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 Day of the undead

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MessageSujet: Day of the undead   Day of the undead Icon_minitimeSam 26 Avr - 21:12


Le silence de ses actions. Le silence de ses pensées, en apparence tranquille. Pour le moment. Son esprit semblait étrangement apaisé depuis qu'il avait été rattrapé par la douce folie de quelqu'un qui n'était pas lui, par les enfantillages d'autrui, comme si, soudainement, il n'était plus seul dans ses idées hors de l'ordinaire. Comme, soudainement, il pouvait donner libre cours à sa délirante personnalité sans recevoir de regard perturbé en retour, sans qu'il ne sente le besoin de provoquer l'agacement. Être naturel. Ou presque. Il ne dévoilait jamais ce qui se passait derrière ces sourires et ses airs de sale garnement impossible à domestiquer. Il demeurait ce qu'il était, incompris, par moment, indomptable, mais un peu plus sincère peut-être. Un peu moins théâtral et manipulateur, il se contentait de jouer le jeu qu'il avait toujours voulu: l'enfance. Sans se voiler la face, mais en cachant tout le reste, pour veiller sagement à ne pas perdre cette douceur éphémère et un brin réconfortante.

Il ne s'était jamais complètement remis des dernières épreuves. Il s'était contenté de braver avec fougue les regards parfois inquiets pour lui. Il avait fait taire la douleur. Il avait noyer ce qui avait été et ce qui était encore. Parce que c'était aussi dans sa nature. Folie et secret. On tentait de comprendre comment il fonctionnait. On comprenait qu'il taisait tout ce qu'il croyait bon de dissimuler et qu'il mentait comme un arracheur de dents en insinuant quelque chose qui n'était pas forcément. On pouvait s'imaginer le comprendre. On pouvait avoir l'impression, un jour, de mettre la main sur sa manière de fonctionner, mais il continuait d'étonner, de surprendre et de désemparer. Il s'amusait étrangement à les voir se débattre pour saisir tout l'univers qui l'entourait et se perdre dans le délire vivant qu'il représentait. Neal en était un bon exemple. Même s'il avait déjà récupéré tout ce qui le concernait, même s'il lui avait cracher en pleine poire toute la haine mortelle qu'il éprouvait pour l'agent, il était toujours là. Toujours. Comme une hantise. L'humain ne menait pourtant plus le même combat contre le mutant. Leur histoire avait pris une tournure différente depuis qu'il avait tenté le tout pour le tout. Il le savait bien. Il sentait bien. Et ce n'était pas ce qu'il regrettait. Ce qu'il regrettait, c'était de l'avoir laissé gagner. L'homme était parvenu à faire reculer le génie jusqu'à l'acculer au pied du mur. Et il avait mordu, comme un animal blessé, comme une proie, avec toute la violence dont ses neurones étaient capables de produire. Mais on ne le comprenait toujours pas. Ou presque. Il tentait de se le faire croire pour ne pas complètement perdre le nord avec lui-même et ses habitudes. On l'avait poussé à bout, tout simplement. À quoi fallait-il s'attendre? À ce qu'il rigole doucement, moqueur? Que croyaient-ils? Qu'ils parviendraient à glisser de nouveau des menottes à ses poignets? C'était lui qui avait lancé le jeu et c'était lui qui le terminerait. Il l'avait tué. Il avait tué son hantise. Un moment. Un temps. Quelques minutes, du moins, il ne savait trop, n'ayant pas été présent pour assister à la suite. Et il ne savait pas par quel miracle honteux l'homme tenait toujours debout, face à lui, mentalement, comme un affront à ce qu'il était. Et ça, ça le rendait dingue d'incompréhension. Il lui manquait des éléments pour comprendre. Il s'était tordu le cerveau pour analyser et en avait fait plusieurs schémas et hypothèses, mais rien qu'il pouvait prouver pour le moment. La chose demeurait un mystère.

Il avait mit un temps à se remettre, physiquement du moins, de son premier véritable tête à tête avec sa Hantise. Et physiquement, il était toujours fragilisé par sa seconde rencontre pour le moins... fracassante. Une pure provocation à la haine. Rien de plus. Rien de moins. Viktor avait provoqué, Neal avait répondu. De toute la violence retenue qu'il semblait autant éprouver pour l'allemand que celle que le mutant éprouvait lui-même. Haine un peu différente, peut-être, mais leur vision de la chose était plus semblable que l'un ou l'autre semblait le croire. Ils se bornaient mutuellement dans l'idée qu'ils avaient raison, chacun de leur côté, et que l'autre avait nécessairement tort. Il ne lui était pas passé par l'esprit que peut-être l'un comme l'autre était en faute. Ses blessures étaient presqu'entièrement guérit. Fragiles, seulement. Un coup violent, une mauvaise chute, et il était très probable que ses côtes cèdes de nouveau sous l'impacte. Fragile, donc, mais pas handicapant.

Mais sa faiblesse physique des derniers temps l'avait forcé à commettre une erreur qu'il lui fallait réparer. Il avait oublié un détail, un tout petit indice, comme un mémo de sa présence. Mais il ne retournait jamais sur ses pas. Pourquoi maintenant? Pourquoi aujourd'hui? Il était de toute évidence encore incapable de se montrer sous sa fierté puissante de mutant au cerveau impossible. Et pourtant, il avait agit comme un humain tout à fait ordinaire en se présentant là, sans percevoir de présence absurde. Il s'était montré prudent, mais n'avait pas repéré le piège tendant en entrant silencieusement dans l'entrepôt. Du moins, il ne l'avait repéré que trop tard. Que beaucoup trop tard. Un mouvement, qu'il n'avait pas vu complètement, ne serait-ce que du coin de l'œil l'avait fait bondir et réagir rapidement, au quart de tour. Pas de fuite. On ne le laisserait pas faire. Mais juste pour aller se mettre hors de porter de tir, hors de vue, entre un trois murs et un minuscule espace d'où il ne pourrait probablement pas sortir aisément, mais c'était mieux que de gentiment se laisser quérir.

«C'est le jour des Morts ou quoi... » de lâcher Viktor toujours sur ce même ton de provocation, question de ne pas laisser paraitre ses inquiétudes.
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Neal Mathesson
Neal Mathesson

Agent de la CIA

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MessageSujet: Re: Day of the undead   Day of the undead Icon_minitimeMer 7 Mai - 3:36


Une famille, la vie, on lui avait déjà arraché l’un et l’autre. Bien que pour la seconde on s’était chargé d’une drôle de façon de la lui rendre. Comme si elle s’était seulement arrêtée un instant, plutôt que définitivement, avant de reprendre son cours. Et pour ne pas sombrer plus encore dans un cauchemar éveillé s’était ce qu’il avait tenté de faire aussi, ne pas rester figé, avant que la voix de la raison ne retentisse à ses oreilles, prenant ce jour là, la voix de son beau-frère. Une voix qu’il avait finalement écouté, même si dans le cas contraire il savait pertinemment que son corps ne l’aurait jamais porté très loin, car un simple grain de sable pouvait suffire à interrompre le mouvement de la plus implacable des mécaniques. Un grain de sable qui avait pris la forme d’une seringue dans les mains de Viktor. Une mécanique qu’on n’avait dans un premier temps pas voulu remonter pour laisser ses rouages reprendre leur travail. Dans un élan de sollicitude et de bienveillance à son égard, venant de ces quelques personnes qui lui restaient encore.

La première fois qu’on lui avait arraché une chose précieuse, il avait répondu en devenant cet acharné compulsif du travail. Une réponse qu’il avait bien compté reproduire après l’épisode du centre commercial, mais à la place c’était un repos forcé de plusieurs jours qu’on lui avait imposé. Un repos qui avait manqué le faire crever d’ennui, comme si il n’avait pas déjà eu assez à lutter contre de nouveaux cauchemars. Un repos qui amenait des journées vides de sens et qui le laissé tout autant épuisé que les mauvais rêves.

La nature a horreur du vide… Un postulat d’une autre époque qui avait quitté le monde de la science depuis des lustres pour se cantonner à celui de phrases toutes faites. Mais un postulat qui continuait d’être valide dans le cas de la nature humaine. Et malgré les évènements ou ce qu’on pouvait en dire il restait humain. Preuve en était de cette désagréable dernière expérience avec l’allemand. Et l’esprit, ce petit enfant capricieux s’efforçait toujours de combler ce vide avec des choses que le temps avait placé hors de son atteinte ou avec celles qui pesaient sur sa conscience, le condamnant à l’insomnie ou à glisser dans le royaume de ses cauchemars. Le condamnant à revivre des choses qu’il aurait voulu laisser derrière lui.

Heureusement pour lui les dernières frasques et révélations de Viktor étaient telles que l’on désirait plus que tout remettre la main sur le mutant, et même si la traque des documents secret avait pris fin, il n’était finalement pas pour autant débarqué de l’affaire et de la traque de l’Insaisissable. Neal n’étant plus le seul à bouillir d’une rancune tenace envers le criminel, même si pour lui cela restait d’autant plus personnel qu’il en était un instant mort et qu’il avait failli y repasser si il avait continué d’être enfermé chez lui. Mais au moins son ennui avait rapidement pris fin pour lui laisser reprendre le chemin du travail. Un travail sur lequel il s’était rabattu et qui avait suffit en grande partie à combler ce vide. Un travail où il se montrait plus méfiant, plus réfléchi et plus acharné que jamais ou presque. Telle une conscience fixée sur un unique but, remettre la main sur l’allemand, tout en restant en vie. Prêt à son tour à glisser un nouveau grain de sable dans la mécanique puissante de son ennemi et à lui faire comprendre. Comprendre que tout ça lui restait en travers de la gorge, que ce soit pour la maison, ou pour le piège dans lequel il était tombé avant. Prêt à reprendre où ils en étaient restés. Au point que travailler et retrouver Viktor était ainsi devenu la drogue du mathématicien. Le laissant agir comme il avait toujours agit, en parfait agent du gouvernement ou presque.

Travailler jusqu’à trouver l’erreur, erreur que même le génie pouvait commettre quoi qu’on en dise. Une erreur qui lui disait qu’inévitablement l’allemand devrait ressortir de sa cachette et c’était là qu’il devait l’attendre pour frapper. Là qu’il s’était rendu, avec Ian pour seul renfort. Il avait hésité, dans cette méfiance renouvelé, à ressortir le grand jeu, avant de préférer limiter les choses à sa seule personne et à celle de l’ex Navy Seal pour tendre un piège à l’allemand. De peur que trop de monde n’attire l’attention, en plus de créer une confusion qui ferait se rompre net le fil sensé le mener tout droit au criminel. Ou plutôt faire revenir l’homme là où ils l’attendraient. Deux hommes, ça pouvait paraitre léger, même deux hommes préparés, mais il avait la plus grande confiance en son beau frère. Malgré les apparences ce n’était pas un total acte irréfléchi qui le conduisait à penser ainsi, c’était un calcul bien précis et lourdement pesé. De la même manière que Viktor avait tout organisé pour l’abattre, lui organisait tout pour le retrouver.

Tapis dans les ombres d’un bâtiment à l’abandon ils avaient attendu, mais ce n’était pas Viktor le premier à être venu, un autre les surprenant. Un autre qui ne lui était pas inconnu, pas après que Danny ait fait les présentations, mais surtout pas après que Neal ait cédé à sa mauvaise habitude favorite.

« C'est bon Ian je le connais. »

Oui il avait été jusqu’à se renseigner sur Kenrick et découvrir certaines choses plus qu’intéressante, dans un léger moment de paranoïa qui avait suivi l’attentat et ses conséquences. Une surprise de taille pour lui et Ian, de découvrir qu’ils n’étaient pas les seules à être sur les traces de l’Insaisissable, qu’ils n’étaient pas les seuls à avoir remonté sa piste. De la même manière qu’il n’était pas le seul à avoir perdu de la famille par la faute de mutant ou à brûler de rage contre l’allemand, Kenrick partageant au fond bien des pensées avec lui, à tel point qu’il avait poussé le vice jusqu’à accepter sa présence dans leur opération et à l’inviter à rester, prenant néanmoins le temps d’en discuter avec Ian. Au fond il ne cachait pas tant de choses à son beau-frère et la présence du nouveau venu représentait un homme et une chance de plus pour capturer Viktor.

Le trio avait donc patienté, se faisant aussi discret que possible, en attendant la venue de leur cible, dans le silence ou presque. Ils étaient ainsi demeurés invisible jusqu’au tout dernier moment, Neal continuant de rester immobile même après avoir repéré les premiers signes de présence de l’allemand, ne voulant pas le faire fuir, ne souhaitant pas qu’il s’échappe avant d’avoir pu l’encercler lentement. Un geste pour sortir son arme, par précaution, tandis que le piège se refermait doucement. Mais quelque chose avait alerté Viktor qui avait bondit vivement hors de leur portée, se dissimulant dans un autre recoin où il ne pouvait pour le moment plus l’atteindre. Sortant de l’ombre l’agent avait serré les dents face à la provocation, s’avançant aussi furtivement que possible avec la ferme intention de garder son sang-froid, analysant plutôt la situation actuelle pour réagir au mieux, faisant signe à Ian et Kenrick d’essayer de s’approcher de Viktor, pendant que lui essayait de jouer les distractions en s’approchant seul. Après tout l’allemand n’était pas le seul à savoir jouer les provocateurs.

« Je croyais plutôt que c’était le jour de sortie des rats ? … Il me semble d’ailleurs en avoir entendu un ou deux passer en vous attendant... »

On pouvait croire que ce n’était qu’un simple renvoi de balle, pourtant son regard montrait à quel point il était d’un sérieux glacial, rappelant que certaines cicatrices récentes étaient sans doute loin de s’être refermées, que ce soit les siennes ou celles de Viktor. Et si jouer les distractions en ravivant certaines peurs était nécessaire pour permettre aux deux autres d’avoir une chance de cueillir l’Insaisissable, alors Neal n’avait pas à hésiter, quitte à en souffrir aussi.
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MessageSujet: Re: Day of the undead   Day of the undead Icon_minitimeLun 19 Mai - 1:23


Perdre sa sœur avait été un choc terrible dont il ne c'était jamais remit, dont il ne c'était jamais pardonné, alors perdre Neal c'était perdre la seule famille qui lui restait vraiment, la seule attache dans ce bas monde. Et puis il y avait eu ce miracle blond qui avait fait envoler toute solitude, toute cette peur de se retrouver seul sans personne et il avait assisté à l'étrange spectacle mutant qui venait de redonner vie à son beau frère. Et depuis cet instant Ian n'avait pas cessé de veiller sur Neal de façon plus ou moins discrète, jetant des regard inquiet en voyant sa mine fatigué ou en le voyant s'agiter dans son rêve, ne pouvant pas faire grand chose face aux cauchemars, car même parler ne les effaçaient pas complètement, ça faisait du bien certes, mais la douleur test bien trop présente et trop forte pour être totalement oubliée et apaisée.

Et puis finalement le travail fournis pays enfin le prix des efforts, lorsqu'une petite erreur fut enfin trouvée, car même les génies font des erreur, la preuve étant là. Et il fallait passer à l'action, discrètement et efficacement. Et c'est donc à deux qu'ils c'étaient rendu à l'endroit prévu, si le nombre pouvait paraître faible, Ian comprenait totalement le choix de son beau frère, à deux on est plus discret que toute une équipe, un effectif réduit pouvait plus facilement surprendre Viktor dans cette opération silencieuse. Et Ian était habitué à ce genre opérations, il avait effectué un nombre incalculable d'opérations tant que Navy Seal après tout, et certaine concernait la surveillance de bâtiment, attendant que les ennemis ne viennent de tapir dans leur trous et là ils pouvaient attaquer, rapidement, efficacement et surtout, silencieusement. Car la surprise était la clef de la réussite alors autant surprendre son ennemi et rester immobile en silence le temps d'être sûr qu'il soit prit au piège.

Un mouvement d'un homme inconnu prêt d'eux attira son attention, réveillant ses réflexes, si sa main c'était portée à son arme, prêt à la dégainer, il se ravisa en entendant le brun parler, s'il le connaissait alors il n'y avait pas de problème. Ian ne connaissait rien de cet homme mais Neal semblait lui faire suffisamment confiance pour le laisser participer à l'opération et l'ex Navy Seal avait bien entendu donné son accord lorsque son ami c'était tourné vers lui, un homme de plus n'allait certainement pas leur faire du mal. Ian c'était alors de nouveau concentré sur la mission, adoptant cette attitude de soldat en mission qui ne l'avait jamais vraiment quitté, comme une seconde peau, un instinct de survie qui ne vous quitte jamais même après avoir quitté l'armée. Et puis enfin Viktor était apparut, et Ian avait attendu l'ordre de Neal avant de bouger, Ian avait alors suivit son beau frère, restant dans l'ombre, arme en main et adoptant ses instinct de Navy Seal, semblant même retenir sa respiration pour faire le moins de bruit possible. Mais malgré toutes les bonnes précautions du trio, Viktor sembla les repérer et bondit dans une cachette hors de porté de tir, et même avec sa mutation, Ian allait avoir du mal à l'atteindre, probablement. L'ex Navy Seal toujours tapie dans l'ombre avait dévié sa trajectoire pour se rapprocher de leur homme, souriant doucement en étendant son beau frère répondre à la provocation de l'autre, il était au courant pour les rats bien entendu et c'est avec certain amusement qu'il imita comme il pût le bruit du rongeur :

- Scouiiik

Ce n'était pas forcément drôle, mais quand on s'en prenait à ses proche Ian devenait agressif et le moins qu'on puisse dire c'est que Viktor s'en était prit à Neal, de la pire des manière, en voulant le tuer.

- Il me semble qu'ils se rapprochent... Mais je me posais une question monsieur le génie, comment vous allez faire pour sortir de votre trou ? Il n'y a qu'une issues et c'est par là où vous êtes entrez... Autrement dit vous êtes prit au piège dans notre filet...

Il ne distinguait pas clairement le brun et ses mouvement, l'obscurité l'en empêchait, mais il décida de se concentrer sur les bruits que ferrait l'allemand, l’ouïe restant la meilleure des solutions dans le cas présent car s'il tentait quoique se soit contre eux, Ian devait se tenir prêt quitte à tirer à l'aveuglette.
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MessageSujet: Re: Day of the undead   Day of the undead Icon_minitimeJeu 26 Juin - 6:12


Il sentait le sang lui marteler les tempes dans un souffle de panique qu'il contenait silencieusement au fond de ses pensées. Tête lourde, mais concentré malgré la douleur qui lui vrillait le crâne violemment, il observa son environnement d'un coup d'œil circulaire. Il nota les débris éparpiller sur le sol souillé de l'entrepôt abandonné, qui jonchaient ici et là à ses pieds. Son cerveau se mettant en marche dans le seul but de survivre, il attrapa une bouteille au verre teinté de brun, dont la crasse avait formée un mince couche solide à sa surface semi opaque. Il s'appuya dos à un recoin, entre deux murs, de manière à ne pas être à porter de tir à distance. À portée de main, éventuellement, mais pas à distance. Il leur faudrait s'approcher de lui au maximum s'il s'agissait de leur but premier. Il coinça d'abord la bouteille entre ses cuisses et tira sur sa ceinture qu'il fit glisser, l'enroulant autour de son poing de manière à ce que la boucle de ceinture se trouve sur ses jointures. Il entendit l'appelle de Neal, percevant ses pas, mais pas son ombre, ayant presque l'impression d'entendre sa rage résonner contre la sienne, comme un écho, lui répondant silencieusement à cette haine violente qui semblait les faire vibrer l'un pour l'autre, que tout opposait à présent. S'il le croyait suffisamment bête pour mordre à l'hameçon, et se laisser attirer par lui seul, c'était mal le connaitre. Il ne se laisserait certainement pas bêtement piéger par le même genre de manège qu'il avait jouer au Centre Commercial pour attirer l'agent. Il savait que Neal n'était pas assez stupide pour s'être présenté seul, même s'il ne percevait encore rien de tout ça. Jusqu'à maintenant, il avait toujours été accompagné, il ne voyait pas pourquoi les habitudes de l'agent changeraient aussi radicalement. Ce n'était pas son genre. Il n'avait pas la folie à un degré suffisamment élevé pour se frotter à lui en loup solitaire.

Il écouta la voix de l'agent répondre ironiquement à son propre commentaire. La répartie de l'homme le fit sourire une fraction de seconde, malgré la mémoire vive qui tournait dans la cage de son crâne indomptable. Il se souvenait très bien de la sensation contre sa peau et, à vrai dire, s'il n'en dormait pas toujours la nuit, il tentait de faire comme si rien n'y paraissait. Son esprit, en revanche, tournait avidement dans l'imagination terrible de cet engrenage créé dans le seul but de le réduire à néant ou du moins, de fissurer ses barrières psychologiques. Juste une brèches, n'est-ce pas? C'est tout ce qu'ils avaient besoin contre lui. Bien malgré lui, bien malgré ses efforts, un frisson lui traversa le dos. Puis, il repéra le nouveau bruit, sursauta sur le coup, mais demeura plaqué où il était. Une voix inconnue perça à son tour dans l'écho de l'entrepôt au plafond relativement haut. Il ne répondit pas immédiatement à la provocation, comprenant bien que ce n'était qu'une maigre discrétion pour le faire parler et mieux s'insinué dans ses défenses. Maigres, certes, mais défenses tout de même. Quelques secondes où il demeura parfaitement immobile, à retenir son souffle, à écouter si possible les pas trop discrets. Puis, d'un coup, il fracassa la bouteille qu'il avait récupérer contre l'un des murs sur lequel il était toujours appuyé au maximum, éclatant le verre en morceau qu'il écrasa du bout du pied pour en faire de plus petits.

«Si vous ne voyez pas la lune, de jour, elle n'existe pas? Si vous ne voyez que la pointe de l'iceberg, cela signifie qu'il n'y a rien sous l'eau? Allons... Si vous ne voyez qu'une issue, est-ce que ça signifie automatiquement qu'il n'y en a pas deux? »

En parlant, il s'était laissé glisser le long du mur pour tendre la main vers le sol et ramasser une poignée de vitre mélangée au sable et à la poussière accumulée par le temps. Et de son autre main, il coinça un gros morceau de verre qu'il avait volontairement gardé intacte entre ses doigts et le cuire de sa ceinture comme d'un poignard court improvisé.

«Et puis je ne vois pas de filet! » lâcha-t-il sur un ton de défi renouvelé, pour piquer droit dans l'orgueil de cette nouvelle pièce encore inconnue qui s'ajoutait à l'engrenage monstrueux dans lequel lui-même était plongé depuis trop longtemps maintenant pour s'en sortir complètement indemne. Il s'était doucement glissé sur le côté, après avoir soigneusement observer la lueur et constaté qu'elle ne ferait pas d'ombre qui le trahirait, dans l'angle où il se trouvait. Il se glissa donc jusqu'au bord du mur, jusqu'au bord du vide d'où il pourrait réagir beaucoup plus rapidement que du fond. Évidemment, il avait conscience de ne pas être un agent surentrainé et savait ne pas faire le poids face aux deux hommes. Il s'immobilisa de nouveau, observant le nouveau champ de vision qui s'offrait à lui. Chaque détail, chaque objet, chaque éventualité était à prendre en compte. Son cerveau s'était mis en mode Survie. Il était toujours imprévisible, mais sans doute plus qu'à ses habitudes, à présent. Il avait repéré dans un angle improbable l'espèce de lit de camp improvisé qu'il avait utilisé lorsqu'il avait usé de cette cachette la première fois. Peut-être aurait-il mieux valu, à l'époque, y mettre le feu, mais il était content de ne pas l'avoir fait, maintenant qu'il se trouvait là. L'idée n'était pas la plus brillante, mais c'était tout ce qu'il avait pour le moment. Il n'y avait rien, là, pourtant, qu'une vieille couverture et sans doute quelques déchets dont il s'était débarrassé, mais c'est tout sur quoi il pouvait compter pour le moment, comme ouverture vers l'espoir de sa propre échappatoire. Sait-on jamais. Un au cas où. Un au cas où vraiment il ne saurait plus quoi faire. Je ne sais pas.

«Ich weiß nicht. » lâcha-t-il sur un ton un brin moqueur, bien qu'on sentait dans le son guttural de sa langue natale quelque chose de l'amertume. Il avait déjà compris que Neal ne comprenait probablement pas son allemand natal. Il avait, précédemment, fait usage de traducteur pour le comprendre autant que possible. Mais ils n'étaient vraiment que deux... Alors si l'autre le parlait, c'était tant mieux, mais il en doutait étrangement. À l'accent purement américain de la voix qui lui était encore inconnu, il en avait déduit qu'il y avait une très mince chance que se soit le cas. S'il prenait un risque? Probablement. Mais risque ou pas, ça lui permettrait de donner un niveau à celui-là dont il ne savait encore rien. Psychologiquement, physiquement, historiquement, personnellement. Mais il avait déjà noté qu'il sous-estimait de toute évidence le mutant... Il ne prenait pas en considération qu'il prônait à tout prix la liberté, et un animal pris au piège se révélait surprenant.

Nouveau silence. Il avait l'impression que chacun retenait son souffle dans le but d'entendre son prochain. Il avait l'impression qu'ils s'espionnaient mutuellement sans jamais parvenir à discerner les actions de son suivant. Attendant, simplement, dans la pénombre inquiète. Une ou deux minutes, peut-être, s'écoulèrent dans cette ambiance oppressante, dans l'irritante attente du premier qui osera faire un mouvement. Il fut, finalement, le premier à réagir plus vivement, plus agressivement, avec une offensive toute défensive, en bout de ligne. L'animal traqué au pied du mur mordait lorsqu'il sentait l'étau se refermer. Il avait attendu. Il avait laissé l'homme l'approcher subtilement, autant que possible. Il lui avait laisser le gout de l'espoir de la victoire facilement gagné. Celle où la proie ne cherche pas à se débattre à tout prix. Il avait attendu, crispé dans l'inconfort de sa position qu'il maintenait depuis un petit moment. Il avait été aussi vif que sa forme physique le lui permettait. Il s'était retourné, semi à découvert, et d'un premier geste avait jeté la poussière de verre et de sable au visage du premier venu qu'il aurait sans doute espéré être Neal. Il se contenta de son second avec qui il n'avait pas encore eu l'occasion de croiser le fer de la violence. Le but de la manœuvre: le forcer à fermer les yeux, par réflexe, ne serait-ce qu'une fraction de seconde. Son second réflexe fut de se pousser complètement face au corps, en faisant de ce dernier un bouclier temporaire contre une réaction vive de Neal, qu'il avait eu le temps d'apercevoir à peine quelques pas plus loin. Une fraction de seconde. Il avait cherché à le déconcentré complètement en plantant le morceau de verre qu'il serrait toujours entre les doigts dans la chair tendre d'un bras. Une fraction de seconde. Coup de poing. Il l'avait frappé avec la boucle de la ceinture. Ricanement fier, un peu cinglé, peut-être, ou simplement trop conscient de la folie de la situation. N'importe qui se sensé n'aurait pas offert une résistance aussi ridicule que la sienne. Mais peut-être était-ce qu'il cherchait: un résultat précis, final, direct. Il s'était momentanément éloigner de l'agent, le narguant volontiers de ce rire exprès et faux. Il s'était dégagé, quelques pas, pour mieux faire face celui qui hantait ses songes et avait légèrement écarté les bras de côté, se contentant de sourire.
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Neal Mathesson
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MessageSujet: Re: Day of the undead   Day of the undead Icon_minitimeSam 19 Juil - 16:48


En venant dans cet entrepôt tendre ce nouveau piège à l’Insaisissable, Neal s’était dit qu’il ne laisserait rien au hasard, mais d’un autre côté, il n’avait rien laissé au hasard lors de ce qu’il avait cru être sa confrontation finale avec son ennemi de toujours. Il pouvait compter un match nul pour avoir ébranlé l’allemand à leur première rencontre seul à seul. Un match nul parmi une succession d’échecs. Le bilan n’était guère brillant… Preuve finalement que la prudence et l’intelligence ne suffisait pas toujours. Mais elles restaient nécessaires. Car sinon à coup sur il y avait de quoi commettre bien pire erreur pour lui que de répondre à la provocation de l’allemand comme il l’avait fait au centre commercial. Si l’agent savait que nulle provocation ne servirait à faire sortir Viktor du trou où il avait trouvé refuge, il avait quand même choisi d’y recourir, dans un but bien plus recherché que la simple provocation. Parce qu’il était parvenu malgré ses échecs à implanter la peur chez le criminel. Une peur encore plus redoutable quand elle n’était que suggérer au point de réussir à implanter chez sa victime les graines de l’irrationalité, le poussant ainsi au final à tomber dans l’erreur. Oui si Viktor avait atteint Neal au plus haut point, ce dernier n’était pas en reste non plus. Et c’est un sourire presque carnassier qui avait étiré ses lèvres quand Ian s’était chargé de pousser un peu plus loin cette brèche, même si rien n’était encore joué.

On aurait pu croire qu’après la perte de sa famille il ne se serait jamais relevé. On aurait pu croire qu’après sa mort non plus il ne se serait jamais relevé. Et pourtant. Ca n’avait pas était simple certes, mais il avait finalement tout simplement eu besoin d’un ennemi digne de ce nom pour aller de l’avant. Un ennemi qu’il avait trouvé à chaque fois que ce soit en la présence de Viktor ou de quelques autres mutants. Si la provocation restait dans le fond un coup de bluff fait à l’allemand, elle pouvait éventuellement servir à le distraire ne serait-ce que vaguement pour donner l’occasion à Ian et Neal d’approcher. Certes d’eux deux c’était son beau frère qui avait les meilleures chances d’atteindre le criminel dans l’espace réduit où il s’était dissimulé. Parce que sa précision était un atout. Parce qu’il pensait qu’il y aurait plus de chances que Viktor se focalise sur lui et sur ses possibles manigances.

Au son du verre brisé Neal s’était doucement arrêté dans son approche, sourcil froncé et songeur de ce que pouvait bien préparer le criminel et qu’il ne pouvait pas voir en raison de l’angle du mur. Réajustant sa prise sur son arme, il avait jeté un œil à l’ancien Seal pour voir si celui-ci continuait son approche alors que l’allemand répondait à sa provocation de manière tout aussi irritante qu’à son habitude. Irritante au point de le pousser à rentrer dans le jeu plus qu’il n’en avait l’intention. Irritante parce qu’il savait au fond que Viktor avait raison et que Ian et lui ne menait pas encore totalement le jeu. Et si Neal avait retenu certaines leçons de ses affrontements avec sa Némésis, c’était bien que sa cervelle était capable de créer d’elle-même ce qu’elle n’aurait normalement pas du avoir. Mais l’envie de lui fermer son clapet une fois de plus restait décidément trop forte.

« Je te retourne la remarque dans ce cas Viktor. Ce n’est pas parce qu’aucun filet n’est visible qu’il n’existe pas. »

L’agacement commençait à poindre. Au point qu’il en avait oublié les marques d’une certaine distance qu’il mettait toujours entre lui et ses cibles. Des marques qui lui permettaient d’assumer son rôle en gardant sa conscience la plus intacte possible. Mais la bataille entre lui et l’allemand avait au fond franchit toutes les barrières qu’il s’imposait depuis longtemps. Mais malgré ça il n’en restait pas moins que même si Neal et Ian n’avait aucun réel filet qui l’attendait, le piège qu’ils avaient commencé à refermer sur lui était tout de même bien existant.

Si Ian veillait toujours d’une certaine manière sur Neal, c’était tout aussi valable dans l’autre sens et voir l’intérêt de l’allemand se porter sur l’ancien Seal avait allumé comme une alarme silencieuse de son esprit. Comme une appréhension de ce qui pouvait se tramer dans l’esprit tordu du génie. Il avait bien conscience de l’ombre rassurante que faisait peser Ian dans sa vie chaotique, de la protection discrète qu’il cherchait à lui apporter et de la voix de la raison qu’il lui soufflait. Surtout dans une affaire comme celle-ci. Parce qu’ils étaient liés par la souffrance partagé suite à la disparition d’une seule personne. Et pour Neal voir la ligne de mire de Viktor se porter d’une certaine façon sur Ian suffisait à le mettre en alerte, surtout dans cette ambiance pesante où plus aucun n’osait briser le silence désormais.

Un silence où Neal avait à nouveau arrêté de s’approcher un instant. Le temps d’une réflexion où les mécanismes de son esprit avaient cherché à savoir ce qu’était en train d’imaginer Viktor à partir des simples bruits qu’ils entendaient. Un instant où son beau frère avait continué d’avancer lui, près, trop près finalement. La silhouette de Viktor bondissante venait tout juste de l’attaquer, faisant réagir l’agent qui avait alors immédiatement pointé son arme sur celui qui parvenait encore à hanter ses nuits. Mais son ennemi était assez malin pour l’empêcher de tirer immédiatement, s’abritant avant même que son doigt ne commence à presser la détente derrière la silhouette de Ian qu’il maintenait désormais entre lui et la colère de Neal. Il avait vu l’éclat de verre s’enfoncer dans le bras de son ami, il avait assisté impuissant à l’attaque suivante. Dans un grondement rageur, il avait commencé de se précipiter sur eux avant que Viktor ne se dégage dans un rire malin. Attisant plus encore la colère à laquelle se réduisait la conscience du mathématicien d’instants en instants. Il avait alors suffit d’un sourire pour que cette colère prenne la forme bien concrète d’une émotion particulière, la haine. Une haine qu’il s’efforça de déverser à l’extérieur tant qu’il avait une autre personne que lui-même à lui jeter en pâture. Et il y avait une personne qui convenait parfaitement à ce rôle, le responsable de ses tourments et celui qui avait finalement osé s’attaquer à celui qu’il voyait et verrait toujours comme un membre de sa famille. Viktor.

Un tir, écho dans l’entrepôt désert. Un simple tir bien placé à la jambe droite du mutant pour s’assurer qu’il ne bouge pas de suite, suivi d’un pas rapide pour rejoindre Ian et s’assurer de son état. Certes il savait l’homme solide et aidé d’une génération plus rapide que la normale, mais ça ne changeait rien. On ne touchait pas à son entourage sans qu’il ne réagisse. Arme toujours en main d’ailleurs, il avait lancé un regard vers l’allemand pour s’assurer que celui-ci n’en profitait pas pour se sauver, avant de tenter de soutenir Ian.

« Ca va aller pour toi ? On dirait qu’il ne t’as pas loupé. Ceci dit moi non plus, alors profitons-en.»

Le regard toujours furieux, il avait commencé à s’approcher finalement de Viktor qui semblait recommencé à bouger malgré la précaution de Neal. Invitant Ian à le suivre, c’était donc sur ses gardes qu’il avait enfin espéré mettre la main sur le criminel pour la seconde fois.

« A nous deux Viktor. »

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MessageSujet: Re: Day of the undead   Day of the undead Icon_minitimeSam 26 Juil - 2:10


Il c’était un peu approché, essayant de faire le moins de bruit possible pour essayer de coincer l’allemand, pour essayer d’utiliser l’obscurité à son avantage, il c’était stoppé quelque seconde en entendant le bruit de verre cassé mais ne s’en était pas formalisé puisqu’il avait continué à avancer doucement, restant tout de même sur ses gardes sachant que l’allemand pouvait bien être assez fou pour les attaquer. Et Ian l’avait écouté parler en haussant un sourcil, retenant avec peine un soupire agacé, s’apprêtant d’ailleurs à répliquer quelque chose mais la voix de Neal le devança et l’ex Navy SEAL sentit dans le ton de son ami que l’agacement commençait doucement à percer. Et Viktor c’était mit à parler dans sa langue natale, dans cette langue que Ian maîtrisait parmi d’autres, et il ne pût s’empêcher un ricanement en comprenant ce qu’il disait, il ne savait pas, c’était une chance pour les agents du gouvernement car quand on ne savait pas, on courait tout simplement à sa perte et Ian finit par lui faire remarquer en décidant d’adopter la langue allemande sur ce coup

- Wenn wir nicht wissen, dass es zum Scheitern verurteilt ist


Et puis vint le silence, un silence pesant qui les opprimaient doucement, chacun d’eux écoutant simplement les bruits de l’autre, Ian était concentré sur l’allemand, attendant qu’il fasse le premier pas, qu’il se décide enfin à passer à l’action. Mais les minutes passèrent, lentement, sans que personne ne fasse quoique ce soit et finalement Ian décida de bouger, s’avança vers Viktor, doucement et sur ses gardes, prêt à attaquer si l’homme décidait d’esquisser le moindre mouvement. Et l’allemand avait soudainement bougé, se retournant vivement il lui envoya quelque chose à la figure que Ian n’identifia pas clairement, il se contenta de fermer les yeux par pure réflexe sous la brûlure que lui causa le mélange qu’il reçut en plein visage. Et l’agent n’eut pas le temps de faire un quelconque mouvement que Viktor c’était glissé rapidement dans son dos, empêchant ainsi à Neal de répliquer, empêchant ainsi à Neal de tirer vers Viktor au risque de blesser Ian. Et une nouvelle douleur le traversa lorsqu’il sentit une lame lui transpercer le bras, et Ian ne montra pas sa douleur, il se contenta de serrer les dents pour ne pas donner satisfaction au brun de savoir qu’il lui avait provoqué une certaine douleur, après tout il avait quand même connu pire que ça en mission. Et un nouveau coup lui fut rapidement porté, il sentit le métal de la boucle de la ceinture contre son visage, contre sa lèvre qui se mit à saigner légèrement. Il vit l’allemand s’éloigner de lui et bien vite un tir résonner dans l’entrepôt, touchant l’allemand qui tomba au sol, une balle dans la jambe, Ian regarda sa blessure au bras qui avait taché inévitablement son costume et qui commençait déjà à cicatriser doucement, c’est d’ailleurs dans ses moments là qu’il remerciait sa mutation. Et il avait décroché un sourire rassurant à Neal qui était venu s’inquiéter de son état, ça avait été toujours comme ça entre les deux, chacun veillant sur l’autre, une ombre protectrice, une ombre vengeresse si on n’osait s’attaquer à l’autre, c’est ce qui c’était passé au centre commercial et c’est ce qui se passait en ce moment.

- Ne t’inquiète pas pour moi, j’en ai vu d’autre… Va plutôt t’occuper de notre poisson pendant qu’il est mal en point.

Réajustant son costume et vérifiant son arme Ian se rapprocha doucement de Viktor, arme pointé sur lui alors qu’il s’accroupissait vers lui, ne résistant pas à l’envie soudaine de lui envoyer un coup de cross en plein visage, un sourire mauvais sur les lèvres, il ne fallait pas s’en prendre à lui et il murmura froidement :

- Je crois que tu as fais une terrible erreur en t’attaquant à nous…

Ian voulu attraper Viktor histoire de lui passer les menottes pour l’immobiliser et éviter qu’une nouvelle attaque à leur encontre ne soit effectuée, mais bien entendu l’allemand ne se laissa pas faire, c’était réellement impensable qu’il décide de se laisser faire sans rien dire, sans opposer la moindre résistance. Mais Ian était fatigué de se battre, ou peut-être agacé et devant les résistances de l’homme il décida de sortir un nouveau petit jouet crée il y’a peu de temps, et qui était d’ailleurs bien utile pour immobiliser certains suspects un peu trop recalcitrant comme c’était le cas avec Viktor. Ce nouveau jouet ne fût rien d’autre qu’un taser qui en déchargeant plusieurs volts pouvait momentanément immobiliser l’individu et Ian décida de l’utiliser contre l’allemand, histoire de l’immobiliser et souriant à Neal il ricana.

- Honnêtement j’adore ce jouet Neal, je pense qu’on devrait en profiter le temps qu’il est… Immobile.
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MessageSujet: Re: Day of the undead   Day of the undead Icon_minitimeSam 16 Aoû - 15:33


C'était un défi vulgaire. Un geste pourtant tout ce qu'il y avait des plus pacifique. Il n'y avait que la provocation perçante qui ne dérogeait pas à ses habitudes tordues. Il avait, une fraction de seconde, jeter un regard oblique à l'homme qu'il avait agresser deux secondes plutôt. Il pouvait comprendre sa langue natale. Il pouvait se relever si ça lui chantait. Il ne savait rien de lui. Ils ne savaient rien de lui. Neal, peut-être, un peu plus. Mais ça n'avait toujours été qu'effleurer ce qu'il était. Et vis versa, sans doute, à défaut que le connaitre ne l'intéressait pas. Le réduire au silence et à néant, en revanche, était une idée plus savoureuse que celle de comprendre l'humain. Il sentait que la guerre qui sévissait entre les deux esprits avait changé d'apparence. Il ne savait plus si elle avait un but précis. Ou si mettre la main sur sa peau était tout ce qui restait, pour l'épingler sur le sol et en faire un tapis ornemental devant la cheminée. Il n'y avait plus de but sinon de l'abattre, de prendre sa tête et de la mettre dans un bocal pour mieux étudier son crâne disjoncté. Il n'y avait que l'option ''finir le travail''. Que celle de la vengeance dérangeante qu'il avait forcément provoqué au centre commercial. Et pas seulement envers Neal, de toute évidence. Il avait atteint plus qu'une personne à la fois, ce jour-là, l'évidence sautait aux yeux. Il avait blessé bien plus qu'une âme unique, ce jour-là. C'était toute la nation qui avait souffert d'un déséquilibre. Pas juste lui. Pas juste Neal. C'était le secret qui existait depuis longtemps qu'il avait fracassé avec la violence de ses sentiments. La violence d'un seul être qui n'avait qu'une seule façon de s'exprimer: ouvertement. Comme s'il avait espéré que le monde entier sache ce qui arrivait, ce qui lui arrivait, à lui et à tous ceux qui s'opposaient à l'obéissance aveugle, à entrer dans le moule. Ce qui arrivait à tout ceux qui faisaient un trop grand écart de conduite ou qui ne ressemblaient à personne. Ce qui arrivait aux mutants, à travers le monde. Parce qu'il n'était pas le seul à se sentir brimé et opprimé au point de pointer une arme à feu sur la tête d'un innocent.

Et quand il n'y avait pas de sortie, l'animal se battait. Il se battait jusqu'à la mort. Il grondait avec violence. Il mordait de toutes ses maigres forces. Il défendait des idées de justice qu'on ne voulait pas écouter. Il était une Vendetta vivante et soufflant encore. Ils semblaient voir la chose comme un ultime affront qu'il osait leur commettre sous le nez. Peut-être agissait-il en véritable égoïste, mais il n'était pas individualiste. Surtout pas. Tout ce qu'ils pensaient de lui, tout ce qu'ils savaient: il le leur avait permis de savoir, sans jamais leur ouvrir la porte au complet. Mais maintenant que l'animal blessé était complètement acculé au pied du mur, il cherchait une faille en réagissant à contre courant, parce que c'était la seule option qu'ils lui laissaient: se battre contre eux. Il avait bien conscience n'avoir aucune chance, et pourtant, il s'obstinait à faire comme s'il y avait encore une porte de sortie qu'il ne voyait pas encore.

Un coup de feu. Il avait cligné des yeux, par réflexe, avant de sentir la brulure vive le tétaniser sur place, un instant. Il commençait pourtant à en prendre l'habitude, mais la vivacité d'une blessure par balle était telle qu'il ne s'y adaptait jamais. Il s'était écroulé, en silence, retenant le moindre son qui, de toute façon, était resté coincé dans son gésier. Il était pourtant resté là, stupidement, douloureusement, alors qu'il avait encore l'impression d'entendre l'échos du coup de feu. Il porta une main à la blessure, observa ses doigts rougit. En faire abstraction était pénible. Et pourtant, il esquissa un mouvement pour se relever. À quatre pattes, il n'avait eu le temps que de faire un mouvement de la tête vers l'homme s'accroupissant dans son ombre furieusement prête à se défendre encore. Pas le temps. La douleur le jeta une fois de plus dans la poussière de l'endroit. Il sentit la peau enfler presque instantanément sous l'impacte. Sa pommette en sera forcément marqué d'un bel ecchymose. Ça, s'était gratuit. Plus gratuit que tout ce qu'il avait accomplit jusqu'à maintenant. Malgré tout, un sourire sarcastique s'esquissa en l'entendant parler. À la guerre comme à la guerre. Oeil pour oeil, dent pour dent. Il ne répondit pas. Mais la provocation resta en suspend dans son esprit, comme la veille d'un orage encore silencieux. Comme la veille d'une colère qu'il se réservait. Comme s'il apprenait, doucement, à décupler sa haine pour Neal, vers cette tête de serpent un peu trop prétentieux. Et pourtant, la prétention, il s'y connaissait. Il n'y avait aucune limite à sa propre rage. Et s'il ne savait trop à quoi s'attendre, il prévoyait.

Il sentit la poigne qui changea ses idées instantanément. Une poigne à laquelle il s'opposa, vivement, brusquement, sans un mot, qu'un geste qu'on bloqua rapidement question de ne pas se prendre un nouveau coup de boucle de ceinture en pleine gueule, sans doute, puisqu'il la serrait toujours à son poing. Il tira, faisant se lever le léger centimètre de poussière qui reposait depuis une éternité sur ce sol poisseux. Il ne sentit pas le métal lui piquer la peau. À vrai dire, il mit probablement quelques secondes avant de comprendre de quoi il s'agissait. Choque électrique. Il avait l'impression que ses neurones avaient grillé, d'un seul coup, sans prévenir. Incapable de réfléchir. Incapable de réagir, de dire quoi que ce soit, de se défendre. Incapable de respirer, même. Il s'écrasa complètement, comme si la gravité terrestre avait soudainement triplée en force. Quelques secondes. Une minute avant que ses pauvres neurones malmenés se remettent péniblement en fonction, au ralenti. Il émit tout de même un rire forcé, le front appuyé sur le sol. Et s'il revenait à lui, son corps, en revanche, refusait toujours de lui obéir.

«Qu'on lui coupe la tête! » avait-il lâché de son éternel sarcasme, douloureusement, mais toujours aussi moqueur, comme si plus rien ne pouvait l'empêcher de se payer leur tête. Et s'il savait qu'il passerait un mauvais quart d'heure, il n'avait pas l'intention de se laisser abattre trop facilement. Qu'avait-il à perdre sinon sa vie et sa liberté?
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Neal Mathesson
Neal Mathesson

Agent de la CIA

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MessageSujet: Re: Day of the undead   Day of the undead Icon_minitimeDim 7 Sep - 3:37


Il n’avait eu qu’à darder un regard froid sur sa Némésis qui s’échinait encore à fuir en rampant comme un ver. Il n’avait eu qu’à songer écraser son talon sur cette main qui passait tout prêt, avant que son ami ne se charge à sa place de stopper cette course vaine. Ils étaient tels deux loups noirs encerclant leur proie pour lui couper toute issu. Et si Viktor trouvait encore la force de se débattre avant qu’on ne lui passe les menottes cela ne dura pas bien longtemps quand il reçu pour toute réponse la décharge de l’appareil que Ian venait de sortir de sa veste. C’était là une petite merveille d’ingéniosité que ce gadget que son beau frère appréciait tant, un gadget qui venait de remettre le criminel au tapis sans plus d’effort que celui d’appuyer sur un bouton. Une petite vengeance personnelle pour Ian qui avait subi cette fois à sa place l’assaut de l’allemand dans cette guerre qui n’en finissait plus de souffler entre ces deux là. Une guerre dont l’espoir qu’elle se termine un jour s’envolait d’autant plus que chacun répondait avec d’autant plus de rage au coup suivant.

Pourtant, au tout, tout début de cette histoire, Viktor n’avait rien eu d’un ennemi aux yeux de l’agent du gouvernement. Du moins pas un ennemi personnel, mais plutôt celui qu’il aurait taché d’oublier aussi vite qu’il l’avait rencontré. Ainsi, son action avait été de prime abord purement désintéressé, puisqu’il n’avait été là que pour faire son travail. Rien de plus. Viktor n’avait été au départ qu’un dossier qu’on lui avait confié à la dernière minute avec pour ordre de le régler au plus vite. La souffrance n’avait jamais été ce qu’il recherchait… mais ce que le criminel n’avait pas compris dans cette précédente affaire, c’était que son opposant était prêt à l’utiliser autant qu’il l’estimait nécessaire. Et jusqu’où allait ce nécessaire n’avait dépendu en fait que de sa cible. Après tout le géant brun n’avait pas été envoyé pour conseiller le génie, encore moins pour négocier avec. Non, on demandait seulement de Neal qu’il obtienne les réponses et la collaboration de Viktor pour rendre ce qu’il avait emmené. Et si ce dernier avait su parler plus vite, bien mieux il s’en serait porté aujourd’hui.

Mais les choses n’avaient pu rester aussi simples et dépouillées que cela, le tout ayant fini inexorablement pour chacun par muter en une vendetta personnelle qui s’aggravait à chaque nouvelle rencontre. Si la fois précédente la captivité de l’homme n’avait eu presque aucune importance à ses yeux pour qu’il le considère véritablement comme un ennemi, ce n’était désormais plus le cas. Tout avait changé au centre commercial, et même déjà avant tout ceci les graines de ce qu’était aujourd’hui avaient été semé. Pour Neal la capture de l’allemand avait désormais plus de valeur que sa simple condamnation, car si certain avait déjà rédigé un arrêt de mort à Viktor, lui voyait ça comme une grâce trop facile. Et il parlait presque en connaissance de cause.

A celui qui avait peu, on prendra tout ce qui lui reste, avait-il pensé en son fort intérieur en se mettant à hauteur pour passer les fers mordant aux poignets de l’homme, mains coincés dans le dos, encore incapable de bouger, mais qui déjà recouvrait paroles et sarcasmes. Viktor lui avait arraché la vie, avant de lui arracher ses dernières possessions en plus de ses maigres souvenirs d’un bonheur disparu désormais. Une délicate attention qu’il avait bien l’intention de faire goûter à ce corps à sa merci avec la même amertume qu’il avait pu ressentir. Et pour ça Neal savait que la condamnation à mort était beaucoup trop douce… contrairement à la condamnation à vivre, avec lui comme fantôme de ses cauchemars pour lui ôter toute espérance de s’échapper ou de s’en sortir. Car, lorsque le désespoir atteignait un certain degré, il vous ôtait jusqu’à la force de vous révolter contre l’injustice dont vous étiez victime. Et peut-être était-ce là le but de tous ces sarcasmes et affront ? Leur faire franchir la ligne pour finalement leur échapper à jamais. Une délivrance qu’il refusait de lui accorder, ou du moins pas tout de suite.

« Oh non rassures-toi… il y a encore bien des choses qui attendent ta pauvre tête. »

Ses lèvres s’était plissé en un semi-rictus alors qu’il soufflait ses mots à l’oreille de sa proie avant de le saisir par le col et de tirer pour le relever avec l’aide de l’ancien Seal.

« Allez debout. »

Soutenant le poids encore mort du corps du criminel, il avait commencé à se diriger vers la sortie, aidé dans sa tâche vers son beau frère. Un véhicule les attendait dehors, un véhicule qui les conduirait tout droit vers ses petites surprises qu’il prévoyait pour l’allemand. Bien sûr il laisserait les médecins s’occuper de lui pour pas qu’il ne se vide de son sang à cause de la blessure à sa jambe. Et alors qu’ils continuaient d’avancer, Neal n’avait pu s’empêcher d’enfoncer une dernière fois le clou que Viktor avait lui-même mis en évidence par ses paroles autant que par ses actes de révoltes mutantes.

« Tu peux encore jouer les héros tragique qui fait face à la souffrance et à l’injustice si tu veux, mais cela va changer… »

Oui, le courage du héros face à la souffrance devenait bien relatif quand c’était un autre qui finissait sacrifié pour ses valeurs. Et les petites frasques de Viktor au centre commercial, allaient en entrainer bon nombre dans son sillage autant que dans sa chute. Car pour chaque domino qui tombe, il faut qu’il en entraine un autre à sa suite, c’était presque inévitable. Il imaginait déjà le sourire arrogant, autant que les plaintes ridicules et c’était à son tour de sourire d’avance. Et si ça le faisait rire de se croire aux mains des gardes de la reine de Cœur, alors il était grand temps que Neal jette le rideau sur cette mascarade et le force à retrouver la réalité.

« C’est nettement plus facile quand on joue la carte du ridicule tu penses ?… Alors crois-moi, je ne vais pas te laisser longtemps le luxe de t’imaginer dans une comédie grotesque. A ta place, je réfléchirais plutôt bien à cette question … Es-tu donc bien certain d’être à la hauteur du rôle que tu veux te donner ? »

Jouer les héros avait un prix que l’on était rarement seul à payer. De par ses actes terroristes et sa folie des grandeurs, l’allemand avait sans doute scellés le sort de bien des personnes. Des personnes qui allait payer elles aussi, c’était inévitable, même si ce n’était pas lui qui s’en chargeait. Et même si Viktor était un peu différent de toutes les cibles qui avaient déjà croisé la route de Neal, face à l’absence d’espérance il était certainement au fond comme tous les autres.

Non il n’y aurait aucun héros dans cette pièce qui les attendaient, pas plus qu’il n’y en avait au dehors ou ici parmi les ombres de l’entrepôt en cet instant. Il pouvait jouer la comédie de la résistance face à l’oppression mais le mathématicien avait arrêté d’y croire maintenant qu’il avait tout loisir de mettre en œuvre sa vengeance en le sortant d’ici.
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