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 There's something about the look in your eyes (It reminded me twice that I was alive)

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There's something about the look in your eyes (It reminded me twice that I was alive) Vide
MessageSujet: There's something about the look in your eyes (It reminded me twice that I was alive)   There's something about the look in your eyes (It reminded me twice that I was alive) Icon_minitimeDim 23 Mar - 19:03


There's something about the look in your eyes
(It reminded me twice that I was alive)

Victor Creed & Catherine Millers




En ce soir de semaine, il y avait peu de monde dans les rues. Certes elles n'étaient pas désertes, mais ça n'égalait pas l'influence du week-end. Catherine rabattit la capuche de son manteau sur sa tête, espérant qu'en couvrant son visage, elle attirerait moins l'attention. Elle avait l'habitude de se promener seule en ville, peu importe l'heure, et elle n'était pas effrayée. Néanmoins, si elle pouvait arriver chez elle sans rencontrer personne, ça l'arrangerait bien. Elle savait ce qui pouvait arriver dans ce genre de situation, et elle n'avait pas particulièrement envie de mettre ses pouvoirs encore peu développés à l'épreuve.

Plus qu'une demi-douzaine de blocs la séparaient de chez elle. Elle n'aurait pas rester aussi tard avec ses collègues de l'hôpital, ou peut-être aurait-elle dû accepter la proposition de Louis de la ramener en voiture. Mais elle sortait si peu qu'elle n'avait pas eu le cœur à partir avant tout le monde, et Louis habitait dans l'autre direction. Catherine secoua la tête en se remémorant l’insistance de son collègue alors qu'elle s'apprêtait à partir. Appelle-moi dès que tu es chez toi. Si je n'ai pas de message de ta part quand je rentre, je reprends la voiture et je viens vérifier que tout va bien. Tu ne voudrais pas me faire traverser tout le centre-ville en pleine ville quand même ? Elle ne put retenir un sourire. Louis avait été une des premières personnes qu'elle avait rencontrées en arrivant la première fois à l'hôpital, et il était ce genre de personne à avoir cette attitude paternelle envers tous ceux qui étaient plus jeune que lui.

"Hé, ma jolie ! T'es toute seule ?"

Catherine releva la tête par réflexe en entendant la voix. Un homme se tenait devant elle avec un sourire en coin. Il avait le regard vitreux, il avait probablement bu. Il ne devait pas être bien plus vieux qu'elle et il l'aurait probablement oubliée dès qu'elle aurait passé son chemin. C'était sans compter les trois autres hommes qui sortirent de l'ombre d'une ruelle adjacente. L'un d'eux tenait encore une bouteille à la main, et Catherine grimaça. Quatre hommes ivres contre elle seule ?

Elle tenta de garder un visage calme. Si elle montrait un quelconque signe de frayeur, elle savait qu'ils s'en serviraient aussitôt.

"Tu veux v'nir avec nous ? demanda un des trois autres."

Il avait un œil au beurre noir et un sourire qu'il voulait probablement rassurant.

"Tu devrais pas être seule la nuit, continua-t-il. Tu pourrais rencontrer des gens pas bien."

L'homme à la bouteille ricana, et Catherine haussa un sourcil dédaigneux. Elle serra les poings dans les poches de son manteau et garda le silence. Elle fit mine de partir sur le côté, pour les contourner, mais le premier homme lui bloqua le chemin.

"T'en vas pas, on veut juste s'assurer qu'il t'arrive rien."

Sans que Catherine ne l'ait vu, le dernier homme s'était rapproché d'elle. Il posa une main sur son épaule droite, l'autre lui tenant fermement le bras gauche. Son haleine empestait l'alcool.

"Allez, viens avec nous, on t'veut aucun mal."

L'homme à la bouteille ricana de nouveau et lança :

"C'est tout le contraire, on veut juste passer un bon moment !"

Les autres éclatèrent de rire et celui qui tenait Catherine resserra ses doigts.

"Allez, fais pas ta difficile !"

Catherine essaya de résister, mais l'homme la tenait trop bien. La jeune femme commença à jeter des regards désespérés autour d'elle, mais il n'y avait personne. La rue était déserte, ce qui expliquait probablement pourquoi les quatre inconnus avaient décidé de l'approcher. Elle serra les dents, essayant de ne pas écouter les échanges entre les hommes, qui prévoyaient ce qu'ils allaient lui faire. Ils se dirigèrent vers une ruelle plus sombre, où se trouvait l'immeuble du premier qui lui avait parlé. Catherine tenta de se dégager, et l'homme la lâcha un bref instant. Mais son espoir fut de courte durée lorsqu'il lui asséna un coup à la tête qui la laissa étourdie pour quelques instants.

Du coin de l’œil, elle aperçut alors l'eau qui ruisselait le long du trottoir. Si elle arrivait à se concentrer, si elle se rappelait ses entraînements à la Confrérie, elle pourrait l'utiliser ! Mais c'était impossible, un des quatre hommes était déjà devant la porte de l'immeuble, un autre derrière elle lui coupait toute possibilité de retraire si elle parvenait à s'échapper de l'étreinte de celui qui la tenait. S'ils entraient, Catherine savait que s'en était fini. Elle pourrait toujours essayer de crier, mais cela ne servirait à rien. Elle connaissait bien ce genre de quartier, avait grandi dans un semblable. Les habitants fermaient les yeux, détournaient la tête et s'ils se sentaient d'humeur charitable, appelaient parfois la police pour venir ramasser les corps qui restaient. Catherine pouvait au moins se considérer comme chanceuse qu'aucun des hommes n'aient apparemment d'armes.


Dernière édition par Catherine Millers le Mar 1 Avr - 23:24, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: There's something about the look in your eyes (It reminded me twice that I was alive)   There's something about the look in your eyes (It reminded me twice that I was alive) Icon_minitimeLun 24 Mar - 15:07


Victor Creed était un mercenaire bien connu de tous et surtout potentiellement dangereux. Il s'était fait un nom, bien que durant sa période où il travailla avec Stryker, il était resté dans l'ombre, sa réputation l'avait précédé et certains se battaient pour avoir ses services, et c'est tout ce que Victor demandait.

Bien que les affaires tournaient bien, Victor vivait avec un grand vide et une solitude constante. Il ne faisait plus parti d'un tout et c'était bien ca qui le gênait. Il avait beau l'air d'être solitaire et sauvage, il avait grandi et survécu avec son petit frère, qui avait disparu aujourd'hui à son grand damne. James avait été tout pour lui et il avait fait l'idiot de croire qu'il le récupérerait en lui montrant qu'il était le chef de meute et le plus fort dans l'histoire. James était bien plus humain qu'il ne pouvait l'être, et c'était ca qui avait fait la différence.

Victor rodait dans les rues de New-York, attendant l'heure où il devrait se trouver à la sortie d'un établissement afin de trouver une de ses fameuses grosses têtes du trafic de drogue pour faire passer un message d'un autre gars surement plus friqué et plus puissant que lui. Une histoire de territoire. Victor connaissait bien ca, bien qu'à côté il en avait rien à foutre de leurs histoires à deux balles de trafic en tout genre. Du moment qu'il pouvait assouvir ses pulsions.

L'heure approcha et il remonta plusieurs rues désertes, jusqu'à arriver à une intersection. Il entendit des voix s'élever dans un endroit qui semblait être un piège à souris, et justement, une jeune femme s'était fait attrapée. D'ordinaire Victor ne s'y serait pas attardé, mais il y avait une première chose qu'il détestait, c'était ces soit disant loups en meute qui s'attaquaient aux pauvres agneaux sans défenses. Victor était un sadique, un salop et tout ce qu'on peut imaginer, mais un combat devait se régler à la loyale. Un à un, et pas 10 face à une personne sans défense.

Son regard s'attarda sur la situation, quand il vit un de ces types taper la jeune femme qui s'effondra. Victor fronça les sourcils. Il leva les yeux et vit un rideau se tirer, personne ne voulait à se mêler de ces affaires là. Il eut un rictus. Il allait reprendre sa route que l'odeur le frappa. Le sang venant à l'amplifier jusqu'à ses narines. Il connaissait cette odeur. Cette fille. Il se rappela alors avoir sauvé une gamine avec cette même odeur. Il y a longtemps de celà...

Il devait se bouger, il avait une affaire en cours, mais en même temps, sa curiosité féline le prit et l'envie de faire un massacre auprès de ces abrutis le prenait. Ho et puis merde... Victor n'avait peur de personne et même le gros bonnet qu'était son patron il s'en fichait radicalement. Il ferait quoi ? Tenterait de l'intimider ou le tuer ? Laissez moi rire. Et le message il le passerait de toute manière.

Sa trajectoire changea alors qu'il prit la rue. Il arriva derrière les types et du bout d'une de ses griffes, tapotant l'épaule d'un des gars.

- T'aurais pas une clope du con ?

Les gars se tournèrent vers Victor. Un des gars se mit à rire.

- Mec, t'es tout seul de un. Alors déjà un peu de respect et de deux, trace ta route sinon j'te fais ta fête.

Victor ne put s'empêcher de lancer:

- Tabasser plus faible dans une rue déserte c'est respectueux peut être ? Toi et ta bande vous avez intérêt à vous barrer, sinon c'est vos cadavres que vont ramasser les flics.

Un des gars, sorti un de ces couteaux. Victor se mit à rire. La soirée risquait d'être sympathique. Il fonça droit sur lui et le lui planta direct sur son plexus solaire. Victor baissa le regard sur l'arme enfoncé dans sa chair, avant de la retirer à deux doigts et la laisser tomber sur le sol. Le gars regarda avec horreur la plaie se refermer rapidement. Il n'eut pas le temps de s'exclamer, qu'il l'attrapa par la gorge et le souleva comme une plume du sol. Ses griffes s'enfoncèrent alors doucement dans sa chair. Le gars aurait voulu hurler mais Victor l'en empêchait. Il le ramena vers lui, avant de le balancer à travers la ruelle. Le type fini dans le mur en face, non sans dégâts.

- Alors les débiles. Je suis de bonne humeur ce soir et j'ai autre chose à foutre, alors je vais vous le dire une dernière fois: virez vos miches avant que je vous les défonces à grands coups de pieds dans le cul.
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MessageSujet: Re: There's something about the look in your eyes (It reminded me twice that I was alive)   There's something about the look in your eyes (It reminded me twice that I was alive) Icon_minitimeJeu 27 Mar - 19:50


Une nouvelle voix se fit entendre. Catherine poussa un gémissement de désespoir. Pas un cinquième. Elle n'avait aucune chance. Soudain elle fut tirée en avant, ce qui lui arracha un cri de douleur. Son agresseur avait perdu toute illusion d'affabilité et lui ordonnait d'avancer plus rapidement.

La jeune femme se retourna lorsqu'elle vit les deux hommes elles pousser des exclamations. Celui qui était derrière elle était avait sorti un couteau et menaçait le nouvel arrivant. Catherine écarquilla des yeux, réalisant que les hommes qui l'avaient approchée étaient bien plus dangereux qu'elle ne l'avait d'abord pensé. Elle entendit des jurons échangés entre les trois hommes qui restaient près d'elle. Ils paraissaient hésiter à rejoindre leur ami, mais lorsque ce dernier fut projeté à travers les ruelles, Catherine fut poussée sans ménagement et tomba à terre. Elle regarda deux des trois hommes se précipiter vers leur ami et profita de la distraction pour se concentrer sur l'eau qui s'écoulait près d'elle.

Ignorant le combat qui se déroulait plus loin de la ruelle, Catherine tendit la main vers l'eau et l'attira à elle. D'abord un mince filet, la jeune femme réussit à augmenter son contrôle et à détourner le courant pour l'amener jusqu'à elle. Plus elle serait proche, plus elle serait facile à manipuler par la suite. Alors que l'eau arrivait enfin à ses pieds, le dernier homme qui restait avait fini par ouvrir la porte de l'immeuble et prit Catherine par la veste, la relevant et la tirant à la fois. Catherine réalisa avec horreur que l'inconnu allait l'entraîner à l'intérieur, abandonnant ses amis dans la rue, au combat. Une montée d'adrénaline la fit se débattre. Tout cela lui rappelait que trop bien une autre situation, et sa peur s'accrut. Elle serra les lèvres, tentant de refouler ses souvenirs.

Alors qu'ils allaient passer la porte, Catherine s'agrippa au mur extérieur, tentant de ralentir l'inévitable. L'homme la lâcha et attrapa soudain ses cheveux, la tira de nouveau en avant. La douleur lui fit monter les larmes aux yeux et avec un cri de rage et de peur mêlées, elle tendit de nouveau la main. Son pouvoir semblait décuplé par ses émotions et l'eau vint à elle aussi facilement qu'une aiguille vers un aimant. Elle releva le bras et l'eau se dirigea vers son agresseur qui s'était arrêté, les yeux ronds de stupeur. Lorsqu'elle serra les doigts, l'eau s'enroula autour du coup de l'homme et se contracta comme un serpent, tandis qu'un filet remontait le long de sa mâchoire, vers son nez. L'homme la lâcha enfin, portant ses mains à son coup mais ses doigts traversaient l'eau, incapables de desserrer l’étau qui l'étouffait.
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MessageSujet: Re: There's something about the look in your eyes (It reminded me twice that I was alive)   There's something about the look in your eyes (It reminded me twice that I was alive) Icon_minitime


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