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 Il était une fois ... à Florence (- 18 ans)

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Anonymous

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Il était une fois ... à Florence (- 18 ans) - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Il était une fois ... à Florence (- 18 ans)   Il était une fois ... à Florence (- 18 ans) - Page 2 Icon_minitimeLun 5 Aoû - 15:27









Charly et Pierce



« On ne marchande pas avec les rêves, les hasards et les coïncidences. »











Il était une fois... à Florence.



- Bonne idée. Je vais te faire découvrir le cœur de mon enfance. Tu va te plaire en Italie.

Nous avons donc terminé de manger et ensuite, nous avons passé la journée à visiter la ville. Ce fut ainsi pendant une semaine entière. J'étais bien avec Pierce, il me faisait rire et me changeait les idées. Il me permettait de découvrir une nouvelle ville et des endroits que je n'aurais pas trouvé dans mon guide de voyage. Tous les soirs, nous rentrions épuisés de notre journée, et on s'endormait dans les bras l'un de l'autre. Et lorsque nous n'étions pas fatigué, et bien nous nous arrangions pour l'être, si vous voyez où je veux en venir.

Les deux derniers jours de la semaine, il décida qu'il était temps de me faire visiter le domaine de son oncle. C'était incroyable! La journée a commencé très tôt, alors qu'on marchait vers le domaine. Pierce m'avait offert une glace et on avait fait une course des champs jusqu'à la ferme. J'étais heureuse, bien dans ma peau. à un moment, j'arrêta de courir et tenta de me cacher de lui. En arrivant vers la ferme, lorsque Pierce arrêta de courir, je bondis sur lui par derrière.

Son réflexe fut de m'attraper par le col et de m'entrainer avecc lui dans sa chute et de faire un roulé-boulé pour se retrouver au-dessus de moi. Je le regarda et j'éclata de rire, je n'avais pas prévu ce retournement de situation. D'humeur grivoise, je le regarda tendrement avant de lui parler.


- On dirait que tu aime vraiment être au dessus tout le temps...

Allusion à peine dissimiluée, mais avec lui, ma timidité disparaissait, je prenais davantage d'assurance, ca me faisait du bien. Je n'osais pas imaginer l'état dans lequel j'étais, sans doute couverte de poussière et les cheveux tout emmêlé. Pierce m'embrassa puis on se dirigea vers l'endroit où se trouvait présentement son oncle. Il souhaitait vraiment que je le rencontre, donc j'avais accepté.

Ce dernier nous attendait en souriant, les bras croisés et la bouteille de vin à la main. Pierce lui ressemblait beaucoup. Pierce finit par faire les présentations et on se mit à jaser les trois ensemble. Florence était vraiment une ville magnifique, et lorsque l'oncle de Pierce me demanda la raison de mon voyage ici, à la base, mes pensées se tournèrent vers Dereck. Je n'avais pas pensé à lui depuis une semaine et je me mis à me sentir coupable. J'étais venue ici le chercher et au lieu de ca, je le trompais allégrement et aucun sentiment de culpabilité ne m'avait pris jusqu'à présent. Je tenta de cacher mon désarroi en souriant, mais je finis par reparler à Pierce.


- Pierce, je ne me sens pas très bien tout d'un coup, ca te dérange si je retourne à la villa?






© Méphi.


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Il était une fois ... à Florence (- 18 ans) - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Il était une fois ... à Florence (- 18 ans)   Il était une fois ... à Florence (- 18 ans) - Page 2 Icon_minitimeSam 17 Aoû - 13:48



Face à moi, mon oncle me regardait avec une lueur noire dans les yeux. Quelque chose n’allait pas ... En me retournant je vis que Charly semblait parler dans le vide, en proie à un désarroi important … Et je compris que mon oncle avait crée une illusion dans son esprit. Elle croyait me parler. Mais c’est mon oncle qu’elle avait en face d’elle. Je la vit demander, reculer, pleurer, gifler, puis s’enfuir en courant. J’allais m’élancer pour la rattraper, la rassurer et lui expliquer que tout ça n’était pas vrai … Mais je ne put pas bouger.

J’étais tétanisé sur place. Mes oreilles sifflaient, mes yeux me brûlaient et un je fus pris violemment d’un mal de crâne monstrueux. Dans mon esprit défilait des souvenirs de Charly. Je la voyais dans les bras d’un autre homme. J’entendais sa voix résonner douloureusement dans ma tête. Elle répétait sans cesse un nom : ‘‘Derek’’.

Mais d’où mon oncle sortait ces souvenirs ? Et pourquoi me les imposait ils de manière si brutale et désagréable ? Avant que je puisse protester, je sentis son esprit se glisser dans le mien. Je tentais de résister mais il était plus fort … Mais pourquoi me faisait il ça ? Je ne … Pour m’éloigner de Charly ?

Mais pourquoi voulait-il nous séparer ? Elle ne lui avait rien fait, et moi non plus d’ailleurs. Mais il voulait le faire … Et il allait le faire.

Il m’imposât d’abord des images de Charly avec ce Derek, heureuse … puis je vis Charly s’éloigner de moi pour rejoindre ce Derek. J’étais spectateur des scènes que mon oncle me montrait. Voyant que je ne cédais pas à sa tentative de me rendre jaloux, il me montra ensuite mes propres souvenirs … En les modifiants.

Je revis ainsi mon combat contre le magicien il y’a quelques mois, dans le club … Mais dans sa version, je ne parvenais pas à m’enfuir à la fin du combat, et les flics m’embarquait moi … Et Charly … Je la vis en prison en train de pleurer …

Ensuite, ce fut la soirée dans le théâtre abandonné … mais à la place d’Elvie et du môme il y avait Charly. Le Meurtrier approchait … mais j’étais incapable de bouger. Et je voyais ce type lever sa hache vers Charly sans rien pouvoir y faire …

Je vis ensuite le visage de mon oncle me parler avec une sévérité que je ne lui connaissais pas :

- Elle en aime un autre ! Elle ne causera que des ennuis ! Ta vie est trop instable pour elle ! Ne cherche pas à la revoir ! Elle te fera souffrir et tu la feras souffrir !

Stop !

Je n’en pouvais plus, et dans un effort surhumain je brisais l’emprise de mon oncle, et … et pour la première fois de ma vie, je frappais celui que je considérais comme mon père …

Je m’enfuis de cette colline, et je tentais de retrouver Charly … mais elle avait disparut … Comme si mon oncle avait effacé son existence … Je la retrouverais … Et j’essayerai de me faire pardonner pour les horreurs qu’il lui avait imposé …

Merde ...
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