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 Starlights aren't fading away

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MessageSujet: Starlights aren't fading away   Starlights aren't fading away Icon_minitimeDim 20 Juil - 14:14


Il n'y avait pas de vent. Il n'y avait pas de regards. Il n'y avait que lui et le lever du jour silencieux qui jetait sur la piste une tinte étrangement dorée et rassurante. Il n'y avait que lui et le souffle profond de l'impressionnante créature sur laquelle il passait une main rassurante en chuchotant doucement à son oreille. Il était passé contre son encolure puissante, contre sa joue en croisant son regard sombre qui l'observait, paisible, comme s'il perçait ses pensées mieux que n'importe qui. Comme si ce regard-là était le miroir de sa propre âme, ébouillantée, confuse et perdue. Il avait doucement appuyé sa main contre le front de l'animal, immobile, respirant le reflet paisible de ce qu'il était lui-même, en présence l'un de l'autre. Les petits joueurs avaient tous un peu peur de la bête, du ''Diable Rouge'' comme ils l'appellent, de sa robe rousse, de la tâche sur son front, qu'on comparait à une fourche. C'était un petit cheval, colérique, très énergique, qu'on ne parvenait généralement pas souvent à approcher: ils étaient trop nerveux. Celui-là, il vous lisait comme un livre ouvert. Et le calme et la patience, c'était une main douce qu'il posait sur lui avec la réelle intention de l'apprivoiser. Et il était encore probablement le seul à parvenir à le faire courir droit, sans cravache. Et lorsqu'il le sentit prêt, il se hissa sur son dos, glissant un pied à l'étrier. Il s'était un peu penché en avant, glissant ses doigts dans la crinière rugueuse et avait chuchoté un «On y va doucement», à son oreille attentive. Il avait sentit la musculature puissante bouger, lentement, d'abord, avec une drôle d'incertitude, et si le cavalier encourageait l'animal, ses mouvements prirent rapidement plus d'assurance. Les battements cardiaques de son propre cœur devenait sourds en suivant étrangement le pas léger de l'animal qui, d'un élan, s'élança sur la piste d'un galop doux, d'abord, puissant, ensuite, effarant pour finir. Il lui donnait l'impression de flotter sur le sable mou et sombre, son ombre s'étirant doucement alors que le jour perçait à présent au-dessus de leur tête. Il le laissa s'évader, à son rythme, sans le retenir, le laissant filer comme une flèche sans la moindre peur, sans la moindre envie de ralentir, sans le pousser. Juste comme une liberté illusoire dans laquelle, au final, ils étaient tous les deux prisonniers. Il laissa la bête inépuisable s'imaginer hors de ces clôtures, dans les champs, dans les arbres, loin du vacarme de la ville et de la nuit, seul au monde, ou presque. Et lui aussi, le temps d'une course qui les essouffla.

Quelques tours, souffles mêlés et lourds. Il s'était obligé à tirer doucement sur les reines. Il l'avait obligé, lentement, à ralentir le pas. Parce que c'était aussi une bête qui avait besoin de discipline. Un peu comme un enfant, en fait. Il laissa ses envies se calmer, quelques instants, encore, avant de l'arrêter, doucement, d'abord, puis plus fermement en sentant qu'elle lui résistait. Puis de poser un pied momentanément déséquilibrer, au sol, avant de l'entrainement avec lui pour rentrer au bercail, en entendant la ville se réveiller doucement. Et lui-même, pour chasser l'odeur sauvage et animal qui lui collait à la peau, à la chair et aux vêtements. Il ne s'en rendait plus forcément compte, habitué, la trouvant douce à côté de celle de la pollution automobile qui l'oppressait, parfois, lui rappelant la nature qui lui manquait, au fond, discrètement. Doucement, il avait quitté ses allures de campagnards pour reprendre celles un peu moins bohème, un peu plus populaire, un peu plus comme tout le monde, pour se glisser subtilement dans le commun des mortels, bien qu'il détonnait toujours un peu, bien malgré lui. Peut-être parce que lorsqu'il ne revêtait pas ses jeans poussiéreux ses chemises vieillie, il se plongeait dans un genre un peu plus chic, un peu moins ''tous les jours''. Ça n'allait jamais juste qu'au costard complet, mais s'en était jamais très loin, en même temps.

Puis, il avait attendu, en silence, que le temps fasse son œuvre et passe sagement sur lui. Il avait entendu ses pas délicats et à travers l'odeur du cheval qui flottait constamment en ce lieu, il y avait quelques souffles de son parfum, à elle, qui détonnait aussi bien que lui, finalement. Il avait sourit, en tournant sa carrure dans sa direction, doucement, simplement, bien que ce ne soit plus quelque chose de naturel, chez lui, s'était depuis longtemps construit un masque pour se dissimuler loin de la confusion et surtout loin de sa propre solitude.

«Hélène, je suis ravis de te voir. » souffla-t-il doucement à son approche. Il avait choisit de l'inviter, pour une fois, non pas forcément pour bavarder de plans et d'idées de rénovation un peu débile, sans doute. Peut-être n'était-ce que quelques excuses pathétiques pour ne pas la perdre de vue, de temps à autre.

Il l'avait finalement entrainé loin de tout ça, comme si la zen attitude d'un salon de thé lui permettait, à lui, de prendre plus ses aises à présent. Ou peut-être simplement parce qu'il avait pris l'habitude de l'amener dans ce genre d'endroit. Peut-être parce qu'il avait l'impression que le monde entier ne lui jetait pas de regard curieux, là. Peut-être parce que lui-même était plus à l'aise que dans un café puant le capitalisme désobligeant. Il l'avait invité à s'assoir avant de lui-même s'installé d'un geste un brin amer, mais soulagé, d'une certaine manière, de l'avoir face à lui maintenant.
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MessageSujet: Re: Starlights aren't fading away   Starlights aren't fading away Icon_minitimeMer 23 Juil - 18:24


Ce matin Hélène avait un peu de mal à se lever, sans doute à cause de l’heure à laquelle elle s’était couchée la veille. Apres de longues minutes, elle réussit à se lever, le café qu’elle but la tirer des dernière limbes du sommeil. Hélène prit une douche rapide et s’habilla, jetant un coup d’œil à la pendule c’était déjà l’heure d’y aller, d’un geste vif elle attrapa les clés de la voiture, enfila ses chaussures et prit son sac à main.
D’une main experte, elle gara sa voiture sur le parking à côté de l’hippodrome, c’était là qu’ils c’était donnés rendez-vous, cela lui faisait un peu étrange de venir ici sans des plans pour la rénovation du bâtiment mais ce n’était pas désagréable. Hélène avait appris à apprécier Cesar.
L’odeur des chevaux prit la jeune femme à la gorge, elle avait toujours eu un peu de mal avec les odeurs de trop fortes, ainsi qu’avec les animaux, elle ignorait pourquoi mais ils me semblaient pas plus l’apprécier que cela, au fil du temps elle leur avait rendu. La plus grande majorité du temps elle évitait de les approcher et ne leurs faisaient aucun mal.
Le son de ses talons résonnait sur le sol dur de cet endroit, Hélène vit alors Cesar se retourner vers elle avec un sourire, elle lui rendit son sourire, mais le sien était sans doute un peu plus mutin que celui de son interlocuteur.

«Hélène, je suis ravis de te voir. »

Hélène hocha doucement la tête toujours avec ce petit sourire aux lèvres et lui répondit sincèrement

« Moi aussi je suis ravis de te voir Cesar ! »

Ils n’étaient pas restés très longtemps à l’hippodrome, comme ils en avaient pris l’habitude ils allèrent dans un salon de thé. Hélène avait remarquée qu’il semblait toujours moins tendu dans ce genre d’endroit, c’était peut-être l’atmosphère et le fait que personne ne prête attention a personne qui faisait cela. Avec beaucoup de galanterie, Cesar avait invité la jeune femme à s’asseoir, ce qu’elle fit alors que lui-même prenait place face à elle. Hélène planta alors son regarde dans celui de Cesar avec un petit sourire toujours sur les lèvres, déposant ses avants bras sur la table, croisant les jambes dans un geste fluide, elle dit alors

« Tout d’abord commandons ! Cela sera sans doute plus simple que de se faire couper pendant notre conversation. »

Dit-elle très sérieusement, l’idée l’énervait particulièrement d’ailleurs, elle avait tendance à être vraiment très cassante avec les gens qui la coupant durant une conversation, de plus elle appréciait vraiment parler avec Cesar. Hélène jeta un rapide coup d’œil à la carte mais elle savait ce qu’elle allait prendre de tout façons, posant ses mains à plat sur la table, son regarde n’aillant pas lâcher Cesar elle dit

« Comment vas-tu depuis notre dernière rendez-vous ? »

Hélène posa cette question sincèrement ce n’était pas une simple question de courtoisie. Elle avait toujours trouvé cet homme assez intéressant depuis la première fois où ils c’étaient rencontrés, quand il avait fait appel à ses services d’architecte. Etait-ce peut être son coter un peu différent de tous les autres hommes qui lui avais plus. La jeune femme regarda au niveau du comptoir au moment ou une serveuse sortait de derrière pour venir prendre leur commande. Hélène sourit c'était un bon timing, la serveuse allait arriver, prendre leur commande et sans doute Cesar allait lui répondre après ce qui ne dérangerait alors pas leur conversation outre mesure. Et même s'il répondait avant la conversation viendrais tout juste de commençait, cela serait moins désagréable que si cela avait été au milieux.
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MessageSujet: Re: Starlights aren't fading away   Starlights aren't fading away Icon_minitimeVen 22 Aoû - 16:53


Elle avait quelque chose de discret, d'étrange, qu'il n'aurait su nommer. Un petit quelque chose qui faisait pousser un léger sourire naturel, sur ses traits, comme plante verte au soleil. Quelque chose de sain, derrière quoi il n'essayait pas de se cacher, rien que pour faire bonne figure. Parce que c'était aussi le rôle que la société avait choisit de lui accorder: se placer sous les bonnes étoiles des gens d'influence de ce monde, sans trop comprendre encore quel acteur pathétique il pouvait être dans le seconde rôle qu'il se reléguait lui-même et dont il ne voulait pas, en réalité. Il prenait part au jeu, malgré tout, malgré lui. Il se déguisait avec perfection dans son rôle, en silence, apprivoiser ses avoirs et ce que ça impliquait. Et s'il ne comprenait pas très bien le rôle à jouer, encore, il comprenait qu'il devait améliorer sa façon de vivre pour éviter de se faire dévorer parmi les requins. Et Hélène, sans le vouloir, le tirait par les ficelles pour l'arracher, doucement, à ce mode de vie. Son cœur était resté en nature sauvage. Et il se devait de le protéger, de le mettre à l'abris de ces prédateurs carnivores. Il avait la puissance monétaire pour faire de grandes choses. Mais ce qu'il rêvait de faire n'était pas ce qu'on voudrait le voir accomplir. Il tentait de se voiler la face. Non pas qu'il n'en avait pas l'habitude. Mais ceci le rendait malade. Malade de rancune. Malade d'incompréhension. Malade de ne pas réaliser pourquoi son paternel lui avait tout donné: ils ne s'étaient jamais entendu. Cesar avait l'amour de la nature qui lui venait de sa mère. Son père, en revanche, avait toujours été très porté sur les affaires. Il avait été comptable et administrateur di différentes compagnie, sans jamais trouvé sa véritablement voie. Et ils s'étaient éloignés, l'un de l'autre. Ils ne s'adressaient plus la parole depuis des années... Et maintenant qu'il était retourné poussière, c'était à lui, son fils unique, qu'il remettait les charges de sa vie dont lui-même ne voulait pas. Et maintenant, contraint à se débattre comme un têtard dans la marre, il ne savait où donner de la tête, entre les regards furieux qu'on lui accordait et l'indifférente méprise des yeux qu'on posait sur sa personne. C'était ce qui le forçait à garder son rôle, au Club: qu'on le sous-estime le poussait à prouver qu'il était tout ce qu'ils ne pouvaient pas s'imaginer. Mais ne pas y perdre la face n'était pas chose évidente. On se méfiait de lui à juste titre: personne ne savait rien, en vérité, sur lui. Sinon quoi il aurait probablement plus de mérite à se trouver là. Mais il avait tendance à toujours tout compliquer.

Il aimait l'odeur du thé. Sans raison particulière. Ça attirait une sensation plus zen, chez lui, que ses trop nombreuses réflexions quotidiennes gâchaient avec une régularité effarante. Il l'avait lassé s'assoir face à lui avant tirer sa propre chaise, doucement, sans une crissement sur le sol, pour s'installer face à elle. Il se contenta de répondre à son sourire, doucement, pieds encrés au sol, droit sur sa chaise, mais pas mal à l'aise, pas nonchalant non plus. Comme un homme qui savait se tenir, mais qui ne quittait jamais complètement les formalités de la politesse. Il approuva d'un signe de tête à ce qu'elle dit. Il comprenait l'importunité d'être interrompu par une visite inappropriée au cours d'une conversation et l'approuvait forcément. Il n'observa pas la carte et se contenta de darder un regard doux, bi-curieux, sur elle, comme s'il essayait de la deviner derrière ses mèches sombres. La question fusa, inévitable, qui lui arracha un sourire un peu forcé. Un coup d'œil en biais vers la serveuse, il attendit, sagement, qu'elle commande avant lui. À son tour, il commande un rooibos particulièrement parfumé, à la teinte si rouge qu'on en croirait du jus brulant. Il ne répondit vraiment que lorsqu'elle s'éloigna de la table.

«Je vais aussi bien qu'une grenouille dans un étang à piranhas. » avait-il commencé, doucement, sur le ton de la confidence sans jamais complètement avouer ce qui se passait dans sa tête, comme pour la mettre à l'abris loin de ses propres tracas. Il lui avait déjà fait quelques allusions à ses moyens financiers exubérants, sans jamais lui donner de chiffres exacte quant à ses possessions. Mais il savait s'exprimer que cela lui apportait inévitablement son lot de problèmes. Il s'était résigner à sourire une fois de plus, pourtant.

«C'est compliqué. Mais tu le sais déjà. Et toi, la vie est belle sans trop être burlesque? »

Il avait un drôle d'humour parfois un peu trop subtil, sans doute. Mais au grand jamais il ne voulait offenser en se comportant de la sorte...
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MessageSujet: Re: Starlights aren't fading away   Starlights aren't fading away Icon_minitimeMar 2 Sep - 18:22


Hélène regarda le jeune homme s’asseoir en face d’elle, il avait cette posture qu’on les gens qui savent se tenir. Fut un temps où, elle n’y connaissait rien à ce genre de protocole, elle avait simplement appris sur le tas. Au fond d’elle, la jeune femme avait gardé cette part de naturelle. Par habitude, la demoiselle commanda alors un café noir serré, ainsi que deux muffins. Visiblement son estomac n’avait pas encore décidé de crier famine mais cela ne tarderais pas. Alors que la serveuse partait avec leur commande, Cesar eu un sourire forcé, sans doute en référence à sa question.

«Je vais aussi bien qu'une grenouille dans un étang à piranhas. »

Son,regarde n’avait pas quitté le brun, elle s’adossa dans sa chaise, ils avaient déjà vaguement parlé de ses moyens financiers dont il disposait. Bien entendu comme toute personne qui possède de l’argent, il y a les problèmes qui vont avec. Pourtant il lui avait souri, dans un mouvement rapide, elle fronça les sourcils avant de reprendre une expression plus neutre. Hélène ne pouvait pas vraiment comprendre, elle gagnait particulièrement bien sa vie, son métier lui rapportait de grosses sommes, de plus elle vivait seule, sans enfants. Autant dire qu’elle avait une vie plus que confortable, mais de la a s’imaginer ce que cela pouvait faire d’être une grosse fortune, non. Respirant doucement, elle se dit que cela ne devait pas être non plus la vie la plus agréable du monde à vivre, avoir une image, faire ce que l’on attend de vous. Hélène se dit non sans amertume qu’elle n’aurait sans doute jamais supporter tout cela. Cependant la demoiselle ne put s’empêche d’avoir un sourire en coin l’image était plutôt singulière quand on y pensait.

«C'est compliqué. Mais tu le sais déjà. Et toi, la vie est belle sans trop être burlesque? »

Doucement Hélène hocha la tête, esquissant un sourire. Dans un geste habituel, elle croisa ses doigts et les posa sur la table, s’étirant en même temps les épaules. Prenant une grande inspiration discrètement, elle répondit à sa question

« Et bien écoute je vais bien, les dernières semaines ont été quelques peux mouvementés, j’ai dû jouer quelques peux de mes charmes et sortir les griffes, mais tout semble redevenir calme »

Dit-elle en faisant la moue, elle aimait que parfois certaines semaines se passent à cent à l’heure, bousculant des habitues trop présente que Hélène cherchait à fuir. Soudain la serveuse revint avec leur commande, déposa le café  serré et les deux muffins devant la brune. Avec un signe poli de la tête elle remercia la demoiselle, mais elle remarqua que celle-ci fixait des yeux le tatouage sur son poignet. Hélène fronça les sourcils et claqua de la langue pour faire comprendre son mécontentement. La brune se refusait à faire un commentaire sarcastique, elle n’avait pas envie de s’énerver. Durant quelques secondes elle fixa dans les yeux la demoiselle avait de prendre sa tassa à deux mains et de la porter à ses lèvres. Sans doute aurait-elle du avoir l’habitude depuis le temps, mais finalement non. Hélène reporta son attention sur Cesar , un petit sourire se dessina sur ses lèvres

« Qu’as-tu pris ? »

Reposant doucement la tasse elle saisit le muffin et mordit dedans du bout des lèvres, ne prêtant plus du tout attention à la serveuse, elle allait partir dans quelques minutes. Hélène avait posé une question banal, ne voulait pas spécialement parler de quoi que ce soit devant des oreilles qui trenaient peut être un peu trop.
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MessageSujet: Re: Starlights aren't fading away   Starlights aren't fading away Icon_minitimeMer 10 Sep - 20:35


Il avait émit un doux sourire, en coin, subtile en surprenant sa commande discrète. Il s'était imaginer, à une époque, la plupart des femmes, folles de tout ce qu'elles ingurgitaient. Et lorsqu'il s'était rendu compte à quel point il se trompait, il songea que c'était probablement simplement dû au fait qu'on lui avait toujours demandé la perfection. À lui. À celles qu'il avait côtoyé par le passé. À sa mère. À toutes celles qui avait fait partie de sa vie d'avant. La perfection, dans toutes les situations de la vie quotidienne, de la plus chiante des manière, finalement. Il se souvenait s'être si souvent rebeller contre les méthodes strictes de son éducation qu'au final, en toute fin, ça n'avait servit qu'à retarder tout au plus la douceur et la tranquillité, le plongeant en quelque chose de plus agressif. Refuser de capituler, ça avait refuser de vivre comme tout le monde. Mais c'était si loin dans sa mémoire qu'il en oubliait parfois son caractère d'enfant impossible de l'époque. Alors oui, qu'elle prenne deux muffins, au final, le faisait sourire, doucement, avec un amusement un peu moins sage qu'il en avait l'habitude, mais qu'il gardait pour lui, subtilement, parce que c'était quelque chose d'adorable et non pas de dérangeant.

Il avait doucement écouter, peut-être sans trop savoir comment interagir autrement, avec elle. Peut-être parce que c'était tout ce qu'elle demandait. Peut-être parce que c'était tout ce qu'il souhaitait lui-même, d'une certaine façon. Écouter, sans ressentir la nécessité de s'exprimer, sans ressentir l'oppression du besoin de donner une opinion précise sur un sujet qui l'intéressait pas forcément et dont il était continuellement contraint à comprendre et à subir, de jour en jour. Et ça le ramener à avant. Parce que tout semblait toujours prolonger les souvenirs passés qui ne devraient plus lui appartenir, maintenant et dont il n'arrivait pas toujours à se dissocier, même en si agréable compagnie que celle de la jeune femme.

Il n'eut jamais le temps de répondre, finalement, son regard glissant inévitablement sur la jeune serveuse qui se pointa plus ou moins discrètement à leur table. Il la gratifia d'un sourire rapide, d'un remerciement, lorsqu'elle déposa sa propre tasse dont le parfum exquis lui arracha une moue un brin soulagée. En revanche, le manque de discrétions de l'employée envers Hélène le força à observer, rapidement, celle qu'il accompagnait. Sans rien dire, il avait suivit des yeux l'altercation silencieuse qui s'était rapidement soldé par le départ de l'employée. Elle n'avait pas tort... Hélène avec ce drôle de caractère qui disait, en silence, qu'il valait mieux éviter de la contrarier, ne serait-ce que de se frotter d'un peu trop près a son humeur.

«J'ai pris une des sept merveilles du monde au niveau de la gastronomie, sans doute. Aurais-tu préférée un autre endroit? J'ai l'impression... je ne sais pas, qu'être loin du monde et des gens de la ville aurait peut-être été un choix plus judicieux. Mais d'un autre côté, tu n'as jamais semblé aimé les écuries, non plus. Je ne savais trop. Je t'amènerais où tu veux, si tu demandes... »

Il ne savait pas... ce n'était peut-être que les apparences qu'il ne comprenait pas très bien, sans vouloir la vexer non plus. Ou était-ce lui, d'une certaine façon, qui n'était pas forcément plus à l'aise qu'elle pouvait l'être, il n'aurait su dire. Il cherchait un bien être, pour elle, tout simplement, sans trop avoir à se casser la tête à la fois.
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MessageSujet: Re: Starlights aren't fading away   Starlights aren't fading away Icon_minitimeVen 19 Sep - 21:08


Hélène ne c’était pas du tout formaliser sur cette petite interaction, elle en avait d’une certaine manière l’habitude. Ses mœurs et sa façons de vivre n’était pas exactement le model que suivait les femmes de sa génération. Ce qui lui valait souvent des réflexions ou alors des regardes en coins.

«J'ai pris une des sept merveilles du monde au niveau de la gastronomie, sans doute. Aurais-tu préférée un autre endroit? J'ai l'impression... je ne sais pas, qu'être loin du monde et des gens de la ville aurait peut-être été un choix plus judicieux. Mais d'un autre côté, tu n'as jamais semblé aimé les écuries, non plus. Je ne savais trop. Je t'amènerais où tu veux, si tu demandes... »

La brune ne plus s’empêcher de sourire un peu, rien que cela pour décrire une boisson, à l’odeur qui semblait s’en dégager elle aurait dit que c’était une sorte de thé. L’odeur était d’ailleurs relativement forte, Hélène n’en buvait que rarement, non qu’elle trouve cela mauvais, mais ce n’était pas exactement ce qu’elle aimait. Trouvent le thé trop fade, surtout le café la réveillait quand elle en avait besoin. De plus elle aimait le gout amer qu’il laissait dans sa bouche.
Portant une nouvelle fois la tassa à sa bouche, puis détachant un petit bout de muffin qu’elle mit dans sa bouche puis avala, elle répondit à Cesar

« Des sept merveilles du monde , rien que cela ! » elle sourit doucement de nouveau « Non c’est très bien j’aime bien cette endroit et venir boire une café avec toi ! Tu sais l’on pourrait être au fin fond du monde quelque chose viendrais sans doute nous importuner » dit-elle en faisant la moue « Ce n’est pas vraiment que je n’aime pas les écuries, c’est plutôt les chevaux qui sont dedans que je n’apprécie pas tellement, d’ailleurs je suis sûr que ces chevaux ne n’aime pas vraiment non, comme beaucoup d’animaux. Eux et moi cela fait beaucoup ! »

Hélène se souvenait d’une fois ou elle avait voulu faire une caresse au chat d’une amie, il était très gentille lui avait-elle dit , mais la bête l’avait sauvagement mordit à la main, dans un réflexe sa peau était devenue ultra dure et avait briser la dent de la pauvre bête. Ce n’était qu’un des nombreux souvenirs que la demoiselle avait de mauvais avec les animaux. Quand elle avait dû aller aux écuries, elle avait dû se contrôler, surtout que les chevaux étaient de très gros animaux, qui pouvaient faire beaucoup de dégâts.

« Cesar, Cesar, tu te complique vraiment les choses, arrête de te prendre la tête d’accord. Je suis contente d’être là, alors laisser aller les choses, tout va bien ! »

Dit-elle doucement, mettant un autre bout de muffin dans sa bouche, avalant ensuite une longue gorgé de café , puis elle eut une lueur taquine dans les yeux et dit pour lui changer les idées et essayer de le détendre

« J’aimerais bien gouter ce que tu as pris, histoire de juger moi-même si c’est aussi bon que tu le dis ! »

Hélène mordit doucement sa lèvre inférieure, passant sa langue après sur sa lèvre. Laissant juste ce petit bout de langue dépasser, un petit sourire en coin.
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