Cela faisait à présent quelques semaines que j'avais rejoint l’instituions, et de nature plutôt sociable, j'avais facilement pris mes marques. Le domaine, était encore plus immense que je l'avais imaginé, on aurait dit comme une ville entière, une ville exclusivement peuplée de mutants. La diversité quant à cette espèce était par ailleurs bien au rendez-vous, en quelques jours j'avais pu voir des gens voler, des boule de flammes projetés dans les airs, des gens courir à la vitesse lumière et pleins d'autres choses. C'était tout à fait magnifique, je n'avais pas mis long à passer un coup de fil à mon frère pour lui faire part de la situation, il allait bien regretter de ne pas être venu. Bien que ça ne faisait pas si longtemps que j'étais à l'institut, j'étais déjà persuadé que j'avais fait le bon choix en quittant l'Angleterre, mon pays natale. L'institut avait tellement à offrir, et en ce cours laps de temps parmi elle, j'avais été gâtée, agréablement gâtée.
Si mes yeux avait été actifs, ma bouche en revanche l'avait moins été. Je n'avais pas tellement eut le temps de sociabiliser, aussi bien qu'à part quelques professeurs, je n'avais pas parlé à grand monde. Bien que je sois issue d'une famille aristocratique, j'ai toujours été une personne ouverte, n'hésitant absolument pas à braver les barrières sociales ou physiques pour m'épanouir moralement. Parler à des gens différents de moi ne semble donc en rien un challenge, mais au contraire un véritable plaisir. Je me promenais sereinement dans le rez-de-chaussée, plus ou moins guidée par mon estomac qui grondait famine. J’étais si prise par la découverte de l'établissement, que je mangeais n'importe comment, et surtout à n'importe quelle heure. J'entrai donc dans la cuisine, qui était pour le coup très spacieuse, et entreprit d'ouvrir le réfrigérateur. L'intérieur était hors norme, il devait y avoir pas moins d'une centaines d'aliments, largement de quoi nourrir les résidents de l'institut. Mon regard finit par s'attarder sur un pot de glace, que je saisis, puis d'une cuillère. A peine eus-je le temps d'engloutir une bouchée du pot, que mon cerveau m'alarma d'une nouvelle présence. Une jeune femme fit effectivement son apparition dans la cuisine.
« Bonsoir, ton ventre t'appelles toi aussi ? » dis-je en souriant, «En tout cas si tu cherchais le dernier pot de glace...je l'ai entre mes mains, mais on peux partager si tu veux » ajoutai-je en faisant mine de tendre le pot, c'était la toute première fois que je parlais à un mutant, autre que mon frère, et bizarrement, j'étais un peu mal à l'aise. "Sinon je m'appelle Betsy, et j'suis arrivé ya quelques semaines...et toi?"