Rencontre placée sous le signe du destin ?

La nuit était tombée depuis un moment déjà, le ciel clair était remplacé par cette beauté sombre constellée d’étoile, et ce soir, un fin croissant de lune et les étoiles étaient au rendez-vous. New-York la nuit et New-York le jour n’était pas pareille, la nuit, il fallait être vigilant lorsqu’on passait prêt des rues peu fréquentables, le danger sortait de sa cachette, les trafiquants sortaient pour reprendre leur commerces illégaux, profitant de la noirceur de la nuit pour échapper aux yeux des policiers qui pouvaient se révéler moins vigilent. Mais si la nuit était le moment privilégié de tout ces petits trafiquants, certains mutants en profitait pour sortir, que se soit pour utiliser leur don en toute discrétion ou bien pour justement repérer d’autres mutants afin de les recruter. Et Sam faisait partit des ces derniers. Il n’avait pas reçut d’ordre officiel de la part d’Erik pour en recruter mais avec tous les problèmes rencontrés, mieux valait faire entrer de nouveaux membre dans la Confrérie.

Alors c’est pour cette raison que le magicien était sortit de son appartement à cette heure tardive, il voulait trouver de nouvelles recrues mais aussi oublier un peu les échecs successifs de sa recherche concernant sa fille toujours disparut, certains disaient que c’était cause perdue, qu’il fallait qu’il arrête de se torturer l’esprit avec un faux espoir et qu’il allait finir par se tuer à petit feux. Foutaises, ces gens là, le blond les envoyaient balader, lui il avait toujours cette lueur d’espoir, il sentait qu’elle était toujours en vie, il ne saurait l’expliquer, peut-être l’instinct paternel ? Il soupira et continua sa marche nocturne, balayant de ses yeux bleues les ruelles, s’attirant quelques regards de la parts de jeunes qu’il ne faut pas embêter, mais Sam n’avait pas peur, à quoi bon ? Son pouvoir lui permettrait amplement de se défendre. Il avait comme à son habitude un jeu de carte dans sa poche, s’il voulait user de son pouvoir, il devait toujours en avoir un à proximité car il avait le pouvoir des les contrôler et non de les créer, et se retrouver sans cartes se révélait plutôt problématique pour lui, mais après tout en tant que grand magicien reconnu, il avait toujours sur lui un paquet de cartes alors il ne s’inquiétait pas trop en ce qui concernait sa capacité à se défendre.

Le natif de Los Angeles s’arrêta un instant alors qu’on l’apostrophait, il fixa le couple devant lui, légèrement sur la défensif avant de se détendre en entendant l’homme demander un autographe. Il accepta volontiers, signant la photo qu’on lui tendait avec ce sourire charmeur et enfantin avant de regarder les deux amoureux s’éloigner, heureux qu’ils étaient d’avoir eut un autographe du grand magicien Caldwell. Reprenant son chemin, il s’arrêta dans une ruelle déserte prêt d’un appartement où il pensait avoir repéré au moins un mutant, enfin, on lui avait confirmé qu’il y’avait bien un mutant ici, et le blond remercia mentalement ce membre de la Confrérie de lui avoir confirmé sa théorie. Se glissant donc dans la ruelle, il s’adossa au mur, caché par l’obscurité, il pouvait observer en toute discrétion la venue du mutant. Ne sachant s’il allait patienter longtemps, il prit son jeu de carte et usa de son pouvoir pour les faire voleter au dessus de ses mains, jouant le temps de l’attente avec, que voulait vous, il faut bien passer le temps d’une manière ou d’une autre.

Sa patience porta ses fruits, Sam vit enfin un mouvement et cessa toute attraction sur ses cartes, les reprenant en main, il se mit à détailler le mutant, ou plutôt la mutante qui usa comme il espérait de son pouvoir, et un sourire se dessina sur ses lèvres en la voyant se transformer en chaton. C’était plutôt mignon. Il fixa donc le félin et décida de faire savoir sa présence.

- Je dois avouer que me transformer en chaton m’aurait plut.

Il pouvait admettre qu’il pouvait être flippant, après tout il était caché dans l’ombre et on ne le distinguait pas tellement avec ses habits plutôt sombres. Il bougea légèrement pour se mettre quelque peu dans la lumière.

- Ca doit être agréable de mener une vie de chat non ?

On pouvait le prendre pour un fou à parler avec un petit chaton roux, mais après tout il n’y avait personne dans cette rue, c’était un endroit parfait pour qu’elle se transforme. Il voulut ajouter quelque chose en plus, histoire de lui dire de ne pas avoir peur de lui, mais il préféra ne rien dire, fixant la réaction de la mutante animorphe.

Babs était toujours précautionneuse lorsqu'elle usait de son pouvoir. Ou presque. Disons qu'elle était précautionneuse de où elle se transformait. Jamais en plein jour et à découvert. Elle savait d'expérience personnelle que certains humains n'aimaient pas les mutants, en avait peur même. Après tout, n'était-ce pas sa propre mère qui l'avait chassée en appelant la police quand elle a découvert sa fille, son unique fille, était une mutante? Elle a hurlée au démon, lui lançant des objets à la figure dans l'espoir de chasser le démon. Elle n'avait réussi qu'à la chasser elle. Ça avait fait mal, de se rendre compte que votre propre mère ne peut pas vous accepter ainsi. Est-ce qu'elle s'était seulement rendu compte à quel point c'était perturbant, effrayant même, de se découvrir une telle aptitude, sans savoir d'où ça vient? Non, bien sûr que non, elle ne pouvait pas comprendre. Aujourd'hui, Babs affichait des airs de se ficher totalement de ce que les humains pourraient penser en la découvrant, prétextant préférer leur éviter un choc cardiaque inutile plutôt que par simple peur. Alors que la vérité était tout autre: elle ne voulait plus défaire rejeter pour ce qu'elle était. Alors elle le cachait, sauf de certaines personnes qui étaient comme elle.

Cependant, ce soir, elle voulait aller faire une promenade de nuit. Elle ne le ferait pas sous forme humaine; il y avait bien trop de dangers qui l’attendaient à chaque coin de rue pour qu'elle s'y risque. Bien que l'idée de récolter de magnifiques photos était une raison plus que tentante. Car New-York la nuit c'était tout un autre monde qui ouvrait ses portes à qui savait regarder et observer. Barbara savait faire ces deux choses. Elle rêvait de pouvoir faire un Photoshoot de cette ville qui ne sort jamais complètement mais qui se transformait doucement en une autre, pur reprendre son apparence normale dès l'aube venue. Elle avait même déjà un titre pour cette série de photos: Alchimie; car rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Mais ça ne serait pas pour ce soir. Ce soir, elle allait vadrouiller les rues en chaton. C'est bien plus simple pour passer inaperçu et pour fuir si le cas se présente. Alors elle se présente, en peignoir, sur le balcon de grillage que l'appartement qu'elle partageait avec Meg possédait. Sa colocataire n'était pas là pour un moment elle pouvait se permettre une balade. Un grand sourire aux lèvres, elle se transforma, puis usa des échelles et autres obstacles pour descendre les trois étages qui la séparaient de la rue.

Ce qu'elle ne savait pas, c'est qu'elle était observée. En général, même les gens passant par la rue arrière de leur immeuble ne regardaient pas au troisième étage, elle ne risquait donc pas grand-chose. Sauf si on savait où regarder, comme cet homme, qui lui parla à peine sa descente terminée. Elle eut une réaction typiquement féline: cracher vers l’homme tout en hérissant le poil. Puis elle se calma quand il sortit de l’ombre. Elle l’avait déjà vu, ses yeux avaient l’habitude de voir dans le noir. Mais le fait qu’il fasse l’effort de sortir de l’ombre, avec ce calme, cet air tranquille et sans aucune trace de menace. Elle eut toujours ce ronronnement furieux dans le fond de sa gorge pendant quelques secondes, puis elle fila, remontant à l’étage, rentrant chez elle et se retransformant avant d’aller à la fenêtre une fois habillée (rapidement). Ce qu’elle allait faire était contre tous les principes que son commissaire de père lui avait inculqué durant son enfance et son adolescence.

"Montez. Troisième étage, appartement 36B."

Puis elle ramassa son peignoir et referma la fenêtre derrière elle, attendant le coup de sonnette significatif que l’autre était là. Pourquoi elle lui avait fait une telle proposition alors qu’elle ne savait rien de ce type ? Eh bien parce qu’il savait. Ca se sentait dans la façon qu’il avait eu de s’exprimer envers le chaton qu’elle était à ce moment-là. Donc il devait vouloir lui parler. De mutant à mutant. Hors de question de le faire dans la rue.

Il avait parlé sans être agressif, de sa voix calme habituelle, de cette attitude zen qui le collait tout le temps, car voir Sam en colère était quelque chose de rare, c’était plutôt le genre d’homme à provoquer et rendre en colère tout en gardant un calme olympien malgré les piques de son interlocuteur. Et la réaction de la mutante ne l’avait pas surpris, après tout elle avait été surprise entrain d’user de sa mutation, comment ne pas avoir cette réaction ? Réaction typiquement féline soit disant passant, feulement et poil hérissé ce qui arracha un petit sourire au magicien qui trouva ça tout à fait adorable. Il s’était avancé pour qu’elle le voit même si elle pouvait le voir avec ses yeux de félins, après tout ils avaient la capacité de voir dans le noir. Et puis elle avait filée vers son étage par les escaliers de secours, sans rien dire mais Sam ne bougea pas, il savait que la mutante avait compris et n’allait pas partir avant d’avoir put la convaincre d’entrer dans la Confrérie.

La voix de la jeune femme s’éleva dans le silence de la ruelle depuis l’étage où elle se tenait, le blond sourit et se dirigea vers l’entrée de l’appartement, monta les trois étages à pied, il n’avait pas besoin d’ascenseur pour monter quelques ridicules marches après tout. Il s’arrêta devant la porte et appuya sur la sonnette qui émit son petit son et il n’eut pas à attendre longtemps pour que la porte s’ouvre sur la rouquine. Maintenant qu’il était plus prêt il pouvait observer ses traits, elle était jeune, il ne saurait dire d’age exact mais tout devait tourner autour de la vingtaine. Il se décida finalement à passer la porte et observa la pièce, c’était ni trop grand, ni trop petit, il fut néanmoins attirés par les photos présentes dans le salon et dans cette typique curiosité qu’il avait, il se pencha vers les cadres pour les observer. Il y’avait des photos diverses, certaines représentaient la mutante et une autre jeune femme, tout aussi jeune, une blonde aux yeux bleus. Un sourire amer se dessina sur le visage du Californien, juste le temps d’une fraction de seconde en se disant que sa fille aurait put un jour ressembler à ça, après tout, elle avait héritée de la couleur de ses cheveux et de ses yeux. Il préféra quitter les deux jeunes femmes des yeux pour les porter sur les autres cadres, les photos étaient vraiment magnifiques, des animaux, des vues New-Yorkaises magnifiques et autres choses étaient exposés- Sam daigna enfin lever les yeux vers son hôte :

- Vos photos sont vraiment magnifiques, c’est vous qui les prenez ?

Ou comment en apprendre un peu plus sur sa potentielle recrue. Il posait quelques questions anodine en somme pour comprendre les personnes, il observait également, observait leurs comportements, leurs réactions, comprenant en somme leur caractère ou essayant du moins et il pouvait ainsi savoir quand frapper au bon moment, et quoi dire surtout. S’amusant à manipuler pour avoir ce qu’il veut, il l’avait toujours fait et lorsqu’il voulait quelque chose, il l’obtenait toujours…Ou presque.

- Sam Caldwell, si mon nom ne vous est pas inconnu, c’est normal, j’ai ma place dans le monde de la magie

Sourire aux touches un peu arrogantes, mais c’était un trait de personnalité, ce n’était pas comme si il passait son temps à l’être, avant oui, quand c’était encore un gamin qui ne se doutait pas du monde qui l’attendait et ses dangers. Il glissa ses mains dans ses poches et plongea ses yeux un instant dans ceux de la mutante :

- J’imagine que vous devez vous poser des questions sur ma venue tardive, enfin vous devez vous douter qu’on parlera de mutants n’est-ce pas ? Vous m’avez l’air assez intelligente pour l’avoir compris.

Barbara observa silencieusement l'homme entrer chez elle et observer l'appartement, le salon du moins. Les yeux noisettes de la rousse ne quittèrent pas le blond des yeux, prête à aboyer voire attaquer s'il se montrait, de quelque manière que ce soit, menaçant. Il se trouvait sur son territoire et à l'instar du félin dont elle prenait occasionnellement la forme, la jeune femme était très protectrice de son territoire et ce qui s'y trouvait. Cet homme était un intrus, d'autant plus par le fait qu'elle n'ait pas attendu sa visite ce soir (ou un autre soir soit dit en passant). Alors il devrait se tenir à carreau s’il ne voulait pas se retrouver face à un mur roux et possiblement couvert de griffures et morsures affreusement douloureuses. N'allez pas croire que parce qu'elle est un modèle réduit la jeune femme était inoffensive. Grossière erreur feriez-vous là. Ça avait des griffes ces petites choses et si elles sont certes moins longues que celles d'un chat adulte elles n'en restent pas moins aiguisées et dangereuses (surtout alliées avec la puissance du corps qui suivait, fournie par la fureur qui vient avec l'instinct de protection du territoire). Alors qu'il fasse attention à ce qu'il faisait ce blondinet, ou Babs ne donnait pas cher de son joli minois quand elle en aurait fini avec lui. Il s'adressa enfin à elle après avoir fait un tour des photos exposées dans leur modeste salon. La rouquine haussa un sourcil, intriguée. Elle ne s'était pas exactement attendue à ce qu'il dise cela.

"En effet, ce sont les photos. Je suis photographe." Répondit-elle machinalement, tenta de garder sa curiosité dans les rangs pour une fois. Ça n'était pas simple à faire, vu que la question principale qui lui brûlait la langue était tout à fait légitime ici. "Qu'est-ce que vous faites là?". Cependant elle se retenait, espérant qu'il lui dirait tôt ou tard le pourquoi du comment et par qui. Il lui donna son nom et si effectivement elle se souvenait l'avoir lu quelque part, ça n'était pas quelque chose qui l'avait particulièrement marqué et vu l'égo que ça semblait donner à l'homme en face d'elle, Babs n'hésita même pas une seconde pour lui dire "J'ai du voir passer votre nom, un jour, en passant devant un kiosque. Pas que ça m'ait fait m'arrêter."

Et BIM! Dans les dents le charmeur américain de ses deux. Oh, on allait parler mutants? Elle croyait qu'ils allaient passer une chouette nuit à tricoter tous les deux en se racontant les derniers potins. Sérieusement...Elle leva les yeux au ciel en poussant un soupir à la limite de l'exaspération. Le type il vient, la surprend usant de sa mutation de façon volontaire (personne n'a un aussi bon timing) et il irait lui parler de carotte et de poireaux. Ça ne s'appelle pas être intelligent, ça s'appelle avoir deux doigts de jugeote, nuance.

"Sérieux? Je pensais que vous alliez le raconter les derniers potins de magiciens! Bon, si vous pouviez me dire ce que vous me voulez exactement ça serait bien. J'ai pas spécialement envie d'y passer la nuit à dire vrai et je suis certaine qu'il y a une de vos si nombreuses fans qui vous attend dans votre chambre d'hôtel sur Manhattan."

Mordante? Oui totalement mais la jeune femme détestait perdre son temps quand ce n'était pas elle qui avait décidé de le perdre. Or il lui faisait perdre son temps et, si ça ne suffisait pas, l'empêchait de profiter pleinement de cette nuit où elle pourrait déjà être en train de parcourir les rues de NY en petit chaton adorable. Elle pourrait même peut-être aller voir Mallory qui sait?

Il pencha légèrement la tête sur le coté, photographe ? Voilà qui était intéressent, elle pourrait très bien être utile pour photographier les agents de la CIA, ou même des autres menaces nuisibles sans se faire repérer, qui irait la soupçonner après tout ? Elle semblait bien innocente à première vue non ? Mais il ne s’attarda pas sur ce point, écoutant sa réplique qui aurait dut lui faire ravaler son arrogance. Et il sourit, tout simplement, de ce petit sourire en coin en se disant qu’elle avait du répondant, chose que finalement il appréciait, c’était toujours plus amusant de se confronter à ce genre de personne après tout. Enfin c’était son point de vue, de toute façon souvent tout était source d’un certain amusement, enfin tout dépendait de la situation.

Les derniers potins des magiciens ? Pourquoi pas ? Elle avait du mordant la petite et le natif de Los Angeles adorait ça. C’est sur que son commentaire était un peu idiot, ils allaient parler mutation, c’était une évidence après tout, et elle semblait quelque peu impatiente de savoir ce que Sam lui voulait réellement. S’en doutait-elle ? Il ne le savait pas, il ne le pensait pas, mais après tout, on ne savait jamais. Et il se mit soudainement à rire à la suite de sa réplique, une fan qui l’attend dans sa chambre d’hôtel ? Il faudrait déjà qu’il ait une chambre d’hôtel, lui qui logeait soit à la Confrérie soit dans son appartement. Et puis peut être que son cœur était déjà prit, et ses pensées se dirigèrent vers Ash, s’il était amoureux ? Nooon, oui, peut-être ? Il ne le savait pas, il ne savait plus. Si leur relation était ambiguë, il ne savait pas trop si des sentiments se cachaient dans son cœur, c’était probable, mais quoiqu’il en soit il ne saurait l’identifier.

- Vous êtes mordante ! J’adore ça ! Mais pour avoir une fan qui m’attend dans une chambre d’hôtel il faut d’abord que j’y loge. Or je vis dans un appartement en ville et puis qui vous dit que mon cœur n’est pas déjà prit ?

Commenta-t-il lorsqu’elle eut terminé, il ôta les mains de ses poches pour finalement croiser les bras sur sa poitrine, adoptant soudainement une expression plus sérieuse, perdant cette expression enfantine pour laisser place au sérieux du moment. Ils allaient maintenant parler sérieusement, parler du recrutement, parce que Sam s’était promit qu’il ramènerait la mutante avec lui, enfin du moins qu’il partirait en étant sur qu’elle les rejoindrait. D’habitude il pouvait faire quelques rapides recherches sur leur potentielles recrues, mais là, ça n’avait pas était fait, il n’avait pas attendu d’avoir plus d’information, de prendre plus de temps, de peur peut-être de voir la jeune femme rejoindre l’Institut.

- Bien on va passer aux… choses sérieuses mademoiselle…

Mademoiselle, c’est tout ce qu’il avait trouvé puisqu’il ne connaissait pas son prénom, il s’assied sur le canapé et la fixa un instant de ses prunelles azure, se demandant comment aborder la chose, il n’allait peut être pas faire du rentre dedans en lui balançant de la rejoindre à la Confrérie, peut-être qu’après tout elle pensait que les humains étaient des personnes gentilles et qui pourraient vivre en paix, bref, tout le blabla inutile et faux que pouvait sortir les membres de l’Institut ? Bah, il pouvait toujours tenter une approche directe. Sam se frotta les mains avant de finalement commencer à parler, il allait aborder le sujet avec lequel il pourra la cerner, enfin il espérait du moins, celui des humains.

- Vous êtes au courant j’imagine de ce qui commence à se tramer entre humains et mutants ? Entre CIA et mutants ? Peut-être que vous ne le savez pas après tout, ils ne veulent que ça fasse de bruit. Bref. Quoi qu’il en soit, ils nous ont attaqués, et quand je dis nous je parle des mutants, ils en ont tués quelques uns, capturés d’autres…

Il marqua une pause dans le but d’observer la réaction de la jeune femme avant finir son petit monologue.

- Pensez vous vraiment pouvoir vivre encore longtemps sans être découvert ? Pensez vous être en sécurité encore longtemps

Là il avait terminé et il se contenta d’une simple observation sur ses réaction, d’une observation et d’une écoute bien entendu sur ses prochaines ( et probables) répliques.

Mais c'est qu'en plus il aurait lui aussi du répondant! Serait-elle moins agacée par sa venue tardive, Babs aurait probablement pu trouver ce petit jeu amusant, y répondant en suite, pour aller de plus en plus vers de l'incompréhensible et de l'improbable. Cependant elle était contrariée de ne pas pouvoir profiter de cette jolie nuit pour aller se promener sous sa forme de chaton, alors la réponse à sa pique sur la chambre d'hôtel fut répondue par un simple signe de main qui voulait dire un "peu importe". De toute façon, même si elle était curieuse dans un sens, la tout de suite la vie sentimentale ou la vie tout court de ce type ne l'intéressait absolument pas. En revanche ce qu'il pouvait avoir à dire...car ce n'était pas tous les jours qu'un type se pointe en bas de chez vous pour vous surprendre en pleine mutation pour vous parler. Il y avait donc but clair et précis derrière tout cela. Et puis ça l'intriguait, vraiment. Si ce type en savait autant sur les mutants c'est qu'il n'y avait que deux possibilités; soit il en était un, soit il faisait partie de ceux qui cherchaient à blesser et entraver les mutants. Or cette espèce de suspens sur si oui ou non cet homme pouvait être nocif à la jeune femme enivrait cette dernière la poussait à être peut-être moins prudente qu'elle ne l'était en général.

Elle vit le changement d'attitude, le soir presque dans l'air. Elle resta debout face à lui alors qu'il s'installait dans le canapé. Elle lâcha son prénom, Barbara, quand elle le sentit hésiter sur comment l'appeler. Puis il commença à parler, à mettre un contexte autour du but qu'il devait atteindre à la fin de et échange. Si elle savait ce que les humains faisaient aux mutants? Humpf! Oui, elle le savait, sa propre mère l'avait rejeté comme l'enfant du démon quand elle l'avait découvert. Mais c'était de la CIA en particulier à laquelle faisait référence. Pas à tous les humains. Elle savait, oui. Ça ne lui avait pas parut grave quand elle avait entendu James et Mic en parler la dernière fois que ce dernier avait emmené le chaton roux au poste de police. Cependant elle savait peu. Elle savait que les services secrets voulaient capturer des mutants. Pas...pas qu'ils avaient déjà frappé. Elle tressailli à la nouvelle, une grimace de dégoût apparaissant sur son visage pour en disparaître aussi vite qu'elle était apparue. La suite en revanche, lui tira un rire. Pas un rire amusé ou moqueur, mais un rire désabusé. En sécurité? Savait-elle encore ce que ça voulait dire, réellement?

"Je le sais. On apprend beaucoup de choses quand on sait où laisser trainer ses moustache." elle fit une pause le temps de s'asseoir sur le fauteuil face au canapé "Quant à la sécurité...Est-ce que vous, vous savez ce que ça veut dire? Ça fais des années que je fuis Mr Cadwell. Pas des agents de la CIA cependant, mais le fait reste le même. Si vous pensez encore pouvoir être en sécurité quelque part dans ce monde en étant ce que vous êtes, alors vous êtes plus naïf que je ne le pensais."

Elle contrastait tellement avec la jeune femme que tout le monde connaissait, enjouée, assurée, fonceuse...Barbara ici montrait la jeune femme blessée, perdue sans vouloir se l'avouer même à elle-même, désabusée alors qu'elle a encore toute la vie devant elle dirait-on. Malgré son amitié avec certains humains, elle n'en restait pas moins avec une certaine rancœur envers eux, à cause de sa mère. Elle essaie de faire la part des choses, de se dire que tous les humains ne sont pas pareils. Mais quand votre propre mère vous traite de monstre et vous oblige à fuir pour ne pas finir dans une cage...Vous avez du mal à vous dire qu'un autre humains normal puisse avoir une autre réaction...

Il acquît lorsqu’elle lui donna son prénom mais avait continué sur sa lancée, continué à parler en observant sa réaction, et elle ne se fit pas attendre lorsqu’il lui annonça que la CIA avait déjà frappé. Cette expression de dégoût, cette grimace de dégoût apparût sur son visage, le confortant dans son idée qu’elle ferait une parfaite membre de la Confrérie. Sam se doutait également que parler de sécurité était quelque chose qui n’était pas entièrement vrai, jamais les mutants ne seront en sécurité. Et la rousse rigola, de ce rire désabusé face aux propos du magicien. Sam se tût, écoutant les paroles de la jeune femme, sa première phrase était une nouvelle fois très intéressante à retenir, évidemment si elle sait où faire traîner ses moustaches elle allait s’avérer vraiment utile pour infiltrer la CIA sans se faire remarquer, après tout ce n’était qu’une petite boule de poil tout à fait adorable.

Le californien fronça légèrement les sourcils lorsqu’elle continua à parler, la sécurité c’est un mot dont il avait oublié le sens, c’est vrai ils ne seront jamais en sécurité dans ce mode, mais le fait d’être soudés, de vivre dans la confrérie permettait une défense plus soutenue, elle permettait une force plus forte et d’être plus en sécurité que lorsqu’on est tout seul, car tout le monde le sait, l’union fait la force. Il analysa les paroles de la jeune femme rapidement, contrastant avec son image de toute à l’heure, de jeune femme farouche, là elle semblait plus fragile, plus perdue peu-être face à la dure réalité de la vie. Le californien la fixa quelques secondes avant de sortir de son silence :

- Vous avez raison Barbara… Nous ne somme plus en sécurité nul part depuis que nous portons cette étiquette de « monstres ». Libre aux autres mutants de croire qu’on peut cohabiter avec ces… humains… ces gens qui ne veulent pas de nous et qui veulent nous assassiner lâchement.

Sam fit une pause, essayant de calmer cette amertume grandissante, il ne s’énervait pas souvent certes, mais le fait de penser à ce problème majeurs le rendait plus à cran, surtout qu’à cause de la connerie de l’espèce humaine il avait perdu ses parents, on ne pouvait pas après lui demander d’aimer les humains, depuis ce jour ils les avaient tous mis dans le même sac, tous des enfoirés. Peut-être qu’il ne valait pas mieux qu’eux après tout mais il ne fallait pas lui enlever ceux qu’il chérissait le plus.

- Ce qu’ils font en nous attaquant est une très grande erreur, que pensent-ils faire ? Nous faire peur ? Nous faire renoncer au combat ? C’est de la pure naïveté de penser ça, notre haine ne fait que s’accentuer, la guerre est inévitable, vous savez ce que tout cette mascarade va déclencher ? La troisième guerre mondiale, les autres mutants un peu partout dans le monde se battrons contre les humains, enfin les mutants assez forts…

Le magicien devenait de plus en plus pessimiste, d’ordinaire il ne se laissait pas emporter dans ses idées dramatiques comme il le faisait à cet instant, il se racla la gorge et reprit plus calmement :

- Enfin tout ça pour vous dire que le mot sécurité plus personne ne connaît son sens mais sachez que cette sécurité est renforcée si on est soudés après tout, l’union fait la force non ? Je pense que vous devriez songer à nous rejoindre dans la Confrérie.

Autant y aller clairement maintenant et ne plus tourner autour du pot il fallait bien que la discussion aboutisse sur son recrutement et il avait décidé de jouer carte sur table maintenant.

Bonjour :)

Pourrions-nous avoir des nouvelles du rp? Ce rp est-il toujours d'actualité ?
Si au bout de 14 jours, nous n'avons pas de nouvelles, votre rp sera archivé, dans le cas contraire ce message sera supprimé.

Merci d'avance.

Sujet: Re: Rencontre placée sous le signe du destin ?