeu 31 Juil - 15:58


Bien qu'elle n'avait pas particulièrement eu envie de sortir du confort de son bureau, ce matin là, voilà qu'elle se promenait calmement le long des rues de Wall Street. S'était faufilée discrètement hors de son appartement après avoir pris sa douche matinale coutumière, elle était descendue au rez-de-chaussée de son immeuble avant de lancer un regard désinvolte au portier en guise de salut. Si elle ne restait que très rarement dormir dans son appartement de standing au centre ville, elle avait décidé de passer la nuit ici la veille, ayant trouvé cela judicieux au vu de la proximité du quartier avec celui dans lequel elle devait se rendre. Ainsi, c'est calmement qu'elle attendit que le portier lui ouvre la porte de l'habituel taxi l'attendant systématiquement lorsqu'elle daignait mettre les pieds dans le coin, le concierge de l'immeuble ayant rapidement appris que la blonde ne tolérait pas le fait de devoir attendre l'arrivée d'une de ces nombreuses voitures jaunes, ne serait-ce que l'espace d'une minute ou deux. Il n'avait même pas eu à faire l'erreur une fois pour comprendre qu'Emma Frost faisait partie de ce lot de personnes auxquelles tout était systématiquement attribué sans poser de questions ; elle s'était contentée de lui suggérer mentalement qu'il serait regrettable pour lui de ne pas s'assurer qu'un taxi l'attendait de pied ferme à chacune de ses visites. De son côté à elle, elle s'efforçait d'être ponctuelle, histoire de ne pas avoir de mauvaises surprises ... Et ainsi, fixait systématiquement ses rendez-vous tôt dans le matin, vers huit ou neuf heures selon son humeur. Cela impliquait que le concierge aurait à se lever plus tôt pour lui ouvrir la porte, et elle le savait pertinemment ... Mais elle s'en moquait grandement. Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt, après tout, et Emma avait toujours cru en cette expression avec ferveur.

Le conducteur du taxi était pratiquement le même à chaque fois. Ayant sondé son esprit après s'être rendue compte, au bout de cinq trajets éparpillés au cours de l'année qu'il s'agissait toujours bel et bien du même chauffeur, sa curiosité avait fini par emporter le dessus sur son indifférence et elle s'était retrouvée contrainte par ce concours de coïncidences fort suspect de lire dans ses pensées afin de s'assurer qu'elle n'était pas tombée dans un quelconque piège gouvernement. Depuis ses vacances passées dans les cellules sécurisées de la C.I.A., la Reine Blanche avait redoublé en précautions et s'assurait systématiquement que rien ni personne ne viendrait perturber son confort quotidien et ses projets de domination mondiale tant qu'elle ne serait pas prête à y renoncer. Ainsi, elle avait appris que Louie, le conducteur, avait récemment perdu sa femme, Jacqueline, décédée suite aux symptômes d'une maladie mystérieuse. Il ne s'était jamais remis de sa perte et s'était depuis résigné à vivre sa vie seul. N'ayant jamais eu d'éducation, Louie s'était retrouvé contraint à conduire les personnes affluentes et fortunées du monde à leurs multiples rendez-vous à défaut de pouvoir y assister, lui aussi. Louie était le beau-frère (ou plutôt, l'ancien beau-frère) du portier de l'immeuble d'Emma, et ainsi, les deux hommes avaient passé un arrangement afin de s'assurer que les foudres de la blonde ne leur tomberaient jamais dessus.

Ainsi, Louie s'était engagé à libérer un maximum de ses matinées, au cas où ses services de conducteur seraient requis in extrémis à l'immeuble d'Emma. Il s'était également engagé à ne jamais lui poser de questions, se contentant simplement de lui adresser l'occasionnel "Bonjour, au revoir, merci" symboliques de la politesse. Les rares fois où le chauffeur d'Emma avait changé, elle ne s'en était cependant pratiquement pas rendue compte, les autres ayant toujours pris soin de rester aussi discrets et effacés que s'ils n'existaient pas. De simples machines servant uniquement à faire tourner le moteur. Ce portier était décidément un homme de mérite. Elle s'efforcerait de lui faire un sourire, la prochaine fois qu'elle le verrait ... Si toutefois elle parviendrait à se souvenir des raisons qui la poussaient à avoir de telles idées, ce jour là.

Déposée en plein centre ville sans avoir eu à régler le montant de la course, s'étant organisée de façon à ce que ses finances soient directement transmises là où elles étaient requises sans qu'elle n'ait jamais besoin de les tenir entre ses mains, elle savait que le concierge paierait les frais de la course à sa place (si ce n'était déjà fait) et s'arrangerait ensuite avec son majordome pour négocier un éventuel remboursement. Telle était la vie d'Emma Grace Frost, à cette période de son existence : parfaitement bien huilée et parfaitement hiérarchisée. Elle se trouvait au sommet de la pyramide et tous les échelons en dessous d'elle se contentaient de dialoguer jusqu'à remonter, lentement mais surement jusqu'à son niveau. Ce n'était jamais elle qui se rabaissait au niveau de devoir se mêler avec des personnes de la société "ordinaire" ; celles-ci passaient systématiquement par ses nombreux larbins et sous-fifres pour espérer pouvoir la joindre, elle. Que ce soit au club des Damnés, à Frost International, ou dans sa vie personnelle (aussi peu développée soit-elle en comparaison avec ces deux autres aspects de son identité).

Consultant alors sa montre, Emma constata qu'il lui restait une bonne heure de libre avant que la réunion prévue avec de potentiels investisseurs ne débute. Elle arpenta donc silencieusement les rues du quartier à la recherche d'un café à l'allure confortable, luxueuse et, surtout, désertée. Lorsque enfin elle crut trouver son bonheur, elle ouvrit la porte du bâtiment malgré elle afin de rentrer dans une salle à la décoration simple mais au mobilier couteux (à vue d'oeil). Elle se demanda alors si elle ne devrait pas songer à embaucher quelqu'un pour ouvrir toutes les portes à sa place, en dehors de celles de son appartement, désinfectées systématiquement par sa femme de ménage intégrée : pourquoi daigner toucher un objet ayant déjà frôlé les mains salles d'un million de personnes alors qu'elle pouvait aisément payer quelqu'un d'autre pour le faire à sa place ? S'installant à une table loin de la caisse et de la fenêtre, discrètement cachée dans le fond de la salle, elle attendit alors que l'un des serveurs vienne à elle afin de lui proposer de prendre sa commande.
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MessageSujet: Re: painfully common. [/w. Christopher]   painfully common. [/w. Christopher] Icon_minitimeSam 2 Aoû - 12:36



Painfully Common

Doucement mais sûrement, la vie au commissariat se faisait plus tranquille pour Chris. Il avait un peu moins ses collègues sur le dos et pouvait respirer un peu plus tranquillement. Un grand merci au Lieutenant Dawkins qui lui avait très vite appris ce qu’il et qui il valait mieux éviter pour sa tranquillité personnelle. Le fait que l’inspecteur Jannssen soit absent pour cause de mise à pied suite à une contamination de scène de crime devait jouer aussi dans la tranquillité du poste de police. En tout cas le brun semblait moins bougon quand on lui donnait quelque chose à faire d’un peu ennuyeux. Il n’y allait pas en sifflotant de joie non plus, pas à ce point, mais il ne trainait plus de pieds en allant mettre des PV sur les voitures mal garées (et dieu sait qu’il y en avait à New-York). Il le faisait comme tout policier devrait le faire. Avec calme et…Oui, bon, le calme aurait bien envie de se faire la malle de temps en temps, surtout quand un automobiliste ne semblait pas vouloir comprendre pourquoi on lui mettait un PV. Eh oui mon bon monsieur, se garer devant une voie de sortie n’était pas autorisé par le code de la route. Pas la peine de hurler comme ça, ça ne changera rien. Ok, jetez votre ticket, mais attention aux pénalités de retard.

Cependant ce matin il avait été chanceux, ce n’était pas lui que l’on avait envoyé faire la circulation ou les PVs, lui, il avait été envoyé pour récupérer les dépositions des gens travaillant dans un café ayant été cambriolé il y a quelques semaines de cela. Pourquoi autant de temps entre les deux ? Mystère et boules de gomme. Chris avait appris à ne pas trop poser de questions pour le moment. Plus tard, quand il ne serait plus le petit bleu tout juste sorti de l’académie, il se permettrait de faire bouger un peu les choses, doucement mais sûrement, mais pour le moment il faisait ce qu’on lui disait. Ou presque…

Chris entra donc dans le luxueux café en question, allant directement voir une serveuse pour lui dire pourquoi il était là et elle partit chercher les collègues en question. En attendant, le brun observa autour de lui. La décoration était luxueuse, bien que simple en apparence. Il n’y avait pas beaucoup de monde, mais il faut dire qu’avec des prix pareils, il n’avaient pas besoin d’avoir une foule chaque matin midi et après-midi. En général, ce genre d’endroit était plutôt fréquenté par une élite qui composait les habitués du café. Alors que ses yeux parcouraient les lieux dans l’idée de trouver de nouveaux indices que ses collègues auraient pu manquer (une paire d’yeux extérieurs tout ça…), son cerveau retenait, catégorisait et rangeait dans sa mémoire plus qu’étendue les diverses informations qu’il recevait. Tout ceci se faisait indépendamment de la conscience de Chris. Sa mutation fonctionnait comme cela et les informations ressortaient quand certains mots clés ou images lui parvenaient. Remarquant enfin la femme assise au fond de la salle et la serveuse ne semblant pas vouloir revenir de sitôt, le policier se dirigea vers la jeune femme. Si elle était une habituée, peut-être pourrait-elle apporter quelques informations de plus. S’arrêtant à sa table, il retira sa casquette de police et mis en place son sourire avenant. Pas la peine d’inquiéter la cliente pour rien.

"Bonjour Madame, excusez-moi de vous déranger. J’enquête sur un léger incident qui a eu lieu ici et je voudrais savoir si vous êtes une habituée des lieux ?"

Il était bien loin d’imaginer qu’elle était une puissante mutante qui pourrait le transformer en légume si l’envie lui en prenait. Peut-être que s’il l’avait su, il en serait rester très loin.


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